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NIKOLAÏ & SHARONfiche par ©century sexLa journée commençait mal, très mal. J'avais fait des cauchemars toute la nuit et mon sommeil avait donc été plutôt agité. J'avais donc pris ma douche avant même le lever du soleil et j'avais attendu impatiemment qu'il se lève pour aller déjeuner chez mes parents, comme nous l'avions convenu quelques jours plus tôt. Vous vous demandez pourquoi des cauchemars ? Tout simplement parce que ma tête était bourrée de questions sans réponses et je venais en plus de ça, de rompre avec Drake après quatre ans de relation, pourquoi ? Pour un autre garçon. Le soleil commençait à monter et les oiseaux à chanter. J'arrivai finalement devant la porte de mes parents et cognai pour entrer. Ouais bon, j'étais peut-être arrivée un peu trop en avance tout compte fait, mais je m'en fichais à vrai dire. Une fois le petit-déjeuner pris en famille, je restais presque toute la matinée chez eux. J'avais séché quelques cours, mais évidemment ils ne s'en doutaient pas. Pour eux, j'étais une étudiante modèle alors vaudrait mieux pas gâcher leur joie. Bref, il était dix-sept heures lorsque je fixais ma montre. Devrais-je attendre encore un peu pour voir Nikolaï ? Certes il y a quelques jours nous nous étions abandonnés dans les bras l'un de l'autre, mais je voulais absolument le voir là, juste pour trouver mes réponses et une en particulier. Avais-je fait le bon choix de quitter mon petit ami pour lui, pour les vrais sentiments que j'éprouvais à son égard ?. C'est pour cela que je devais à absolument le voir, parce qu'au fond de moi, je me disait qu'il y avait vraiment quelque chose qui se passait entre nous et je ne pouvais me tromper à ce propos. Je levais mon petit popotin du fauteuil et embrassais mes parents avant d'emprunter la sortie, direction l'université et plus principalement la Winthrop house. Je savais que Niko avait un petit appartement, mais il venait souvent à la winthrop, alors j'allais commencer par le chercher ici. Une fois arrivée devant sa porte, je fermais les yeux et respirais un bon coup. Cependant, j'entendais des bruits bizarres, dans le sens ou c'était vraiment, mais vraiment bizarre. J'enlevais ma pince de cheveux et l'introduisit dans la serrure, oui oui, je comptais entrer par effraction. Lorsque la porte fut ouverte, je tournais rapidement le poignet et... « Ni...ko... » Je ne terminais pas ma phrase, non, ma voix disparut sur le champ à la vue de ce qu'il y avait en face de moi... Une brune à poil qui ondulait son corps sur le soldat Nikolaï à l’intérieur d'elle. Je laissais tomber ma pince au sol, serrant mes poignets de mains jusqu'à enfoncer mes ongles dans ma propre peau. Ce n'était rien comparé à choc et à la douleur que mon cœur venait d'avoir. Et dire que j’étais venue ici pour trouver mes réponses. La tête baissée, je grinçais des dents, la colère monta d'un cran, j'avais le corps en feu. « Espèce de pétasse ! Descends de là ! » Criais-je en me dirigeant vers le lit, attrapant la brunette par ses cheveux pour l'obliger à descendre, car malgré que Niko avait arrêté sur place ses mouvements, je suppose qu'elle allait arriver à son maximum elle, d'où le faite qu'elle continua toute seule ses vas-et-viens en criant comme une cinglé. Et d'ailleurs vous savez quoi ? Je la traînais par les cheveux jusqu'à la fenêtre que j'ouvris, passant juste un peu la tête de la brunette, de sorte qu'elle puisse voir la distance entre la chambre et le sol. « La prochaine fois que je te vois grimper sur lui où même rôder autour de lui, je te jure que c'est en bas que tu te retrouveras avec ta cervelle complètement écrasée OKEY !. » Je refermais la fenêtre, traînant toujours la jeune femme par les cheveux vers la porte et la poussa dans le couloir complètement à poil, je ramassais ses vêtements et les lui jetais au visage. « Vas donc donner ton cul au voisin, il sera ravi de t'accueillir !. » Je claquais enfin la porte et me retourna vers Nikolaï, les yeux vraiment brulant de colère. Je fis les cent pas pour essayer de me calmer, mais rien à faire. Je m'approchais de lui tandis que ma main droite s'écrasa ouvertement sur l'une de ses joues. Je n'avais pu la contrôler, ô combien j'avais essayé du plus profond de mon cœur. La colère m'avait vaincu. « Quoi ! Elle était bonne ! T'as kiffé ça hein, t'as pris ton pied ?!. » Disais-je en plaquant mes mains sur son torse et en le poussant sur le lit. « P'tain ce que je suis conne !. » Conne d'avoir largué mon ex pour venir trouver ça. Je refis les cent pas, des allers et retours devant le lit, j'essayais de me calmer et de réfléchir, mais c'était impossible. « J'espère que tu t'souviendras toujours de cette claque, parce que t'as gagné ! Je vais disparaître de ta vie, comme tu le souhaites, comme tu as toujours souhaité !. » Décision hâtive, la colère s'exprimait à ma place. « Et dire que tu me reprochais de me taper qui je veux, j'ai un scoop pour toi, t'es pas mieux espèce de... » Goshh j'avais même plus la force de terminer ma phrase, je devais me casser d'ici au plus vite et pourtant je restais là, immobile, incapable de bouger, la tête baissé, les poignets de nouveau serrés, oui j'avais très mal et c'était la première fois de ma vie que je ressentais ça, c'était comme si on divisait mon cœur en deux à l'aide d'un couteau vraiment tranchant.
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