It was always only you PV Koleyla

La vie ne m'avait jamais vraiment fait de cadeau. J'avais perdu au compte goutte toutes les personnes qui ont comptés ou compte toujours pour moi, il y a eu Cassidy ma soeur qui a fuit, Caleb qui a quitté ce monde, Victoria envolée, il y aurait pu avoir Briony aussi, mes parents ne m'adressent plus un mot, et surtout il y a Kol, lui qui avait su conquérir mon coeur mais aussi le détruire en morceaux. Et enfin notre enfant, celui à qui je n'ai pas offert la possibilité de vivre, trop apeuré à l'idée qu'il me rappelle son père chaque jour mais aussi pour punir ce dernier. Cette peur à l'idée de voir encore quelqu'un partir m'envahissait chaque jour et c'est bien pou ça que j'avais repoussé Kol et ses promesses quand bien même il m'avait assuré que je serais toujours la seule et l'unique. Sauf que moi je voulais être l'élue, celle qui hante son esprit jour et nuit, c'était peut être être trop pour lui, un engagement et pourtant nous étions mariés mais cela était devenu une torture comparé au mode de vie que j'avais espéré. Je ne sais pas pourquoi j'essaye de me convaincre que cela pourrait être parfait entre nous alors que cela ne l'avais jamais été et que ce le ne sera jamais que ce soit dans le bien ou dans le mal. Au sol, je me recroquevillais sur moi même, j'étais redevenue l'espace d'un instant cette fille fragile qui se battait avec elle même pour survivre." Key' je vais te porter, laisse toi faire. " Le contact de sa main sur ma peau m'électrifia que le champ mais c'était une sensation apaisante que je ne connaissais qu'avec lui. Des mois, que nous n'avions jamais été si proches l'un de l'autre. Mes bras s'accrochèrent autour de sa nuque, avec le peu de force qui me restait." Je t'aime tellement !  " Mon coeur loupa un battement. Il y a encore quelques semaines je lui aurais crié dessus pour dire car je refusais qu'il prononce ses mots qui me déchiraient tant mais là j'en avais besoin." Pardonne moi de te faire toujours subir le pire. Je suis un monstre. " Il avait été prêt à tuer, à finir derrière les barreaux pour moi alors que je lui avais montré durant des mois que je le détestais, que je pouvais continuer à vivre sans lui alors que pourtant je n'en étais pas capable.

Je l'aimais, oui,jusqu'à en mourir, jusqu'à donner ma vie pour elle, mais après tout c'était ça le véritable amour. Nous n'étions plus les même, Key' avait changé, je le savais bien, mais elle était toujours cette femme extraordinaire que j'avais connu au début de notre relation, quand nous nous aimions et que tout était simple entre nous. En trois ans nous n'avions jamais aussi heureux, mais en plus temps nous avions souffert tellement ... Notre amour était si fort et si fragile à la fois, c'était surement ça le bon équilibre, mais à quel prix ? La prendre dans mes bras, la sentir près de moi après tout ce temps, me rendait dingue à l'intérieur, tous les sentiments que j'avais pu contenir pendant tout ce temps loin d'elle, remonté à la surface. J'étais près à repartir sur de bonnes basses si elle le voulait, de toute manière pour elle j'étais prêt à tout, absolument tout, c'était elle qui me rendait aussi fou ... amoureux. « Pardonne moi de te faire toujours subir le pire. Je suis un monstre. » Elle ne pouvait pas le droit, elle se faisait du mal elle même quand elle disait des choses pareilles. « Pardonner de quoi ? T'as pas a me dire pardon Key' ! T'as bien comprit ? C'est à moi de te dire pardon pour tout le mal que j'ai pu te faire ... si tu savais à quel point je m'en veux. Et je t'interdis de dire que tu es un monstre ! Tu es la femme la plus merveilleuse que j'ai jamais rencontré ... la plus belle, la plus intelligente, la plus talentueuse, tu es parfaite, tu entends, parfaite ! C'est toi et ça sera toujours toi que j'aimerais. Tu es ma Juliette et je suis ton Roméo, et je t'aime encore plus que lui il n'a jamais aimé. » Nous étions tous les deux pratiquement arrivé à l’hôtel. Et je pense que c'était pas plus mal.

Je me détestais j'avais honte de moi. De moi ? Enfin plutôt de cette chose que j'étais devenue et qui ne me correspondait plus. Jamais je n'aurais pu pensé que l'amour aurait pu faire de si grands ravages. Mais ce n'était pas de l'amour, c'était l'ultime, celui qu'on ne connaît qu'une seule fois dans sa vie, celui qui vous fait vivre, sourire, rire, pleurer, rend en colère, celui pour qui vous seriez prêt à tout donner même à vendre votre âme au diable. De toute manière sans lui le paradis n'existait plus. J'avais changé pour moi, pour essayer d'avancer mais au fond inconsciemment n'était ce pas pour lui prouver que j'existais toujours, et qu'il entende parler de moi, qu'il revienne un jour, ce qu'il avait fait à de nombreuses reprises ces temps-ci. J'avais entendu des milliers de preuves d'amour de sa part mais celle de ce soir avait été la plus belle. A vrai dire je me fichais de ces mots, je voulais qu'il me le prouve par des actes. Et moi j'avais eu besoin d'un déclic assez fort pour me rendre compte qu'il avait beau ne pas être l'homme parfait, il n'en restait pas moins celui qui resterait toujours à mes côtés. J'étais peut être même pire que lui d'ailleurs et je m'en étais excusée. Mon coeur s'emballa à ses confessions et mon regard croisa le sien alors que j'étais toujours pelotonnait dans ses bras où je me sentais tant en sécurité, comme jamais je n'avais pu l'être autre part. Ce n'est seulement lorsque nous arrivâmes à la porte de sa chambre que j'ouvrais de nouveau la bouche." J'ai tellement envie de te pardonner Kol si tu savais. Je veux juste être sûre de ne plus avoir mal car crois moi c'est si douloureux de vivre avec toi mais vivre sans toi c'est encore pire. S'il te plaît ne me laisses pas seule ce soir ni les autres jours. " Certains diront que je suis idiote de lui accorder une troisième chance mais je préfère me faire détester que de mourir.

Entre nous c'était ce qui se rapproché le plus d'un drame romantique et en même temps ce n'était pas totalement un drame car à chaque fois, notre amour survivait à tout, à croire qu'on était tous les deux fait pour vivre ensemble mais on était aussi destinés à se faire souffrir mutuellement parce que je pense que c'était ça le véritable amour, le pure, le sincère, l'éternel, il était loin d'être tout rose. Et c'est bien pour cela que les habitudes, la mélancolie ne finissaient pas par tout détruire. C'était bien le contraire. Elle était dans mes bras, et j'étais bien moi aussi car elle était près de moi. Quand j'étais loin d'elle je souffrais le martyre, comme si on me poignardé de mile et un coup de poignard et qu'on m'arraché le cœur encore vivant. Je l'aimais comme un fou et j'arrivais pas à supporter le fait qu'elle soit loin de moi, et surtout quand j'avais cette image dans la tête comme quoi elle était avec un autre mec. Certes pendant notre séparation, j'étais allé voir ailleurs, pour essayer de l'oublier, car j'avais très bien crus que notre mariage, notre amour se seraient arrêtés la pour de bon. Nous étions arrivés à l’hôtel, et jusqu'à ma chambre. « Je veux plus te faire souffrir Keyla crois moi. Je vais tout faire te rendre heureuse à nouveau je te le promet. Je ne te quitterais plus c'est promis. Je vais dormir avec toi cette nuit ! » avais-je dis ça tout en le regardant. J'avais ensuite ouvert la porte. Pour l'installer sur le lit. « Tu veux prendre une douche ? » lui avais-je dis tout en lui montrant la direction de la salle de bain. Avec le doigt.

J'avais pensé qu'être le plus loin possible de Kol était la meilleure chose à faire pour aller mieux, pour me guérir de toutes mes blessures mais au fil du temps elle n'avait fait que se creuser de plus en plus. L'éloignement n'était pas une chose faite pour nous. On ne peut pas aller contre le destin, et encore moins vivre sans un coeur qui bat. Le mien s'était arrêté dès lors que j'avais appris sa nouvelle trahison et il n'était jamais reparti avant aujourd'hui, ce jour qui aurait pu être un des plus terribles mais qui finalement me faisait retrouver les bras de celui qui ne cessait d'hanter mon esprit quand bien même je pouvais le détester pour me faire vivre une éternelle souffrance qui faisait toujours de l'ombre à nos quelques moments de bonheur. J'en avais marre d'errer sur la terre sans avoir un quelconque avenir. Je ne pouvais imaginer mon futur sans lui, c'est irréfutable. Une petite lumière se réveillait en moi ce soir alors que je n'avais jamais été aussi proche de lui depuis les six derniers mots. Je ne tremblais plus à cause de la peur mais par amour." Je veux plus te faire souffrir Keyla crois moi. Je vais tout faire te rendre heureuse à nouveau je te le promet. Je ne te quitterais plus c'est promis. Je vais dormir avec toi cette nuit ! " Assise sur le lit, je ramenais mes jambes contre ma poitrine, posant ma tête sur mes genoux et fermant les yeux un faible instant. J'essayais de faire le ménage dans ma tête, de regarder en arrière pour voir à quel point celle que j'étais réellement, la fille fragile, était toujours bel et bien là caché au fond et qu'elle souhaitait à tout prix retrouver un peu de paix." Je te crois. Mais s'il te plaît arrêtes de me souffrir comme tu le fais, car si ça se reproduit je ne suis pas sûre de survivre. " Ce n'était pas des paroles dans le vent car il savait très bien que j'étais capable de quitter ce monde. Il me proposait de me rafraîchir. Je m'asseyais au bord du lit." Oui je veux bien mais ne me laisses pas toute seule s'il te plaît. " Je ne voulais pas le quitter de vue car j'avais tellement peur, peur que cela soit un rêve et qu'en réalité il parte d'une seconde à l'autre.

Je l'avais fait énormément souffrir, je le savais et j'avais mal, terriblement mal. Je m'en voulais aussi, le seul coupable dans l'histoire c'était moi et moi seul, Keyla n'y était pour rien même si elle n'était pas toute blanche non plus. Mon corps ne pouvait pas lui résister, ni tout mon être d'ailleurs. J'étais à elle, je lui appartenais et cela pour toujours. Nous étions à présent tous les deux dans ma chambre d’hôtel, et je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder encore et encore. Elle s'était recroquevillée sur elle même, comme pensive. Et moi je n'osais pas bouger, j'étais comme figé devant elle, comme si notre vie de couple n'avait jamais existé. J'étais timide et pourtant c'était loin d'être moi. Elle m'avait fait réagir quand elle m'avait dit que si cela se reproduisait une fois de plus elle ne serait pas sur de survivre à ce nouvel adultère. Je n'avais pas l'intention de recommencer, je n'en avais plus le droit, j'avais épuisé ma dernière chance, une dernière chance de trop aux yeux de beaucoup de personnes surement, mais personnellement je n'en fichais, j'étais en ce moment avec la femme que j'aimais, et elle n'était plus en train de me repousser. « Je te le promets ! » J'étais réellement sincère et cette promesse je comptais bien la tenir, car dans le passé ce n'avait pas été le cas. Je lui avais proposé qu'elle prenne une douche, elle se sentirait surement mieux après, j'en étais sur. Elle avait dit oui, tout en ajoutant qu'elle ne voulait pas que je la laisse toute seule. Elle avait peut-être peur ... c'était surement ça. « Je vais resté près de toi. » Je m'étais approché du lit, posant mes mains sur ses bras. « Je ne te laisserais plus jamais Key' ! » lui avais-je dis tendrement, essayant tant bien que mal de la rassurer un minimum.

Je ne savais pas ce qui me perturbait le plus à cet instant à savoir le souvenir de cet homme posant la main sur mon corps ou bien la présence de Kol à mes côtés. Cela me semblait si irréel qu'il soit venu m'aider alors qu'après l'avoir tant fait souffrir, je méritais moi même de connaître la douleur, et ce même si je connaissais ce sentiment par coeur à cause des méfaits de mon mari. Mon cerveau était sujet à tant de questions. Sa présence était réconfortante, c'est de ça dont j'avais besoin. Il était le seul à pouvoir me faire sentir en sécurité en ce moment et dans les pires moments de ma vie à vrai dire. Avec lui, je me sentais vivante mais je ne cessais de repenser à toute la souffrance que j'avais enduré par sa faute. Jamais les blessures ne s'effaceront elles étaient trop profondément ancrées en moi pour être oublier." Je te le promets ! " Ces mots résonnèrent comme une délivrance. J'étais peut être naïve d'y croire mais je le voulais tellement que j'étais prête à faire une énième erreur dans ma vie et ce même si les conséquences pouvaient être désastreuses." Je vais resté près de toi... Je ne te laisserais plus jamais Key' !" Je serrais sa main qui s'était posé sur mon bras avant de trouver la force de me lever pour rejoindre la salle de bain." Merci. " Mes jambes étaient encore de coton mais je parvins à atteindre la pièce, laissant la porte entrouverte. Me défaisant de ma robe, je ne pris pas soin d'enlever mes sous-vêtements pour aller sous la douche et laisser couler l'eau sur mes cheveux et ma peau. L'eau avait beau être chaude, je tremblais encore.

Les remords, ils m'habitaient, ils me hantaient même jour et nuit, sans cesse. J'étais dans la faute, je le sais. Savoir que j'étais la cause principale de notre malheur, me rendait complètement dingue, je n'arrivais même plus à avoir les idées claires. Il fallait que je me réveille. Je ne pouvais pas supporter, le fait que j'avais fait de Keyla cette femme que parfois je reconnaissais à peine, je l'avais changé c'était certains. Et pourtant elle était toujours ici, avec moi, heureusement que je ne l'avais pas totalement détruite. J'en serait surement mort, si c'était le cas. Je ne pouvais qu'aimais qu'elle. Elle était la femme de ma vie, la femme que j'avais rencontré ce jour la, à cet heure précise, à ce moment précis et que je n'avais jamais plus lâché. Elle était mon rêve, mon âme-sœur, mon idéal au féminin, elle était mon tout. J'avais envie de lui hurler tous les sentiments qui était présents dans mon cœur, mais c'était impossible tellement ils y en avaient Elle était allée dans la salle de bain pour prendre une douche, je l'avais suivie discrètement, restant près de la porte pour ne pas la gêner. Je n'avais pas l'intention de la laisser seule, plus jamais. Et tout d'un coup, je repensais à nous dans le passer.

Comme éteinte, c'était tout le poids de la mélancolie, de la culpabilité et de cette douleur lancinante qui s'infiltrait dans mon sang. J'étais sous cette douche pour me laver de tout cela, de ses sentiments qui me faisaient perdre pieds depuis des mois. Un jour, je pouvais être cette fêtarde qui se fichait totalement de sa réputation et le lendemain j'étais cette fille torturée de l'intérieur en proie avec sa plus grande peur la solitude. Seul lui était capable de me délivrer de cela. J'avais beau avoir d'autres personnes que Kol dans mon entourage mais sans lui je me sentirais toujours seule. Il était la pièce indispensable pour la réussite de mon bonheur. Totalement paumée, j'avais besoin de retrouver de la stabilité dans ma vie, Kol était loin d'excellait dans ce domaine mais nos deux coeurs s'appelaient c'était indéniable comme deux aimants même si parfois nous nous éloignions aussi. Je devrais me faire à l'idée que jamais rien ne serait parfait, que je devais me contenter de ce que j'avais et ne pas en demander de trop. Mon esprit vagabondait avant que je ne ré ouvre les yeux, bras croisés sur la poitrine alors que l'eau coulait toujours sur ma peau diaphane. Arrêtant le jet, j'essorais mes cheveux et sortais timidement avant de cacher mon corps dans une serviette. Alors que je sortais de la salle de bain, Kol était sur le pas de la porte." Tu as un T-shirt à me prêter ? " demandais-je timidement avant de baisser le regard vers mes pieds qui se touchaient l'un l'autre, signe avant gardiste d'une certaine gêne." Je suis fatiguée, je voudrais juste dormir. " chose que je n'avais pas faite souvent depuis le début de ce spring break qui appelait à rester éveillé le plus longtemps possible.

J’étais plongé dans mes pensées les plus profondes, comme ailleurs, comme absorbé par le passé , par mes souvenirs, qui pourtant étaient bel et bien révolu désormais. Néanmoins c’était tout ce qui me resté, je n’avais plus rien d’autre. Tous ces souvenirs agréables n’existaient plus, ils effaçaient à jamais, car j’avais l’impression que je ne pourrais plus jamais voir par exemple ce si beau sourire sur le visage de Keyla. Ma vie avec elle me manquait terriblement, j’avais besoin de la savoir à côté de moi, et elle ne l’était plus, jusqu’à ce soir. Ce fameux soir, ou ce fameux homme avait tenté sans remord de la forcé à se dévoiler. Je m’étais déchainé, et maintenant elle était la avec moi, dans ma douche. C’était comme irréel , même si ce n’était pas forcément dans les meilleures conditions. Elle était sortie, et elle m’avait demandé un t-shirt, elle n’osait même pas me regarder en face, elle n’en avait pas le courage, je ne savais pas trop comment réagir à ça. « oui bien sur, je vais te chercher ça. » J’avais pris le premier t-shirt que j’avais trouvé dans ma valise, ce n’était pas forcément le meilleur mais c’était déjà ça. « tiens. » lui avais-je tout en la regardant. Elle était belle. Même si elle l’avait toujours été. Elle m’avait dit qu’elle était fatiguée, et qu’elle aimerait bien dormir. C’était normal après tout, il était tard, et elle avait traversé une épreuve qui n’était pas du tout agréable. « très bien, je vais m’occuper de ranger. Va te coucher. » Je ne savais pas quoi dire d’autre. Sa me semblait si loin le temps ou nous vivions ensemble tous les deux.