Just you & me ♥ Thélia

« Merci...J'apprécie vraiment que tu acceptes. Je t'avoue que je ne voulais pas vraiment y aller tout seul... » Il n’avait pas à me remercier selon moi, je trouvais ça juste normal de l’accompagner. Je dis pas que je commençais pas à grave flipper de rencontrer toute sa famille ou du moins sa mère et sa sœur mais je voulais être là pour lui et j’étais prête à tenir le coup face aux deux femmes de sa vie, rien que pour lui. Je lui demandais alors comment il se sentait pour le mariage et avec sa sœur. « De la chance je sais pas...Je l'ai fait souffrir, je suis un goujat. Pour la mariage...Bah, si ma mère est heureuse avec son nouveau fiancé, je ne peux que m'en réjouir, c'est le plus important. Qu'elle soit bien et en vie. » « En ce qui concerne a sœur, ben après l'accident comme je t'ai raconté, on revenait d'un dîné via lequel on avait pas mal discuté. Elle va mieux, se sent mieux même. Et je suis heureux pour elle. Même si à cause de moi, elle a vécu le traumatisme d'un accident de voiture. » Je fis une grimace à sa première phrase. Je pouvais pas le nier, oui j’avais souffert mais j’étais pas la seule. Lui aussi avait souffert par ma faute. Il prenait mieux la nouvelle de sa mère et c’était une bonne chose. Ca devait pas être facile de voir sa mère refaire sa vie même s’il est loin de s’entendre à merveille avec son père. Oui fin il me parlait surtout d’elle, de sa sœur. C’est elle qui avait affronté le pire certes mais il s’en voulait énormément alors que c’était pas sa faute. L’accident c’était pas ta faute et je suis contente si elle va mieux mais toi, comment tu te sens ? As-tu réussi à dépasser le fait que t’y pouvais rien ? Il avait cette manie de se mettre la faute sur lui et là il n’y était pour rien. Il avait pas pu deviner sinon je savais qu’il aurait été là et qu’il aurait empêché tout ça. Mais parfois des choses arrivent, des choses graves et malheureuses. Des choses qui font beaucoup souffrir mais qui permettent d’être plus fort parfois. Pour ne pas non plus parler que de lui car moi ça me gênais pas mais lui il allait bien vite me réprimander si je faisais pas 50-50. Je tentais donc de dire quelques trucs, rien de bien fameux je sais mais je terminais en beauté tout de même. « C'est vrai que c'est bientôt ton anniversaire. » Je m’arrêtais net quand il se stoppa devant moi, me prenant une mèche de cheveux. « Je t'ai même pas demandé si tu voulais quelque chose de spécial ? » « Tu n'as qu'un mot à dire et je ferais tout ce que tu voudras. » Je fis un petit sourire, plongeant mes yeux dans les siens. Tu t’en souviens ? & y avait rien de mal dans ma question, juste de la surprise et de la joie de voir qu’il savait. Il était pas très fort pour retenir les dates, c’est souvent plus un truc de filles que de mecs et je lui avais dit une seule fois mon anniversaire il me semble, hors il l’avait retenu. & c’était peut être un détail mais j’appréciais vraiment. Quant à quelque chose de spécial, je l’ai déjà, juste là, sous mes yeux. Je pointais mon index sur sa poitrine et déposa un doux baiser sur ses lèvres. Ta présence me suffira amplement en ce jour et que tu restes avec moi pour ceux à venir également. Oui car je me contenterais pas de lui seulement le 2 avril, je le voulais jusqu’au 2 mai, 2 juin et tous les 2 de chaque mois à venir. Même de chaque années s’il le voulait aussi. Posant un autre baiser, je reprenais la marche. Je peux te poser une question ? Je savais qu’il allait dire oui mais c’était histoire de le mettre dans le bain, qu’il s’y attend quoi. Tu as su dès le premier soir que j’avais un fils et on était pas amené à se revoir normalement mais tu es quand même pas parti en courant alors que tu avais même pas vraiment eu de vraie relation, pourquoi ? Ou bien peut être que tu y a pensé plus d’une fois ? Si c’est le cas je m’en fiche car tu es resté et c’est le principal. Que ça lui était venu à l’esprit alors que ça commençait à devenir trop sérieux ou trop intime entre nous, je pouvais comprendre. & je comptais pas lui en vouloir, il était là et avait été là, je voulais juste savoir si ça lui était venu ou si non pourquoi il n’avait pas eu peur. C’est ni le sien, ni il avait eu de responsabilité envers Matys mais un enfant au milieu d’une relation c’est pas toujours simple et pour un homme qui avait pas vraiment l’habitude avec des histoires d’amour, en plus devoir faire avec un enfant au milieu, c’est encore moins simple.


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Nous marchions encore tous les deux sur la plage quand subitement ma petite-amie eut envie de savoir pas mal de choses sur moi. Mais je lui révélais que des choses qu'elle savait déjà. « L’accident c’était pas ta faute et je suis contente si elle va mieux mais toi, comment tu te sens ? As-tu réussi à dépasser le fait que t’y pouvais rien ? » Elle avait peut-être raison ou pas. C'était moi qui aurait du faire attention vu que c'était moi qui conduisait et pour ma sœur...C'était une autre histoire. « Je ne sais pas Elia... C'est dur de savoir et de vivre avec l'idée que sa petite sœur souffre à cause d'une situation impossible. Je me dis que si je ne m'étais pas autant éloigné, j'aurais peut-être pu lui éviter le pire... » Haussant les épaules, je me rendais compte que je n'en savais trop rien. Lorsque je mentionnais son anniversaire et si elle souhaitait quelque chose de spéciale, ma petite-amie sembla très surprise. « Tu t’en souviens ? » Un grand sourire s'afficha sur mon visage. « Bien sur. Tu l'as écrit sur facebook. » Riant aux éclats, je me souvenais de ce jour ou nous avions décidé de nous mettre ensemble et ou elle m'avait demandé si elle pouvait changer son statut facebook. «  Quant à quelque chose de spécial, je l’ai déjà, juste là, sous mes yeux. Ta présence me suffira amplement en ce jour et que tu restes avec moi pour ceux à venir également. » Elle avait pointé un doigt sur ma poitrine avant de déposer ses lèvres sur les miennes. Je ne pus que la regarder avec tendresse mais je n'avais absolument pas dit mon dernier mot. « Tu es sur ? Rien du tout ? Moi tu sais, tu m'as tous les jours...Alors que là c'est un jour spécial. Vingt-trois ans, ça se fête. » Mais que pouvais-je donc bien lui offrir qu'elle n'ai déjà ? «  Je peux te poser une question ? » Sa question me prit subitement de court, me sortant de mes pensées. « Tu as su dès le premier soir que j’avais un fils et on était pas amené à se revoir normalement mais tu es quand même pas parti en courant alors que tu avais même pas vraiment eu de vraie relation, pourquoi ? Ou bien peut être que tu y a pensé plus d’une fois ? Si c’est le cas je m’en fiche car tu es resté et c’est le principal. » Fronçant les sourcils alors que je nous stoppais encore dans notre marche, je me tournais vers elle. « Ça m'a fait flipper. Quand tu me l'as apprit dans ce bar, ce soir-là, je me suis dit « Ouah. Mais elle est trop jeune pour déjà s'occuper des tâches d'une maman. » Puis quand j'ai compris que tu t'amusais toujours...C'est mieux passé. Puis c'était déjà trop tard pour moi que je le veuille ou pas. Tu m'as eu dès le premier instant ou tu as posé ton regard sur moi, dans le mien. J'aime les enfants et ton fils est déjà grand de plus. Je n'allais pas t'abandonner pour ça. Je suis fou mais pas à ce point là. » Je plaçais une main sur sa joue, la caressant avec mon pouce. « Je serais passer à côté de ce genre d'histoire avec toi... Rien que penser ça, ça me donne envie de me jeter dans l'eau et jamais remonter à la surface. Je t'aime comme un fou. » Je me penchais pour l'embrasser à mon tour avant de me redresser en me mordant la lèvre inférieure avec un grand sourire. « Tu as envie de faire autre chose avant que l'envie de te jeter dans l'eau avec moi ne me traverse l'esprit ? »



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« Je ne sais pas Elia... C'est dur de savoir et de vivre avec l'idée que sa petite sœur souffre à cause d'une situation impossible. Je me dis que si je ne m'étais pas autant éloigné, j'aurais peut-être pu lui éviter le pire... » C’est sur que ça devait pas être cool et le connaissant c’était pire que de la culpabilité qu’il devait ressentir mais il y pouvait vraiment rien. Je disais pas ça juste pour le rassurer mais proche ou pas, ce genre de chose arrive hélas. S’il n’était pas avec elle il pouvait pas deviner que ça allait lui tomber dessus sinon je sais qu’il serait restée avec elle pour lui éviter ça et tabasser le mec en question. Il pouvait pas toujours avoir un œil sur elle et qu’elle lui ai caché n’était pas sa faute non plus. Comment peut il deviner ce genre de chose ? On peut pas et on veut pas imaginer que ça se soit passé à quelqu’un qui nous est cher. Je secouais la tête négativement car j’étais pas d’accord qu’il aurait pu l’éviter. Est-ce que mon frère ou Tyler avait pu éviter mon accident et ma fausse couche y a des années ? Non et c’était pas leur faute car ils n’étaient pas présent à ce moment là. Ca devait tout simplement arrivé et il devait pas se rendre coupable de ça. Puis on parla de mon anniversaire, événement bien plus joyeux. Il s’en souvenait et je trouvais ça adorable de sa part. « Bien sur. Tu l'as écrit sur facebook. » Je me mis à rire, lui donnant un léger coup de poing sur le haut du bras. « Tu es sur ? Rien du tout ? Moi tu sais, tu m'as tous les jours...Alors que là c'est un jour spécial. Vingt-trois ans, ça se fête. » & justement ça me convenait parfaitement de l’avoir tous les jours avec moi. Quant à mes vingt trois ans je trouvais ça pas si spécial. Les vingt un ans oui ça l’avait été mais là vingt trois ça me rapprochaient du quart du siècle et puis de la trentaine haha. Je t’assure que tu es tout ce que je veux de toi pour mon anniversaire. Ta présence et ton amour me suffiront largement. Surtout que je te connais tu fais pas les choses à moitié. Oui j’avais pu le constater avec ce voyage en Italie, avec la robe, le restaurant, le bracelet. Il faisait pas attention au prix et je voulais pas qu’il dépense encore une fortune, je voulais juste qu’il soit là avec moi et pour les mois à venir. Puis vint une question dont j’avais jamais eu l’occasion de lui demander, là c’était le moment idéal puisqu’on discutait sérieusement. « Ça m'a fait flipper. Quand tu me l'as apprit dans ce bar, ce soir-là, je me suis dit « Ouah. Mais elle est trop jeune pour déjà s'occuper des tâches d'une maman. » Puis quand j'ai compris que tu t'amusais toujours...C'est mieux passé. Puis c'était déjà trop tard pour moi que je le veuille ou pas. Tu m'as eu dès le premier instant ou tu as posé ton regard sur moi, dans le mien. J'aime les enfants et ton fils est déjà grand de plus. Je n'allais pas t'abandonner pour ça. Je suis fou mais pas à ce point là. » « Je serais passer à côté de ce genre d'histoire avec toi... Rien que penser ça, ça me donne envie de me jeter dans l'eau et jamais remonter à la surface. Je t'aime comme un fou. » C’était réciproque alors car je l’aimais comme une folle. Tu m’avais eu dès le premier instant. Si bien que j’ai pas su ne pas me retenir de t’embrasser et que je voulais pas prendre le risque de ne plus jamais te revoir sans avoir goûté à tes lèvres. & bon sang qu’est ce que j’avais pas fait ce soir là, parce que à présent j’étais incapable de me passer de ses baisers, de ses lèvres. J’avais eu envie de recommencer dès que je l’avais revu après lui avoir apporté sa carte d’anniversaire. Il s’approcha alors pour m’embrasser mais s’arrêta. « Tu as envie de faire autre chose avant que l'envie de te jeter dans l'eau avec moi ne me traverse l'esprit ? » Je fis un sourire en coin. On avait rien de prévu à ce qui me semble, pas de programme à respecter alors on pouvait faire ce qu’on voulait tant que c’était lui et moi. Non tu peux faire ce que bon te semble de ma personne dis je en haussant les sourcils à plusieurs reprises. Maiiiiiiiiiis d’abord il faudra m’attraper. & telle une enfant je commençais à courir au bord de la plage, regardant derrière moi de temps en temps pour voir où il était. M’arrêtant également quand j’avais pris trop d’avance comme pour le narguer. Pour un sportif c’est un peu mou tout ça. Oui je le taquinais et je savais que ça allait que plus le motiver pour mieux m’attraper et me foutre à l’eau mais je m’en fichais de finir à l’eau. J’étais en train de rire aux éclats et on jouait au chien et chat tel le premier soir dans ce parc et j’aimais ça. J’aimais qu’on ait des moments de complicité comme ça, de fou rire et pas juste de sexe, de discussion ou autre. Je voulais que ce soit un mélange de mon petit ami et d’un ami, qu’on perd pas ce lien, ces taquineries même avec les mois qui défilent. & je comptais bien m’assurer qu’on garde ça.


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« Je t’assure que tu es tout ce que je veux de toi pour mon anniversaire. Ta présence et ton amour me suffiront largement. Surtout que je te connais tu fais pas les choses à moitié. » Un sourire se dessina sur mon visage alors que je la regardais avec tendresse. Elle ne demandait pas grand chose en fait. Et ce n'était absolument pas ce que j'avais prévu. « Bon... Je me ramènerais tout nu alors. Tu auras bien tout de moi, rien que moi sans artifices. » Je me mis à rire alors qu'elle me demandait pourquoi je n'avais pas fui en voyant qu'elle avait un fils lorsque nous nous étions rencontrés.   « Tu m’avais eu dès le premier instant. Si bien que j’ai pas su ne pas me retenir de t’embrasser et que je voulais pas prendre le risque de ne plus jamais te revoir sans avoir goûté à tes lèvres. » Et je ne pouvais que la remercier d'avoir fait ce premier geste. Car bon...Si elle m'en aurait laisser le temps avant de s'échapper, je l'aurais sûrement rattrapé pour l'embrasser à mon tour comme elle le méritait. Elle m'avait totalement envoûtée ce soir-là si mes souvenirs étaient bien exactes. Je l'aurais bouffé sur place si j'avais pu. Je n'avais fait que la toucher tellement j'étais attiré vers elle et personne d'autre. Dès le premier instant elle avait su captiver mon attention, elle avait su captiver mon regard et mon cœur. « Tu n'aurais jamais du t'enfuir comme tu l'as fait ce soir-là...Je t'aurais plaquer contre un arbre sinon. » Lui faisant un grand sourire, je me souvenais encore parfaitement de notre vrai premier baiser dans ce train fantôme. «  Non tu peux faire ce que bon te semble de ma personne. Maiiiiiiiiiis d’abord il faudra m’attraper. » Subitement, elle se mit à courir le long de la plage et je la regardais avec nostalgie et amour avant de me lancer à sa poursuite. Elle s'arrêta alors plus loin et je me stoppais également. « Pour un sportif c’est un peu mou tout ça. » Ah ouais ? « On va voir si c'est mou ! » Cette fois-ci, plus de merci ! Je me mis à courir comme si je piquais un sprint et en rien de temps j'arrivais à sa hauteur, l'attrapant par la taille, je la fis un peu tournoyer en riant, avant de nous faire chuter sur le sable et de baisser mon visage vers le sien afin de l'embrasser. Elle était sur le dos et étant juste au-dessus je formais comme une prison avec mon corps. « Alors mademoiselle ? Je vous croyais plus rapide que sa ! » Riant un peu, je lui volais un autre baiser avant de me relever, de la tirer par les bras pour l'attirer vers moi et la lever et je la portais ensuite dans mes bras. Un bras sous les genoux, l'autre dans le dos et je me mis à avancer vers l'eau. « Maintenant, vous allez payer pour votre insolence ! » Mimant le fait que j'allais la balancer dans l'eau, je me stoppais avec un grand sourire. « Sauf, si vous dites les mots magiques ! »


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