Charliks ► Une bombe d'amour en pleine gueule ! (j1)

« Nan mais attend... Tu crois que je le sais... VRAIMENT !!! LOOK ! » Bordel de merde. Bordel. De. Merde. C'est pas possible. Tu te massais les tempes alors que ton partenaire en crime se rapprochait de toi. Il avait l'air encore plus sous le choc que toi. « I . DON'T . KNOW. » Tu roulas les yeux. L'homme du bar finit par sortir de la chambre comme si de rien était. Bah merde… Tu étais complètement désorienté, tu avais perdu toute notion du temps et de… l'espace. C'était un gros trou noir, le néant total. Chose qui ne t'étais jamais arrivé en vingt-sept ans de vie. « Nan mais attend Charlie c'est quoi ton dernier souvenir hier soir ? » Tu secouas légèrement la tête alors que Feliks commença à s'éloigner. Il était encore nu comme un vers. Peut-être cherchait-il son caleçon ? Espérant qu'il se souvienne à quoi il ressemble, sinon dans ce bordel ça pourrait bien prendre deux ans à trouver. « OH MON DIEU MAIS CEST QUOI CE MACHIN !!! » s'exclama le jeune homme alors qu'il était à moitié caché derrière une table. Tu soupiras de désespoir face à cette situation qui allait de mal en pire. Tu t'approchas et… « BORDEL CE TRUC EST IMMENSE ! Dit moi que… Dit moi que… T'as pas mal au cul, j'espère ? » Tes yeux s'écarquillèrent. T'espérais que… Enfin bref.

« NAN MAIS TA VU LA TAILLE DE CE MACHIN ! JE VEUT PAS ME FAIRE EMPALLER ! » Tu éclatas de rire et ça te fit automatiquement mal à la tête. C'était juste TROP absurde, ça a pas de sens. « Bon soyons serieux... » dit-il après avoir remis son boxer. Tu aimais mieux le voir habillé, en fait. Pas qu'il n'était pas beau à regarder, mais… Là n'est pas la question. Tu pris une grande inspiration, passant la main dans tes cheveux, tenant toujours ton drap. Et ton boxer, toi ? « Tu m'as pas repondu... De quoi te souviens tu exactement d'hier soir ? » Tu soupiras, essayant de faire travailler ta mémoire. Bordel. « Bah je me souviens de la vodka. De toi qui me disais que t'étais devenu gay ou quoi… Et après… Bah. C'est très, très vague. J'ai comme des flashs, mais rien de bien… OH MON DIEU ! » hurlas-tu, ne finissant même pas ta phrase. Sur le sol, là, près de vous, un jeu de twister. Sur chaque rond de couleur se trouvait un string. Bordel. Bordel. Bordel.

La scène était trop troublante, trop… digne d'un de ces films hollywoodiens qui gagnent des oscars même si le récit est plutôt absurde. Vraiment, tu avais l'impression d'avoir dormi trente ans de suite et de t'être réveillé dans un endroit complètement inconnu. Tu avais mal à la tête, tu étais nu comme un vers, ne trouvant plus ton boxer – ne l'ayant pas cherché non plus – et tombait sur un jeu de twister avec différents strings posés sur chaque rond. C'était ab-su-rde. Tout simplement. « Mais qu'est ce que c'est … Oh Mother of God ! » Feliks s'approcha de la scène et… Oh. Dégoût de sa part. Il saisit un string et… ce qu'il fit avec te donna un haut-le-cœur. « Ils sont d'hier... De jeune fille fraiche et excité... Mon dieu... » Tu lâchas un cris net et bruyant. « DÉGUEULASSE FELIKS. DÉÉÉÉÉGUEULASSE ! » Tu secouas la tête dans tous les sens et parti en direction opposé. Bordel, où est ton caleçon ? Tu fouillas dans les restes de ce qui semblait avoir été une fête tellement mouvementé et finit par le trouver intact. Heureusement. « Moi je me souviens du Bar.. T'avais flasher sur un mec... On est sortis, un autre mec nous a emmener en soi..rée OH PUTAIN DE SA MERE DE JOUVENCE ! On a été drogué ! Je me souviens d'un verre de Punch au goût immonde... » Tu l'enfilas et regarda ton copain droit dans les yeux. « Non. Non non non ! Dit moi tout, mais pas ça ? Tu rigoles j'espère ? Ouais, j'ai un trou noir, mais de là à dire qu'on a été drogué, j'veux pas ! » dis-tu en commençant à légèrement paniquer.

On entend tous parler de ces histoires, ces soirées qui finissent mal. Soit parce que la police débarque à cause de plaintes faite par des imbéciles qui ne savent pas vivre et laisser vivre, soit parce qu'un crétin saoul fini par sauter en bas d'un toit ou alors… Soit parce que plusieurs membres de la fête on finit par en droguer d'autre… Bref, on sait tous comment ce genre de soirée se passe, cela dit on ne souhaite jamais en être victime. Du coup, toi qui avait toujours été sage, droit et pas-si-fêtard-que-ça, tu te retrouvais dans cette étrange situation, dans une chambre qui ne te disais plus rien, entouré de chose qui ne faisait aucun sens dans ta logique et… Et ton pote qui t'apprenait que vous aviez été supposément drogués. Bordel ! C'était vraiment bad comme situation ! « Regarde ca... Ce punch... on nous en a donner un verre alors quand on est rentré dans la salle t'en a pas beaucoup bu... Mais moi j'ai du le boire cul sec... Le goût était degueulasse ! » Tu écoutais attentivement le jeune winthrop jouer aux investigateurs. Il se débrouillait plutôt pas mal, mais tu étais horrifié qu'il puisse avoir raison. Drogué ? Bordel… Bon, un peu de calme. « Faut qu'on trouve un moyen de se rappeller de cette soirée. » Tu t'assis sur une chaise, ne pouvant juste plus supporter ton mal de crâne, ton mal de jambe et ces révélations. Bon. « Je propose qu'on commence par fouiller la chambre, regarder tous les trucs chelous qu'on pourrait y trouver. Peut-être que ça va nous faire des flashs… Parce que là, j'te jure, c'est le trou noir. » dis-tu en te massant les tempes, à nouveau. C'était vraiment le bordel dans ta tête. Et ça t'inquiétait légèrement. S'il y avait eu des " femmes excitées " comme le disait Feliks en rigolant, Dieu seul sait ce que tu peux leur avoir fait. Et ça, t'accepterait pas.

« Okay pas de probleme tu fais ce coin la avec le gros Sextoy je voir dans la salle de bain » T'étais bien heureux que ton acolyte approuve ta façon d'agir. Après tout, il ne fallait pas sauter au plafond tout de suite même si c'était vachement effrayant de se réveiller de cette façon. Tu pris une grande respiration avant de te lever. Hormis le sextoy géant et les strings sur le jeu de twister, tout avait l'air " normal " ici. Le bordel ne comptait pas. Feliks se dirigea vers la salle de bain et… « Charlie ? PUTAIN CHARLIE ! On a un probleme! Viens la ! » Tes yeux s'écarquillèrent et tu te dirigea rapidement vers lui. Il ouvrit la porte et… OH MISÈRE ! Un TIIIIIIIIIIIGRE PUTAIN ! UNNNN VRAI ! « Charlie j'ai pas envie de savoir bizzarement... » Tu secouas la tête, désorienté. « COMMENT, MAIS ALORS LÀ COMMENT C'EST POSSIBLE ! » Tu essayais de ne pas hurler, mais là s'en était trop. « Feliks, j'veux pas plus savoir je pense. Merde, ce qu'on sait pas ne nous tu pas donc j'préfère pas savoir. » soupiras-tu, vraiment embêté par tout ça.