I'm back, darling.

   J'ai failli me tromper de maison, perdue dans mes pensées je me dirigeais vers la Mather House pour voir Hendrix. Sauf que non, depuis qu'il était revenu sans moi, il était parti à la Lowell House : je l'avais demandé à Apple, puisque je ne lui avais plus reparlé. Il était parti, j'étais resté, tout simplement : on s'était disputé à propos des mes parents, et j'avais choisi de rester avec eux, à Oslo, pour faire un stage de traduction, pensant qu'il ne me manquerait pas, et que la douleur qu'il ai eut le cran de partir dominerait le manque que je ressentais. Mais définitivement, j'y arrivais pas. Il me manquait, sa présence me manquait, même nos disputes du quotidien me manquaient. Sa voix, ses bras, le fait que l'on parle de tatouages, j'avais l'impression d'avoir perdu une part de moi-même en le laissant partir. Et je ne comptais pas revenir, mais dans un excès de folie j'avais sauté dans un avion pour Harvard : je n'avais prit qu'un sac avec deux tenues et une brosse à dents, puisque je n'avais pas le temps de prévoir plus, mon avion partant une heure après ma réservation. J'avais dormi chez Roxanna et Apple pour ma première nuit ici, puisque je n'avais nulle part où aller, ma chambre ayant été prêtée à la Quincy House : et je ne voulais pas forcer la main à Drix en lui disant que j'étais à la rue. Mais je ne voulais pas faire durer trop longtemps ma présence ici sans lui dire, je ne voulais pas qu'il l’apprenne par des rumeurs, alors j'avais décidé de venir le voir. Une fois devant la porte de sa chambre, j'hésitais. Après tout, il était parti.. je pensais qu'il venait retrouver briony et son bébé, mais Apple m'avait apprit qu'elle l'avait perdu, alors je me disais que ce n'était pas totalement criminel de revenir. Mais il était parti plus ou moins de son plein gré, même si je l'avais indirectement chassé sans contredire mes parents. Inspirant un grand coup, je toquais, priant pour qu'il m'ouvre.
   

   Je pensais que revenir à Harvard était la meilleure solution, que je me sentirais mieux en faisant ça. Que ça allait me permettre de peser les choses et de voir la vérité, que je ne la méritais pas. Après tout quoi faire d'autre? Ses parents m'avaient limite jeté de chez eux et Lulla' elle ne s'était même pas interposée... Genre comme trahison c'est pas mal non? Comment vous vouliez que je réagisse avec ça? Que j'insiste? Que j'essaie de les convaincre du contraire? Que je lutte contre sa propre famille? Non merci. Si encore Lulla' m'avait appuyé peut-être que j'aurais bougé mon cul mais même pas. Vive la claque dans la gueule que je me suis donc mangé ce jour là. Ouais je suis vexé, je vois rouge et je lui en veux un max! Pourtant... Ça fait un mois que je suis revenu et même si je veux pas l'admettre, je me sens mal, vide, seul. Comme ci il me manquait quelque chose, une part de moi même. Ouais... Lulla' me manque atrocement seulement j'assume pas et fait comme ci s'était le contraire. J'essaie même de me changer les idées, j'en frôle les conneries. Comme l'autre soir avec June. J'ai fais n'importe quoi à flirter comme ça avec elle pourtant je ne le regrette pas. Ouais c'est de la vengeance et ça j'assume. Après tout j'suis blessé et je sais plus quoi faire à l'heure actuelle. Bref, j'allais mal, Alex' allait mal, Briony avait perdu le bébé, tout est à chier! La belle VDM générale que c'est pas tout ce bordel. J'en ai juste marre et c'est pour toutes ces raisons que j'avais passé la journée enfermé dans ma piaule à la Lowell à geeker sur la console à fumer. Jerem' était de sortie lui et donc j'avais passé mon temps en solo' du moins, jusqu'à ce que j'entende toquer à ma porte. N'entendant rien je dis alors "Ouais?" mais pas de réponse. Soufflant ma fumée, je mettais pause à mon jeu, prenant ma clope entre mes doigts pour me lever et marcher jusqu'à la porte pour l'ouvrir et là SURPRISE! Je restais planté une seconde juste le temps de réaliser que... C'était Lullaby, juste là devant ma chambre "Lulla...? Mais qu'est-ce que.. Qu'est-ce que tu fais ici?" ouais c'était THE question là tout d'suite.
   

    J'avais pas vraiment songé à ce que j'allais lui dire en le voyant. j'avais imaginé cents fois qu'il allait revenir à Oslo pour me voir, et convaincre mes parents qu'il était un type bien, et qu'il revienne aussi pour me dire que j'avais été bête de le laisse partir, mais non, ça n'avait pas eut lieu. Et j'avais comme passé le mode pilote automatique depuis ce matin pour trouver le cran de venir frapper à sa porte. Parce que là, c'était délicat : il allait attendre des excuses, sûrement. Quelque chose pour justifier le fait que je l'ai partir, que j'ai laisser mes parents chasser l'homme que j'aime de ma vie. Homme qui m'aimait aussi.. et qui, je l'espère au plus profond de moi, m'aime toujours. Cela dit, je le connais.. en un mois, il put trouver quelqu'un d'autre. Même si briony n'est plus là en compétition pour son coeur, je connais son succès auprès des femmes, j'ai vu comme il pouvait être un salaud. Comme il s'est mit à sauter tout ce qui bougeait après sa rupture avec la femme qui portait son enfant avant de le perdre. Et puis, je n'ai aucun droit de me plaindre, un break, c'est un break..  "Ouais?" Je n'osais pas ouvrir la bouche. Parce que si il ne voulait pas me voir et qu'il m'entendait, il n'allait pas ouvrir, et ça me détruirait le coeur, en petites miettes. En toutes petites miettes, et je pourrais aller chialer comme une idiote chez Roxanna avant de retrouver ma chambre à la Quincy House. Enfin, la porte s'ouvrit, et Hendrix tombait sur moi. Il eut l'air visiblement assez surpris, ce qui était normal vu qu'il me pensait à Oslo. En train de faire un stage passionnant sans penser à lui. "Lulla...? Mais qu'est-ce que.. Qu'est-ce que tu fais ici?" J'ouvris la bouche pour lui répondre, mais ce fut un son étranglé qui sorti de ma gorge? J'étais nouée par l'émotion de le revoir, entier, vivant, beau.. lui, putain. C'était lui à quelques mètres de moi. Sauf que au lieu de me sauter dessus après un mois sans me voir, il restait droit, stoïque. Peut-être que je n'aurais pas dut revenir. Il était bien, sans moi, visiblement. Il fallait que je trouve un prétexte pour ma présence ici, tout de suite. " Je.. je suis venue savoir si tu avais un pyjama à moi, dans tes affaires. Un que tu as prit par mégarde.. " Bravo Lulla. Plus nul, tu meurs, pour les excuses. Genre il a un pyjama à moi, et genre j'ai besoin de traverser tout l'atlantique pour le reprendre. Bon, à Harvard j'avais même pas de pyjama, et c'était un vrai besoin, mais c'était idiot : si j'en voulais vraiment un, je pouvais en acheter.
   

   Comment vous dire que... Je m'y attendais genre vraiment pas à celle là? Qu'elle débarque comme ça comme une fleure devant ma porte après ce qu'il s'était passé. Alors que j'avais zéro nouvelles, que je savais plus du tout quoi penser d'elle, de nous. Ouais, je plantais sec là... D'ailleurs, elle même semblait, bah perturbée ou paumé allez savoir. Elle ouvrit la bouche suite à ma question mais juste une espèce de son en sorti, pas de réponse. Elle arrivait même pas à dire ce qu'elle venait faire dans ma piaule là? Serioulsy? C'était une blague ou bien...? Le plus frustrant, c'est que là j'avais 15 milles scénarios qui me passaient par la tête, du genre qu'elle me saute dans les bras, qu'on s'embrasse comme des ouf, qu'on se jette dans mon lit dans des retrouvailles torrides ou simplement qu'elle s'excuse de ce qu'il s'était passé et qu'elle me demande pardon. Mais non... Il n'arriva rien de tout ça puisqu'elle fini par se reprendre pour me répondre " Je.. je suis venue savoir si tu avais un pyjama à moi, dans tes affaires. Un que tu as prit par mégarde.. ", WHAAAT?! Là je haussais les sourcils cash encore plus choqué de ce qu'elle me sortait là "Non attends... T'es sérieuse là en me disant ça? T'es entrain d'me dire que t'es revenu d'Oslo pour un putain de pyjama?" je la fixais quelques secondes avant d'enchainer "Tu te fou d'ma gueule là ou quoi?" ouais, c'était vraiment pas drôle, pire, ça en devenait même blessant. Elle en avait pas fini avec moi c'est ça? En plus d'avoir suivit ses parents now elle venait me narguer?! Non désolé j'en avais ma claque. Je soupirais secouant la tête dégouté, lâchant la porte pour retourner vers mon lit mais étrangement, je ne lui claquais pas au nez, je la laissais grande ouverte. Et ouais même lui fermer à la gueule j'y arrivais pas.
   

    Je pense que dans toute ma vie je n'avais jamais trouvé d'excuse aussi pourrie pour me défiler. Mais vraiment. Habituellement, j'avais du mal à mentir et je m'emmêlais les pinceaux, mais là c'était grandiose. Un pyjama. Je voyais mon mec, ou ex, ou je ne sais pas trop ce que je suis pour lui maintenant, pour la première fois depuis un mois, et je lui demandais un pyjama. J'ai honte. "Non attends... T'es sérieuse là en me disant ça? T'es entrain d'me dire que t'es revenu d'Oslo pour un putain de pyjama?" Je ne répondis rien, entendant l'étendue de ma bêtise dans sa bouche. Comment dire.. non? "Tu te fou d'ma gueule là ou quoi?" Non plus? Je vis dans ses yeux que, en plus d'avoir complètement loupé mon entrée, mon come back, qui de toute façon pouvait être que pourri, je l'avais blessé, et vexé. Et ça me brisait. Je me sentais sale, mal dans ma peau tout d'un coup. Je le faisait souffrir, comme Briony, dont j'ai critiqué le comportement si longtemps. Il retourna dans sa chambre, et je cru qu'il allait me claquer la porte au nez, et que je pourrais renter à Oslo en pleurant. Mais il n'en fit rien, retournant juste se poser sur son lit. Je profitais de l'occasion pour pénétrer dans son nouveau chez lui, poussant la porte du pied pour la fermer. Merde. J'avais franchement été nulle sur ce coup, je devais trouver les bons mots, tout de suite. " Hendrix.. " Je soufflais son prénom, qui me donna un peu de courage, assez pour oser m'approcher, sur le bon du lit. A l'opposé de lui, parce que si il me repoussait, je serait détruite. " Je suis pas venue pour un pyjama. C'était une excuse ridicule. u sais très bien que j'suis venue pour to... " Réalisant que j'allais lui dire que j'étais venue pour lui, je me rendis compte que ça sonnait égoïste, possessif. C'est ce que j'adoptais comme comportement, mais je ne voulais pas qu'il puisse me le reprocher, et qu'il me rapelle que je l'avais laissé partir. " Je suis venue pour te parler. Et aussi, te dire que j'étais désolée que ça en soit arrivé là. La situation m'a glissé des mains, je savais plus quoi faire, j'étais déchirée entre deux mondes, et j'ai laissé tomber. " J'ai baissé les bras, et j'ai eu peur. Et je m'en veux, terriblement, Hendrix. J'ai besoin de toi, j'ai envie de me blottir dans tes bras pour l'éternité et j'ai tout gâché putain.
   

   Ouais la revoir après tout ce temps sans nouvelles, après qu'on se soit quitté fâché, j'avoue que sur le coup ça m'avait genre redonné espoir, fait briller une espèce de lueur dans mes yeux. Mais dés qu'elle a ouvert la bouche pour me sortir son excuse bidon BAM! C'est rien qu'une claque dans la gueule en plus que j'avais prise. Putain j'aurais dû le voir venir sérieux, qu'elle assumerait pas, qu'elle chercherait la feinte. Je suis loin d'être con, elle est pas là pour un fucking pyjama qui n'existe même pas d'ailleurs! Mais alors pourquoi ce cinéma..? Rien que le principe me sortait pas les yeux. Je soupirais donc déçus, retournant me laisser tomber sur mon lit pour finir ma clope. Adossé contre ma tête de lire, je croisais les jambes, cigarette à la bouche et rallumais mon jeu. Je la voyais du coin de l'oeil entrer dans la chambre en fermant la porte derrière elle mais je ne bougeais plus, faisant mine de ne plus lui prêter attention comme un gamin boudeur mais surtout vexé. Elle semblait même souffler un " Hendrix.. " avant qu'elle ne décide à se rapprocher au pied de mon lit et donc évidemment dans mon champ de vision obligatoirement " Je suis pas venue pour un pyjama. C'était une excuse ridicule. Tu sais très bien que j'suis venue pour to... ", je l'écoutais à peine sur le début de sa phrase mais vers la fin j'avoue que ça devint plus fort que moi de tourner enfin les yeux vers elle, du moins un instant. Quand je vis qu'elle peinait à continuer, je reprenais ma partie seulement, elle se lançait enfin " Je suis venue pour te parler. Et aussi, te dire que j'étais désolée que ça en soit arrivé là. La situation m'a glissé des mains, je savais plus quoi faire, j'étais déchirée entre deux mondes, et j'ai laissé tomber. ", là j'avoue que les souvenirs de ce fameux moment avec ses parents me remontaient en tête et ça avait le don de m'agacer. Je mettais donc une nouvelle fois pause sur ma console avant de lâcher ma manette et de me redresser "Si mes souvenirs sont bon, être désolé c'est pas suffisant, tu te rappel de m'avoir dit ça quand c'est moi qui ai merdé? Bah là c'est la même! C'est bien trop facile de revenir en demandant pardon en pensant que c'est aussi simple que ça. J'te rappel que je me suis fais jeter de chez toi comme un mal propre Lulla'! Comme une merde ouais on peu même le dire et toi qu'est ce que t'as fait? RIEN! T'es resté à les regarder faire comme ci t'approuvais ce qu'ils faisaient. Et puis là tu te repointe plus d'un mois après comme une fleur alors que j'ai eut zéro nouvelles de toi! Tu trouve ça normal?!" moi énervé? À peine... Rancunier et blessé? Oui carrément!
   

   Je sentais bien que j'avais gaffé pour le pyjama. Mais, si je n'avais qu'une envie : le récupérer, pourvoir me blottir dans ses bras, être de nouveau à lui, je ne voulais pas m'imposer. Je n'en avais pas le droit, je savais que j'avais fait une erreur en le laissant partir, et je voulais réparer, mais j'étais pas certaine que lui veuille que je répare mes gaffes. Il pouvait avoir tourné la page, tout simplement : et il en avait le droit, j'avais été plutôt très décevante, à Oslo. Et il me le fit savoir, une fois que je m'excusais, assise à côté de lui. Il était en colère, je le voyais et le sentais, et ses mots durs et froids me firent mal. très mal. "Si mes souvenirs sont bon, être désolé c'est pas suffisant, tu te rappel de m'avoir dit ça quand c'est moi qui ai merdé? Bah là c'est la même! C'est bien trop facile de revenir en demandant pardon en pensant que c'est aussi simple que ça. J'te rappel que je me suis fais jeter de chez toi comme un mal propre Lulla'! Comme une merde ouais on peu même le dire et toi qu'est ce que t'as fait? RIEN! T'es resté à les regarder faire comme ci t'approuvais ce qu'ils faisaient. Et puis là tu te repointe plus d'un mois après comme une fleur alors que j'ai eut zéro nouvelles de toi! Tu trouve ça normal?!" Je me souvenais très bien de ce que je lui avais dis, et il avait su me prouver que je pouvais de nouveau lui faire confiance : mais j'avais fait un pas vers lui, avant, en lui laissant une chance après de multiples échecs, et un bébé dans le ventre de Briony. " Dis pas ça Hendrix, pour les nouvelles tu n'en as pas donné non plus après être parti. J'ai cru que ça t'arrangeais bien, de te débarrasser de moi quelques jours ! Saufs que les quelques jours ce sont transformés en un mois ! " J'ai sincèrement cru qu'il avait profité de l'excuse de mes parents pour partir loin de moi. Parce que j'étais trop étouffante, ou trop simple pour lui.. Après tout, il était beau, et surtout on le remarquait de loin. Il avait croisé des tatoueuses sublimes, des vrais canons, de vrais oeuvres d'art vivantes, et moi à côté je me sentais bien trop banale, avec ma peau blanche et mes cheveux blonds. Je ne lui avais pas dit parce qu'il voulait faire sa formation, mais putain je crevais de jalousie quand il s'extasiait devant un corps autre que le miens, même si au fond je savais que je n'avais pas à m'en faire, il ne m'aura jamais trompée. Avant. Là, si ça se trouve la nuit précédente il était avec une autre blondasse dans son lit.. " J'en veux à mes parents, Hendrix, et je m'en veux à moi aussi d'avoir laissé l'homme que j'aimais, et que j'aime encore partir. Mais j'vais pas ramper devant toi, je pense que tu es le mieux placé pour comprendre qu'on fait tous des erreurs. Je m'excuse, et je suis venue voir si tu étais prêt à me pardonner, je suis pas venue me faire reprocher des faits qui hantent mes nuits depuis un mois. " Toutes les nuits, je vois mes parents dirent qu'ils n'ont pas confiance en lui. Et chaque nuit, je le vois partir en claquant la porte, avant de laisser ma vie vide et triste.
   

   J'étais dure je le savais, peut-être trop même après tout ce qu'on avait vécu, tout ce que moi je lui avais fait subir mais... J'étais comme ça malheureusement. Briony m'avait laissé une marque bien trop forte pour que je ne laisse Lulla' ou une autre fille me faire autant de mal qu'elle est pu me faire. Même si je savais bien que Lulla' n'était pas comme ça, quelle avait tout faire pour me le prouver, cette peur restait là, au fond d'mes putains de tripes! Et ma fierté n'aidait pas vraiment. Je la fixais donc, dents serrés, fâché évidemment, jusqu'à ce qu'elle me réponde " Dis pas ça Hendrix, pour les nouvelles tu n'en as pas donné non plus après être parti. J'ai cru que ça t'arrangeais bien, de te débarrasser de moi quelques jours !  Saufs que les quelques jours ce sont transformés en un mois ! ", là je baissais les yeux un instant. Ouais moi non plus j'avais pas donné de nouvelles mais c'était parce que je ne voulais pas faire le premier pas "Tu sais très bien pourquoi ce n'est pas moi qui les ai donné en premier et c'est certainement pas pour me débarrasser de toi." bah non, si je lui avais demandé de me suivre durant un mois pour faire le tour de tout ces salons de tatouage à travers le pays, c'était bien parce que je voulais passer un max de temps avec elle, je voulais la garder avec moi! Peut-être un peu trop? C'est peut-être aussi ça qui avait aidé à briser les choses chez ses parents. Et puis merde durant un mois entier? Ça peut paraitre court mais moi ça m'avait semblé une éternité... " J'en veux à mes parents, Hendrix, et je m'en veux à moi aussi d'avoir laissé l'homme que j'aimais, et que j'aime encore partir. Mais j'vais pas ramper devant toi, je pense que tu es le mieux placé pour comprendre qu'on fait tous des erreurs. Je m'excuse, et je suis venue voir si tu étais prêt à me pardonner, je suis pas venue me faire reprocher des faits qui hantent mes nuits depuis un mois. " , là étrangement je me calmais d'un coup.. Mon regard qui cherchait à l'éviter jusque là, venait alors se braquer dans le sien de longues secondes. Ouais... C'était un peu ÇA que j'attendais d'entendre depuis qu'on s'était quitté et surtout depuis qu'elle s'était pointé devant ma porte de chambre. Je me léchais alors les lèvres, me mordant même un peu au passage à réfléchir, avant d'inspirer profondément me redressant d'avantage pour me rapprocher d'elle "Tu... Alors t'es en train de me dire que t'es venu te faire pardonner..?" ouais j'avais besoin de cette confirmation ça me tenait à coeur "Depuis que j'suis parti, je pensais que t'approuvais t'es parents, ce qu'ils pensaient de moi et si je suis parti c'est parce que sur le coup j'ai aussi pensé qu'ils avaient raison... Tu sais, que j'suis pas digne de toi. Après tout c'pas la première fois que j'pense que tu mérite mieux qu'un paumé comme moi alors bon. C'est pour ça que j'suis fâché. J'sais pas, je m'attendais peut-être à ce que tu me défende, que tu nous prouve à tous le contraire... Mais ça n'a pas été le cas." ouais j'suis fâché de décevoir, de ne pas être à la hauteur, de ne pas convenir aux parents de la fille que j'aime et avec qui je veux rester aussi longtemps que possible.
   

   J'avais tendance à ne pas entièrement reconnaitre mes torts. J'me sentais déjà assez conne de revenir sur un coup de tête sans avoir préparer un long discours convainquant pour qu'il me pardonne, alors j'devais aussi concéder que j'avais fait des erreurs. Mais j'avais pas tous les torts, il n'avait pas donné de nouvelles le premier non plus. C'était logiquement à moi de le faire, mais si il avait voulu, il aurait put m'envoyer un message, au moins me dire qu'il avait bien atterri sur le sol américain.. "Tu sais très bien pourquoi ce n'est pas moi qui les ai donné en premier et c'est certainement pas pour me débarrasser de toi." J'le sais, bien sûr. Mais j'espérais quand même, au fond de moi : j'me disais qu'il allait faire le premier pas, et tout réparer, parce que les moments qu'on avait passé ensemble était trop magiques, mais en laissant mes parents le virer, je l'avais blessé, encore plus que ce que je le pensais, et je le découvrais en lui parlant. Alors je m'expliquais, je tentais de lui expliquer le mieux possible pourquoi j'avais fait ça, et surtout j’essayais de me faire pardonner. De lui dire tout ce que j'avais sur le coeur, de m'ouvrir, parce qu'il me manquait. Putain oui, Hendrix, tu me manques à mort là, j'ai envie de me jeter dans tes bras et de passer la nuit sous ta couette. "Tu... Alors t'es en train de me dire que t'es venu te faire pardonner..?" Bah oui. C'est ça que je veux, Hendrix. Un mois à faire genre j'en ai rien à foutre, ça m'a fait mal, c'est beaucoup trop long pour moi. J'suis et je resterais une fille douce, j'arriverais jamais à en vouloir à quelqu'un, et j'arriverais jamais à faire la tête pour toujours. " Oui. " Oui, c'est c'que je suis venue faire. Ma confirmation a l'air de lui plaire, puisqu'il s'approche enfin de moi, après des minutes terrible où j'avais l'impression d'avoir la peste. On est sur la bonne voix, j'le sens. J'arrive à percevoir l'homme qui m'aime derrière le visage d'Hendrix, alors qu'avant j'avais l'impression de voir un mur. "Depuis que j'suis parti, je pensais que t'approuvais t'es parents, ce qu'ils pensaient de moi et si je suis parti c'est parce que sur le coup j'ai aussi pensé qu'ils avaient raison... Tu sais, que j'suis pas digne de toi. Après tout c'pas la première fois que j'pense que tu mérite mieux qu'un paumé comme moi alors bon. C'est pour ça que j'suis fâché. J'sais pas, je m'attendais peut-être à ce que tu me défende, que tu nous prouve à tous le contraire... Mais ça n'a pas été le cas." Ho putain.. j'savais pas tout ça. Et l'entendre me le dire me fais avoir les larmes aux yeux. Mon homme, mon homme à moi.. Je ne rêve pas à un autre que lui, c'est lui qu'il me faut. Et je pensais que c'était clair dans sa tête. J'ai besoin de lui, c'est ses bras qui me consolent, pas ceux d'un autre. " Hendrix.. j'te mérite même pas, tellement tu es bien pour moi. Ne redis jamais ça. " Je me tourne vers lui, et j'atrappe ses doigts, hésitante, me demandant si il va me repousser. " Je pense que tu es l'homme qu'il me faut, et j'aurais dût te défendre. J'ai merdé, comme une idiote, mais on merde tous une fois dans notre vie.. J'ai besoin que tu me pardonnes. Mais si tu ne compte pas le faire, me laisse pas l'espoir de penser qu'un jour ça sera comme avant, dis le moi tout de suite, dans ce cas je te promets que je te laisse tranquille et que je repartirais à Oslo, me repasser en boucle cette soirée horrible où je t'ai laissé partir. "
   

   On était putain de cons tout les deux j'crois. À espérer que l'autre face le premier pas, qu'il pardonne ou s'excuse, qu'il avance pour ne pas avoir à le faire par quoi, fierté? Ouais surement... En tout cas moi c'était clairement ça. Je m'estimais victime dans l'histoire donc dans ma tête s'était clair et net, j'avais rien à faire c'était pas moi le coupable. Mais bon, rien n'est jamais aussi simple que ça pas vrai? Surtout pas les histoires d'amour et encore moins la notre. D'jà de base s'était une prise de tête. Mais là, je n'avais vraiment pu la fois pour les conflits et certainement pas avec elle, non je ne voulais plus qu'une chose, la retrouver, la récupérer, la prendre dans mes bras et tout oublier... Putain c'était pas compliqué merde! Apparemment si. Donc je lui demandais confirmation, si s'était vraiment pour se faire pardonner ou si son retour cachait autre chose (sait-on jamais) et elle me le confirmait d'un oui ce qui j'avoue me rassurais, j'avais besoin de l'entendre. Oui le savoir, qu'elle me le dise me soulageais. Je me sentais encore important à ses yeux et c'est pour ça d'ailleurs que la minute qui suivait je me lâchais enfin, lui expliquant mon ressenti, mon point de vu et je crois qu'au fond, j'en avais besoin, de m'exprimer et surtout qu'elle le sache elle plus que les autres. J'me sentais mal de m'ouvrir comme ça car s'était franchement pas mon habitude, enfin à elle j'avais toujours dit beaucoup de choses mais depuis qu'on était ensemble ce genre de sentiment j'évitais, après tout ce n'était plus mon amie mais ma copine alors bon, ça changeait pas mal de choses, du moins à mes yeux. Je relevais alors enfin les yeux vers elle, cherchant une réaction et je vis son regard s'embuer de larmes, le temps que je fronce les sourcils en voyant ça, je la sentais de tourner d'avantage vers moi, attrapant mes doigts dans ses mains " Hendrix.. j'te mérite même pas, tellement tu es bien pour moi. Ne redis jamais ça. " , là mon expression d'adoucie d'un coup, voir s'attendrissait même devant de tels mots. Je crois que jamais une fille ne m'avait parlé comme ça, même pas Briony. Je venais donc mêler mes doigts encore plus aux sien, laissant un doux sourire apparaitre sur mon visage tendis qu'elle continuait " Je pense que tu es l'homme qu'il me faut, et j'aurais dût te défendre. J'ai merdé, comme une idiote, mais on merde tous une fois dans notre vie.. J'ai besoin que tu me pardonnes. Mais si tu ne compte pas le faire, me laisse pas l'espoir de penser qu'un jour ça sera comme avant, dis le moi tout de suite, dans ce cas je te promets que je te laisse tranquille et que je repartirais à Oslo, me repasser en boucle cette soirée horrible où je t'ai laissé partir. " , là mon sourire vint à s'écarter, pas que son discours m'amuse loin de là, mais juste le bonheur, le plaisir d'entendre ces mots rassurants et surtout le bien être que c'était de la retrouver, comme avant. Je me décidais après quelques secondes à répondre enfin "Tu sais très bien que je ne peux pas t'en vouloir autant... Je t'aime bien trop pour ça...", je vins alors glisser l'une de mes mains le long de sa joue avant de la tirer vers moi pour la prendre dans mes bras, la serrant fort contre moi. J'avais l'impression que ça faisait une éternité putain! "C'est tout ce que j'attendais, ton retour, car t'es tout pour moi Lulla', t'es tout ce que j'ai." et je ne disais pas ça à la légère, sans elle j'étais perdu et incroyablement seul.