Heure : 14h30. Lieu : Hôtel, puis plage de ce dernier. Contexte : César vient en paix, proposant un cours de surf à sa soeur. Il veut se faire pardonner et espère que ça va aider. Participants : Olympe H. Jones & César A. Jones.
You can't blame me forever. w/ Jones Family
Le SB commençait merveilleusement bien. Je passais de très bon moment, avec ma nouvelle copine, notamment. Oui, c'était impeccable. Pourtant, une ombre persistait : Olympe. La dernière fois que j'avais passé du temps avec ma soeur, elle avait découvert que je reparlais à mon père au cours d'une journée à peine commencée à la fête foraine et ça c'était mal passé. Je pouvais pas lui reprocher de prendre la chose comme une trahison. A sa place, j'aurais sûrement eut exactement la même réaction. Mais voilà, même si j'étais fautif, on pouvait pas rester comme ça, elle et moi. J'estimais déjà avoir même trop attendu pour repartir la voir, mais c'était fini. Après m'être un peu reposé après mangé, j'avais décidé de faire une surprise à ma soeur. Je m'étais badigeonné de crème solaire, j'avais enfilé un short de bain, un tee-shirt en coton et attrapé ma planche et j'avais été l'accueil prendre le numéro de chambre de ma cadette. Dire que je l'ignorais, alors que durant quinze ans, Oly avait dormit dans la chambre en face de la mienne. Ca faisait juste bizarre. Mais je ne voulais plus m'attarder dans le passé et c'est ma planche sous le bras que je me retrouva devant la porte de ma petite soeur. Je souffla un peu et afficha mon sourire le plus adorable avant de frapper à la porte. Allez, peut-être qu'elle était prête à me pardonner. L'espoir fait vivre.
Après un bon repas, digestion. Bon, c'est pas obligatoire, quand on n'a mangé que des fruits parce que le buffet des desserts est trop attirant, mais j'avais envie d'aller me reposer dans ma chambre, et surtout d'éviter de cramer sous le soleil de midi, parce que je sais bien que c'est là qu'il est le plus fort. A vivre en Australie, on apprends les leçons de bases : ne pas sortir en plein cagnard sans protection, ne pas aller dans l'eau juste après manger.. Alors même si ma peau est plutôt immunisée contre les soleil depuis mon enfance, je préfère faire attention. J'suis un peu plus blanche qu'avant, et j'ai plus mon père ou la nourrice pour me mettre de la crème solaire dans le dos, alors je me méfie un peu plus, quand j'y pense. Du coup je suis allongée sur mon lit, un verre de jus de fruit à la main, la baie vitrée qui donne sur la plage ouverte, en maillot de bain, et en petite robe légère blanche, histoire de pas mourir de chaud ici. Mine de rien, il fait chaud à Punta Cana, il faut le souligner.. En entendant quelqu'un toquer à ma porte, je pensais à une personne de la Cabot House, ou une cheers, ou peut-être un autre ami, mais certainement pas César. Sinon, je n'aurais jamais ouvert.. Du coup en ouvrant la porte, je reste plantée, debout, comme une idiote. Je lui en veux, énormément, et je ne vois pas ce qu'il vient faire ici avec sa planche de surf. Si il pense que je vais le suivre.. j'en ai peut-être envie, mais il m'a blessée. Et je lui en veux tellement de parler à Papa, et j'en veux aussi à mon géniteur de lui parler alors qu'il ne me parle plus..
Ma soeur ouvrit. Bon, au moins elle était là. A sa tête cependant, la boule dans mon estomac se fit plus lourde, plus encombrante, plus envahissante. Elle avait l'air fâchée. Pas que je m'attendais à ce qu'elle ai tout oublié et à ce qu'elle me saute dessus pour me faire un gros câlin. Non. C'était normal qu'elle m'en veuilles. J'aimais juste vraiment pas qu'elle me fasse la tête. C'était pas la première fois cependant et je me rassura en me disant que ça durait jamais. On finissait toujours par se réconcilier. Cette fois-ci n'allait pas faire exception à la règle n'est-ce pas ? Oui. Je voulais pas penser à le contraire. Mon sourire s'était effondré et après avoir poser ma planche alors que j'étais encore à l'entrée de la chambre, je passa une main sur ma nuque. Oly', je sais que tu m'en veux et je suis désolé. Je suis désolé de t'avoir fait de la peine. Commençais-je, allant droit au but. Je voulais pas tourner autour du pot. Je voulais tourner la page et me réconcilier avec ma cadette.
J'étais blessée par César. Il parlait encore à notre père.. enfin, il lui reparlait je suppose, puisque lorsqu'il était parti, il avait réellement fâché notre père. Et là, j'avais la sensation qu'il m'avait trahie, en continuant à avoir des rapports avec lui, une fois de retour à Harvard. Il avait toujours été un grand frère attentionné, peut-être pas idéal, mais en tout cas il faisait tout pour mon bonheur. Il n’hésitait pas à mentir pour me couvrir, à venir me chercher en pleine nuit dans ma chambre pour m'aider à sortir de la maison sans que les parents soient au courant, et là.. j'avais l'impression qu'il m'avait assené un coup de massue sur la tête. Qu'il m'avait planté un couteau dans le dos.. Je croisais les bras sur ma poitrine en l'écoutant, blessée. Il pouvait toujours parler, j'avais envie de pleurer rien qu'en songeant à mon père.. parce que ça ravivait la douleur de ne plus lui parler, de l’avoir perdu, des mots qu'il m'avait dit, comme quoi je n'était plus digne d'être sa fille. " Je t'en veux à mort César. Papa, merde ! Tu reparles pas à maman, mais à papa. " Je passais une main tremblante dans mes cheveux, fermant les yeux. Il fallait que j'arrête d'y penser. Il fallait que j'oublie tout ça, tout de suite. Je n'étais pas assez forte pour affronter en face le fait que je ne parlais plus du tout à ma famille; César avait eu le cran de le faire, de partir, moi je voulais fermer les yeux, oublier ma dispute avec mon géniteur. " Qu'est-ce que tu veux? J'en veux pas, de tes excuses, moi. " Les mots ne suffiront pas à m'apaiser cette fois. T'es parti, et là tu reviens, tu reparles à papa, tu bouscule tout César..
Ca me faisait mal de la voir comme ça, tremblante, presque sur le point de pleurer. Immédiatement, l'image de la jeune femme qu'elle était devenue en mon absence se subtilisait à celle de la petite fille que j'arrêtais pas de voir en elle à chaque fois que je posais mon regard sur elle. Et c'était pas nouveau, je détestais voir ma soeur pleurer. Ca me trouait le coeur, vraiment. Qu'elle pleure en plus à cause de moi, c'était le pompon. J'osais pas m'avancer vers elle, de peur qu'elle me repousse, car elle allait sans doute le faire. Il fallait que je lui explique, que j'arrive à trouver les mots pour pouvoir m'approcher pour la consoler. Je sais que tu dois te dire que je suis indépendant et que c'est pour ça que j'ai réussi à rester si loin de toi, de maman et de papa pendant des années. Mais ça m'a fait mal, Oly, comme tu as eut mal quand papa t'a.. J'osais pas aller plus loin. A mon tour, je sentais mon regard se faire plus.. Humide. Manquerait plus que ça. Je m'étais toujours refusé au maximum de craquer moi devant elle. Car j'étais le grand frère. Sauf que c'était peut-être ça le soucis, qu'elle estime que j'étais vraiment le plus grand et que je pouvais encaisser beaucoup plus qu'elle. C'était sûrement elle la plus forte de nous deux, en fait. C'est vrai que je les ai détesté, tous les deux et une partie de moi continu, mais ils me manquent, comme c'est le cas pour toi. Maman me manque et papa aussi. Alors quand j'ai vu son numéro s'afficher sur mon portable, j'ai juste... J'avais envie de décrocher. C'était impulsif. Oui, j'avais été heureux de voir qu'il faisait un pas vers moi. Alors c'est vrai qu'on a jamais été proche et que de la part de ma mère, ça aurait été autre chose, sans doute plus fort car elle me connaissait, ou du moins d'eux deux c'était celle qui pouvait le plus y prétendre, mais ça restait mon père. Et je savais qu'elle pouvait comprendre. Olympe en était capable. Je croyais en elle et à ce niveau-là encore plus.
Je n'aimais pas montrer aux gens que j'étais plus fragile, puisque je voulais rester une fille hautaine et bourgeoise, mais j'avais trop de mal à le faire devant César. J'arrivais pas à faire croire à mon frère que je n'en avais rien à faire, j'avais les larmes aux coins des yeux alors que je ne voulais pas pleurer : je ne voulais surtout pas pleurer pour mon idiot de père. Un sanglot s'étouffa dans ma gorge alors qu'il stoppait sa phrase. Oui, quand Papa m'a rejetée. C'était horrible de le dire à haute voix, comme ça, il n'y arrivait pas : ça sonnait cruel, mais c'était pourtant la simple vérité. Je n'avais pas choisit de partir, il avait décidé tout seul de me chasser de sa vie parce que je lui avais pour la première fois dit non. Battant des cils pour chasser les larmes, je ne bougeais pas d'un pouce, le laissant continuer. Il avait l'air un peu mal aussi, mais je n'en avais rien à faire, c'est lui qui c'était foutu dans la merde tout seul. Il avait en plus voulu me le cacher, au lieu d'assumer et tenter de me parler, il avait tenté de me le cacher.. et je ne supportais pas l'idée d'être mise à l'écart de sa vie, encore moins lorsqu'il s'agissait de papa. Il m'expliqua, mais j'avais pas envie de savoir pourquoi il l'avait fait. Je m'en doutais, je comprenais sa douleur, et l'envie qu'il avait eut de décrocher.. J'aurais sûrement réagit comme lui. Un sanglot éclata dans ma gorge, et je sentis une larme couler sur ma joue, avant de souffler, vaincue parce que j'étais trop mal, trop seule : " J'te comprends César, j'aurais fait pareil.. " Je m'approchais de lui pour poser ma joue contre son torse, sanglotant contre lui. Putain, il me manquait comme c'était pas possible mon père, mais j'pouvais pas en vouloir à mon frère d'avoir la chance de lui reparler, j'avais pas l'droit parce que lui était parti 6 ans loin de nous trois. "J't'en veux hein, mais.. je t'aime trop fort pour te faire la tête. " Il était ma seule famille maintenant, je n'allais pas tout gâcher..
Je la pensais sincèrement capable de comprendre. Elle était logiquement la seule personne sur cette terre à savoir ce que c'était d'être les enfants de nos parents. Elle savait que si on se risquait à ne pas filer droit, ça ne pouvait devenir très vite que vraiment douloureux, compliqué et aberrant. Notre famille était un vrai bordel, depuis des années, même depuis notre enfance, on avait juste à l'époque pas l'opportunité de mettre tous ses problèmes en lumière. Je sentais qu'Olympe se retenait mais un sanglot filtra malgré ses défenses. La boule dans mon ventre s'élargit. Je me détestais. Les mots prononcés par ma soeur me délestèrent en partie de ce poids et je fus ravis de la voir venir contre moi. Je la serra, embrassant sa tête au passage. Je ne rouvris pas la bouche, la serrant bien, m'efforçant d'être là pour elle, tout simplement. Je t'aime très fort aussi. Répondis-je simplement avant de lui frotter gentiment le dos. Un petit soupire m'échappa ensuite. Je reparlais à mon père, mais qu'Oly' n'aille pas penser le contraire, c'était pas tout rose, loin de là. Tout n'était pas devenu merveilleux. Papa n'avait pas changé d'un millimètre. Ca avait le don de me laisser perplexe d'ailleurs. Il avait jeté dehors ses deux enfants, sa femme s'était barrée quelque part au Japon. Sans doute sous le prétexte que la déception qu'on a engendré lui a brisé le coeur, mais une partie de moi continuait à penser, en dépit de ma culpabilité, que moi et Olympe n'avions pas à porter le poids de toute cette responsabilité. Nos parents devaient le savoir aussi. Pour que tout ce soit ainsi écroulé, c'est qu'ils avaient aussi leurs fautes. Mais à entendre papa, non. Il était parfait et ses méthodes d'éducations ? Elles l'étaient tout autant. Et si ça peut te rassurer, j'ai rien gagné à reparler à papa. Il a pas changé le moins du monde. A croire qu'il est incapable de se remettre en question. Pourtant, y aurait de quoi.
J'voulais pas accepter le fait que mon père adoré parlait de nouveau à mon frère, et pas à moi. Mon père, mon papa, le miens, celui qui m'avait toujours chérie, celui qui avait toujours tout fait pour que je sois heureuse.. C'était un coup dur, un coup que j'allais avoir du mal à réellement encaisser, et que je n'oublierais pas rapidement. Mais je voulais encore moins que César parte aussi : j'avais besoin de lui, de sa présence.. Alors je puisais dans mes forces les plus profondes. J'étais adulte, je devais savoir pardonner, puis, il était fait du même sang que moi.. alors tant pis pour papa, je préférais venir le serrer dans mes bras. Comme avant, petite et fragile contre lui. Sa main frottant mon dos me fis me détendre un petit peu, et je restais le nez dans son cou, inspirant doucement pour me calmer et chasser les larmes qui menaçaient de couler. Je ne pleurerais plus pour toi, papa. Ce fut César qui brisa de nouveau le silence alors que pour ma part je commençais seulement à ralentir les battements de mon coeur. Et si ça peut te rassurer, j'ai rien gagné à reparler à papa. Il a pas changé le moins du monde. A croire qu'il est incapable de se remettre en question. Je fronçais les sourcils, lâchant mon frère. Papa ne changerait jamais, je le savais, mais j'avais toujours fuit la vérité, mais visiblement même après avoir reparlé à son fils il restait sur ses positions, persuadé d'être le meilleur, d'avoir fait les choses les plus bénéfiques pour nous. " Au moins, tu lui parle." Je me sentais tellement recluse, tellement loin de ma famille.. Pourquoi parler à César et ne même pas essayer de m'envoyer un sms? J'étais si nulle que ça, à présent que je m'étais rebellée? C'était méchant d'être sèche avec avec mon frère, mais il savait quelle relation j'avais avec notre paternel.. Allant vers la baie vitrée, j'ajoutais : " Je ne veux plus en parler. C'est ta vie, tu as tes raisons de lui parler. J'veux rien savoir. Tu n'avais pas l'intention de me le dire, alors ne me donne aucun détail, ça serait trop douloureux. " On pouvait trouver d'autres sujets de discussion.
Je parvenais à lire de la jalousie chez ma soeur. Je l'interprétais pas mal, j'étais sûr qu'elle en était pas fière et puis de toute façon, j'étais apte à comprendre car ce sentiment vorace m'était familier. Il me vrillait l'estomac depuis la naissance de ma soeur, quand papa remuait ciel et terre pour lui faire plaisir, la mettant clairement en avant en présence de gens extérieur à notre famille, alors qu'il n'avait jusqu'alors rien à me reprocher. Tout les bisous et les câlins de ma mère pour compenser n'avaient pas suffit à totalement faire taire cette forme de jalousie que je refoulais joyeusement. Ca avait jamais été une jalousie qui avait provoqué une certaine rancune envers Oly. Elle avait pas choisit de devenir le centre du monde de papa, à mon détriment. C'était comme ça et elle était habitué à cette réalité alors constater que papa pouvait être tout aussi affligeant de méchanceté et de stupidité envers elle, c'était un coup dur. Olympe s'était reculée. J'étais mal pour elle et pour moi aussi, mais pour elle, surtout, en ce moment. J'avais souffert de l'indifférence de papa mais j'avais jamais souhaité que ma soeur en fasse un jour les frais. J'aurais souhaité ça à personne et si ça ne tenait qu'à moi, j'aurais préféré que papa la contacte elle, ce qui aurait été plus prévisible, fallait bien le dire. J'avais envie de dire à ma soeur que papa reviendrait vers elle, qu'elle restait sa petite fille chérie et qu'il finirait par prendre conscience du ridicule dont il avait fait la preuve en la dégageant hors de sa vie. Je m'abstenu cependant. De un, car elle venait de me dire qu'elle préférait ne pas en parler et je le comprenais et de deux, car je pouvais pas lui faire de promesse. Si elle était la petite fille adorée de papa, j'avais été durant des années le bébé, le petit garçon de ma mère et elle avait l'air de se moquer ouvertement de ce que je pouvais bien être en train de faire. Je m'efforça de penser à autre chose, sinon j'allais avoir vraiment le cafard moi aussi. Adressant un petit sourire encourageant à ma cadette, je désigna ensuite ma planche d'un mouvement de tête. Ca te dit d'aller taquiner les vagues avec moi ? Proposais-je gentiment. Je comprendrais un refus, car bon, j'avais vraiment mal agis et je lui avais fais de la peine, mais bon, je risquais plus grand chose à tenter le coup. Je verrais bien si elle m'avait officiellement pardonné.
On m'avait toujours dit que la jalousie était un sentiment à bannir de ma vie. Je ne l'avais jamais réellement ressentie : certes, j'avais put envier certaines personnes, pour un sac qui me plaisait, pour des banalités, en fait. Sauf que là, je ressentais ça en plein de mon coeur, dans mes tripes, ça partait de mes viscères, et ça me tordait l'estomac. C'était mon père, et j'étais jalouse de mon propre frère, qui avait rompu tout contact pendant six ans avec toute sa famille.. et pourtant j'arrivais à vouloir être à sa place. J'avais reculé de quelque spas pour reprendre mes esprits, pour chercher à chasser ce putain de sentiment de colère en moi. Il ne devait pas subir mes erreurs avec mon père. Il lui reparlait, ils prenaient le temps de discuter, certes : je n'avais pas le droit de m'interposer entre eux. Et je commençais à l'accepter tout doucement.. Même si du coup, j'étais gênée face à César. C'était le comble, après des années à le laisser prendre soin de moi, j'étais mal à l'aise à cause de mon père.. Il décida de sourire, et il me proposa d'une voix tendre d'aller faire du surf avec lui. Je lui étais reconnaissante de change de sujet, je voulais tout oublier, et songer à ce qu'il me proposait me fit du bien. Je n'avais jamais vraiment apprit le surf, j'avais toujours eu envie, et je n'avais pas eu le courage de le faire sans lui, c'était l'occasion.. une bonne occasion pour se réconcilier, en plus. Je jetais un regard hésitant vers sa planche, puisque ça signifiait que je tirais définitivement un trait sur notre pseudo dispute à propos de papa. Mais je voulais faire ça. " Eh bien, si tu as le courage d'apprendre à ta petite soeur, oui..? " Je lui jetais un regard timide et tentais un peu sourire, histoire de bien lui faire comprendre qu'il était pardonné, mais qu'il s'embarquait dans une longue leçon si il m’emmenait à la plage..
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Le SB commençait merveilleusement bien. Je passais de très bon moment, avec ma nouvelle copine, notamment. Oui, c'était impeccable. Pourtant, une ombre persistait : Olympe. La dernière fois que j'avais passé du temps avec ma soeur, elle avait découvert que je reparlais à mon père au cours d'une journée à peine commencée à la fête foraine et ça c'était mal passé. Je pouvais pas lui reprocher de prendre la chose comme une trahison. A sa place, j'aurais sûrement eut exactement la même réaction. Mais voilà, même si j'étais fautif, on pouvait pas rester comme ça, elle et moi. J'estimais déjà avoir même trop attendu pour repartir la voir, mais c'était fini. Après m'être un peu reposé après mangé, j'avais décidé de faire une surprise à ma soeur. Je m'étais badigeonné de crème solaire, j'avais enfilé un short de bain, un tee-shirt en coton et attrapé ma planche et j'avais été l'accueil prendre le numéro de chambre de ma cadette. Dire que je l'ignorais, alors que durant quinze ans, Oly avait dormit dans la chambre en face de la mienne. Ca faisait juste bizarre. Mais je ne voulais plus m'attarder dans le passé et c'est ma planche sous le bras que je me retrouva devant la porte de ma petite soeur. Je souffla un peu et afficha mon sourire le plus adorable avant de frapper à la porte. Allez, peut-être qu'elle était prête à me pardonner. L'espoir fait vivre.
(c) darkdreams/marine