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I need some sleep, you can’t go on like this

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Thaïs, Caleb & Aaron

Aujourd’hui, Isaac aurait dû fêter ses neuf ans. Déjà. Mon regard venait de s’assombrir, comme ma bonne humeur ce matin-là. Je redoutais cette journée. Je la redoutais à un point inimaginable. Je n’avais pas dormi de la nuit. L’alcool m’avait gardé éveillé jusqu’à sept heures du matin. Finalement, j’étais tombé dans les bras de Morphée au petit matin, dans un véritable No Man’s Land. Je me suis réveillé cinq heures plus tard et observais autour de moi une fois arrivé dans le salon. Une bouteille de scotch aux trois quarts vide, quelques photos et la télévision en pause sur la vidéo des six ans de mon enfant. Sur les images, on voyait clairement sa maladie. La blancheur de sa peau et son crâne chauve ne faisaient que ressortir davantage le bleu intense de ses yeux. Malgré tout, il riait aux éclats. Et moi, je sentais mon cœur se déchirer un peu plus au même rythme que les larmes coulaient sur mes joues. Mon poing se serra et c’est à cet instant précis que je ressentis une douleur au niveau de ma main endolorie et blessée. Oui, l’alcool m’a fait oublier que j’ai envoyé un violent coup dans la vitre de ma salle de bain.

Toute la journée, j’errais comme une âme perdue. Et en fin d’après midi, je me rendais sur la tombe de mon enfant, aujourd’hui fleurie pour l’occasion, plus que le reste de l’année. J’y restais une bonne heure, immobile, assis sur le sol, désespéré et blessé. Il était vingt heures lorsque j’arrivais dans Cambridge Common. Le parc semblait presque désertique. Je me sentais mal, minable, faible et complètement brisé. Je m’assis sur un banc, le corps penché en avant, les coudes posés sur mes genoux. J’aurais donné n’importe quoi pour faire taire cette souffrance inutile. Finalement je m’emparais de mon téléphone portable et composais le numéro de Thaïs. Une larme coula le long de ma joue alors que je tirais nerveusement sur ma cigarette.

- Excuse-moi de te déranger. J’ai… j’ai besoin de toi…

Et si je lui expliquais brièvement la raison de mon désarroi et l’endroit où je me trouvais, je n’avais qu’une envie, celle qu’elle soit là.
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Thaïs était sagement affalée sur le canapé, un livre en braille sur des conseils parentaux en main et une tisane fumante posée sur la table basse juste en face d’elle. Gaïa, son labrador, était couché près des pieds de la table, prêt à se relever au moindre geste de sa maîtresse et c’est ce qu’il fit dès lors que l’irlandaise décrocha son téléphone. « Aaron ? Ne bouge surtout pas d’où tu es, j’arrive ! » fit-elle d’un ton extraordinairement sérieux, sentant l’urgence aisément palpable. Caleb n’était pas encore rentré, sûrement n’avait-il pas vu l’heure passer en compagnie de ses deux amies Bambi et Mina, mais par acquis de conscience elle n’hésita pas une seconde à lui envoyer un message histoire qu’il ne s’inquiète pas… ce n’est qu’une fois que ce fut fait qu’elle empoigna son manteau, mis des baskets confortables, pris son sac à main ainsi que sa canne d’aveugle pour mieux appeler un taxi, qui la déposa juste à l’entrée du parc, comme indiqué par le professeur qu’elle avait eu au téléphone. « Aaron ? » lança-t-elle d’une voix relativement peu rassurée, surtout qu’elle avait préféré ne pas venir avec son chien. Thaïs ne savait guère si la présence d’un animal ne lui rappellerait pas d’autant plus la perte de son fils et, sans savoir réellement pourquoi, elle avait préféré éviter. « Aaron c’est Thaïs » fit-elle avant d’atteindre le banc où elle entendait une respiration plus forte, s’asseyant à ses côtés pour mieux poser sa main contre la sienne. Ce fut au départ le seul geste qu’elle eut mais il se voulait aussi rassurant que possible : elle lui prouvait qu’elle ne l’abandonnerait pas, et qu’il pouvait lui faire confiance… « Je suis venue aussi vite que j’ai pu… »
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Je me trouvais en présence de Bambi et de Mina lorsque j’avais reçu le sms de Thaïs. J’espérais que son ami allait bien pour le coup mais j’étais bien trop occupé à m’exercer sur le fils de Mina pour m’en préoccuper pour l’heure. « Grand béta, tu lui as mis la couche à l’envers » s’exclama la jeune mère célibataire tandis que je soupirais. Franchement, c’était la mouise surtout que son fils Jack m’avait bien servi côté couche à changer. Une véritable usine à merde mais valait mieux pas le dire à Mina, elle serait capable de demander à Bambi de me taper. « C’est chiant pour le changer, il n’arrête pas de bouger et en prime, il a voulu me pisser dessus » grognais-je. Heureusement que j’avais eu le réflexe de remettre la couche sur lui sinon, j’aurais été bien trempé pour la peine. Mina pouffa à mes côtés « C’est l’effet du frais, ça déclenche souvent des envies d’uriner » m’explique-t-elle avant qu’elle ne décide de reprendre le relai, rhabillant son fils avec des gestes assurés alors que mes mains, elles, n’avaient pas arrêté de trembler. Quelques temps plus tard, nous étions au parc, promenant tous les trois son fils. L’ambiance était bonne enfant –entendez par là, que je m’amusais à charrier Bambi sous les yeux à la fois amusés et réprobateurs de Mina. « C’est pas ta femme là-bas ? » s’exclama la jolie blonde. Je regardais dans sa direction. Effectivement, il s’agissait bien de Thaïs et visiblement, le type devait être celui dont elle m’avait vaguement parlé. « Ouais, c’est elle » répondis-je calmement bien que je rêvais d’aller les rejoindre seulement, si le type avait besoin de parler à Thaïs, il n’apprécierait peut-être pas que je m’incruste. « Restons-là comme ça tu pourras faire l’espion qui m’aimait » s’exclama la brunette, nous faisant lever les yeux au ciel. « Sérieux Bambi, depuis que tu lui as fait bouffer l’intégrale de James Bond, elle reste coincée là-dessus » taquinais-je la Dunster qui me tira la langue.
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Thaïs, Caleb & Aaron


Je m’en voulais de déranger Thaïs de cette façon et si elle venait à avoir un empêchement, je ne lui en tiendrais pas rigueur. Seulement, c’est elle que j’avais souhaité appelé, sans trop savoir pourquoi exactement. Mes amis sont en Irlande. Mon ex-femme doit être dans un état similaire au mien en ce jour et aujourd’hui, je ne me sentais pas assez courageux pour me montrer fort et chercher à la réconforter. Puis il y avait cette jeune femme que je ne connaissais pas depuis si longtemps que ça, mais avec qui une grande complicité s’était créée comme si, dans le fond, nous nous connaissions depuis longtemps déjà. Et si j’avais fait l’effort de l’appeler, c’était pour ne pas faire quelque chose que je pourrais regretter en me retrouvant seul face à mes vieux démons.

L’irlandaise ne prit cependant pas beaucoup de temps à venir. A ma grande surprise, elle me retrouva assis sur le banc et s’installa à mes côtés. Si elle n’avait plus ses yeux pour la guider, sans nul doute ses autres sens s’étaient déployés à l’extrême. Sa main se posa sur la mienne tandis que je ravalais mes larmes là où certaines avaient coulés le long de mes joues. J’en avais assez, j’aurais donné n’importe quoi pour faire taire cette douleur. J’en devenais fou, complètement imprévisible et dangereux pour moi-même.

- Merci d’être venue, Thaïs…

Ma main serra un peu plus la sienne alors que de l’autre, je balayais des larmes traitresses de mes yeux inondés.

- Il aurait dû fêter ses neufs ans aujourd’hui. J’aurais dû lui organiser une belle fête d’anniversaire, inviter ses amis et faire en sorte que cette journée soit un beau souvenir. Au lieu de ça, je suis contraint de déposer une fleur sur une tombe. Je n’arrive pas à faire abstraction… je sais que ce n’est pas en me morfondant qu’il reviendra mais… j’ai cette désagréable impression qu’on m’a enterré six pieds sous terre avec lui.

Je passais ma main dans mes cheveux en soupirant.

- Il méritait pas ça. Ce n'était qu'un gamin.


BY .TITANIUMWAY

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Thaïs ressentait la douleur d’Aaron au plus profond de ses tripes, et fatalement, ses yeux s’humidifièrent dès qu’il commença à serrer sa main dans la sienne et à parler. Ses mots la pétrifièrent sur place, comme si rien de ce qu’elle pourrait dire ou faire ne parviendrait à réconforter le professeur d’une quelconque façon. Comment réconforter justement quelqu’un qui a perdu la lumière de son existence ? L’espace de quelques minutes, la jolie irlandaise s’imagina perdre son fils… et cette vision lui arracha littéralement le cœur de la poitrine, créant un immense trou béant, semblable à celui qu’Aaron devait avoir dans son torse. Elle n’osait donc qu’à peine respirer, prouvant à la fois sa présence tout en se faisant extrêmement discrète. Thaïs était au pied du mur… « Personne ne mérite de mourir de cette façon, et aucun parent ne devrait enterrer son enfant… mais Aaron, ce qu’il faut vous dire c’est que là où il est, il ne souffre plus. Je suis sûre qu’il voudrait vous voir sourire à nouveau, et être heureux, pour lui… vous n’êtes pas enterré. Il y a un cœur qui bat dans votre poitrine, vous avez de l’air dans vos poumons et vous êtes doué dans ce que vous faites. Effectivement, ça ne vous rend pas votre fils mais… respirez à fond. Je ne vous abandonne pas, vous savez. » Thaïs tâchait de s’exprimer de manière douce, à voix basse, comme respectant un silence de deuil. Mais elle ne comptait pas l’abandonner, pas alors qu’il semblait tant en peine et qu’à sa place, elle ne voudrait pas être seule… puis soudainement, plusieurs pleurs de bébé se firent entendre et fatalement, sans lâcher la main d’Aaron pour autant, elle lança à la volée : « Vous avez besoin d’aide ? » Sûrement son côté maternel ressortant en avance…
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L’ambiance dans notre trio était pour le moins agréable car nous étions tous les trois biens occupés à prendre soin et surtout à gagatiser devant le petit Jack pour penser à nous engueuler. Ce n’est pas tant qu’on s’engueulait tout le temps mais nous adorions nous emmerder tous les trois. J’avais un faible vis-à-vis de Mina pour ça car il était tellement facile de la faire hurler de rage –Bambi, étant plutôt du genre à me frapper dans la seconde. « Pourquoi il grimace ? » demandais-je à la mère du petit, qui, visiblement s’apprêtait à chouiner. « Il a faim, je vais lui préparer son biberon, prends le dans tes bras pour le faire patienter » me dit-elle tandis qu’elle s’activait déjà en fouinant dans le sac de son bébé. Jack commença à chouiner de plus en plus fort avant de tout simplement se mettre à pleurer d’impatience. Eh bien, il avait de la voix le gamin qui réussit même à se faire remarquer de Thaïs. « Alors là mon pote, je t’adore » murmurais-je avant de répondre à ma femme. « Il a juste faim princesse, c’est tout » lui dis-je sans quitter la bombe humaine que je tenais dans mes bras. Mina termina par me le prendre, commençant à le nourrir et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il avait une bonne descente le fiston. « Désolé qu’on vous ait dérangé avec Jack » marmonnais-je car je ne voulais surtout pas qu’elle croit que je l’espionnais ou quoi ce soit du genre. La rencontre avait été des plus fortuites même si dans le fond, elle m’arrangeait. Je n’aimais pas être séparé trop longtemps de ma femme mais le problème c’est que j’étais mal à l’aise vis-à-vis de son ami. Il n’avait sûrement pas besoin de moi dans cette histoire.
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Thaïs, Caleb & Aaron


Effectivement, là où Isaac se trouvait, il ne souffrait plus. C’était bien le seul point positif que je pouvais trouver à toute cette situation. Pourtant, cette maladie avait été une véritable épreuve pour moi. Allez expliquer à un enfant de sept ans qui va mourir qu’il ne doit pas avoir peur. J’ai longtemps inventé des conneries pour lui dire ce qu’il souhaitait entendre, que là où il irait, il pourrait faire tout ce qu’il veut, et surtout, qu’au Paradis, les années défilent comme des secondes. De ce fait, il n’aurait pas le temps de se retourner que sa mère et moi serons près de lui. C’est certainement la pire chose que j’ai dû faire au cours de ma vie après avoir enterré mon enfant. Aucun mot n’était aussi puissant pour expliquer ce que je pouvais ressentir. Mon regard, troublé par les larmes, se posèrent droit devant moi. Et comme Thaïs me le conseillait, je prenais une profonde inspiration dans l’espoir de me calmer, tout en gardant sa main dans la mienne.

Soudain, mon attention se porta sur les pleurs d’un enfant puis sur la question que venait de poser Thaïs. Instinctivement, je tournais la tête pour poser mon regard rougi par les larmes sur un homme accompagné de deux femmes ainsi que d’un nourrisson. Si je fronçais les sourcils un instant sur le surnom « princesse » car je n’avais pas fait le lien entre Thaïs et le brun à côté, jusqu’à finalement déduire qu’ils devaient se connaître.

- Vous vous connaissez ?

Je lâchais finalement la main de Thaïs afin de passer les miennes sur mon visage. Je pris une nouvelle inspiration et essuyais mes larmes avec rapidité. S’il y avait bien quelque chose que je détestais, c’était me montrer aussi vulnérable face à des personnes, davantage lorsque je ne les connais pas. Mon visage se referma pour ne finalement plus rien afficher. Il restait d’une neutralité déconcertante, là où seuls mes yeux rougis trahissaient le fait que j’avais pu pleurer. Sinon, rien dans mon attitude n’aurait pu le prouver.


BY .TITANIUMWAY

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Entendre la voix de Caleb fit largement sursauter Thaïs, non pas parce qu’elle se sentait en faute mais parce qu’elle n’aurait pas imaginé une seconde qu’il puisse se trouver dans le même parc qu’Aaron et elle, qui plus est en compagnie de Mina, Bambi et le petit Jack. Sûrement l’allemand cherchait-il à s’entraîner afin d’être fin prêt pour l’accouchement et sur le moment, la donne lui arracha un frêle sourire amusé, qu’elle dissimula bien vite afin de ne gêner personne : Caleb d’un côté qui aurait pu en être dérangé mais aussi Aaron, qui subissait de plein fouet son deuil une nouvelle fois, en ce jour si spécial pour Isaac… « Je n’avais pas entendu que c’était toi chéri, désolée je ne voulais pas être intrusive ! » s’excusa-t-elle aussitôt avant de sentir Aaron lâcher sa main et s’essuyer le visage avec rapidité, réaction parfaitement normale compte tenu des circonstances mais Thaïs était la première navrée qu’il soit dévoilé de manière plus… fragile que d’ordinaire. Oh il devait très certainement afficher un visage des plus fermés, comme n’importe quelle personne ne voulant pas dévoiler sa faiblesse à des inconnus, mais elle n’aurait pas pu prédire, ne serait-ce qu’une seconde, qu’il s’agirait de son mari lorsqu’elle s’était inquiétée face aux pleurs du bébé. « Aaron, c’est mon mari, Caleb, ainsi que deux amies à lui, Mina qui est brune et Bambi qui est blonde. Je ne sais pas laquelle est où, je suis désolée… » fit-elle en tentant un petit sourire malgré tout, pour essayer de détendre l’atmosphère. « Caleb, voici Aaron Connor, le professeur dont je t’ai parlé, avec qui j’ai sympathisé après qu’il m’ait aidée face à un étudiant virulent. »
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Jack avait trahi notre position et sur le moment, je ne savais pas trop quoi faire avant d’être poussé par Bambi d’un bon coup de coude bien placé dans les côtes. Je répondis donc à ma femme, lui faisant savoir que j’étais ici. L’homme s’essuya rapidement les yeux et je détournais le regard pour lui laisser le temps de se replacer son masque. Je connaissais ça pour le vivre à chaque instant et solidarité masculine ou non, ce n’était pas dans ma personnalité que d’être fouille merde et encore moins un voyeur. « Je crois que c’est plutôt à moi de m’excuser de vous déranger, on promenait Jack » lui expliquais-je sans faire un pas dans sa direction car je n’étais pas très certain de la marche à suivre. Après tout, cet homme semblait souffrir d’une quelconque manière et lui exprimer mon bonheur n’était peut-être pas très respectueux. En prime, rajoutez à cela que je n’étais pas du genre démonstratif en public et vous avez la situation actuelle. « Enchanté » lâchais-je de mon habituel ton distant quand je parlais à un étranger. Mina leva les yeux au ciel avant de faire la bise à Thaïs et de prendre la main de Bambi. « On vous laisse tous les trois. Ravie de vous avoir rencontré monsieur Connor… Désolée de vous abandonner comme ça mais je n’ai plus de couche à cause de Caleb » plaisanta-t-elle tandis que je grognais. Ce n’était pas ma faute si je n’arrivais pas encore à faire la différence entre le devant et l’arrière. Les deux jeunes femmes s’en allèrent rapidement tandis que je me tournais vers le professeur. « Je tiens à vous remercier pour l’aide que vous avez apporté à ma femme »déclarais-je maladroitement avant de soupirer, les mains dans les poches. « Je vais vous laisser discuter, je vais aller faire les courses, on a plus rien dans le frigo..Bref, vous avez sûrement envie de continuer votre discussion » marmonnais-je.



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Thaïs, Caleb & Aaron


J’appréciais que Caleb détourne le visage le temps que je reprenne contenance. Une certaine solidarité masculine lorsque l’on sait que les hommes ont plus de difficultés à avouer qu’eux aussi peuvent avoir des moments de faiblesse. Je reprenais donc contenance et j’aurais juré que d’une manière ou d’une autre, Thaïs devait se douter qu’à présent, je devais posséder un visage plus fermé et neutre. Il n’y avait qu’à voir la façon dont j’avais subitement lâché sa main, comme si je m’étais pris un coup d’électricité. Heureusement, personne ne fit la moindre réflexion à ce sujet, probablement pour ne pas me mettre plus mal à l’aise que je ne l’étais déjà. Au contraire, Thaïs fit même les présentations.

- Ravi de vous connaître, tous les trois.

Je serrais d’ailleurs la main à Caleb dans une poignée virile. Les jeunes femmes, quant à elles, ne tardèrent pas à s’éloigner prétextant qu’elles devaient s’occuper du petit garçon dans la poussette. Cette image me fit à la fois sourire et souffrir. Mais je reportais bien vite mon attention sur l’homme qui reprit la parole.

- Je vous en prie, c’est normal. Et puis, je n’ai pas fait grand-chose.

Rien d’extraordinaire, en somme. Cependant, lorsque Caleb chercha à s’esquiver, je secouais négativement la tête.

- Non c’est bon, nous avons fini de discuter. N’est-ce pas, Thaïs ?

Dans le ton de ma voix, on comprenait à la fois que je n’avais pas envie d’attirer la pitié, ni les empêcher de se retrouver. J’avais cette sensation d’être de trop et de pousser Caleb vers la sortie, ce que je ne souhaitais pas une seule seconde. J’adressais donc un sourire à l’homme.

- Je vous rends votre femme et je vais rentrer chez moi. Ravi de vous avoir rencontré et Thaïs, merci beaucoup.

Un nouveau sourire, bien que léger, se dessina sur mes lèvres. Oui, j’appréciais qu’elle ait répondu présente et qu’elle soit aussi rapide. Un beau geste qui méritait des remerciements de ma part.


BY .TITANIUMWAY

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