Emrys & Wyatt - Coquillage et crustacé ♪ ♫

« Je la connais depuis un an et demi... elle a cherché l'auteur de son bouquin favori du moment et m'a trouvé ... » Elle cherchait l’autre de son bouquin et quoi ? Il l’avait aidé à le trouver ? « Et tu l’as aidé ? »[/color] Alors que je faisais glisser l’eau de la piscine dans ma main, je me stoppais en plein mouvement. Est-ce que l’auteur c’était lui ?! « Attends…C’était toi ? » Si c’était bien lui, j’étais choqué. Non impossible. Sinon, pourquoi me l’avoir caché durant tout ce temps ? Il n’était pas sérieux tout de même ? J’étais perplexe, mais d’un autre côté, cela expliquerait beaucoup de chose. Néanmoins, je ne comprenais pas pourquoi, il ne nous en avait pas parlé à moi et Théo. Il avait honte ou quoi ? « Mais…Pourquoi tu n’as rien dit ? » C’était une réponse que j’attendais avec un peu d’impatience. Je voulais comprendre le pourquoi du comment. N’étais-je pas censé être son meilleur ami avec Théo ? Certes, nous étions meilleurs amis depuis cette année et alors ? Cela ne changerait rien à ce que je pensais. Depuis plusieurs années, Emrys était avant tout un frère de confrérie.

Je ne savais pas si il avait tilté ce que je venais en quelque sorte de lui avouer mais je compris vite que si parce que en fait, au départ, il me demanda si je l'avais aidé d'un air jovial imaginant une rencontre magnifique puis ouais, il se demanda simplement si ce n'était pas moi, en fait, je crois qu'il ne se demandait plus mais tentais de ne pas y croire, il avait trop peur d'apprendre que je lui avais pas dit surement et je rougissais, gêné définitivement. Et là, il me demanda la chose redoutée ; « Mais…Pourquoi tu n’as rien dit ? » je le regardais me sentant si coupable de ne lui avoir rien dit mais il est vrai qu'au départ, on n'était pas aussi proche que moi et Théo, puis au départ, seul Jasper, Jackie et Charlie savait, puis Priape apprit cela, Eliah et Kenny, ça se fit doucement, progressivement sans que je le veuille... Joan aussi et Roxanna ouais. Je ne savais meme plus l'ordre ! Rougissant, je répondais ; Ecoute, je ne sais pas, normalement, je voulais pas que ça se sache... seul Jackie le savait parce qu'on se connait depuis l'enfance et Jasper quand le bouquin est sorti avec Charlie comme je t'ai dit puis voilà ... je voulais pas en parler parce que ça ne collait pas avec l'image que je voulais donner ... emrys le connard, parce que vous auriez ri enfin je le pensais ... puis j'ai commencé à assumer doucement là ... quelques mois, une année pour certains non quelques mois ouais ... donc bon !
Je souriais en coin, grimaçant, néanmoins quelque peu.

« Ecoute, je ne sais pas, normalement, je voulais pas que ça se sache... seul Jackie le savait parce qu'on se connait depuis l'enfance et Jasper quand le bouquin est sorti avec Charlie comme je t'ai dit puis voilà ... je voulais pas en parler parce que ça ne collait pas avec l'image que je voulais donner ... emrys le connard, parce que vous auriez ri enfin je le pensais ... puis j'ai commencé à assumer doucement là ... quelques mois, une année pour certains non quelques mois ouais ... donc bon ! » Pour être vulgaire, j’étais sur le cul ! Je n’étais pas en colère contre lui, mais j’aurais aimé qu’il me mette dans la confidence. Je restais un moment silencieux, avant de répondre. « T’sais, t’as toujours essayer de faire le connard, mais je ne t’ai jamais pris au sérieux pour ça… » Si je savais bien une chose sur lui. C’est qu’il était loin d’être un connard. Non, c’était un des mecs les plus sympas que j’ai rencontré. Loin de moi l’idée de le mousser, j’étais sincère. « Et tu as publié plusieurs bouquins ? » ça me paraissait tellement irréelle. Je ne réagissais pas trop, car j’étais choqué.

Il avait l'air si choqué que je me sentais vraiment bien mal à l'aise face à lui à présent et remonté sur mon matelas, je ne le regardais plus préférant le ciel bleu en ami sur l'instant. Pourtant, je compris qu'il se détendait quand quelques minutes plus tard, il reprit en me expliquant que j'avais toujours fait le connard mais que ça n'avait jamais pris avec lui. Je souriais face à cette phrase pourtant je sentais toujours un malaise et surtout des maux de ventres du surement au stresse de l'aveu fait à l'instant à mon ami. Il était curieux et se tournant quelque peu vers moi, il demanda : « Et tu as publié plusieurs bouquins ? » Je voulais répondre mais je me sentais tellement intimidé d'en parler je crois que je me bloquais alors je me calmais en regardant la lumière qui émanait du ciel. Je ne savais pas comment ne pas etre mal en parlant, j'avais jamais réussi à me trouver à l'aise pensant aux paroles de mon père et je tentais tout de meme de montrer ma joie d'assumer ; Et bien, tu sais ... j'ai publié ce livre dont je te parle y a un an et demi environ ... je viens d'envoyer le manuscrit à ma maison d'édition pour le second et j'écris régulièrement dans le New Yorkers quelques nouvelles tu vois ... ce qui me touche, c'est que ça ait marché autant d'où quelques voyages souviens-toi avant qu'on soit si proche ... Je souriais en regardant le ciel, toujours, parce que ça me donnait une certaine contenance pour ne pas l'affronter.

Il mit plusieurs minutes à me répondre, préférant se tourner vers le ciel. Il faisait quoi là ? Il attendait l’apparition divine de jesus ou Dieu ? C’est d’une voix extrêmement sérieuse qu’il prit la parole : « Et bien, tu sais ... j'ai publié ce livre dont je te parle y a un an et demi environ ... je viens d'envoyer le manuscrit à ma maison d'édition pour le second et j'écris régulièrement dans le New Yorkers quelques nouvelles tu vois ... ce qui me touche, c'est que ça ait marché autant d'où quelques voyages souviens-toi avant qu'on soit si proche ... » J’étais perplexe. Cela expliquait bon nombre de voyage en effet. Je me demandais sur quoi il écrivait et qu’est-ce qui l’inspirait le plus. Je me raclais la gorge, avant de continuer mon interrogatoire. « Je vois… Tu écris sur quoi ? Enfin, ça parle de quoi ? » On disait que les écrivains étaient des êtres torturés. Est-ce que cela serait véridique pour lui ? Est-ce que ses romans étaient trop sombres pour que je m’inquiète suffisamment ? Une fois de plus, Emrys fuyait mon regard. Il ne voulait pas me regarder dans les yeux, pourquoi ? Avait-il honte ? Si c’était ça, il n’y avait pas de raison. « Tant que ça te plait, je suis content pour toi.. Puis, c’est génial, je trouve. Faudra que tu me passe ton livre ! »

Les yeux rivés sur le très haut du ciel bleu, je pensais à ce que je commençais a enfin assumer de plus en plus. J'étais encore plus content tout en gardant un stresse n'étant pas du tout habitué. Je ne savais vraiment pas si j'allais pouvoir en vivre sans avoir peur d’être hanter par les paroles de mon père, en les imaginant ou meme si il l'apprenait. Wyatt, lui, semblait totalement perplexe face à mon discours et je ne comprenais clairement pas pourquoi il semblait si curieux ; si, comme toujours, il s'intéressait à moi. Je l'écoutais sans vouloir le regarder toujours, encore, encore : « Je vois… Tu écris sur quoi ? Enfin, ça parle de quoi ? » Je le regardais cette fois parce que j'entendais toute la sincérité dans sa voix. Je le regardais d'un coup, d'un seul le surprenant surement par la confiance retrouvée. J'écris surtout de l'historique, mais je peux tout écrire, j'aime juste faire vivre des choses les faire ressentir ! Je souriais, beaucoup moins intimidé. Ça me faisait tellement bizarre qu'on s'intéresse autant à ça. Il montra alors son soutien et je fus clairement touché. Il avait l'air sérieux et voulais mon livre alors je lui disais : Oui sans soucie, tu pourrais aussi aisément le trouver dis-je avec humour comme en faisant du marketing puis je terminais : bon faudrait que j'aille retrouver ma charlie ... dis-je les joues rosées. Je me laissais tomber dans l'eau fraiche sous les rires de mon ami surement.

Enfin, il daignait me regarder dans les yeux. « J'écris surtout de l'historique, mais je peux tout écrire, j'aime juste faire vivre des choses les faire ressentir ! » Je ne pouvais pas pleinement comprendre ce qu’il ressentait, mais cela devait s’apparenter à ce que je ressentais lorsque j’étais sur un terrain archéologique. « Je vois » Je n’étais peut-être pas un fidèle lecteur, cela ne m’empêchait pas d’adorer lire des livres basé sur l’histoire. « Oui sans soucie, tu pourrais aussi aisément le trouver » Je vérifierais à la bibliothèque si son livre y avait été publié. « on faudrait que j'aille retrouver ma charlie ... » Ah bah tient ! « Va rejoindre ta princesse Don Juan » Je ricanais, pensant que je devais aussi retrouver Torrey. Chose que je ne voulais pas dans l’immédiat, mais je pouvais toujours trouver autre chose à faire. « Profite bien » disais-je à Emrys, alors qu’il sortait de l’eau pour rejoindre la jolie rousse.

FIN