Emrys & Wyatt - Coquillage et crustacé ♪ ♫

Alors que mon meilleur ami tentait de remettre son maillot de bain, j’hurlais qu’un homme était à poil dans la piscine. C’est alors qu’il fit une chose complètement dingue, il sorti de l’eau et courrait autours de la piscine, nu comme un verre. J’explosais de rire en le voyant s’exposer lui-même. Enfin, il revenait vers moi pour me dire quelques mots. « j'aime mieux quand tu es comme ça mon frère ... » Ses mots étaient touchant et je compris qu’il faisait référence à ce qui se passait avec Torrey. « Merci à toi d’être la Em’ » Je pensais sincèrement ce que je lui disais. Il était toujours la pour moi et cela dans les pires moments. Par la suite, il me demandait ce que je voulais faire. C’est alors, que je vis un petit couple de vieux hétérosexuel le maté avec insistance. « Je ne sais pas toi, mais c’est deux-là, on l’air de bien t’aimer. » Ils étaient près du petit portail qui menait à la plage privé. Ils n’avaient pas le droit d’être là, mais je n’allais pas virer deux petits vieux qui avaient un peu trop poussé les limites de leur ballade.

Une ambiance bonne enfant s'était installée et cela faisait du bien. Je ne voulais pas qu'il pense a quoi que ce soit de négatif alors je jouais à fond quitte à m'en prendre dans la gueule des vertes et des pas mures. Je souriais à cette connerie monumentale tandis qu'il me remerciait. J'ouvrais les yeux grands parce que ouais, ça m'étonnait beaucoup tout ça. Je ne voulais pas qu'il me remercie pour quelques choses de si normal alors je rougissais. Je souriais timidement et ne répondais pas alors que je le voyais patauger en regardant autour de lui surement pour trouver notre nouveau passe-temps et en rigolant, il m'annonça : « Je ne sais pas toi, mais c’est deux-là, on l’air de bien t’aimer. » Je me retournais vers lui, le tenant pour ne plus les regarder. J'étais tout appeuré surtout que si c'était sa réponse a qu'est-ce qu'on avait faire ... j'avais peur de son idée alors je ne parlais pas plus et lui dis : N'importe quoi ... enfin peut-être que si mais j'espère que ton idée n'est pas celle que je pense ... hein ? Dis-je une tete d'enfant pret à pleurer à chaud de larme.
[/color]

Voir Emrys être timide, était quelque chose d’étonnant et en même temps rassurant, car cela prouvait à quel point, il restait le même. J’allais lui dire quelque chose, lorsque nous fume interrompue par deux petits vieux hawaïens qui nous mataient de l’autre côté du petit portail. Je l’avais signalé à mon meilleur ami en lui disant que c’était lui, qu’ils regardaient. N'importe quoi ... enfin peut-être que si mais j'espère que ton idée n'est pas celle que je pense ... hein ? De quelle idée parlait-il ? A savoir, qu’à ce moment-là, j’en avais plusieurs en tête comme par exemple, mettre mal à l’aise Emrys en promouvant ses talents aux petits vieux ou alors, les invités à boire un café. En guise de réponse, je lui lançais un grand sourire : « Je ne vois pas de quoi tu parles »

HS: Désolé de ma réponse courte pour ce soir :/

J'étais vraiment mal à l'aise. Je devais le dire j'étais trop choqué de ce qu'il disait meme si je me rendais compte que voilà c'était vrai que ces deux petits vieux restaient à me reluquer : malheur ! Que faire à part fuir ? Aucune autre chose mais Wyatt semblait vouloir s'en amuser. Quelle honte ! Je rigolais néanmoins en le voyant réfléchir faussement car je savais très bien qu'il avait son idée. « Je ne vois pas de quoi tu parles » Je me posais sur le rebord de la piscine en regardant du coin de l’œil tout enfantin les deux petits vieux. BEURK ! C'est vraiment immonde et ensuite, je le regardais très sérieusement en répondant amèrement : Tu oublie toute idée ... on fait tout sauf un truc en rapport avec ces choses là ... Evidemment, les choses étaient les petits vieux.

Voir Emrys devenir blanc comme un linge, était quelque chose à ne pas manquer. Le pauvre petit, il me faisait de la peine. Je le menais au bout de la baguette juste pour me jouer de lui. « Tu oublie toute idée ... on fait tout sauf un truc en rapport avec ces choses là ... » J’explosais de rire en l’entendant me répondre de cette façon. Les choses en question se détournaient de nous pour passer leur chemin. A mon avis, ils avaient dû voir que l’on se moquait clairement d’eux. « Oh comme c’est dommage, ils sont partis » Je continuais de le faire marcher pour le plaisir de le voir ainsi. Finalement, n’y tenant plus, j’explosais de rire face à un Emrys médusé. « Mon dieu mec, je plaisantais. Tu m’as vraiment crus ? » Replongeant dans l’eau tiède, je ressortais la tête près de mon matelas gonflable, afin de remonter dessus. « Alors, il se passe quoi avec cette Charlie ? » disais-je, non sans une once de curiosité.

Non mais était-il sérieux ? Il se la jouait cupidon tout bidon ou quoi. ça me choquait limite qu'il ait pu penser à ça et je me cachais presque pour ne pas voir son visage bien trop sérieux et pervers à mes yeux. C'était tellement choquant que quand il me dit ne pas le penser du tout et plaisanter, j'eus aussi du mal à me croire, trop dans le flou. Il plongea en se moquant de moi dans l'eau tiède et je sentais toujours cette petite chaleur dans mes pieds qui baignaient toujours alors que j'admirais mon ami remontant habilement sur le tapis gonflable tout en me marrant, vivement rassuré vu ses dires. Il se posa donc dessus et je souriais en voyant son adresse. Il me demandait alors sans gêne presque trop naturellement : « Alors, il se passe quoi avec cette Charlie ? » Je devenais presque rouge pivoine tellement je me sentais pas bien face à cette question. Tout le monde voyait des choses entre elle et moi alors qu'elle était mon amie ou plus, enfin ou rien, enfin je sais pas, on sait pas, je vois pas. Je le regarde confus. Je ne sais pas quoi répondre alors ne sachant pas, indécis, je lui dis : Rien du tout, c'est ma pote ... Mais ouais, c'est clair qu'on sent le doute en moi et que je sais qu'il cherche à me caser. Je tremblote un instant alors que j’attends une réaction. Ouais, une bonne pote ...

A ma question, le visage d’Emrys virait rouge couleur piment. J’aurais pu mettre un piment mexicain à côté de sa tête, cela aurait été la même. Donc, je ne m’étais pas trompé, il se passait un truc entre eux. « Rien du tout, c'est ma pote ... » Il mentait tellement mal ! « Mes fesses c’est du poulet ? » On ne me la faisait pas à moi. L’eau autour de lui, c’était mise à trembloter comme si lui-même tremblait. « Ouais, une bonne pote ... » J’arquais un sourcil du style : ‘’tu t’fou de ma goule ?’’. « Si c’est qu’une amie, pourquoi tu te met dans cet état ? Sérieux, je pourrais confondre ta tête avec un piment ! » Je sais, je n’étais vraiment pas subtile. Peut-être qu’Emrys n’avait pas conscience de ce qui se passait, mais on n’invitait pas une fille à Hawaii par hasard. A moins, d’être déjà en couple. Dans ce cas-là, on n’invitait qu’une amie. Ce qui était tout à fait légitime.

Je me sentais réellement géné de ces sous entendus que mon meilleur ami faisait. Je ne ressentais rien pour Charlie ou alors un tout petit peu, ou non non non, rien du tout. Je devais pas dire ça. Oh on dirait un gamin là qui veut rien avouer mais en meme temps, je peux rien avouer, je l'aime pas, c'est ma pote. Tout s'embrouille dans mon esprit et je grimace en voyant que Wyatt sourit et semble rire de la situation ; qu'ais-je fait ? Je ne sais plus ou me mettre parce que déjà il me charrie en disant ; « Si c’est qu’une amie, pourquoi tu te met dans cet état ? Sérieux, je pourrais confondre ta tête avec un piment ! » Ouais bah, je vois pas pourquoi il disait ça ... ma tete devait etre parfaite et il faisait juste du cinéma le petit président là. Je me cachais, lui tournant presque totalement le dos. Je pensais à Charlie comme cherchant à prouver que quand je pensais à elle, je la voyais comme une amie mais étrangement, d'autres choses venaient à mes pensées mais je comptais encore nier ... Mais euh ... dis pas n'importe quoi ... je suis rouge à cause du soleil franchement tu as des idées parfois ... avais-je dit fier comme tout.

Emrys me tournait le dos, cachant son visage comme un enfant qui ne voudrait pas être pris sur le fait. Pour quelqu’un qui ne ressentait rien, il avait le comportement d’une personne coupable. « Mais euh ... dis pas n'importe quoi ... je suis rouge à cause du soleil franchement tu as des idées parfois ... » Il avait prononcé ses mots avec une certaine constance. Cela ressemblait à l’excuse typique que l’on disait lorsque l’on se sentait gêné. Quoi qu’il dise, la petite Charlie avait un drôle d’effet sur lui. « Si tu le dis » Allonger sur mon matelas gonflable, je faisais glisser ma main dans l’eau fraiche de la piscine, tout en observant mon meilleur ami du coin de l’œil. « Bon aller, je n’insiste pas. Tu me fais trop mal au cœur (a) » Je tentais de le provoquer un peu pour qu’il arrête de me tourner le dos. « En fait, vous vous connaissez depuis longtemps ? » Il était mon meilleur ami et je ne connaissais même pas toutes ses relations. Avant aujourd’hui, je n’avais même pas connaissance de son existence.

Oh il m'énervait ce Wyatt là, j'avais beau l'adorer, j'étais drôlement gêné de ce qu'il disait donc ça m'énervait ce qu'il me sortait là. J'essayais de ne rien montrer mais lui, ne voulait rien croire de mes paroles et étrangement, ça me foutait le seum de l'admettre, mais j'aurais pas pu me croire moi-même. Je ne suis pas amoureux c'est clair mais je peux pas mentir et dire qu'elle provoque rien du tout chez moi, ouais, elle m'attire : Et merde ! Et le voilà qui se fout de moi en me disant qui n'insiste pas parce que je lui fais pitié avant de plonger sa main dans l'eau comme pour profiter en meme temps que nous discutons de la chaleur et de l' hydratation possible par l'eau fraiche de la piscine. « En fait, vous vous connaissez depuis longtemps ? » Quel curieux et étrangement, je trouvais ça bien et flatteur de le voir s'intéresser à moi mais là, je sentais aussi une possibilité d’être vrai avec lui et de parler de mon second moi. Je ne savais pas si je devais, si j'avais raison de le faire mais t'manière, il l'apprendrait surement dans le livret de fin d'année alors bon. Je le regardais cette fois, ne tournant plus le dos et lui dis, calmement : Je la connais depuis un an et demi... elle a cherché l'auteur de son bouquin favori du moment et m'a trouvé ... Je savais pas comment dire ça alors je le disais d'une autre façon parce que je savais pas dire "je suis écrivain" quoi. Je le regardais avec une moue incertaine.