Remember the past ❖ LAUREANE

L’ambiance se révélait presque chaude, était-ce dû à Punta Cana et ses plages magnifiques ? Peut-être bien, car je n’avais pas beau avoir vu Lauréane depuis des années, elle m’attirait toujours autant comme au premier jour. Certes elle n’avait plus sa petite tenue d’infirmière, et c’était bien dommage car je l’adorais, cependant je l’avais toujours préférée totalement nue. Nos visages proches, je me laissais volontiers sourire, presque hypnotisé par ce regard charmeur. Je laissais le temps nous envelopper et passer à son gré, ma tête était déjà dans les souvenirs de toute manière, bien me corps était bel et bien accroché au présent. « Mais je l’espère. » Pour voir la suite, découvrir de nouvelles choses, je devais passer du temps en sa compagnie, et c’était loin de me déplaire. Je sentais alors son corps se rapprocher, et d’un coup, je sentais que la pression retombait, elle semblait vouloir discuter sérieusement, pourquoi vouloir retourner le couteau dans la plaie ? « Te voir pleurer toutes les larmes de ton corps à mon départ, devoir rester pour te consoler, faut croire que c’était trop déchirant. » Bien sûr que ce n’était pas la vraie raison, et alors ? C’est ce qu’elle désirait entendre, comme toutes les femmes légèrement fleurs bleues et niaises non ? Bien que je sais éperdument qu’elle était loin d’être comme toutes les femmes…

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Lauréane & Loukas

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Une question persistait pourquoi était-il partie sans rien dire ? N’avais-je pas le droit à un au revoir. Pour tout vous avouez, son départ avait été difficile. Savoir qu’il était partie sans le moindre mot n’avait fait qu’accroitre mes doutes sur ce cher militaire. « Te voir pleurer toutes les larmes de ton corps à mon départ, devoir rester pour te consoler, faut croire que c’était trop déchirant » mes yeux se plissèrent. Depuis quand étais-je devenue une petite fille à ses yeux. Aurais-je pleuré ? Certainement pas. Il est vrai que j’aurais été dégouter. « Tu déconnes là ? » je le regardais dans les yeux. Je n’étais pas pleurnicharde et certainement pas rêveuse. Notre relation était vouée à l’échec depuis le début. J’en étais consciente. Je me reculais doucement laissant finalement la distance faire le reste. « Tu es un terrible menteur Loukas ! Je n’aurais pas pleuré parce que figure-toi, je m’y étais préparé ! Tu n’as juste pas eu le crans de venir me voir pour me l’annoncer. » dis-je bêtement.

J’étais parti sans rien dire, sans me retourner, comme je le faisais à chaque fois. J’avais chaussé mes pantoufles de velours et j’avais marché à pas doux en mettant de la distance entre nous sans lui dire un mot. Laisser un mot justement, une lettre, pour quoi faire ? De toute manière je n’étais pas doué avec les mots, et on savait tous les deux que notre relation était vouée à l’échec, que ce jour viendrait, alors pourquoi je l’aurais fait ? C’était moi qui avais dû partir, et si les rôles avaient été échangés, l’aurait-elle fait elle ? Ma main restait en suspens alors qu’elle s’éloignait de moi et je soufflais longuement en laissant mes bras retomber contre mon corps. « Si tu t’y étais préparée, alors pourquoi tu tenais tant à un au revoir hein ? Tu savais que j’allais partir de toute manière, on n’était pas à un jour près ! » Son visage semblait fermé, bien loin du visage séducteur qu’elle avait il y a quelques secondes. Je me mordais légèrement la lèvre inférieure, réfléchissant. Je redescendais de mes grands chevaux, reprenant une voix plus posée « Je suis aussi menteur que toi. Allez, dis-moi ce que tu as sur le cœur, vas-y ! Dis-moi que je t’ai fait souffrir en partant sans rien dire, car ça prouvera que tu étais attachée à moi et que tu as été peinée par mon départ. »

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Lauréane & Loukas

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Bien des choses s’étaient passée au Nigeria. J’étais restée mystérieuse et secrète depuis mon retour. Voir Loukas débarquer m’apaisait quelque peu. Nous avions vécu la même chose. Pourtant à cet instant j’étais loin d’être soulagé disons plutôt énervé. « Si tu t’y étais préparée, alors pourquoi tu tenais tant à un au revoir hein ? Tu savais que j’allais partir de toute manière, on n’était pas à un jour près ! » mon regard se fronça et se ferma. Hostile. Je le regardais dans les yeux, le fusillant du regard. Il redescendait doucement et fils : « Je suis aussi menteur que toi. Allez, dis-moi ce que tu as sur le cœur, car ça prouvera que tu étais attachée à moi et que tu as été peinée par mon départ ». Avais-je été blesser ? J’en avais la sensation. Je lui fis : « les gens polie et civilisé vois-tu se dise au revoir ! » dis-je méchamment. « J’oubliais tu es loin d’être polie ». Un petit pic parmi tant d'autres. « Tu es impoli et menteur. Je suis têtue et menteuse va falloir t’y faire soldat ! Et je n’avouerais rien parce qu'il n’y a rien à avouer » dis-je en le fixant toujours du regard.

J’étais un con, un enfoiré, et bien tant d’autres choses, à vrai dire, j’entendais plus des insultes sur mon sort que des compliments, et vous voulez la vérité ? Je m’en foutais, comme un tas d'autres choses m’entourant. Malheureusement, je ne me foutais pas de Lauréane, bien loin de là. Elle faisait partie de mon passé, elle faisait partie de ma vie, et j’avais beau prendre des airs détachés comme je le faisais avec chaque fille, elle, elle avait quelque chose de plus qui m’attirait sans cesse vers elle, elle m’attachait et me retenait prisonnier, et le pire dans tout ça, c’est que je ne me débâtais pas. Je me mettais à sourire, un large sourire, j’avais presque envie de rire. Je la laissais alors parler, c’est tout ce que je pouvais faire étant donné qu’elle était remontée contre moi. « Tu sais très bien comment je suis, la politesse et le fait d’être civilisé ne font pas partie de moi. » Je me contentais alors de hausser les épaules, puis je plantais mon regard dans le sien. Elle n’allait rien m’avouer ? C’était presque trop dur à supporter. Un sourire amer sur mon visage, je plissais les yeux, m’énervant intérieurement. « Répète-le, regarde-moi dans les yeux et redis-moi qu’il n’y a rien à avouer, vas-y ! » Devant son silence, je m’approchais alors rapidement d’elle et passais une main sur sa taille pendant que l’autre allait se balader sur son visage où je déposais un baiser fougueux sur ses lèvres.

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Lauréane & Loukas

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Loukas était un emmerdeur, fourbe et impoli mais font tout ses mauvais cotés m’attiraient. En pur sadique, il me souriait doucement alors que je lui exprimais mon mécontentement. « Tu sais très bien comment je suis, la politesse et le fait d’être civilisé ne font pas partie de moi ». Il était évident que tout ceci ne lui ressemblait pas. En bonne élève, j’avais compris la leçon. Un brin énervé, je lui répondis sèchement ignorant l’effet qu’il pouvait me faire. Son visage se crispa alors que le miens s’adoucissait. « Répète-le, regarde moi dans les yeux et redis moi qu’il y a rien à avouer, vas-y ! » Mon regard se fronçait. Je ne voulais pas l’avouer et encore moins lui donner cette satisfaction. Un long silence s’amorça avant que le jeune militaire s’approche de moi rapidement. D’un mouvement vif et tendre, il passa sa main sur ma taille et il m’embrassa. Partir aurait été la meilleure des solutions mais voilà que je goutais pour la première fois depuis plusieurs mois ses lèvres. Dans un élans de faiblesse, mes mains passèrent tendrement derrière la nuque du jeune homme amorçant tout doucement sa monté. Nos lèvres se pressèrent l’une contre l’autre. Un baisé fougueux et langoureux. Une fois finit, mes mains restaient bloqués derrière la nuque du jeune brun et mon regard se posa sur lui. « Ne croit pas que je vais avouer quoi ce soit… je suis têtu Jefferson » dis-je dans un souffle.

Un baiser, rien de plus, non il ne me fallait rien de supplémentaire pour faire remonter un tas de souvenirs à la surface. Dès l’instant où nos lèvres s’étaient entrechoquées, j’entendais presque la panique autour de moi, j’avais l’impression de sentir la chaleur qui rendait mon corps moite, j’avais l’impression de respirer cet air si lourd, puis je ressentais un certain sentiment d’apaisement en me souvenant de la première fois où j’avais posé mes yeux sur Lauréane. Elle avait la beauté d’un ange, bien que sa beauté ne soit que diablerie, une femme fatale, un peu trop innocente, une femme parfaite. Alors que ses lèvres quittaient les miennes, un frisson parcourra mon échine pendant qu’elle plantait son regard dans le mien. On avait beau être au Spring Break, j’oubliais à cet instant toutes les autres filles, ce qui me faisait pâlir intérieurement. « Et je suis un homme très perspicace. » J’avais l’impression de manquer d’air, et pourtant, j’allais plus que bien. Je lui offrais alors un léger sourire en ne perdant pas une miette de son agréable visage. Ce baiser était comme les précédents, tout aussi fougueux, passionné, même après toutes ces années elle était restée différente des autres femmes.

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Lauréane & Loukas

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La faiblesse m’emportait tout doucement. Étais-je si faible ? C’était la question que je me posais à cet instant. Ce baisé avait réanimé bien des choses. Des choses que j’aurais voulu garder cacher profondément. Loukas savait comment agir. Il me connaissait. Je le regardais dans les yeux. « Et je suis un homme très perspicace ». Il l’était effectivement. Nous étions clairement différents et malgré sa mon attirance pour lui semblait toujours aussi intact. Lui en vouloir était peiné perdu, il savait appuyer là où j’étais la plus faible. Dans un moment d’hésitation, je me mordillais la lèvre. « Tu m'énerves Jefferson » dis-je sincèrement. Je lui pris la main tout en l’entrainant avec moi pour rejoindre l’hôtel. Qu’allais-je faire ? Je n’en savais rien. Une fois à l’hôtel j’appuyais sur le bouton de l’ascenseur. Une fois dedans, je poussais légèrement Loukas contre la paroi m’approchant dangereusement. Mon visage s’avançait doucement, mes lèvres frôlèrent doucement celle du jeune militaire. « faut croire que tu m’as manqué Jefferson » dis-je doucement avant de plaquer mes lèvres contre les siennes. Un baiser passionné et fougueux.

La fougue dans notre baiser avait réanimé en moi des sensations encore inconnues ? Avais-je été amoureux de Lauréane ? Non je ne devais pas être stupide, jamais je ne connaitrais l’amour, ce sentiment me resterait toujours inconnu, disons que Lauréane avait été la seule et l’unique femme sortant du lot, m’apportant quelque chose, me rendant toujours plus accro comme certaines doses que je prenais parfois pour me détruire à petit feu. Je me contentais de rire légèrement quand elle me signifiait qu’elle me détestait. J’appréciais d'entendre ceci, bien plus qu’un compliment, car avec moi, on me détestait toujours, mais au final, les personnes qui me détestaient le plus étaient les personnes qui s’embourbaient encore plus dans mes filets. Je me laissais alors entraîner par la blonde vers l’hôtel puis l’ascenseur avec un large sourire au bout des lèvres, qu’est-ce qu’elle avait prévu ? Je n’en savais rien et pourtant, je l’aurais suivi n’importe où. Me laissant plaquer contre la paroi de l’ascenseur, je me mordais légèrement la lèvre inférieure, profitant alors de ses lèvres une nouvelle fois alors qu’elle venait se coller aux miennes. Je passais alors mes mains dans ses cheveux longs au parfum envoûtant, puis une fois nos lèvres détachées, je plantais mon regard dans le sien. « Tu veux savoir le pire dans tout ça ? Tu m’as manqué aussi. »

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Dans un élan de fougue, je le plaquais contre la paroi de l’ascenseur. Un geste qui n’était pas anodin. J’appréciais sa présence et le savoir de nouveau présent me réconfortait. Mes lèvres se plaquaient contre les siennes. J’avais besoin de ça, besoin de me sentir proche de lui. Une fois nos lèvres détachés, je le regardais doucement : « Tu veux savoir le pire dans tout ça . Tu m’as manqué aussi. » j’affichais un petit sourire ravi et je haussais les sourcils : « J’ai manqué à monsieur Jefferson » dis-je en me mordillant la lèvre. « Rappelle-moi de le noter d’accord » dis-je pour l’embêter. Mon visage s’avança pour embrasser le bout du nez du jeune militaire. Mes lèvres embrassèrent ensuite la joue droite du jeune homme puis la joue gauche. J’affichais un sourire conscient de ce que je faisais. J’attisais le jeune homme.