like my brother, my BFF ▬ Blake and Julian

I give you my heart

Blakian

Blake passait une mauvaise journée. Comme si le destin avait décidé qu’aujourd’hui rien n’allait aller pour lui. Il avait cherché sa clé de voiture pendant plus d’une demi-heure, était arrivé en retard, étant interne cela le faisait mal. Et pendant toute la journée, il avait été maladroit. Et maintenant il avait ce mal de tête qui arrivait. La cardiologie, il adorait ça, mais c’était épuisant. Heureusement le cardiologue qu’il suivait était plutôt gentil et pédagogue et il aimait bien Blake. Il était chargé de vérifier l’état de certains patients et c’est de ce fait qu’il arriva devant la porte de la chambre 325. Il toqua, marque de respect, la tête toujours dans ces feuilles. Une crise d’angor, intéressant, son historique me fait penser à celui de Julian. Il ne regarda pas le nom, comme un instinct et leva les yeux sur le patient attaché au lit par les nombreux câbles. Il laissa tomber les feuilles par terre, rattaché ensemble à un support qui émit un son sourd. « PUTAIN » Julian allongé sur son lit. Son meilleur pote, celui pour qui il donnerait sa vie, celui qu’il considérait comme un frère, son premier véritable ami… «  PUTAIN MEC !!!! » il n’arrive à rien dire d’autres, bloqué entre l’effroi de voir son meilleur ami là, et celui qu’il n’ait pas été mis au courant.

Tous les super héros ont leur kryptonite. J'ai un coeur de merde. C'est un fait. Et au bout de la seconde fois où j'passe à côté de la mort, j'dois m'y résoudre. Hier, en pleine nuit, alors que j'étais de garde, je me suis effondré à cause de la douleur au niveau de ma poitrine. J'ai était transférer d'urgence au troisième étage. Cardiologie. Chambre 325. Des bips incessants qui me rendent dingue. Une blouse de médecin qui a laissé place à celle du patient. Et des mauvais résultats qui m'font peu être enfin comprendre que c'était pas qu'un jeu, tout ça. Mais non. "PUTAIN." J'ouvrais les yeux. Cette voix, je la connaissais bien. Bien sur qu'il allait être ici. Il bossait ici. T'attendais à ce qu'il ne sache rien lui aussi ? Putain mais mec, il savait tout. Je soupirais, bruyamment et tournais mon regard vers mon meilleur ami. J'osais esquisser un léger sourire. "Bonjour, Docteur Miller." Je me relevais doucement, pour m'assoir au bord du lit. J'savais que le moindre effort pourrait me provoquer à nouveau une crise, mais j'avais encore choisi le dénis, au fond, j'étais persuadé que j'allais m'en sortir une nouvelle fois, sans rien faire d'autre qu'espérer que ça irait mieux.

"Bonjour, Docteur Miller." Il entendait cela plusieurs fois par jour, et pourtant c’était comme si c’était la première fois qu’il l’entendant. C’était différent de la bouche de Julian, de cette tête de mule. Il se redressa et s’assit sur son lit comme s’il croyait qu’il pouvait sortir de ce lit. « T’avise même pas de poser un pied par terre, mec. » il le regarda dans un air menaçant, essayant de paraître sérieux. Blake était un blagueur, un « marrant » comme on dit, mais là c’était du sérieux. « Et cette fois t’as pas le choix, tu vas devoir m’écouter parce que je suis ton médecin » dit-il avec une pointe de sadisme. Comme si Julian était du genre à rester dans son lit à rien faire, un jour ici, et il péterait déjà les plombs. Mais c’était inévitable, Blake le savait et lui avait dit. Julian aussi le savait au fond, mais il avait nié, il avait ignoré sa maladie. « Et tu croyais réellement que tu pourrais rester dans mon service sans que je le sache ? t'es là depuis combien de temps au juste? » Il le regarda, au fond, il comprenait qu’il ne lui ai pas dit, et puis quand est-ce qu’il aurait eu le temps ? Pendant qu’il agonisait de mal au cœur ? Mais il avait l’impression d’avoir été trompé, d’avoir vécu une caméra caché pendant ces heures d’ignorance. Il s’approcha du lit, montrant de ses mains à son meilleur ami qu’il devait se coucher. Là, c’était sérieux, il allait devoir se faire opérer… qui le veuille ou non.

« T’avise même pas de poser un pied par terre, mec. » Blake me regardait avec un air menaçant qui lui correspondait vraiment pas. Il pensait que peu être, cette fois, j'allais faire comme si j'étais un vrai patient. Mais j'étais pas un vrai patient. J'voulais pas de leur médecine, et il le savait très bien. Je soupirais à nouveau en me rallongeant sur le lit comme il me l'indiquait. "Depuis cette nuit. J'suis désolé, entre deux prises de sang et une eccho cardiaque, j'ai pas franchement eu le temps de demandé à l'infirmière de passer en onco chercher mon téléphone dans la chambre de garde. Donc ... SURPRISE ! T'as gagné l'un des patients les plus chiants de l'histoire de ce service." Je souriais à nouveau, j'étais pas du genre à me laisser abattre. Pas après tout ce que j'avais vu en Afrique l'an dernier. "Si tu comptes vraiment me clouer dans ce lit, ramène moi mon portable, du sudoku et une grosse boite de chocolat. Tu peux aussi me ramener l'ours qui va avec, tu seras une petite amie parfaite."

Julian se recouche ce qui étonna grandement Blake et lui expliqua l’évidence. « SURPRISE ! T'as gagné l'un des patients les plus chiants de l'histoire de ce service. » Il sourit et Blake lui rendit le sourire, bien que toujours sous le choc de voir son ami dans cette chambre, qu’il ne reverrait plus jamais de la même manière et lui répondit «Si tu comptes vraiment me clouer dans ce lit, ramène-moi mon portable, du sudoku et une grosse boite de chocolat. Tu peux aussi me ramener l'ours qui va avec, tu seras une petite amie parfaite." Blake rigola, déjà il faisait son patient impatient (désolé j’étais obligé de mettre cette feinte). « Mais bien sûr mon sucre d’orge et ton nounours pour toi bien dormir avec ? » il rigola, Blake avait beaucoup de mal à rester au sérieux, l’humour c’était sa façon à lui de gérer le stress, Julian y était habitué à force. Au fond, même si les docteurs étaient les pires patients au monde, Blake n’aurait laissé Julian pour une seconde, déjà comme ça il se demanda s’il arriverait à quitter cette chambre un jour. « J’te laisse pas deux jours avant de me donner envie de changer de service »

"Tu viendras dormir avec moi le soir mon p'tit coeur ?" Je lui fis mon plus beau regard de chat potté en rapprochant mes mains du visage avec une jolie moue en prime. Blake me dit qu'il ne tiendrait pas deux jours dans ce service avec moi comme patient. Je ne lui donnais pas une heure. Et puis, c'était pas déontologique de s'occuper de son meilleur ami. "Ouais, pour sur." J'allais pas être chiant dans le sens patient qui te demande toutes les trois secondes de lui rendre un service, non plutôt dans l'sens où j'avais aucune envie d'être la, que j'en ressentait pas le besoin. J'étais persuadé que tout allait bien. Je soupirais, et souriant à mon ami, le regard plein d'espoir, je lui demandais. "Bon Docteur Miller, vous m'laissez sortir quand ?"

Ah le fameux visage de chat potté, l’arme secrète de Julian. Blake rigola, avec ce visage comment voulez-vous qu’il reste sérieux ? «  Dormir ? » il souleva un de ses sourcils et continua dans son élan de rire. Il commençait déjà à vouloir sortir, alors qu’il y a quelques temps il était surement à l’agonie. « Jamais tant que tu te décides pas à faire quelque chose » il ne pouvait pas continuer comme ça. Il aurait voulu pouvoir le forcer mais Blake n’avait absolument aucun pouvoir à ce niveau-là. En plus, il devait, dans l’ordre des choses, appeler son médecin responsable pour lui expliquer les liens d’amitié qui liait Julien et Blake. Mais il voulait pouvoir continuer à le suivre, et puis histoire de déontologie, Julian était mal placé pour le juger… « Cette fois, tu vas être obligé de parler à mon médecin responsable tu verras c’est un ange » cela sonna comme un sarcasme… « Et si t’oses t’échapper, j’irais te chercher par la peau du cul ! » De toute manière, il devait se reposer. Quoi qu’avec Blake dans les parages, il ne sera jamais seul pour se reposer longtemps.

« Jamais tant que tu te décides pas à faire quelque chose » Faire quelque chose ? Pour moi, je n'étais pas réellement malade, j'étais juste fatigué, usé par les évènements derniers. C'est pourquoi je n'avais rien fait jusqu'alors. Je soupirais bruyamment. "Au moins quand Sept était hospitalisée, j'l'emmenais faire du golf sur le toit." J'allais pas longtemps supporter l'enfermement, et le fait de rester au lit, j'avais toujours besoin d'être en mouvement, et en plus de ça, j'avais un millier de choses à faire chez moi. "J'ai même pas le droit de me balader dans les couloirs ?"

« Au moins quand Sept était hospitalisée, j'l'emmenais faire du golf sur le toit » Et ça ce n’était pas très bon pour sa réputation. Mais il fallait l’avouer Septembre était du genre à faire craquer n’importe qui. « J 'ai même pas le droit de me balader dans les couloirs ? » bon après tout, il avait l’air d’aller mieux, en tout cas pour un temps. Rester enfermé dans sa chambre cela n’était pas bon pour le moral, et encore moins pour les muscles.  « Si … mais pas sans garde du corps » Il sourit, bomba le torse. «  T’as de la chance, d’après la veille femme du 323, tu as droit au plus beau infirmier du service » il imita la voix de la ville dame, et rigola à la fin. Avec un petit peu de chance, il ne serait pas assez bête pour courir s’échapper dans cette tenue.

"Bon, eh bien parce que mon petit infirmier sexy rien qu'à moi est là, on peut aller se promener ? J'vais finir par faire des escarres à force de rester coucher." Je n'attendais pas sa réponse et me rassit sur le bord du lit et après quelques seconde me levais enfin ... Et m'écroulais sur le sol après quelque pas . Je regardais Blake, mort de rire, tous les fils où j'étais branchés m'avais retenu sur le lit. "BON OK. Tu peux me débrancher d'abord ?" Je savais qu'il n'y avait pas que les fils qui avaient entravés mes pas. J'avais mal au coeur, la douleur était faible par rapport à hier soir, mais elle était là, bien trop présente pour se faire oublier. "Tu peux m'filer un pantalon aussi s'il te plait. J'sais que ta patiente de la 326 fait que de me mater à chaque fois qu'elle passe, et j'ai pas forcément envie qu'elle regarde mes fesses avec cette blouse."