Parfois faire un break peut nous faire du bien ( Aaron Connor )

Liaison dangereuse

Parfois faire un break peut nous faire du bien

Je venais de diriger May contre le mur afin que son dos rencontre la façade. Mes lèvres ne semblaient plus vouloir quitter les siennes, bien au contraire. Notre baiser continuait avec tendresse et envie. Lorsque je sentis ses mains descendre contre mon torse, mon corps se cala contre le sien. Une sensation agréable, davantage lorsque je sentais pour la seconde fois sa poitrine se presser contre mon buste. Oui, la plus parfaite des conneries. Je souriais contre ses lèvres tandis que ses doigts jouaient de nouveau sur ma nuque. Mes dents se refermèrent avec jeu sur sa lèvre inférieure afin de la mordiller avec envie.

Mes mains glissèrent sur ses hanches pour descendre jusqu’à ses cuisses. J’usais de ma force pour la soulever et l’inviter à enrouler ses jambes autour de ma taille. Si le mur nous avait servi d’appui jusque là, je finissais par la porter jusqu’au lit. La gardant toujours accroché à moi, je prenais place sur les draps afin de l’y allonger, me contentant de rester là, par-dessus elle, alors que mon bassin avait gardé le chemin qu’il s’était frayé entre ses cuisses.

Je quittais un instant ses lèvres afin de reculer la tête et pouvoir l’observer sous moi. Un sourire se dessina sur mon visage. A cet instant précis, j’abandonnais totalement l’idée qu’il s’agissait de l’une de mes étudiantes. May restait uniquement une femme désormais. J’avais envie d’elle et souhaitais céder à la tentation. Je gardais appui avec l’une de mes mains posée à plat sur le matelas tandis que l’autre s’aventurait sur le haut de sa cuisse, par-dessus le tissu de sa robe. Quand à mes lèvres, elles rejoignirent le creux de son cou afin d’y déposer une multitude de baisers brûlants pour finalement remonter sur sa mâchoire jusqu’à son oreille, là où je m’amusais à mordiller son lobe.

Liaison dangereuse

Parfois faire un break peut nous faire du bien

Je débutais une longue découverte de cette jeune femme. Attentif, j’écoutais chacun de ses soupirs, observais chacun de ses gestes afin de déduire les zones où l’effet se voyait décupler. Ainsi, lorsque mes lèvres voyagèrent dans son cou, je pus sentir son corps se cambrer de façon à ce que sa poitrine se presse de nouveau contre mon torse. Instinctivement, l’une de mes mains – celle qui ne servait pas d’appui, glissa dans le bas de son dos, là où elle venait de se creuser. J’appréciais le goût de sa peau sucrée, le parfum qu’elle dégageait et entendre sa respiration plus forte et plus appuyée sous mes caresses.

Sentir ses mains glisser sous mon T-shirt, le remontant afin d’atteindre mon torse, provoqua en moi une vague de frissons qui parcourut ma colonne vertébrale de tout son long. Pendant ce temps, mes dents mordillaient le lobe de son oreille, de façon taquine et sensuelle. Lorsque qu’elle se redressa juste assez pour atteindre mon cou de ses lèvres, mes yeux se fermèrent automatiquement afin de profiter pleinement de cette délicieuse sensation. Quant à sa parole, j’esquissais un sourire amusé, voilé par ses lèvres qui se déposaient de nouveau sur les miennes.

- C’est réciproque, murmurais-je entre deux baisers.

Ma main remonta jusqu’à son épaule, guidant sa bretelle vers le bas. Je fis de même avec la seconde, rendant l’habit plus lâche. Je n’eus qu’à tirer doucement dessus pour l’abaisser jusqu’au niveau de ses hanches, ne la lui retirant donc pas dans sa totalité pour le moment. Mes lèvres parcoururent de nouveau son menton puis son cou pour terminer leur course sur sa gorge. Mes doigts voyageaient sur ses cotes pour atteindre son abdomen. Finalement je me redressais pour me retrouver à genoux entre ses cuisses afin de faire glisser la robe le long de ses jambes fuselées. La robe trouva refuge sur le sol et désormais, May se retrouvait en maillot de bain sous mes yeux, toujours humide de la baignade précédente. Mon regard clair croisa le sien et un large sourire, à la fois enfantin et charmeur reprit place sur mon visage.