Calypso et Elsy ♣ Tourner la page...

Oui on a tous des problèmes c'est certains. Elsy en a des gros et à côtés, sa rupture est dérisoire. Oh elle est l'une des personnes les mieux placées sur cette terre pour savoir que tout le monde a ses problèmes, que tout le monde fait face parfois à des situation qui, bien plus que gênantes, sont absolument cruelle. La demoiselle essaye de ne pas se montrer faible et parfois on croit que rien ne peut l'atteindre, parce qu'elle a décidé que ce qu'elle a vécut autrefois ne devait pas avoir une influence quelconque sur sa vie actuelle mais c'est parfois vraiment très dur de faire face, d'essayer de ne pas flancher et de se montrer forte quand en réalité on a qu'une seule envie, celle de se plonger sous ses draps et d'attendre, attendre que l'orage passe, attendre que les souvenirs sombres se fassent la malle. Oh Elsy sait bien comme la vie est injuste et comme elle est cruelle. Elle sait aussi comme il n'est pas toujours évident d'en parler. Et comme Calypso refuse son aide, elle n'insiste pas. Chacun a sa manière de porter sa croix.

"- Je suis bien d'accord. Et je voudrais d'aider mais je respecte ton choix, ta volonté et ne te demande donc plus rien à ce sujet." répond la brune avec son gentil sourire.

"- Je suis bien d'accord. Et je voudrais t'aider mais je respecte ton choix, ta volonté et ne te demande donc plus rien à ce sujet." dit-elle, j'esquisse un petit sourire en guise de remerciement, sans trop savoir pourquoi j'éprouve une grande confiance en sa présence alors que je ne la connais même pas. Elle a l'air d'être quelqu'un de bien et j'aimerais beaucoup en apprendre sur elle... mais peut-être que je la dérange ? Toute cette histoire de famille me rend plus complaisante et gentille, c'est étrange. Je ne suis pas du genre à parler comme ça avec des inconnus et surtout leur dire que je suis préoccupée par quelque chose. Merci c'est gentil, puis je voudrais pas t'embêter avec mes histoires... et puis en parler ne changerait absolument rien surtout après ma conversation avec Calvin à ce propos. Je sais bien que je dois faire quelque chose, mais je ne sais pas encore quelle démarches je dois accomplir et je préfère ne pas y penser pour l'instant. Tu es pressée peut-être ? dis-je sans trop réfléchir. L'heure tournait, mais elle m'avait dit qu'elle marchait sans réel but alors je supposais que non, néanmoins par politesse et pour ne pas l'importuner, je préférais demander. Si ce n'est pas le cas, ça te dirais d'aller boire un coup ? demandais-je étrangement, j'avais envie de me changer les idées et peut-être qu'elle aussi, et il y avait une cafétéria deux couloirs après.

Est-elle pressée ? A déambuler dans les couloirs de l'université sans but et le regard dans le vague l'ont est en droit de se dire que non, elle n'a aucune exigence à remplir rapidement, aucun impératif auquel se soumettre. Et il est vrai, en fait, qu'elle n'a rien à faire, qu'elle n'est pressée de rien. Rien ne l'attend. Ni personne, maintenant. Mais, dans la pénombre de cette rupture une lumière jaillit. Cette nouvelle rencontre. La compagnie de cette jeune femme, cette Dunster, à qui Elsy adresse un charmant sourire alors qu'elle prend la parole pour lui répondre.

"- Je ne suis pas pressée non. Je dirai même qu'en fait, je n'ai rien à faire. Et j'accepte avec plaisir d'aller boire un coup avec toi. On sort en ville dans un bar ou tu préfère que l'on aille à la cafétéria ?"

La cafétéria à Harvard, ce n'est pas la cafétéria de partout. Les fauteuils, sièges, canapés... tout y est si confortable. Elsy aime bien y étudier de temps en temps, une canette de soda à portée de main. Elle aime bien s'y reposer quand les lieux sont presque vides. c'est rare c'est vrai mais toutefois ça arrive. La cafétéria d'Harvard, Elsy peut dire qu'elle l'aime bien.

J'attendais la réponse de la jeune femme une dizaine de seconde et puis elle ouvrait la bouche afin de me répondre. "- Je ne suis pas pressée non. Je dirai même qu'en fait, je n'ai rien à faire. Et j'accepte avec plaisir d'aller boire un coup avec toi. On sort en ville dans un bar ou tu préfère que l'on aille à la cafétéria ?" Mes suppositions précédentes étaient donc vérifiées, elle ne faisait rien de particulier et de mon côté, je décidais de reporter mon rendez-vous à l'administration pour le lendemain, cela pouvait attendre et j'avais envie d'en apprendre plus sur cette jolie Eliot. Je ne savais pas si elle faisait partie de cette partie égocentrique des bleus mais il me semblait que non. Ma meilleure-amie est peut-être la présidente mais je reste objective par rapport aux Eliots, par exemple ma soeur n'est pas la plus exemplaire en ce qui concerne la tolérance, mais je l'aime quand même malgré son petit côté narcissique qui m'insupporte parfois. Je souriais à la jeune femme avant de lui répondre. Super alors ! dis-je d'un ton enthousiaste. On peut aller à la cafétéria, c'est plus près décidais-je finalement. Je me dirigeais avec elle vers la sortie du bâtiment qui était proche. Je fouillais dans mon sac afin d'en sortir mon paquet de cigarette, mais il semblait introuvable pour l'instant. Et sinon tu fais des études de quoi ? demandais-je à Elsy, en tant que Dunster c'était une question importante à mes yeux.

Comme Elsy accepte de répondre à l'invitation de Calypso qui lui propose d'aller boire un verre cette dernière a l'air plutôt contente et parle de la cafétéria de l'université. Ce sera absolument parfait comme coin pour se poser, la hongroise est bien d'accord avec ça. Aussitôt dit, aussitôt fait donc. les deux jeunes femmes se mettent en route, prenant la direction de la sortie de ce bâtiment pour en rejoindre un second. Chemin faisant, Calypso questionne la Eliot de sorte à en apprendre un peu plus sur le parcours scolaire de la jeune demoiselle. Et cette dernière accepte volontier de répondre aux interrogations de son interlocutrice.

"- Je suis étudiante en danse, cela m'aide beaucoup pour le patinage artistique en fait, je suis patineuse professionnelle et j'étudie aussi l'l'histoire médiévales. Et toi tu es dans quel cursus ? Je oense aller en politique l'an prochain..."

"- Je suis étudiante en danse, cela m'aide beaucoup pour le patinage artistique en fait, je suis patineuse professionnelle et j'étudie aussi l'l'histoire médiévales. Et toi tu es dans quel cursus ? Je pense aller en politique l'an prochain..." Je faisais les yeux ronds, on avait vraiment pas du tout la même orientation... et j'étais assez étonnée de sa maison pour le coup, la danse et tout ce qui était en rapport avec l'art c'était plus la spécialité des Lowells. J'étais tout de même admirative, elle était une grande patineuse... elle avait continué sa passion, alors que moi j'avais abandonné la compétition à cheval afin de me concentrer sur mes études de vétérinaires. C'était impossible de concilier les deux surtout à Harvard où je dois énormément travailler afin de rester dans le cursus. Ah bon ! Mais tu fais quoi chez les Eliots alors ? dis-je en plaisantant. Franchement, je trouve ça bien, tu fais ce que tu aimes alors en étant patineuse professionnelle non ? Enfin, je décidais de répondre à sa question par rapport à mon cursus. Moi j'fais vétérinaire, j'adore ça, je voulais faire médecine au départ mais j'ai réalisé que je préférais m'occuper des animaux continuais-je avec un petit sourire en repensant aux choix de mon orientation qui avaient été compliqués. Pourquoi tu veux faire politique ? demandais-je, c'était étrange de changer comme ça.

Que fait la demoiselle chez les Eliots ? Tout simplement elle s'y sent bien. Mais comme Calypso pose des questions par rapport au patinage la jeune femme n'a plus guère le temps de s'intéresser à la première question qu'elle lui a faite et elle acquiesce ses propos, comme la Dunster demande si elle fait ce qu'elle aime en étant patineuse professionnelle. Bien sûr. Elle adore patiner, elle adore  quand elle est sur la glace, ses patins aux pieds. Alors être patineuse au niveau professionnel cela la rend vraiment heureuse au quotidien, bien entendu. Et tant qu'à parler études, Calypso explique vouloir devenir vétérinaire après avoir tout d'abord pensé à être médecin. "Oh c'est un métier intéressant je pense ? Moi-même voulait être médecin mais avec le patinage ça me semble impossible et je suis trop rêveuse pour ça. Et je ne supporterais pas de perdre des patients en fait." Parler études... ou comment en venir à parler d'un autre sujet que la demoiselle aurait pourtant préféré garder secret. "En fait c'est... une obligation pour moi. Parce que je suis qui je suis." Mouai... vous parlez d'une bonne explication...

"Oh c'est un métier intéressant je pense ? Moi-même voulait être médecin mais avec le patinage ça me semble impossible et je suis trop rêveuse pour ça. Et je ne supporterais pas de perdre des patients en fait." Je pouvais la comprendre, la mort ce n'est jamais facile, même chez les animaux alors c'est pour dire. Néanmoins, ce n'est pas la raison principale de mon choix car je réagis plutôt bien face à la mort, tout est relatif bien évidemment mais disons que la mort de mes parents, ça m'a rodé depuis mon plus jeune âge. Je souriais avant de lui répondre. Oui c'est très intéressant, mais très long, je ne vois pas encore le bout dis-je avec léger rire. Il me restait tellement d'années d'étude, mais j'aimais ça donc je ne voyais pas l'avenir comme un obstacle, bien au contraire. Bon, d'accord, si je pouvais me passer de la biologie je dirais oui. Oui c'est pas toujours facile de perdre quelqu'un... continuais-je sans trop m'étaler, c'était pas le moment de parler de décès. "En fait c'est... une obligation pour moi. Parce que je suis qui je suis." me disait-elle, en rapport avec ma question sur la politique je pense, je restais perplexe et je fronçais les sourcils une dizaine de secondes avant d'enchaîner. Comment ça ? demandais-je, car je ne voyais pas du tout où elle voulait en venir.

La brunette sourit alors que son interlocutrice explique ne pas voir la fin de ses études tant ces dernières sont longues. C'est vrai, la brune le sait pour s'être renseignée sur le sujet il y a des années de cela, quand elle remplissait son dossier d'inscription à l'université de Harvard. Elle aussi avait trouvé ça long, surtout pour la neurochirurgie. Quatorze ans d'études, quelque chose comme ça. Mais il faut bien sur prendre en compte qu'à partir de l'internat on commence déjà à travailler en hôpital.

"- Je m'en doute mais tu ne fais pas déjà des stages dans des cabinet vétérinaire ?" questionne la demoiselle.

L'interrogation de la jeune femme en retour à leur conversation sur la politique ne manque pas de gêner la brune qui n'a pas tellement envie de révéler son statue social mais qui s'y sent contrainte. Elle qui n'aime pas donner l'impression de se vanter n'aime pas vraiment dire qu'elle est princesse parce qu'elle a toujours peur que les autres la jugent à mal par rapport à cela. Pourtant elle se décide.

"- Je suis princesse. Hongroise. Et ma famille se mêle un peu de la politique du pays alors je pense que... que je devrai étudier la politique pour au besoin savoir de quoi je parle quand il en sera question..."

"- Je m'en doute mais tu ne fais pas déjà des stages dans des cabinets vétérinaire ?" me demandait la jolie brune. Malheureusement ce n'était pas le cas, du haut de mes 21 ans je n'étais qu'au début de mes études, heureusement je n'avais pas eu besoin de redoubler une année, il manquerait plus que ça... Mais je devais encore étudier la théorie, bien évidemment j'avais des travaux pratiques sur des animaux mais cela restait très rare. Les stages commençaient seulement dans une année et pour être honnête il me tardait d'être sur le terrain, de vivre des vrais cas car pour l'instant je ne fais qu'apprendre sans avoir du concret derrière... mais j'ai déjà eu l'occasion d'assister à pas mal de trucs grâce au centre équestre où je passais pas mal de temps petite. Non pas encore, pour l'instant j'bosse encore la théorie... et y'a tellement de trucs à savoir mais bon à côté de ça c'est très intéressant. Mais il faut s'accrocher comme partout. La jeune femme venait de me faire une révélation surprenante à laquelle je ne m'attendais pas du tout. - Je suis princesse. Hongroise. Et ma famille se mêle un peu de la politique du pays alors je pense que... que je devrai étudier la politique pour au besoin savoir de quoi je parle quand il en sera question..." Je faisais les yeux ronds et je m'empressais de lui répondre. Ah ouais quand même ! dis-je avec étonnement. Quand il sera question que tu reprennes le flambeau ? demandais-je, je n'avais pas la moindre idée de comment cela fonctionnait cette histoire de princesse alors je me risquais.