Such a good place for loving you ⁂ w. MEADOW

Ce serait un petit peu jouer avec le feu, quand même... Mais on peut pas dire que ça nous a déjà arrêté.. Répondis-je. Non, on n'y était pas allé de main morte, pourtant dieu sait que j'avais douté, que j'avais pas sut comment m'y prendre, notamment le soir ou on l'avait fait pour la première fois, alors qu'elle était défoncée et incapable de marcher droit sans mon aide. Après s'être éloignée, elle revint contre moi et je me mis à l'embrasser dans le coup, savourant ce genre d'instants. Je voulais qu'il y en ai des tas d'autres durant notre séjour ici, mais pour être honnête j'en doutais pas. Y avait pas de raison. Je pensais plus à rien, si ce n'est mes lèvres sur sa peau, puis sur ses lèvres. Elle m'enlaça, enroulant ses bras autour de mon cou, me gardant ainsi contre elle. Je pris mon petit air triste. Et pourquoi c'est toujours aux mecs de faire des surprises, hein ? Ronchonnais-je gentiment avant de l'embrasser à nouveau, laissant cette fois-ci courir une de mes mains avant de la stabiliser sur sa joue.

(c) darkdreams/marine

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« J'aime jouer avec le feu, prendre des risques... Ça rend notre vie tellement plus excitante » Une rencontre inattendu et nous voilà sur cette belle plage sous le soleil en plein milieu d'année. Que demander de plus ? Il n'y a rien qui pourrait gâcher notre moment, cet instant qu'on apprécie tous les deux, ces instants passés ensemble avant de se quitter pour mieux se retrouver après. On a le temps du spring break pour partager la même chambre avant de rentrer sur Cambridge et que je retrouve ma seconde famille : les mathers. Car oui, on est loin d'être les défoncés de service même si je reconnais qu'on est réputé pour cela, mais derrière se cache une vraie famille, une vraie maison. « Parce que j'aime les surprises ? » Je savais bien que ça ne serait pas suffisant pour lui, mais j'ai toujours adoré les surprises alors venant de lui, ce ne serait que meilleur. Sentent ses lèvres se poser sur les miennes, c'était comme si je prenais ma dose de cocaïne, ça me soulageait, me rendait encore plus heureuse et encore plus accro à ce mec. Ce mec qui est mon petit ami, ce mec sur qui je venais de sauter pour qu'il me porte avant de coller mon front contre le sien « Tu as encore de l'énergie ? » demandais-je curieuse, mais aussi sur un ton provoquant.

Je pouvais qu'être d'accord. Le côté imprévisible de la vie lui conférait toute sa saveur. Durant dix-huit ans, ma vie avait été régie sur quasiment tous les points, il n'y avait aucune part pour l'improvisation, du moins pas officiellement et pourtant, c'était peut-être le meilleur. C'était le meilleur. Ce que je vivais avec Meadow c'était génial. Ca devait pas s'arrêter, je devais pas laisser filer ça. Pourtant, d'une certaine façon, je commençais déjà à le faire... Reparler à mon père, cette histoire aberrante de fiançailles avec Lena... Je savais pas ce que je foutais. Sans doute que j'avais sur-estimé ma capacité à vivre sans parler à mes parents, ou du moins au moins à l'un d'eux. J'avais la tête dans les nuages, Meadow me sautant joyeusement dessus me ramena à la réalité et je la porta comme je pus, avec un peu de maladresse cependant. Elle vint coller son front contre le mien et je lui donna un petit bisous sur la bouche. J'avais pas répondu à sa phrase sur les surprises et la question qu'elle venait de me poser était floue. Voilà ce qui se passait quand je divaguais dans mes pensées. Un peu désorienté, je répondis tant bien que mal. Euh, oui. Pourquoi ? Dis-je d'une voix que je voulu plus tendre, plus mielleuse sur le dernier mot.

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Qui aurait pu croire que je tomberais dans les bras d'un bleu ? Ces gens que je déteste par dessus tout, ces gens qui m'énerve au plus haut point avec leur coté hautain ? Pourtant, c'est dans ses bras que je me trouvais. Par moment, je me demande ce qui m'a pris, mais j'ai cette impression d'être spéciale à ses yeux, d'être unique et d'être rien qu'à lui, mais pour combien de temps ? Posant mon regard sur lui, je voyais qu'il n'écoutait pas, qu'il se trouvait perdu dans ses pensées « Quelque chose ne va pas ? » demandais-je après avoir sauté pour qu'il me porte. Une soudaine envie de le sentir contre moi de nouveau, d'avoir ce contact, ce feu qui me brûle avec intensité. « On pourrais... Peut-être... » posant mes lèvres dans son cou, je remontais jusqu'à son oreille « S'amuser tous les deux » faut dire que quand l'envie me prends, je ne passe pas par quatre chemin.

Je secoua légèrement la tête. Je voulais pas lui parler de tout ça, je savais que dans un couple, on était sensé tout se dire, mais on avait la vingtaine, pas la quarantaine et ma conception du couple n'était pas aussi profonde. Elle n'avait pas à tout savoir de ma famille et tant mieux, car sinon, elle risquait de partir en courant. Si je ressemblais un tant soit peu à mon père, j'aurais put faire fuir n'importe qui. Non, ça va. Répondis-je doucement. Qu'elle aille pas s'inquiéter. Elle me titillait, me donnant furieusement envie, si c'était pas déjà carrément le cas. Comme si un mec normalement constitué pouvait refuser une telle proposition. Ici ? Demandais-je, souriant.

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J'ai cru comprendre que quelque chose n'allait pas, mais je me faisais sûrement des idées vu qu'il venait de me confirmer que tout allait bien. L’expression de son visage le trahissait un peu, mais une chance, je ne m'attardais pas dessus. Ne voulant pas m'attarder sur le sujet, je préférais penser à autre chose, comme d'être avec lui dans ce paysage magnifique. Profiter de sa présence, de ses baiser, de son toucher, en gros de son corps qui était pour le moment mien. « Pourquoi, tu veux aller ailleurs ? » le lieu ne me dérangeais pas. Il n'y avait pas grand monde dans le coins et puis j'ai toujours aimé prendre des risques, de me confronter aux dangers et faut dire que de le voir torse nu comme ça, il n'y avait pas que des idées très catholique qui pouvait passer bien au contraire. Le bon dieu, s'il me voyait serait sûrement furieux en entendant toutes mes pensées « J'ai envie de profiter » dis-je avant de coller mes lèvres contre les siennes doucement pour ensuite me reculer et me mordiller la lèvre inférieur. Quelle femme dirait non pour un moment avec lui ? Aucune ne pourrait résister.

La perspective de galipettes dans l'eau ? Je connaissais pas une meilleure façon de les commencer, ces vacances à Punta Cana. J'ai jamais dis ça répliquais-je avec un sourire. Non, c'était très bien, ici. Et puis on l'avait jamais fait là, c'était quand même plus fun que de partir le faire à l'intérieur, sur notre lit à la chambre. Meadow revint rapidement vers moi, me disant qu'elle voulait profiter. J'étais d'accord et l'embrassa avec fougue lorsqu'elle pressa à nouveau joyeusement ses lèvres contre les miennes. Elle se recula et alors que je m'apprêtais à repartir vers elle pour l'embrasser, je pris conscience du poids de la culpabilité qui s'était formé dans mon ventre. L'ignorant, je m'exécuta, revenant contre Meadow et l'embrassant à mon tour. Cependant, j'écourtais mon baiser. Il fallait que je lui raconte. Elle était trop au courant de rien et puis je l'aimais vraiment bien. Et si ça durait ? C'était pas ma spécialité, tout ce qui dure, mais y a un début à tout, non ? Une fois nos lèvres à nouveau séparées, je rouvrais la bouche pour m'exprimer d'une voix légèrement essoufflée. Il faut que je te parle d'un truc.

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Que demander de mieux que de passer un moment avec la personne qui nous rend spéciale ? Meilleure ? Et surtout pouvoir profiter d'un moment plus qu'intime avec lui ? Non pas que je n'aime pas le confort d'un bon lit, mais faut dire que l'idée de s'amuser dans ce petit coins de paradis me tentais pas mal. « En plus, il y a personne pour voir » dis-je avant de mordiller son oreille pour venir m'emparer de ses lèvres si douce. Cette drogue me consumais à chaque fois que je touchais à ses lèvres et pourtant je ne pouvais pas m'empêcher de les avoir contre les miennes, de les sentir, de pouvoir l'embrasser avait passion et tendresse à la fois. Seulement, vers le dernier, je sentais que quelque chose n'allait pas et ça je l'ai sentie bien avant. J'ai toujours eu ce sixième sens pour ressentir des choses bien différente et surtout de savoir quand quelque chose ne va pas. Me reculant légèrement, j'ai juste dis : « Quelque chose ne va pas ? » étrangement, je m'attendais au pire alors que tout se passait bien.

Je souris lorsqu'elle me fit remarquer qu'on pouvait faire ça sans attirer les regards, avant de me mordiller l'oreille. C'est clair que c'était nettement moins glamour de faire ça devant un public même si pour le coup, être glamour, c'était pas la première de mes préoccupations. Ni la seconde, malheureusement. Je continuais à penser cette histoire de fiançailles. C'était sans doute pas juste, d'avoir ce qu'on avait avec Meadow sans le faire part de l'actuel bordel que mon père était en train de constituer dans ma vie, comme si j'avais besoin de lui pour ça. Ainsi, ma bonne conscience se réveillant, elle me fit ouvrir la bouche, menaçant de gâcher ce moment parfait. C'est pas comme si c'était susceptible de gâcher plus de choses, de gâcher mon voyage... C'est pas comme si nous avions la même chambre à l'hôtel. Je me mordis la lèvre. Son expression avait changer. Elle sentait que c'était pas une super nouvelle. Elle avait raison. Je laissa planer un petit silence avant de larguer la bombe. Mon père veut me fiancer. Ca sonnait tellement absurde. Mon père veut me fiancer. A croire qu'on était revenu des années plus tôt, à l'époque ou le mariage arrangé c'était courant, normal. C'est ça, mon paternel vivait définitivement dans le passé et il m'entraînait avec lui dans toutes ses absurdités.

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Je restais en face de lui, en attendant bêtement qu'il m'annonce ce qu'il voulait me dire. Sur le coup, beaucoup de choses défilait dans ma tête, beaucoup trop de choses étrange et même si lui et moi ça ne fait qu'une simple semaine, j'ai eu ce petit truc qui a tout changé pour lui ce soir lorsqu'il m'a sortie de la misère et quand on s'est revue au cinéma c'était comme si rien était partie. Comme si il y avait encore cette connexion entre nous. Le regardant, j'écoutais, je buvais même ses paroles et pourtant je ne comprenais pas le sens. Se fiancer ? Oui, enfin c'est ce que tout père souhaite pour son enfant non ? Certes, je n'en ai pas et j'en aurais probablement jamais, mais il m'a fallut quelques secondes pour mieux comprendre ce stupide sens. Lorsque je me suis rendu compte de ce qu'il voulait me dire, je me suis reculer instinctivement avant de le regarder de nouveau « C'est une blague ? » demandais-je avant de reprendre « Ton père veut te fiancer ou tu es fiancé à une autre ? » je me sentais tellement conne, tellement naïve que le beau moment que je pensais venait de partir en fumée.