Emrys & Amy ✘ Un sacré binome.

Une première soirée formidable malgré quelques conneries débiles qui m'avaient mis un peu en colère, très vite, s'était remonté. Je me retrouvais ensuite dans le lit voisin de celui de Charlie dans notre chambre. Nous étions bienheureux de passer ce temps ensemble, je ne m’empêchais donc pour une fois pas du tout d'écrire puisqu'elle était l'une des personnes qui suivaient ma carrière avec soin et ma confidente à ce sujet avec ma petite Joan. Je ne me formalisais donc plus de la potentialité d'une trop grande curiosité. Je prenais une douche assez tôt décidant d'aller marcher dans les alentours de l’hôtel, histoire de m'aérer et de laisser la belle rousse dormir le plus longtemps possible. Je partais donc quelques temps plus tard sans déjeuner ne trouvant pas l'appétit mais seulement, l'excitation des plaisirs d'Hawai. Je marchais tranquillement prenant de grandes bouffées d'air frai et d'une chaleur grandissante dans ce petit matin. Soudain, on me percutait et je pouvais simplement voir une chevelure blonde. Mais cette voix, cette chevelure ne m'était guère inconnue si bien qu'un sourire et un petit rire m'échappa. Elle s'était excusée. Ma chère Amy ... tu ne changeras donc jamais à ne regarder que tes pas au cas où psychologiquement tu ne sois pas dans une bonne analyse de la personne face à toi ... Dis-je en rigolant. J'aimais blaguer sur ses études en général en y mettant quelques rapports dans mes phrases meme si c'était ridicule. Elle était mon ami et nous rigolions souvent de tout et de rien mais aussi, nous étions des grands chercheurs ensemble. Je me retournais donc et la pris par l'épaule ; Alors on cherche des fourmis ou quoi ? Dis-je pour parler de son regard vers le sol.

J'étais choqué que la demoiselle ne regarde meme pas dans qui elle fonçait. Ça ne devait pas aller car ce n'était clairement pas son genre. Elle était le genre ouverte aux gens d'où ses analyses du monde, des gens mais là, elle ne nous regardait meme plus. D'ailleurs, en sachant que c'était moi, elle levait les yeux et s'excusa platement. Je souriais. Bien sur, elle tenta quelques sourires lorsque je la taquinais mais rien de plus et je grimaçais en l'entendant si morose. Elle ne se sentait plus aussi douée alors que de base, son intelligence, sa culture nous avait lié ; ça me faisait tout bizarre ! Je caressais le haut de son bras gardant mon bras l'entourant. Nous marchions tranquillement alors qu'elle m'expliquait sa presence ici, les yeux rivés au sol, si morose : Je cherchais mon frère pour déjeuner et me changer les idées, mais je ne le trouve pas. Dis, ça te dérangerait de passer la matinée avec moi ? J'ai besoin de me changer les idées. Évidemment, je n'allais pas la laisser tomber comme ça. Je comptais bien rester un peu avec elle et puis, je connaissais bien Charlie, mon amie parce que ce que j'aimais chez elle, c'était sa folie, son enthousiasme mais aussi, le fait qu'elle n'était pas étouffante et savait comme moi se faire à la solitude. Je tournais la tete vers ma blonde et répondais : Évidemment que ça me dérange ... pas ... Dis-je en rigolant à pleine dent, les laissant briller face au soleil. Nous regardions le paysage tout en marchant. Je me décidais alors à reprendre les choses en main pour lui changer les idées. Je crois que nous allons aller déjeuner car je vais offrir à ma blondasse d'amour de quoi remettre son cerveau en route... ça t'irait ? Je souriais en faisant un petit clin d'oeil à mon amie sous entendant évidemment que je lui offrais à déjeuner voulant tout faire pour lui faire trouver un sourire sincère.

Je m'amusais à embêter mon amie retrouvée ici par inadvertance. Il est vrai que j'avais des humeurs très humoristiques ces derniers temps. Un sourire fin et charmeur, je regardais alors mon ami qui me taquinait pas du tout, se contentant de me dire qu'elle ne voulait pas de telles frayeurs. Ce n'était que gentiment et sincèrement que je lui proposais alors de déjeuner en ma compagnie. Je savais qu'on ne s'était vu depuis un temps mais qu'elle ressentait surement le besoin d'avoir ces amis proches auprès d'elle et j'avais envie d’être là pour elle. Bien sur, je ne pus que sourire quand elle accepta ; Hum .. D'accord ça me va ! Par contre je te préviens, je suis pas très grande, mais je mange comme un ogre. Je rigolais à pleine dent faisant une moue moqueuse pour la taquiner encore un peu plus comme si j'étais un moqueur qui n'attendait de voir que les conneries dites par les gens. Je la prenais par le bras et la forçais à avancer avec plus d'entrain pour plus de jovialité. Pendant ce temps, je sentais son regard, attendri, sur moi. Je fronçais des sourcils pleins de question alors qu'elle embrassait ma joue en disant : Merci Emrys .. Tu sais pas à quel point ça me fait du bien de passer un peu de temps avec toi, surtout en ce moment. Je lui fis un clin d'oeil avant de tourner dans une petite rue de la belle ile pour rejoindre un petit restaurant pas trop simple, pas trop chic qu'on m'avait vivement conseillé. Je poursuivais par la meme occasion ; Je le fais par plaisir chérie ... Dis-je avec une certaine bienveillance. Je la regardais pour avoir son accord sur le restaurant et on y pénétra se faisant installer. Je m'asseyais face à elle et regardais la carte : Parle moi un peu de ce qui ne va pas ? Je veux pas que tu te prives par peur de me saouler ... Je souriais montrant ma sincèrité.

Je souriais à l'idée de passer du temps avec ma chère amie. Nous n'étions pas des meilleurs amis, mais nous n'étions pas non plus des amis lambdas, c'était clair puisque nous faisions souvent des choses ensembles et que ce petit lien particulier entre nous deux nous faisaient plus proches. Mon amie se posa en face de moi tout en débutant le récit de ses diverses aventures débutant par un triste contage de sa vie avec Valentin parce que elle me pensait pas du tout au courant des choses mais forcément que si, j'écoutais les ragots comme tout le monde, je les lisais et je les connaissais bien tous les deux, le fameux ex mari étant le meilleur ami de mon frère qui là me décevait beaucoup. Je n'osais pas trop donner mon avis alors je me contentais de grimacer face à son récit. Je me décidais néanmoins dans un soupir à répondre : Oh tu sais ... je suis sur que ça ira mieux pour toi ... tu sais on n'a tous nos malheurs en amour mais un jour, on trouve une lumière .. Je me choquais en disant ça si bien que j'ouvrais les yeux très très grands en montrant donc l'étonnement de mes paroles profondément inspirés par un petit bout de femme dont la demoiselle qui me faisait face me demandait à présent de parler. Je rougissais lègèrement. Je rigolais et cherchais au plus profond de mon esprit, une réponse cohérente mais qui me met pas trop en péril pendant ce temps, elle semblait perdre la vue dans la carte montrant la meme constatation ; trop de choix. Je rigolais une fois de plus avant de poser ma carte, ayant choisi une grande salade simple. Je ne dois pas manger n'importe quoi pour m'entretenir ! Je souriais et pris une profonde inspiration en lui répondant ; Bien ... je vais bien... Je me remet doucement d'avoir entendu cracher sur moi à un point considérable et je me dis que je l'ai pas volé .. etre un connard, ça se travaille ! Dis-je en faisant semblant de réussir à me marrer sur ça. Quant à la demoiselle, c'est mon amie, enfin un camarade, Charlie ... dis-je timidement en regardant la table et jouant avec les couverts déjà placés.

Je me doutais bien qu'à un moment plusieurs de mes amis allaient se mettre à me parler de charlie parce que contrairement aux dires de la rousse, elle était vraiment mignonne et on savait que j'aimais les belles filles : enfin les gens pensaient que j'aimais que ça alors qu'en réalité pour une relation, je cherchais l'intérieur simplement. Je l'écoutais me demander en rigolant de ne pas rougir parce que elle profitait simplement pour se moquer un peu de moi et je tapotais sa main en rigolant comme pour lui dire "mais arrête toi là" meme si ça me faisait plutôt bien marrer. Bien sur, j'avais compris que je devais changer de sujet si je ne voulais pas tomber dans un piège alors du coup, je changeais directement en parlant de ma connard attitude et d'elle mais elle n'était pas de cet avis. Elle parla rapidement de ce qu'elle pensait de moi par rapport à mes dires ; Ne dis pas ça Emrys, t'es loin d'être un connard. Tu trouveras toujours quelqu'un pour dire du mal de toi, malheureusement le monde est fait ainsi. Mais crois-moi, tu es loin d'être un sale type. Je me sentais toucher certes mais ça ne changerait rien à ce que je pensais parfois de moi. Clairement, je me savais pas apprécié pour l'effet que je donnais quand on regardait comme ça au premier regard sans chercher à connaitre le Emrys sous la carapace ; ouais, les gens cherchent pas à comprendre. Mais elle ne comptait pas abandonner la partie comme ça et comprit que je me faisais encore avoir à mon propre jeu car malgré le changement de sujet, mes joues rosées étaient restées clairement apparente. Elle me le fit rapidement remarquer en me comparant à elle, la petite timide et je pouffais doucement de rire restant gêné comme jamais. Je ne parlais plus depuis un moment fondant dans un verre d'eau devant moi parce que simplement, je me sentais pas du tout de parler de ça ne sachant quoi dire sans avoir l'impression de m'engager à un truc pourtant je connaissais bien Amy et son sérieux alors pourquoi ne pas parler avec elle ? En plus, c'était parfait, c'est une fille ! Je regardais le serveur arriver avec nos plats dans un petit silence déjà installé et je vis un sourire malicieux apparaitre sur ses lèvres si fines. Et à présent, la coquine ouvra sa bouche comme en forme de coeur pour me demander en prenant sa fourchette, affamée ; Elle est très jolie cette Charlie en tout cas, tu ne trouves pas ? Je rigolais parce que je voyais qu'elle ne lâcherait guère l'affaire. Je mangeais une bouchée de ma salade composée assez conséquente en l’occurrence donc tout à fait appréciable à mon gout et but avant de parler enfin en la regardant avec sérieux et moins de gene, respirant fortement pour me décontracter et enlever toute peur : Écoute ... Je ne te dirais pas le contraire ... Dis-je énigmatique en rigolant lègèrement pour paraitre totalement détendu. Je ne savais pas quoi dire de plus mais je sentais sa curiosité trop attiré par ma vie, par la fameuse Charlie et je comprenais ; les filles vivaient de ça, les ragots, les confidences, leur cours, la beauté, leur passion comme tous là par contre. Je rigolais donc en disant ; Bon poses tes questions au lieu de faire celle qui veut juste savoir si je trouve mignonne une fille que tu connais pas ... je vais tout te lâcher tiens ... Je me marrais donc respirant profondément en la regardant, sourire aux lèvres.