VALOUMY ❥ I love you, but you hurt me.

C'est tellement dur d'être loin de lui, mais il m'a réellement fait mal, il m'a brisé le cœur alors qu'il le possédait entièrement. Ces derniers jours ont été éprouvant, heureusement que j'avais mon petit frère et Peter à mes côtés pour essayer de me rendre le sourire et essuyer mes larmes lorsqu'elles m'échappent. Car à chacune de mes pensées vers lui, je ne peux m'empêcher de verser une larme, il me manque tellement mais je suis juste incapable de revenir vers lui. Et pour cause, aujourd'hui on allait probablement signer la fin de notre histoire, j'allais en plus de récupérer mes affaires, signer ces foutus papiers de divorce. Est-ce que j'en ai envie ? J'en ai aucune idée, mais je vais le faire, c'est la seule chose à faire. Et puis si ça se trouve il a déjà tourné la page, il m'a probablement oublié dans les bras de Rosalia et leur futur enfant, je n'étais certainement qu'une passade pour lui, sauf que moi je n'arriverais pas à l'oublier.. J'ai tellement mal. J'arrivais alors devant sa maison, car à présent je n'ai plus ma place dans cette demeure. Les minutes passaient et un mal de ventre intense fit son apparition, je devais sonner mais à chaque essaie une larme vint me brusquer dans mon élan. Sauf que je devais le faire, je devais le voir et peut-être même pour la dernière fois.. Je séchais mes dernières larmes, ne voulant pas lui montrer ma tristesse tout en prenant un bon bol d'air. J'approchais ma main de la porte pour frapper, le cœur battant à cent mille à l'heure, l'envie de partir en pleurant plus que présente.

Ces quelques jours loin d'elle, sentir encore son odeur qui s'évaporer sur mon oreiller, ou même voir ses affaires encore dans l'appart, avait été carrément insupportable. Je n'avais plus pleuré, mais je me sentais tellement mal, heureusement que cela avait été durant les vacances parce que je crois que je me serais mis en arrêt maladie tellement je me suis senti mal et que je me sentais toujours aussi mal. Surtout depuis le moment où elle a voulu le divorce. Ca représentait peut-être moins qu'elle pour moi puisque j'étais bourré quand on l'a fait mais je ne voulais pas le divorce, je la voulais elle. Mais j'ai tout gâché alors je n'ai rien à dire. Et pourtant je m'étais promis de tout faire pour la garder. Je lui avais promis. J'attendais donc avec impatience son arrivée, avec les papiers sur le bureau bien que je n'avais qu'une envie, les déchirer en milles morceaux. Puis elle frappa. Je me dirigeais donc vers la porte d'un pas vif et ouvris la porte sur la plus belle des créatures. C'est clair que je l'aime encore. Je me suis senti rester bloqué quelques instants sur elle, sur mon envie de la prendre dans mes bras, mais je voyais bien qu'elle était mal, et ce, par ma faute. Je me déplaçais alors sur le côté Vas-y rentre.

Je n'ai jamais pu ressentir ce que Jax a ressenti lorsque Meghan l'a quitté, même si nos histoires sont différentes, aujourd'hui je peux comprendre sa souffrance. Perdre l'être qu'on aimait le plus au monde, se faire poignarder en plein coeur alors qu'on ne s'y attendait pas, il n'y a rien de pire au monde, mise à part le décès de mon petit Joshua, oui rien ne sera pire que la perte de mon petit frère. Mais perdre et me faire trahir par l'homme que j'aime était tout de même une souffrance incroyablement douloureuse. Alors quand il ouvrit la porte, quand j'entendis le son de sa voix je n'ai pu m'empêcher de fermer et baisser les yeux pour ne pas le regarder, c'est peut-être idiot mais voir son visage me ferait encore plus mal je crois. J'entrais alors doucement dans son appartement, j'étais tellement bien ici il y a encore quelques semaines avec lui .. Qu'importe, je devais signer les papiers, mais avant je préférais faire définitivement ma valise. Je t'embête pas longtemps, je viens seulement prendre mes affaires et signer les papiers. Disais-je d'une petite voix, ayant bien du mal à parler. Je restais quelques secondes debout sans rien faire, sans même oser le regarder avant de me diriger doucement vers notre chambre.. Que dis-je.. Sa chambre.

Je pouvais facilement imaginé sa douleur, après tout, moi aussi j'avais subi ça, et j'avais osé le lui faire vivre et ça, je ne pourrais jamais me le pardonner. Surtout que je savais très bien qu'elle réagirait mal, qu'elle se sentirait aussi mal que ça, mais le mal était déjà fait depuis longtemps. J'aurais du tout arrêter avant qu'on ne se marie au moins. J'ai enchaîné gaffe sur gaffe avec elle, c'est incroyable. Comme quoi, je ne la méritais décidément pas. Elle ne m'avait pas regardé en rentrant, et elle m'avait juste fait savoir qu'elle récupérait ses affaires, qu'elle signait les papiers et qu'elle s'en irait. Mais je ne pus m'empêcher de la suivre jusque dans la chambre et de m'appuyer dans l'encadrement de la porte pour le regarder faire et essayer de trouver quelque chose à dire pour la faire rester. Je suis vraiment désolé pour ce que je t'ai fait subir, mais j'y arrivais pas ... J'arrivais pas à m'éloigner de toi. C'était mes excuses à moi, qu'elle les prenne ou non, au moins je les lui avais faite, et même si ça n'allait pas du tout m'aider à me sentir mieux, c'était déjà un petit pas en avant.

Je ne voulais pas qu'il me suive, je voulais simplement signer ces papiers rapidement et partir sans même devoir le regarder, car c'était trop difficile. Je l'écoutais s'excuser, sauf que le mal était fait depuis bien longtemps, il n'aurait jamais dû faire ça, me faire croire que j'étais la seule dans son cœur. Je ne lui répondais rien sur le coup, non pas que je ne voulais pas lui parler, mais j'en étais juste dans l'incapacité tellement j'avais envie de fondre en larmes. Mais tout en rangeant mes affaires je respirais assez fortement pour lui répondre. Maintenant tu vas pouvoir .. Il ne va pas mettre beaucoup de temps pour me remplacer, Rosa et leur enfant vont bientôt venir combler le vide que je vais laisser dans cette maison. Je terminais de faire mes deux petites valises, mais d'un seul coup les larmes se sont mis à monter, j'ai tellement mal .. Mais je n'avais pas envie de pleurer devant lui. Je lâchais mes valises au sol avant de marcher assez rapidement pour rejoindre les toilettes toujours en évitant son regard. T'as qu'à signer les papiers, je dois aller aux toilettes et je viens les signer après. Disais-je d'une voix tremblotante, j'arrivais enfin aux toilettes mais bien évidemment je voulais simplement pleurer. Je restais debout sans même prendre la peine de fermer la porte à clé, posant ma tête contre le mur. Il m'a tellement fait mal et pourtant je l'aime toujours, mais je suis incapable de rester à ses cotés, pas après tout ça.

Ca me brisait carrément le coeur de la voir aussi mal, mais je ne savais pas quoi faire, je ne ferais qu'empirer les choses, mais elle me manque tellement, j'ai besoin de faire plus, je ne veux pas la voir partir. Mon coeur se brisa encore plus quand elle me fit savoir que j'allais pouvoir m'éloigner d'elle à présent, comme si ça avait toujours été ce que je voulais. Et ça m'énervait parce que ce n'était pas ça que je voulais. Je répondais un peu brutalement du coup Non ce n'est pas ce que je veux ! ... Mais je me rendais compte de ma boulette, j'aurais voulu aller jusqu'au bout, m'agenouiller devant elle et la supplier de me reprendre, de m'embrasser, de me prendre dans ses bras, de me pardonner. Mais non, elle ne voudra jamais, je lui ai fait bien trop de mal, et je continuais de lui en faire, vu qu'elle lâcha ses valises, et prétendit avoir besoin d'aller aux toilettes. Ces papiers je ne les signerais jamais avant elle. Je me suis alors mis à la suivre, je posais mes mains sur la porte, ainsi que mon front et je sentais mon coeur battre la chamade. Amy ... Je me sentais tellement mal pour elle, et comme si je le sentais, j'ouvrais la porte. Je n'étais pas tant surpris que ça qu'elle soit ouverte. Elle ne voulait pas me regarder et je le comprenais. Je me plaçais alors juste derrière elle et j'osais glisser ma main sur ses beaux cheveux blonds sans pour autant trop la toucher S'il te plaît, reste là, avec moi. On signe les papiers si tu veux, mais ne m'abandonnes pas. Je m'en fiche de Rosa, du bébé, c'est toi que je veux. C'est de toi dont j'ai besoin.

Sa façon de me parler ne m'a pas non plus aider, je me sens tellement comme une merde. J'ai préféré partir m'isoler dans les toilettes afin de pleurer toute seule, car j'étais réellement seule et perdue. J'entendis ensuite la porte s'ouvrir et mon coeur se serra davantage, encore plus quand je le sentis me toucher les cheveux, mais même si j'aimais cette sensation, je me suis de suite retiré. Il ne doit pas me toucher, ça me blesse encore plus. Il me demanda de rester car il me voulait et non Rosa, sauf que ce choix il aurait dû le faire bien avant. Si tu t'en fiches d'elle, tu ne m'aurais pas prise pour une conne pendant tout ce temps Val. Je devrais l'insulter, le frapper, mais j'en suis incapable. Parce que ça ne me ressemble pas, mais aussi parce que je suis toujours amoureuse de lui. Je terminais par me retourner vers lui, pour enfin le regarder dans les yeux. J'avais l'impression d'être tellement affaiblie, l'impression que mes jambes allaient lâcher d'une minute à l'autre. Mes yeux étaient toujours aussi humides .. Tu vas m'oublier, comme toutes les fois où tu m'as oublié dans ses bras. Tu vas avoir un enfant et devenir un bon père, je n'aurais été qu'une passade dans ta vie .. J'aurais dû m'en douter de toute façon .. Oui j'aurais dû m'en douter, je ne suis pas le genre de femme dont on tombe amoureux, je ne suis qu'une pauvre fille, trop timide pour rendre un homme heureux, pour le combler. Sinon il n'aurait pas eu besoin de Rosalia. Je passais doucement ma main sur mon doigt, retirant l'alliance qu'il m'avait offert non sans fondre une nouvelle fois en larmes. Ce n'est pas moi qui devrais la porter.

Le fait qu'elle se retire assez violemment de mon touché ne m'étonnait pas, j'étais allé trop loin, mais c'était tellement dur, j'ai tellement besoin d'elle que je n'arrive pas à rester éloigné d'elle. Mais elle m'avait bien fait comprendre qu'elle ne voulait plus de moi. Et j'avais beau lui dire ce que j'avais sur le coeur, ça ne servait à rien, elle était bien trop en colère contre moi et ce que j'avais fait. Il est vrai que je ne me fichais pas tant que ça de Rosalia, mais à l'heure qu'il était c'était le cas, je voulais que mon blonde, mon ange, celle qui me rendait meilleur, celle qui me rendait heureux. Et quoi qu'elle en dise, jamais je ne pourrais l'oublier. Je n'osais même plus parler, parce que de toute façon je suis en tord et je semblais plus l'énerver qu'autre chose. Mais quand elle ôta sa bague pour me faire part que ce n'était pas à elle de l'avoir Non garde la Amy. Ou jette là, fais en ce que tu veux, mais c'est à toi que je l'ai offerte, à personne d'autre. Par contre, la bague de ton père ... Je te la rend ... Je retirais à mon tour l'alliance qu'il y avait autour de mon doigt pour la lui tendre et finir par la laisser seule dans la salle de bain. Je te laisse tranquille, je t'attend dans le séjour. Disais-je dans une voix faiblarde, comme si je n'allais pas tarder à lâcher des sanglots comme elle. Faut dire que la voir dans un tel état ne m'aidait pas à rester de sang-froid. Je n'y arrive jamais avec elle de toute façon.

J'aurais aimé que tout cela ne soit pas vrai, me réveiller à ses côtés et vivre notre vie heureux, rien que nous deux. Sauf que ce n'est pas ça, il m'a bel et bien brisé le coeur. Au fond de moi je n'ai pas envie de divorcer, mais je sais que son coeur est aussi pris par une autre qu'il aime probablement plus que moi. Et ça, je ne peux pas le concevoir, alors je préfère le laisser partir et vivre sa vie avec sa future famille. Il me fit savoir de converser sa bague, avant de me rendre celle de mon père. Je respirais fortement pour me calmer, calmer mes larmes alors qu'il se dirigeait vers le séjour. Je séchais mes larmes avant de le rejoindre quelques minutes plus tard. Je suis désolée .. Disais-je en évitant son regard et en essayant de ne plus pleurer, même si les larmes ne demandaient qu'à s'échapper de mes yeux, mais je devais rester forte, il ne mérite pas que je pleure pour lui .. Même si je l'aime encore. Désolée de ne pas avoir été la femme parfaite, de ne pas t'avoir comblé et suffit .. Car c'est comme ça que je voyais les choses, je n'ai pas réussi à le rendre heureux et à lui faire oublier Rosalia, c'est que je ne lui suffisais donc pas. Je m'avançais alors vers la table, attrapant le stylo prête à signer les papiers, même si j'aurais aimé ne pas en arriver là, que tout cela ne soit qu'un mauvais rêve et qu'on soit heureux nous deux .. Sauf que ce n'est pas un rêve, c'est la triste vérité.

Depuis des mois déjà je n'arrêtais pas de me retourner le cerveau pour savoir ce qu'il clochait avec moi, pourquoi j'avais autant merdé, et pourquoi je m'étais enfermé aussi profond dans ma merde. Le problème avait toujours été Rosalia, et je savais que je n'en avais pas fini avec elle. Je n'aurais pas du me laisser aller à mon amour pour Amy, mais j'en avais besoin à ce moment-là. J'avais la tête baissé, mais dans les poches, plongé dans mes pensées, dos à la chambre de là où elle était en train de sortir pour me dire qu'elle était désolée? C'eut le don de me faire retourner et de froncer les sourcils. Pourquoi était-elle désolée ? Elle n'avait absolument rien à se reprocher. Mais la réponse à mon interrogation ne se fit pas attendre. Je secouais alors la tête de droite à gauche, de façon lasse et déçu qu'elle pense cela, tout en lui répondant Arrête de dire des conneries. C'est pas la raison qui faisait que je fréquentais toujours Rosalia. J'ai eu tord de t'entraîner dans ma chute. Tu m'as fait du bien au moment où j'en avais le plus besoin et j'aurais du te relâcher tant qu'il était encore temps, mais j'étais déjà fou de toi. Alors oui j'ai peut-être deux femmes dans mon coeur, mais ne dis jamais plus que tu as pris le moins de place. C'est toi qui m'a rendu le plus heureux.