J'avais peur que ma soeur refuse cette "offre de paix", en quelque sorte, même si je comprendrais qu'elle le fasse. Pas nécessairement car elle m'en voulait toujours autant, car elle avait vraiment l'air de m'avoir compris, sur ce coup. Non plutôt car elle pouvait avoir envie d'être un peu toute seule après ça et par toute seule, j'entendais pas toute seule toute seule, mais pas avec moi. Par chance, après un petit instant de réflexion, Olympe ne refusa pas l'idée, me montrant qu'elle m'avait pardonné. Je la remercia d'un sourire avant de la rassurer d'un haussement d'épaules. T'inquiètes pas, j'ai pas eu l'occasion d'en faire des masses et tu as sans doute plus eut l'occasion d'aller à la plage que moi, alors c'est peut-être même toi qui va t'emmerder. Lui dis-je. J'étais plus habitué au temps maussade de l'Angleterre qu'au soleil de l'Australie dont j'avais pas réussi à profiter. J'avais déjà pas le droit de sortir du jardin sans accompagnateur alors aller à la plage pour surfer, alors que je pouvais pas avoir quelqu'un à la moi pour m'empêcher de respirer, c'était même pas la peine d'y penser. Comme pas mal d'autres choses, ça comptait parmi ses trucs que mes parents ignoraient car j'avais dut faire tout ça en cachette. Olympe savait, elle. Je lui avais jamais caché mes escapades à "l'extérieur". Je savais qu'elle irait pas moucharder auprès de nos parents et avec le temps, quand c'était approprié, je l'avais même fait sortir avec moi. C'était normal, elle avait le droit de prendre conscience de tout ce qu'on était en train de rater à l'époque et encore aujourd'hui fallait réparer. Être Australienne et ne pas savoir surfer, ne serait-ce qu'un petit peu, ça n'était pas normal. Je me frotta les mains. On se prépare ? Lançais-je à ma soeur, toujours souriant.
Entre frère et soeur dans beaucoup de famille c'est compliqué parce que les enfants ne s'entendent pas ; je ne voulais pas sacrifier ça. On avait la chance d'avoir put se serrer les coudes, et ce n'est pas mon père qui avait le droit de gâcher ça en choisissait de reparler à seulement l'un d'entre nous. J'étais blessée de ne pas avoir été celle choisie, mais je ne pouvais pas en vouloir à César, et je n'avais d'ailleurs pas du tout envie de lui faire la tête, en y réfléchissant un peu. J'étais légèrement boudeuse, mais c'était par jalousie incontrôlable, sachant que j'avais toujours été très proche de mon père. Alors j'avais envie d'aller avec lui faire du surf, je ne m'en cachais même pas. J'avais hésité un peu, parce que je ne savais pas bien en faire du tout, mais visiblement ça n'avais pas l'air de le déranger plus que ça. Puis, il ne faut pas se le cacher, il avait l'habitude de prendre du temps pour moi, et de m'expliquer des choses.. il avait acquis pas mal de patiente avec toutes ses années quand j'étais petite et toujours sur ses talons. Je ris un peu en l'entendant, avant de répliquer : " Je tiens même pas debout sur une planche.. " Et je n'exagérais rien du tout, c'était vraiment ça. Lorsqu'il me demanda si on se préparait, j'hochais la tête, avant d'observer ma tenue :c'était pas pas vraiment idéal et très sportif. " Je reviens, je vais enfiler un short et un T-shirt". Même si je risquais plutôt d'être en maillot de bain, j'allais peut-être garder le T-shirt même une fois dans les vagues pour ne pas cramer. Partant dans la salle de bain, je revins quelques minutes plus tard, changée, et les cheveux attachés en chignon, des lunettes de soleil sur le nez, et des tongs au pieds. Vive le soleil ! " J'suis prête. " J'avais l'impression de vivre un flashback énorme, comme si on était chez nous en australie, avec la chaleur..
Ma soeur m'indiqua qu'il allait vraiment commencer par les bases, à savoir grimper sur la planche. Ca ne me gênait pas de tout reprendre du début. A vrai dire, je mourrais pas d'envie de surfer tranquillement, de prendre des vagues et de m'isoler du monde. J'avais envie de passer un bon moment avec ma petite soeur, en faisant quelque chose qu'on aurait dut avoir déjà fait il y a longtemps, si notre vie avait été différente. Peut-être qu'avec des parents plus ouverts d'esprit que les autres, nous aurions été plus souvent à la plage ensemble, sans avoir à le cacher. Enfin, ce n'était définitivement pas utile de remuer le passé, ça n'allait sûrement pas le modifier. Je fis une petite grimace pour la taquiner après qu'elle m'ai dit que elle ne savait pas tenir sur une planche. A ce point ? La taquinais-je, ma grimace disparaissant bien vite pour laisser place à un sourire alors que je la suivais des yeux tandis qu'elle filait se préparer. J'attendis ma soeur hors de la chambre, ma planche toujours au sol. On aurait l'occasion dans trouver une à Olympe dans le coin, j'en étais sûr et puis j'en louerais une aussi. La mienne tenait plus du bodyboard que de la planche et j'avais envie de me faire plaisir. Ma soeur revint vers moi rapidement, changée. T'as prévu la crème ? Ca cogne, dehors lui lançais-je. Sortir ce genre de phrases typiques du parent un peu lourd, ça me déplaisait, mais je pouvais pas m'en empêcher. En témoigné mon torse tout pelé à certains endroits, les coups de soleil, c'était pas une énorme partie de plaisir. Je me baissa, ramassant ma planche et la calant sous mon bras.
Apprendre à surfer avec César, c'était une chose que je n'imaginais même pas il y a trois mois. J'avais toujours voulu le faire, petite déjà, mais c'était devenu quelque chose que je ne pensais jamais faire. Un grand regret de la vie, et du coup je ne voulais plus apprendre à surfer, et c'était pourtant bien mon grand frère qui se tenait devant la porte de ma chambre avec une planche. c'était certes pour se faire pardonner, mais l'attention me touchait quand même beaucoup.. Je partis donc me changer dans la salle de bain, pour enfiler un short en jean assez court et un T-shirt vert d'eau, tout simple. Ressortant en me faisant un chignon, César me demanda si j'avais prévu de la crème solaire. Je jetais un coup d'oeil par la fenêtre, n'adorant pas du tout en mettre, mais en me retournant je tombais face à son visage de protecteur qui me faisait fondre.. j'pouvais pas lui en vouloir de s’inquiéter pour ma peau, surtout que le cancer n'épargnait personne. " Je vais en mettre. " Je m'assis sur mon lit pour prendre le tube sur ma table de chevet, avant de m'en étaler un petit peu sur le visage, et sur les bras. Pas besoin sur les épaules, les manches courtes de mon T-shirt les protégeaient déjà.. Me levant ensuite, je sortis de la chambre, claquant la porte, avant de descendre à la réception avec César, pour donner mes clés, et ne pas devoir y penser une fois dans l'eau. J'voulais profiter, et penser à ne pas faire tomber les clés sinon j'allais galérer en rentrant ce n'était pas très détendant.. " On y va? " Lui demandais-je une fois dans le hall, excitée à l'idée d'aller essayer le surf. Depuis le temps que j'attends ça..
C'était plus fort que moi. Même si j'étais bien conscient d'avoir fait preuve d'égoïsme et d'un grand manque de délicatesse en ne lui adressant pas la parole alors que j'aurais put le faire durant six ans, je ne pouvais pas m'empêcher de continuer à agir en grand frère, comme si j'étais jamais parti. Je crois que dans le fond, c'était aussi ce qu'elle attendait de moi. J'avais toujours été celui qui la protège. Je pouvais pas changer ça chez moi. Je la protégerais toujours, y compris lorsqu'on sera encore plus âgé et qu'elle aura pas besoin d'être défendue. Elle savait que je négocierais pas sur la crème soleil, quitte à lui donner une vue de mes coups de soleil histoire de bien la convaincre que se protéger, c'était la chose à faire. Je m'avança légèrement dans l'entrebâillement de la porte, la regardant s'appliquer un peu de lotion. Je me souvenais de papa, le faisant pour elle. C'était un tout petit geste, une broutille, mais sa relation avec papa avait contribué à me faire voir en ma soeur une petite fille. Je ne l'avais jamais vu prendre ses responsabilités, agir par elle-même, même pour des gestes aussi insignifiants. Je me demandais si elle vivait bien cet aspect là, si elle avait trouvé la transition difficile. Je sais que moi, en dépit de ma bonne volonté, il m'avait fallu des semaines d'adaptation pour apprendre à vivre sans avoir toujours ma mère dans les pattes. Ma soeur revint vers moi, me tirant de ma rêverie éveillée et je quitta la pièce, la regardant fermer la chambre puis descendant avec elle. Elle fila ses clés à la réception avant de se tourner vers moi, décidée à y aller. J'avais toujours ma planche calée sous le bras et j'acquiesça. Ouaip, on est partit. Enfin, il faudrait qu'on se trouve une boutique, pour louer deux planches ou et bien je tapota ma planche avec ma main. On fera avec ce qu'on a dis-je avec un sourire jovial avant d'indiquer la porte du bâtiment débouchant sur la plage privée d'un petit signe de tête. Il devait bien y avoir des petits commerces, on devait quand même pas être les seuls à envisager de surfer un peu, non ?
J'avais rêvé plusieurs fois son retour, mais je n'osais y croire. Je profitais de lui depuis qu'il était revenu, et même si j'avais un trou dans le coeur parce qu'il reparlait à papa, j'pouvait pas le virer de ma vie sinon j'aurais plus rien. Puis papa c'était toujours débrouillé pour tenter de nos séparer, le punissant alors qu'il savait que j'avais des idioties, espérant qu'il m'en voudrait et qu'il cesserait de prendre soin de moi. La preuve, aujourd’hui encore, il prenait son rôle au sérieux. J'allais pas lui tenir tête, je savais en plus que c'était pour mon bien, alors je m'étalais de la crème solaire sans faire d'histoire. J'étais toujours l'enfant que l'on devait guider, sous mes airs de femme moderne. J'avais réussit à gérer mon entreprise, mais j'avais besoin d'être rassurée au quotidien : j'étais une véritable quiche en cuisine, je savais cuire des pâtes, mais mes connaissances se stoppaient là, je faisais régulièrement appel à un traiteur pour mes repas. Je connaissais des tonnes de choses en droit, américain et international, mais je ne savais pas où aller m'acheter une poignée de porte. Après avoir déposé mes clés à la réception, César me fit remarquer qu'on devrait trouver une boutique, ou que sinon on utiliserait sa vieille planche de surf. Je souris, et sorti par la porte qu'i m'avait indiqué de la tête, éblouie quelques secondes par le soleil, avant de lui demander : " C'est ta planche de surf que tu avais prit en partant de la maison, ou c'en est une nouvelle...? " Je marchais dans els able chaud, regardant les petites échoppes sur le sable, avant d'en voir une avec des planches suspendues. Je lui prit le bras, lui montrant du menton. J'savais pas trop ce qu'il cherchait, mais tant qu'il y a des planches, ça doit suffire pour surfer, non?
J'avais jusque là passé une bonne partie du SB à barboter, que ce soit dans la mer ou dans une piscine. J'allais sans doute m'inscrire en natation, au retour à Harvard. L'eau m'avait manqué. En Angleterre, j'avais totalement mit ça de côté et en fait, depuis l'Australie, je ne m'étais pas souvent rendu sur une plage. Le surf, n'en parlons même pas. Je devais avoir seize ou dix-sept ans la dernière fois que j'en avais fait en Australie et j'avais taquiné les vagues juste quelques fois depuis. J'avais hâte de voir si j'avais perdu ça, ou si, à l'instar du vélo, ça faisait parti de ses choses que les années ne menaçaient pas de nous enlever. On déboucha sur l'extérieur et Olympe me posa une question à propos de la planche que j'avais sous le bras. Je secoua la tête, répondant par la négative. Non, je me la suis acheté quand j'étais en vacance en Espagne, il y a quelques années. J'en avais une aussi à la maison, mais je pouvais pas la ramener chez nous, un ami me la gardait, mais elle était trop encombrante et je l'ai revendue. A cette idée, je fut pris d'une bouffée de nostalgie en repensant à ma bonne vieille planche, bien plus grande et belle que sa remplaçante. Elle était sans doute désormais entre les mains d'un gamin, en Australie, n'ayant pas à se tirer en cachette de chez lui pour aller l'utiliser, ni à la stocker dans le garage de l'un de ses amis, ami secret, lui aussi. J'en eut mal au coeur, même si c'était assez stupide, en fait. Je vira mes chaussures en commençant à marcher sur le sable, les tenant toutes deux dans ma main. Ma soeur m'attrapa par le bras et m'indiqua une petite boutique proposant des planches dans sa devanture. J'acquiesça et me mit à marcher vers l'endroit désigné. Tu passes un bon spring break, sinon ? Lui demandais-je.
C'est dingue comme des objets du passé restent dans notre esprit. Pour moi, César c'était mon grand frère, et je l'avais souvent vu avec sa planche de surf, quand nous étions juste tous les deux. Devant les parents il évitait de trop montrer ses distractions, mais moi j'avais passé de longues heures à le regarder la nettoyer, ou à le regarder aller sur les vagues, en l'attendant sur la plage. Il m'avait toujours protégée, et c'est ça qui maintenant me donnait la force de passer outre ma colère et ma douleur. Parce que j'avais un besoin viscéral de lui, j'avais besoin de sa présence, surtout depuis qu'il m'était revenu. Et passer un moment avec lui, c'était idéal, tout simplement. Repérant un baraque avec des planches sur la plage, je lui montrais, puisqu'il préférait en louer deux plutôt que garder la sienne, visiblement pas tout à fait à son gout. Ce que je comprenais, elle était plus petite que celle qu'il avait. Il me demanda si je passais un bon Spring Break, et j'hochais la tête. J'avais pas mal de soucis dans la tête, avec mon copain qui avait disparu de ma vie sans explications, mais ça me faisait du bien, d'être en vacances, de sortir, tout ça. " Ouais ça va.. j'attendais un miracle, me disant que mon copain, ou plutôt celui qui m'avait laissé de l'espoir se pointe, mais non. Au moins, je suis fixée.. " Passais une main gênée sur mon T-shirt, je détournais les yeux. J'voulais pas m'étendre sur ce sujet avec lui, c'est mon frère, pas mon pote, et je ne voudrais pas qu'il prenne pitié de moi, ou qu'il s'inquiète. J'suis plus forte que j'en ai l'air !
(c) darkdreams/marine
HJ : pardooooooon du temps de réponse, j'étais persuadée d'avoir répondu
Mon sourire s'effaça lorsque ma soeur répondit à ma question à propos de ce fameux Spring Break. Olympe détourna les yeux, mais je continuais à la regarder. Je me demandais si c'était le mec qu'elle avait voulu que je prévienne lorsqu'elle était coincée à l'hôpital, mais je m'abstenu de poser ma question à voix haute. On avait été proche, par le passé, mais j'avais passé six ans loin d'elle. Elle avait beau être toujours ma petite Olympe, elle avait grandit, des choses s'étaient passées, elle était une adulte maintenant et moi, je connaissais l'adolescente mieux que la jeune femme que j'avais sous les yeux. Elle était gênée de me parler des mecs et je pouvais que le comprendre, vu comment je répugnais à lui parler de ma propre vie amoureuse. On avait pas à tout se dire non plus. C'est pas forcément simple, entre frère et soeur de se dire des trucs pareils. On avait cette timidité, cette pudeur et c'est quelque chose que je respecterais toujours. Enfin sans que ça m'empêche de laisser ma main venir se balader contre tous ceux qui oseraient faire de la peine à ma soeur. Je suis désolé, Olympe. Tu mérites mieux que ça, tu mérites d'être traitée comme une princesse. Dis-je simplement, n'allant pas plus loin, ne voulant pas la mettre mal-à-l'aise, pas davantage du moins.
Je refuse de parler de mes foirages amoureux à mes amies même, alors m'imaginer en train de tout raconter à mon frère, c'est juste pas possible. Puis, il n'est pas là pour m'entendre me plaindre, et lui dire à quel point ça me fait mal d'être encore une fois abandonnée, encore une fois laissée de côté. On est là pour profiter, faire du surf, et lui, pour se faire pardonner puisque mine de rien, il reparle à mon père, à qui j'en veux terriblement, puisqu'il a été le début de mes déceptions en me fiançant avec Jack. Je ris en l'entendant dire que j'aurais mérité un homme me traitant comme une princesse, avant de contracter mon biceps en remontant mon bras : " Pas besoin, j'suis un vrai petit bonhomme, regarde ! " Ce n'était pas très crédible, mais comme je le pense toujours, mieux vaut en rire qu'en pleurer. Si je commençais à me lamenter, j'allais me pendre avant la fin de l'année, et je serais déjà morte depuis un moment si j'avais commencé à perdre espoir dès Jack. M'approchant de la petite boutique, je vis les différentes planches, et les tarifs de location. Les prix étaient raisonnable, et on pouvait louer des planches pour plusieurs heures, ce qui allait sûrement être notre cas, d'après ce que j'avais comprit. " J'te laisse choisir César, j'y connais rien.. puis tu peux bien m'inviter en payant, si tu veux te faire pardonner ! " Je lui fis un petit clin d'oeil, avant d'observer les planches. J'vais faire du surf, le rêve quoi !
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J'avais peur que ma soeur refuse cette "offre de paix", en quelque sorte, même si je comprendrais qu'elle le fasse. Pas nécessairement car elle m'en voulait toujours autant, car elle avait vraiment l'air de m'avoir compris, sur ce coup. Non plutôt car elle pouvait avoir envie d'être un peu toute seule après ça et par toute seule, j'entendais pas toute seule toute seule, mais pas avec moi. Par chance, après un petit instant de réflexion, Olympe ne refusa pas l'idée, me montrant qu'elle m'avait pardonné. Je la remercia d'un sourire avant de la rassurer d'un haussement d'épaules. T'inquiètes pas, j'ai pas eu l'occasion d'en faire des masses et tu as sans doute plus eut l'occasion d'aller à la plage que moi, alors c'est peut-être même toi qui va t'emmerder. Lui dis-je. J'étais plus habitué au temps maussade de l'Angleterre qu'au soleil de l'Australie dont j'avais pas réussi à profiter. J'avais déjà pas le droit de sortir du jardin sans accompagnateur alors aller à la plage pour surfer, alors que je pouvais pas avoir quelqu'un à la moi pour m'empêcher de respirer, c'était même pas la peine d'y penser. Comme pas mal d'autres choses, ça comptait parmi ses trucs que mes parents ignoraient car j'avais dut faire tout ça en cachette. Olympe savait, elle. Je lui avais jamais caché mes escapades à "l'extérieur". Je savais qu'elle irait pas moucharder auprès de nos parents et avec le temps, quand c'était approprié, je l'avais même fait sortir avec moi. C'était normal, elle avait le droit de prendre conscience de tout ce qu'on était en train de rater à l'époque et encore aujourd'hui fallait réparer. Être Australienne et ne pas savoir surfer, ne serait-ce qu'un petit peu, ça n'était pas normal. Je me frotta les mains. On se prépare ? Lançais-je à ma soeur, toujours souriant.
(c) darkdreams/marine
