ALEXYS&JORDEN † please, get out of my way!

alexen †Je pensais passée une journée tranquille, une journée comme les autres en réalité. Je comptais aller faire un tour histoire de prendre l’air, faire quelques boutiques avec je ne sais qui, peut-être Grace ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu toutes les deux. Ensuite, j’appellerai Matthéo, Joan ou encore Ambre histoire de sortir ce soir telle une bonne mather, pour ne pas faire les 400 pas dans ma chambre à la recherche d’une occupation. Les dernières semaines avaient été intenses, j’avais besoin de me changer les idées, de sortir et voir du monde. D’abord il y avait eu cette foutue quarantaine, j’aurais pu crever ! Non mais sérieusement, je crois que c’est bien la première fois que je flippais autant et, non pas parce que je ne savais pas ce qui allait m’arriver mais bien parce qu’on m’avait séparé de mon frère et que tous les problèmes de famille avaient refait surface. Puis, il y avait eu les retrouvailles plutôt brutales avec Helena qui au final, m’avait annoncé qu’elle avait été enceinte et que j’aurais pu devenir tata. Ensuite, Septembre se faisait interné après avoir fait une crise de nerfs, je dois dire qu’elle était dans un sale état la demi-sœur, Julian me devait une petite explication. Pour combler le tout, Jeno semblait hésité. Avec le retour de son ex, sa réintégration à Harvard, Grace, les cours, le business, je le sentais un peu ailleurs et une bonne sortie nous ferait pas de mal. Je voulais oublier tout ça l’espace de quelques heures, je voulais passer à autre chose et, mon vœux se réalisa… En quelque sorte. Je demandais un instant de répit et au lieu de ça, on m’envoyait Jorden. Je dois dire qu’il avait l’air tout aussi surpris de me voir ici et, pas très ravi. Oh mon gars, c’est toi qui a merdé, c’est toi qui devrait t’en prendre plein la gueule pas moi ! « Bah euh non… Je veux dire, j’étais là avant. » Contrairement à lui, je restais calme pour le moment. Je me contentais de le dévisager de haut en bas mais, c’était surtout pour confirmer qu’il était bel et bien là, en face de moi, en chair et en os. Apparemment oui, il l’était et son caractère de merde aussi, ce qui me fit sourire malgré moi. « Ça fait quatre ans que je suis à Harvard et contrairement à toi, ma mère n’a pas été obligé de soudoyer le doyen pour que je puisse y entrer. » Et bam, prends ça dans tes dents ! J’aurais pu me montrer plus méchante mais, à quoi bon, peut-être qu’il allait finir par se calmer s’il voyait que moi, je l’étais complètement.