Cette soirée en solitaire en compagnie de cette belle fille - Maëlys&Jorden

J'avais envie de m'amuser. Réellement. De ne plus penser ni même me prendre la tête, mais tes questions étaient étranges, je n'avais pas envie de parler de moi. "Parce que tu crois qu'il faut forcément être une « star » pour avoir une vie trépidante ?" je faisais mine de réfléchir en buvant cul sec mon verre de get, te fixant "Non. Mais je n'ai pas envie d'parler de moi. Je laisse le mystère faire sa part des choses.." puis tu continuais à me regarder et à me complimenter. Je pourrais presque craquer pour ton regard magnifique et ton sourire à tomber "Je ne pense pas qu'avec un corps aussi parfait que le tiens tu n'es pas une vie superbe !" Si tu savais! La dernière fois que j'ai donné mon corps à un homme c'était à Demetrios et ça faisait plus de deux ans que je n'avais couché avec personne. M'enfin, je t'offrais un doux sourire, sans cesser de te fixer. "La beauté ne fait pas tout mon cher.. Enfin, je pense.."

Tu étais étrange, enfin je veux dire, de rester avec moi, j'étais une inconnue également. Et nous passions un bout de soirée ensemble. Sans réellement se connaître. Tu attendais quelque chose? De coucher avec moi? C'était raté, tu n'étais pas tombé sur la bonne personne, bien que tu sois sexy à en mourir. "Bon, et si tu nous faisais un petit quelque chose à boire ?" ah et bien voilà une idée qui me plaisait. Ca permettrait de se décoincer, de rire, d'apprendre des choses sur l'autre. Cette soirée promettait de durer alors. Je passais derrière le comptoir, attrapant plusieurs alcools pour réaliser deux grands cocktails bien dosés, un fin sourire aux lèvres. "Comment ça se fait que tu sois seul? Enfin, tu n'as pas de prétendante?"

Ce genre de cocktail était très bon, mais il faisait vite dire n'importe quoi. C'était traître l'alcool, comme dirait l'autre. Je souriais, attrapant mon grand verre pour aller allumer la musique. Une musique assez chaude, douce et sensuelle à la fois. J'avais envie de m'amuser. Je commençais à me déhancher, je t'avais écouté, mais je ne savais pas trop quoi répondre, moi et les histoires d'amour, ça faisait 12. Je te faisais signe de t'approcher de moi. "Je n'ai pas encore trouvé la prétendante parfaite pour supporter mon quotidien plutôt mouvementé et encore moins une pour me supporter. Mais peut-être que finalement je l'ai tout proche de moi et je ne m'en rends même pas compte.. alors je vis simplement ma vie sans réelle attache sur le plan affectif !" Une fois plus proche de toi, debout. Je te répondais enfin "On était fais pour se rencontrer alors.. Tu sais danser?" je n'avais jamais pris de cours de danse, j'aimais plutôt le genre de danse collé sérré, comme en boîte ou lors de soirées bien arrosées.

Je me trouvais maintenant proche de toi. La musique était simplement un prétexte pour que l'on se rapproche, tout comme l'alcool. Je te fixais, ne perdant pas mon petit sourire orné sur mes lèvres "Ho que oui je sais danser." bonne chose alors. je continuais à siroter mon cocktail en le posant maintenant sur une petite table. Le bar était plus sombre, calme, malgré la musique assez forte. C'était niquel. "Tu vois je pensais pas qu'en venant boire un simple verre en solitaire j'allais finir collé à une super belle fille !" Un vrai gentleman et dragueur, qui plus est. "C'est le destin.." Je laissais mes yeux couler sur toi, sur ton visage, qu'est c'qu'un homme aussi beau faisait ici avec moi?

Il fallait que je cesse de me poser des questions. Surtout ce genre de questions. Je ne voulais pas m'attacher, ni même montrer un signe de faiblesse devant un homme. Tu avais l'air d'un coureur, d'un beau parleur, peut-être j'allais me tromper et être étonné mais bon. Je voulais profiter pleinement de cette soirée. Nous nous fixions. Les coups de foudre? Je ne sais pas si ça existe réellement. Sans m'y attendre vraiment, tu t'approchais de mon visage pour poser tes lèvres sur les miennes. Je fermais mes yeux, sans même réfléchir, glissant ma main droite sur ta joue, pour entrouvrir mes lèvres et prolonger ce baiser, doucement, en lui donnant une certaine fougue. Plus rien n'avait d'importance là. Soyons fou.