DUNLY ❥ Jealousy is not a crime

Finalement elle accepta de me suivre sans broncher et sa réaction une fois devant le salon me fit sourire. Certes j'aurais pu faire tatouer le prénom de notre enfant, mais chaque chose en son temps, je compte bien le faire mais pour l'instant je voulais graver l'amour que j'avais pour elle sur ma peau. Je reviendrais pour lui quand on aura choisi son prénom t'inquiète pas. Disais-je en riant à mon tour. Et comme je m'y attendais, elle me fit savoir qu'un tatouage ne partait pas si facilement, ça tombe bien, je compte pas l’effacer. Quand est-ce que tu comprendras que jamais je n'aurais marre de toi ? À une époque rien qu'entendre mon prénom t'énervait, j'étais déjà fou de toi et c'est pas demain que ça changera. Lui avouais-je en passant mes mains autour de ses hanches. Et ne doute jamais de ce que je serais prêt à faire par amour pour tes beaux yeux, bourré ou pas. Oui, j'étais bourré mais même sans un gramme d'alcool dans le sang je l'aurais fait. Je l'embrassais alors une nouvelle fois sur ses douces lèvres avant d'entrer avec elle dans ce salon. Après quelques minutes de discussion avec le tatoueur, je m'installais sur le siège pour qu'il me fasse ce tatouage sur mon bras droit. Une fois terminé je payais le tatoueur avant de m'approcher de ma belle blonde, sourire aux lèvres. Ça me pique un peu, j'ai le droit à un bisou magique pour faire disparaître la douleur? Lui demandais-je sourire aux lèvres, non j'avais pas mal, mais je dirais pas non à ses lèvres (a).

Revenir pour notre enfant ? Pas sûr que je le laisse tatouer le prénom de notre enfant sur son corps, ce serait un peu la honte pour lui je suppose plus tard. Enfin c'est une pratique que je ne comprend pas c'est tout. Mais celui de tatouer mon prénom sur lui ... Ca bizarrement ça ne me faisait pas du tout le même effet, au contraire, ça me donnait des étoiles dans les yeux, ça me rendait encore plus folle de lui. Alors oui je préfère le faire chier, histoire de savoir s'il est vraiment sûr de lui et il noie toujours aussi bien mes doutes quant à son amour pour moi. Bien sûr il dit ça sur le moment, parce que notre amour est nouveau en quelque sorte, mais j'avais toujours peur qu'il finisse par se lasser de moi et de son amour pour moi. Ca pourrait très bien arriver. Il m'avait donc cloué le bec en beauté avec ses belles paroles encore. Je ne savais plus quoi dire, à part sourire et l'embrassait en retour pour finalement rentrer dans le salon et attendre notre tour pour qu'il se fasse tatouer. Une fois fait, il me fit rire en me demandant une compensation pour sa petite souffrance endurée. T'es vraiment taré mon amour. Lui disais-je en guise de réponse pour finalement le prendre par le col et l'attirer vers moi pour l'embrasser fougueusement tellement ses actes d'amour me rendait folle. Dans ces moments-là, tous nos problèmes, tous nos différents s'envolaient.

Ce qui me fait peur, ce n'est pas d'en avoir marre d'elle, mais bel et bien l'inverse. Qu'un jour elle décide de mettre un terme à notre relation, parce qu'au final j'étais loin d'être l'homme parfait. J'ai beau l'aimer de tout mon coeur, je n'en reste pas moins le Duncan qu'elle a toujours connu, le drogué en manque qui compense par l'alcool et qui passe son temps à faire chier son monde. Elle finira par en avoir marre de moi et ça me faisait peur car sans elle je n'ai réellement aucune raison d'exister. Mais pour l'heure je ne voulais pas penser à ça, seulement à elle, à nous. Je souriais quand elle me fit savoir que j'étais taré, elle avait raison j'étais fou.. Fou d'elle. Elle termina par attraper mon col et m'embrasser fougueusement, je n'aurais pu rêver mieux. J'attrapais ses joues pour l'embrasser tout comme elle, avant de lâcher quelques secondes ses lèvres pour la regarder dans les yeux. Je ferais n'importe quoi pour toi. Lui disais-je avant de venir l'embrasser de nouveau avec tout l'amour du monde. J'en oubliais même le tatoueur derrière nous en train de nous regarder, du moins jusqu'à ce qu'il se racle la gorge. Je lâchais donc à contre coeur les lèvres de celle qui me rend tellement heureux, tout en caressant sa joue. On ferait mieux de rentrer maintenant .. En plus je crois qu'on nous regarde. Disais-je en riant. Même si c'est pas lui qui m'empêchera d'embrasser ma Lily (a).

J'avais l'impression que mon amour comparé au sien ne valait rien, que c'était juste de la gnognote mais faut bien dire que je n'ai jamais été doué pour ce genre de chose, encore plus depuis que je me suis fait briser le coeur par James. Donc je me sentais drôlement en sécurité même si au fond j'avais peur qu'il se lasse de mon manque d'amour. Mais je ne pouvais pas mieux faire, j'ai toujours ce blocage, même s'il est évident que je l'aime vraiment plus que tout et que je ne vois plus une seule seconde de ma vie sans lui. Il finit par m'avouer qu'il ferait tout pour moi et avant qu'il ne récupère j'arborais un sourire tout en disant Je sais. Parce que combien de fois il était venu pour moi, pour m'aider alors qu'on était clairement pas en bon terme. Aujourd'hui je comprenais pourquoi il faisait tout ça, mais rien ne l'y obligeait surtout vu comment j'étais odieuse avec lui. Seulement nous n'étions pas encore sorti du salon de tatoueur et nous avions du public. Je m'en fichais bien mais fallait tout de même songer à rentrer un jour ou l'autre. Oui allons-y. Lui disais-je tout en glissant ma main dans la sienne pour finalement sortir du tatoueur.

Notre relation n'avait rien à voir avec celle d'un couple lambda, on a mit des années avant de pouvoir s'avouer ce qu'on ressentait réellement l'un pour l'autre, du moins c'était mon cas. J'ai mis tellement longtemps avant de trouver le courage de lui annoncer la vérité qu'entre temps j'ai dû la perdre deux fois, une première fois à cause de ce connard de James et une seconde fois lors de son départ pour Harvard. Mais entre temps, elle me détestait, normal était donné que j'avais peur de mes sentiments pour elle, à tel point que je préférais passer pour le petit frère casse couille, plutôt que pour le gars fou amoureux de sa soeur. Mais à présent ça allait mieux et qu'importe sa façon de m'aimer, qu'elle se retienne à cause de son passé ou non. On s'embrassait alors une dernière fois dans le salon du tatoueur avant de retourner chez nous main dans la main. Et une fois dans notre appartement, je n'ai eu besoin que de quelques secondes pour reprendre ses lèvres et monter directement dans notre chambre pour passer une nuit mouvementé comme je les aime en sa compagnie (a).