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Jackie & Aidan ☼ I love the way you lie

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Jackie était perdue et franchement il y avait de quoi. Avec ce qu'il venait de lui dévoiler, tout basculait, ils ne pourraient jamais faire comme si de rien n'était. Un enfant était le lien le plus puissant qu'on puisse avoir avec une autre personne. Bien plus qu'un bout de papier ou même une maison. Il avait enchaîné les explications, ne laissant guère de temps à la Cabot pour lui répondre, c'était comme si il précipitait ses mots avant qu'elle ne fuit, chose qu'il pensait irrémédiable après ses confessions. « Amoureuse oui, du moins c'est ce qu'elle m'a dit. » lui dit-il sans prêter une réelle attention au véritable sens de ses paroles. Ce n'est que la suite qui lui permit de comprendre ce qu'elle sous-entendait. Norrington était parfois un peu long à la détente. « Non jamais. » dit-il doucement en relevant à son contraire les yeux sur elle. « Du moins pas avec Mina, on est juste amis, il n'en a jamais été autrement. Notre coucherie, c'était l'ancienne elle, et je m'en rappelle même pas. » Il soupira à son tour. « Malheureusement pour Jack, il a plutôt des bras cassés comme parents. » ajouta-t-il tandis qu'un rictus sarcastique ornait son visage.
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→ Jackie & Aidan


C’était une situation légèrement compliquée dans laquelle je décidais de mettre un pied. Étais-je préparée à tout ça ? J’en savais trop rien. Je marchais les yeux bandés vers une destination qui m’était encore pour le coup inconnu. « Amoureuse, oui, du moins c’est-ce qu’elle m’a dit » sans vraiment savoir pourquoi, ma respiration semblait redevenir normale. J’étais soulagée. « Oh… je pensais que tu allais vivre avec eux… » vivre ensemble était un bien grand mot, Aidan était indépendant. J’étais assez bien placé pour le savoir. Et sans vraiment savoir pourquoi, mon esprit m’avait joué un tour. Pourquoi avais-je cru à cette idiotie ? « Non jamais » mes yeux se relevèrent vers lui. « Du moins pas avec Mina, on est juste mais, il n’en a jamais été autrement. Notre coucherie, c’était l’ancienne elle et m’en rappelle même pas » cette situation était bizarre, tout semblait très sérieux. Un sentiment auquel nous n’étions pas habitués. « Malheureusement pour Jack, il a plutôt des bras cassés comme parents ». Ma tête se pencha sur le cotée et je finis par dire : « N’importe quoi… au moins il a des parents présents » dis-je en me rapprochant et en faisant une grimace. L’absence était peut-être la chose la plus douloureuse. J’en portais encore les cicatrices. En repensant à ma mère, j’eut un frisson de dégout. Je me portais devant lui les derrières mon dos. « je ne te promets rien Norrington… » ne dis-je en le regardant.
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Aidan fût soulagé sans qu'il ne puisse expliquer pourquoi. Le fait de lui avoir dit, qu'elle ne soit pas partie en courant, qu'elle redoute plus qu'il se mette avec Mina que le fait qu'il ait un enfant. Il lui sourit doucement. « Oui c'est l'avantage d'une relation platonique, on ne risque pas de se séparer. Et puis tu sais, Mina ne voulait même pas que je m'occupe de Jack, elle avait peur que je lui prenne, mais on parle de moi là ? Je suis déjà incapable de prendre soin de ma plante. » Pour appuyer ses dires, il fit référence silencieusement au cactus qui ornait sa chambre et qui dépérissait. Son sourire s'élargit , puis il devint plus sérieux. « Mais ce petit garçon va grandir et va un jour poser des questions, alors je veux être un minimum présent, je ne veux pas reproduire ce que je connais. » dit-il doucement, faisant par là des aveux implicites de l'absence de son propre père. Il n'en avait jamais vraiment parlé à Jackie. Il n'en parlait pas de toute manière. Il ne valait pas la peine d'être nommé. La Cabot approcha les mains derrière son dos, encore un peu sonnée, lui avouant qu'elle ne pouvait rien lui promettre. Il la regarda doucement. « Promets-moi de ne rien me promettre. C'est parfait. » dit-il avant de lui attraper la taille et de la serrer contre lui.
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Mes yeux restaient posés sur ceux du jeune homme alors qu’il m’annonçait : « Oui c’est l’avantage d’une relation platonique, on ne risque pas de se séparer. Et puis tu sais, Mina ne voulait même pas que je m’occupe de Jack, elle avait peur que je lui prenne, mais on parle de moi là . Je suis déjà incapable de prendre soin de ma plante » j’affichais un sourire, un sourire qui était resté inanimé depuis qu’il m’avait annoncé cette nouvelle. « Mais ce petit garçon va grandir et va un jour poser des questions, alors je veux être un minimal présent, je ne veux pas reproduire ce que je connais » Norrington n’avait donc pas eu une enfance facile mais bizarrement cela ne m’étonnait. Quelques choses me disaient que nous n’étions pas si différents. Le mystère était souvent le résultat d’échec. Je finis par dire doucement et clairement : « Tu es quelqu’un de bien Norrington, assez bien pour savoir que la solitude peut être le plus douloureux des souvenirs pour un enfant. Tu seras un bon père Aidan. » dis-je en le regardant. Il avait changé, les responsabilités lui faisaient peur mais pour une fois, il ne fuyait pas. Parler de l’enfance du peintre . Le sujet n’était pas à aborder. Je le sentais et je ne faisais pas partie de ces personnes qui insistaient pour assoupir une curiosité. Prenant en compte cette information, je finis par afficher un sourire. Je m’approchais alors doucement du peintre. « Promets-moi de ne rien me promettre. C’est parfait. » j’affichais un sourire. Ses mains se posèrent sur ma taille et me collèrent contre lui. Mes bras enroulaient doucement le cou du jeune homme et ma tête se colla délicatement. Cette étreinte faisait du bien, un souffle sortie doucement. Mes mains se posèrent délicatement sur ces épaules. « je te le promets » dis-je avec un petit sourire sur les lèvres. J’approchais doucement mon visage du sien, nos lèvres se frôlèrent doucement et je lui fis : « comment sais-tu que j’ai peur de l’engagement ? » dis-je doucement en faisant illusion à la à la phrase qu’il m’avait dit un peu plus tard. Mes yeux se posèrent sur lui attendant une réponse de sa part.
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Aidan avait changé oui, mais n'était-ce pas le lot de chacun finalement ? La vie était mouvement et il n'y avait rien de bon en la régression. Quelque part, cet enfant sur son chemin avait été salutaire puisqu'enfin le Peter Pan qu'il était avait cessé de ne pas vouloir grandir. Le phénomène se produisait naturellement et sans doute que le temps et l'acceptation seraient des aides supplémentaires. Mais Norrington ne voulait pas en prendre conscience, il préférait rester dans les fonctionnements qu'il connaissait, et tout ce qu'il savait c'est qu'il avait besoin d'une Jackie dans sa vie, de la même légèreté en miroir mais aussi des mêmes tourments. C'était là toute l'ambivalence et tout ce qui pouvait expliquer ce désir ardent. Un sourire rejoignit celui de la Cabot en écho. N'étaient-ils pas pitoyables à se promettre de ne rien se promettre ? Mais il n'y avait qu'avec elle qu'il pouvait passer ce genre de pacte. Ses lèvres se rapprochèrent des siennes sans pour autant les toucher mais Aidan bien que frustré était heureux, heureux de savoir qu'elle n'avait pas fuit. Elle lui posa ensuite une question, interrogation qui conduisit son regard limpide à balayer une nouvelle fois le sien. « Parce qu'un enfant solitaire en reconnaît un autre. » dit-il tout à fait sérieusement, en faisant référence à la phrase qu'elle lui avait glissé quelques secondes plus tôt. Il n'y avait pas besoin de mots ou de grands discours entre eux, la complicité était aussi constante qu'inné et rien ne pouvait expliquer ça vraiment. « Tu vas me consoler maintenant ? » lui dit-il d'une moue triste pour appeler ses lèvres vers les siennes. Oui, Norrington ne pouvait pas rester sérieux bien longtemps.
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« Parce qu’un enfant solitaire en reconnaît un autre ». J’étais vulnérable face à Aidan. Il me connaissait et prenait conscience de mes craintes. Bon nombre d’hommes n’avaient jamais vu cette partie de moi. Ma tête se pencha légèrement sur le cotée et mes yeux restèrent fixer sur le jeune homme. Un petit rictus s’affichait doucement sur mes lèvres. « Tu vas me consoler maintenant ? » voilà que la discussion tournait vers quelques choses de moins sérieux et de plus habituelle. Mon sourire s’accentua et mes sourcils se levèrent. J’approchais doucement mon visage vers le sien. Nos lèvres étaient trop. Je lui fis doucement : « Je ne vois pas de quoi tu parles Norrington. » dis-je avec un petit sourire coquin. J’approchais encore mes lèvres pour finalement se poser sur les siennes. Un baiser tendre qui prit l’allure d’un baiser plus passionné. « C’est ça dons-tu parle ? » dis-je en souriant avant de reporter une nouvelle fois mes lèvres contre les siennes. Mes mains enroulaient le cou du jeune homme et mon corps se collait contre lui. Entre deux baisé, je lui fis : « J’allais oublier… ton ex est venue me voir ! » dis-je doucement avant de laisser mes lèvres parcourir le cou du jeune Lowell. June avait clairement montré son mécontentement. Un aspect qui ne me perturbait absolument pas. « Il semblerait qu'elle soit au courant… me demande pas comment j’en sais rien du tout » dis-je avant de relever mon visage pour scruter sa réaction.
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Leur petit jeu reprit presque comme si de rien n'était. Aidan était soulagé que Jackie ne l'ait pas rejeté suite à la nouvelle. Elle n'était pas à l'aise avec ça, il ne fallait pas se tromper, mais les deux avaient décidé de laisser faire le temps et de laisser venir les choses naturellement. Rien ne servait de polémiquer pour l'instant, alors qu'ils ne s'étaient fait aucune promesse. Sa moue s'accentua quand elle le provoqua en lui disant qu'elle ne savait pas de quoi il parlait. Ses lèvres se posèrent enfin sur les siennes et les mains masculines de resserrèrent sur la taille gracile de la Cabot.« Et bien voilà tu sais y faire quand tu veux. » lui lança-t-il en riant doucement avant qu'elle ne lui parle de June. Apparemment, les deux s'étaient croisés et nul doute que leur rencontre ait provoqué des étincelles. Elle était au courant et heureusement que ce n'était pas le cas lorsqu'il l'avait rencontré pour la soirée Lowell au Summer Camp parce qu'il n'en serait sans doute pas sorti vivant. Il haussa les épaules. « Je ne lui ai rien dit non plus, mais faut dire que nos ébats en plein océan ont pu être surpris. » Un sourire en coin arma le rebord de ses lèvres, l'impulsivité de l'instant ne les avait pas fait réfléchir à ce petit détail. « Mais maintenant que nous sommes en intimité, je renouvellerai volontiers l'expérience. » dit-il avant de se reculer et de tendre le bras en lui attrapant la main avant de la faire virevolter. « Bon Thaïs et Caleb sont plus classes niveau danse mais ils n'ont pas notre sex appeal. » dit-il faussement snob en approchant la Blonde à nouveau de lui et en déposant son index sur sa bouche pulpeuse qu'il laissa distraitement descendre sur sa gorge.
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→ Jackie & Aidan


Le calme revenait petit à petit. Les tensions s’apaisaient et les bonnes vieilles habitudes reprenaient du service. « Et bien voilà tu sais y faire quand tu veux » j’afficher un petit sourire et me mis à rire avant de lui donner un petit cou sur l’épaule. « Hé je sais tout le temps y faire » dis-je en bougeant mes sourcils avec petit sourire au coin. Mes mains se croisaient derrière la nuque du jeune homme avant de reporter mon attention sur lui. « Je ne lui ai rien dit non plus, mais faut dire que nos ébats en plein océan ont pu être surpris » la possibilité n’était pas nul. Aidan avait raison, mais savoir que cette histoire était connue de tout le monde me dérangeait. Préserver ce qui se passait entre moi et Aidan était devenu finalement bien plus important à mes yeux. Devais-je également lui annoncer que cette entrevue avec June s’était vraiment mal passé ? Je n’en sentais pas le besoin, du moins par immédiatement. « Mais maintenant que nous sommes en intimité, je renouvellerai volontiers l’expérience » un sourire s’afficha sur mon visage. Il se recula, me prit la main avant de me faire virevolter « Bon Thaïs et Caleb sont plusieurs classes niveaux dansés mais ils n’ont pas notre sex appeal » je me mis à rire avant qu’Aidan ne s’approche à nouveau de moi. Il déposa ensuite son index sur ma bouche et descendit doucement sur ma gorge. « Vous êtes intenable monsieur Norrington » dis-je avec un petit sourire avant de l’embrasser passionnément. « Passons le repas… je vais te montrer ma chambre » dis-je en rigolant avant de reculer doucement avec Aidan. Une bonne nuit en perspective. L’accalmie se poursuivit toute la nuit jusqu’au petit matin nous laissant finalement le plaisir de nous réveiller l’un à coter de l’autre.
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La quiétude semblait avoir regagné les esprits et Aidan se délectait d'une Jackie de nouveau docile et  joueuse, il se sentait dans son élément. Ses lèvres appelaient les siennes, ses mains s'égaraient sur les courbes parfaites de la jeune femme. Celle-ci l'invita à passer directement dans la chambre, ça valait bien la peine d'avoir amené une pizza, c'était une autre sorte de faim que ces deux là avaient à rassasier. « Peut-être tu me montreras enfin ton fouet. » dit-il avec un sourire narquois avant de la porter et de l'emmener sur le lit. Là les deux se retrouvèrent, profitant l'un de l'autre, jusqu'à basculer dans les bras de Morphée au petit matin, la sérénité retrouvée sur leurs visages enfin réconciliés.

[RP CLOS]
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