(+Elsy) FROZEN.

Kenny ? Anya ? Ok, j'avais strictement aucune idée de qui ça pouvait être. J'avais beau me creuser les méninges, j'étais presque sûre de n'avoir même jamais entendu ces prénoms avant qu'elle ne les prononce. Je fronças les sourcils me demandant ou elle voulait en venir. « [color=lightcoralEt ? Il s'est calmé ?[/color] » Ouais, c'était sûrement ça qu'elle voulait dire et je trouvas quand même que c'était super attendrissant de sa part. Elle cherchais à me remonter le moral et c'était non négligeable. « En tout cas, merci de m'aider. C'est vraiment gentil. » Et quelque part, ça me faisait du bien de m'être un peu livrer. J'avais plus l'impression de devoir porter ça toute seule et c'était pas plus mal. « J'espère que je compte pour lui parce que.. Je l'aime vraiment beaucoup. »

Chrissy demande si le jeune homme s'est calmée. Oui, maintenant qu'il est en couple c'est chose faîte. Mais elle ne connait pas le célèbre couple Kenya ? En fait quand elel entend le prénom d'Anastasiya elle semble même surprise, comme si elle ne savait pas que la princesse Russe kataïeva faisait ses études à Harvard, venait de donner naissance à une ravissante petite fille et partageait sa vie avec un Eliot, Kenny Kovalevsky. Kovalevsky. Le nom d'une bonne moitié des étudiants de l'université ou presque.

"- Oh oui il s'est calmé à partir du moment où ils ont été en couple. Ils sont trop bien ensemble. Mais bon, je suppose que tu vois de qui je parle quand même, Anastasiya est la présidente de la maison Eliot et c'est une princesse, de Russie. Pas le genre de femme que l'on oublie je peut te le garantir. Moi qui peut me targuer d'être une amie je sais de quioi je parle..."

Y avait la princesse de Russie à Harvard ? Ok alors là j'étais complètement à l'ouest. Parce que jamais j'en avais entendu parler. Bien sûr, je voyais à peu près qui était la présidente des Eliott mais, honnêtement, j'avais aucune connaissance de son statut. Ce qui faisait clairement de moi une has been totalement à la ramasse. Ce qui au final n'était pas vraiment étonnant. « Ouais non, je savais pas. » Elle avait l'air carrément choquée que je ne vois pas de qui elle pouvait parler mais c'était pas ma faute. Moi les statuts, les princes et tout c'était le genre de truc qui me passait carrément au dessus de la tête. Pas que je m'en foutais hein ? Mais je m'y intéressais juste pas. C'était totalement le genre de truc que je cherchais pas à savoir. Enfin, maintenant j'étais au courant et si jamais quelqu'un venait à m'en reparler je me sentirais certainement moins stupide. « C'est cool pour eux alors. Si seulement Andrea pouvait lui aussi vouloir être en couple. » Ouais c'était beau de rêver.

La situation de Chrissy était trs délicate et Elsy espérait que la demoiselle allait pouvoir s'en sortir. En tout cas en tant que copine elle allait essayer de faire ce qu'il fallait pour ça, pour que ça marche entre les deux jeunes gens. Elle ne jouerait peut-être pas les dames marieuses mais elle pouvait tout de même au moins essayer de découvrir les réelles intentions d'Andrea vis à vis de Chrissy. "J'espère vraiment que tout va s'arranger pour toi ma belle." lance la jeune patineuse hongroise pour couper ce silence. Mais que dire pour atténuer la peine que la quincy ressentait probablement... Elsy se sentait un peu fragile et impuissantes. Les soucis de l'amour sont si délicats... Et la jeune femme n a pas une grande expérience du couple en plus pour venir en aide à son amie. Elle-même est incapable de comprendre qu'elle en pince pour Nikolai. Son colocataire.

« Oui, ça finira sûrement par s'arranger. Tout s'arrange un jour. » Et fidèle à mon habitude, je positivais. J'aimais pas m’apitoyer sur mon sort des heures et des heures. Si avec Andrea ça ne marchait pas ? Tant pis. J'aurais au moins essayée et ce ne serait rien d'autre qu'une déception. Cela ne signait pas non plus la fin de ma vie. J'essayais toujours de tout prendre à la légère, de ne rien dramatiser et ça ne devait pas être différent. Des déceptions dans la vie, y en avait des centaines. J'avais vraiment pas à m'en faire. « J'essaie de me dire que de toute façon ce n'est que passager. » Parce que ça l'était non ? Un jour je quitterai Harvard et tout ses étudiants et tout ça ne ferait plus que partit de mon passé. L'université n'était pas éternel.

D'après ce que les gens disent en général, il y a une justice dans ce bas monde et les choses finissent toujours par s'arranger. C'est ce que Elsy essaye de faire comprendre à son interlocutrice ne serait-ce que pour remonter le moral de cette dernière qui ne semble pas être au beau fixe. Si seulement Elsy pouvait faire plus pour elle ! Mais dans l'immédiat ce n'est pas possible, il faut prendre son mal en patience. Mais les propos de son interlocutrice la surprenne un peu. Tout ça n'est que passager. Quoi donc ? Elle pose la question.

"- Qu'est-ce qui est passager ?"

« Et bien tout ça. J'veux dire, je finirais par quitter l'université et.. Tout ça ça sera que des souvenirs. Enfin tu vois quoi ? » Fallait pas se faire d'illusion. Une fois rentrée dans la vie active, rare était les personnes qui arrivaient vraiment à garder les liens de leur jeunesse. Et je savais très bien qu'une fois que je quitterais les bancs de l'université, y avait peu de chance pour que je garde le contact avec les gens que j'avais rencontrés ici. Et ça, même si je le voulais vraiment. Suffisait de voir les gens que j'avais connu au collège. Depuis que j'avais quittée mon Angleterre natale, c'était à peine si j'arrivais à avoir des nouvelles d'eux alors, ouais.. Je me faisais pas d'idée. C'était le genre de truc éphémère qui finirait par disparaître une fois vraiment rentrée dans l'âge adulte. C'était d'ailleurs bien dommage.

Ah bon elle est comme ça Chrissy ? Pour elle les amis ça va ça vient, cruel destin ? Ça se gagne et ça se perd comme ça ? Pour elle, l'amitié ne dure qu'un temps ? La brune est un peu triste d'entendre de tels propos. Mais c'est vrai que dans Harvard tout le monde vient de pays différents. Ce serait dur de réussir à se voir après les études. Ça demande pas mal de temps et de finances. Il faut avoir envie d'entretenir cette amitié. La brune se doute que ce n'est pas si facile et pas permit à tous. La voilà soudainement triste et nostalgique alors qu'elle réalise comme son interlocutrice dit vrai. Mais c'est comme ça la vie et c'est comme ça que les choses doivent se faire.

Le silence semblait peser sur la pièce et Elsy ne répondait tout simplement pas à ce que je venais de dire. D'ailleurs, elle semblait être totalement absorbée par ses pensées. Etait-ce moi qui venait de lancer un froid sans vraiment le vouloir ? Probable. Après tout, le sujet n'était pas forcément joyeux et vu comme j'avais dis les choses ça pouvait sembler assez dur. Je fronçais les sourcils pestant intérieurement. C'était quoi cette manie de jeter de tel froid ? Après tout, tout le monde n'était pas comme moi. J'arrivais toujours à voir le bon côté des choses, positiver, rire de tout et n'importe quoi mais toute les personnes n'était pas dotée de cette capacité. « Désolée, fais pas attention à ce que je dis. »

Comme Elsy semble un peu perturbée par les dire de la demoiselle celle-ci lui répond de ne pas faire attention à ce qu'elle dit. Ok. Si... elle le dit. Enfin soit, mais Elsy trouve tout de même ça peinant. Et malgré ce que lui dit Chrissy son air triste et mélancolique ne veux pas partir. Il y a la vie puis il y a Harvard. Après il y a la vie de nouveau et l'on perd ses amis c'est trop triste. La demoiselle n'a pas envie de ça. Mais elle sait aussi qu'elle n'a pas trop le choix, c'est comme ça que vont être les choses. Pas drôle pas drôle.

"- En fait je trouve ça triste de perdre ses amis comme ça..."