MATHER BIRTHDAY ► tout le monde

Alors voyons, il est où ce frangin ? Faut dire qu'il y a pas mal de monde qui s'est déplacé à cette fête d'anniversaire destinée aux Alex. Principalement des gens que Spencer reconnaît comme étant des mathers, dont quelques-uns qui ont défilé dans son bureau. Il y a aussi des brebis perdues, comme elle. Même si à ce stade, ce n'est plus une brebis mais une pauvre biche éblouie par les phares, voyez. Prête à se faire percuter. C'était sûrement un peu trop pour commencer sa réhabilitation parmi les étudiants. Encore si elle y avait été accompagnée.. Will par exemple aurait été une bonne compagnie, dans le genre garde du corps. Ancien mather encore bien imprégné dans ces mœurs. Ils étaient amis.. du moins c'est ce qu'elle espérait. Potes au minimum. Si ce n'est qu'elle avait cette fâcheuse tendance à ne pas être des plus à l'aise quand il était juste à ses côtés, et qu'ils n'étaient pas entourés d'une flopée de profs comme cela pouvait être le cas quand ils étaient tous deux dans le staff. Du coup, elle sursauta légèrement en se crispant quand sa voix retentit. « Mademoiselle Spencer Strudwick en personne ! Tu es venue de toi-même ? » Tournant ses traits vers lui, ces derniers dessinèrent un fin sourire amusé. « Tu vois pas la cible dans mon dos là ? Comme si je pouvais aller à ce type de fête ..volontairement. » Demoiselle Strudwick est particulièrement drôle quand elle est sous l'emprise du stress, comme vous pouvez l'entendre. Bref, ses nerfs se décrispaient un peu, pas malheureuse de le voir. Au moins elle arrêterait d'errer en solo comme une paumée. « Toi par contre, ça ne m'étonne pas du tout de te voir ici. » Mather un jour, mather toujours n'est-ce pas ?

Will vit Spencer sursauter quand il s’adressa à elle mais quand elle se retourna un petit sourire s’affichait sur ses lèvres et c’était bien ça le principal. Il connaissait l’amour de Spenc pour ce genre de soirée et elle ne devait vraiment pas se sentir à sa place mais il l’appréciait vraiment bien alors  il allait essayer de la divertir et de faire en sorte qu’elle passe un bon moment. Il rigola doucement à la remarque qu’elle fit sur le fait d’être venu elle-même ici … « on ne sait jamais dans un élan de folie tu aurais pu décider de débarquer ici ». Il déconnait parce qu’il savait pertinemment que si elle était là c’était pour Alex parce que si elle avait eu le choix elle serait sagement resté à l’hôtel. « Ne vas pas croire que je suis le genre de prof qui va à toutes les fêtes ! Si je suis là c’est en tant que prof responsable de la mather house pour chaperonner la soirée … ». Ce qu’il venait de dire était … seulement à moitié vrai, le fait d’être prof responsable était juste la bonne excuse pour s’incruster à la party et en réalité il ne chaperonnait pas grand-chose, ce soir par exemple il comptait passer un bon moment en compagnie de Spencer, boire quelques verres et essayer de la détendre un peu. « Maintenant que tu es là tu n’as pas d’autre choix que d’accepter de venir prendre un verre ! » et avant qu’elle se débine il lui prit la main et l’entraina doucement vers le bar, pour ce soir ce sera peut-être encore un peu juste mais un jour Spencer sera tellement à l’aise en soirée qu’elle acceptera même les body shots !

• Pour le coup, j'étais perdu. Il m'a suffit de quelques secondes pour aller m’asseoir au bar une fois cette mini embrouille finit, quelques minutes pour boire quelques verres que je n'ai pas compter, et, quand je relève la tête, j'me rend compte que plein de nouvelles tête sont là, que la fête continue, et que y'a même pas eu d'autres embrouilles dans laquelle je pourrais sauter. Putain, j'viens de me mettre la tête tout seul, comme un vieil alcoolique, genre normal, t'as un gars à une soirée, il est dans son coin et il boit tout seul, il compte pas les verres, il regarde pas sa montre, sa tombe bien, j'en ai pas, et, il bois, c'est tout ce qu'il fait. Du coup, j'me dis que je devrais peut-être arrêter et rentrer à l'hôtel, dormir un coup, et voila. Alors j'me lève, putain, chaud, j'pensais pas avoir bu autant, et, j'me tient à ce que je peux pour essayer d'aller droit. Bordel, à ce rythme là, j'suis à l'hôtel dans trois semaines... •