charrys ✰ baby you light up my world like nobody else.

Aujourd'hui, ça faisait un mois que je sortais enfin avec Charlie et je devais dire que j'en tirais une petite satisfaction tout de meme. Un mois, ce n'est rien dirons nous mais pour nous, c'était énorme car notre histoire avait commencé il y a bien longtemps ; 1 an auparavant mais c'était bien trop vite interrompu. Je me sentais si ravi que mon sourire ne s'enfuyait plus de mon visage raffraichi par les brises d'hivers. J'étais bienheureux et je ne plaignais de rien ; tant que nous ne tombions pas dans le couple gnan-gnan au possible, ça allait bien ! Je souriais à la vie en somme. Je ne pouvais pas dire que je n'avais pas mes coups de barre, car oh grand jamais, je ne zappais la disparition de Denys ou la mort d'Artémis encore si chaude dans mon esprit mais j'étais heureux et je profitais pour mes deux frères qui n'étaient pas là bien que l'un l'avait surement fait exprès par choix. Je devais rejoindre mon chéri parce qu'il voulait fêter ça, chose que certains auraient trouvé ridicule mais j'appréciais le truc et l'idée. A 16 heure, je me trouvais encore devant un match avec un de mes gars sur le divan de mon salon pourtant je devais surveiller l'heure mais quand je me retrouvais devant un truc sur une de mes passions, j'étais absorbé. Le temps passait et très vite, je voyais que l'heure de détente devait se stopper. Je passais par dessus le canapé en trombe et alla prendre une douche, me rasant, m'occupant bien de moi et hop, j'enfilais une habituelle chemise noir très classe, un peu ouverte en haut, un jean slim dans laquelle je la rentrais et j'enfilais ma veste pour compléter le tout. Je me recoiffer, ébouriffant plus mes cheveux pour jouer avec et hop, j'étais prêt. Je fis un tour par l'ordinateur pour envoyer un mail à mon éditeur lui disant que j'avais repris l'écriture et les fins de mon nouveaux romans, ayant étrangement retrouvé le sourire et la possibilité d'écrire une fin à mon gout. 17h35, je me trouvais devant la maison des intellos si je puis dire et je rentrais avec discrétion n'aimant jamais me faire remarquer quand je m'y ramenais pour voir mon chéri. Je grimpais et frappais à la porte de la chambre. Quand il m'ouvrit, je déposais un baiser sur ses lèvres et pénétrais; enlevant déjà mon manteau pour ne pas crever de chaud. Je découvrais tout de suite les gros efforts de mon amoureux malgré qu'il était bien tot pour manger ou quoi. Dis donc, tu sors le grand jeu ... dis-je un sourire aux lèvres.

Il était vraiment heureux de me retrouver et je ne pouvais que comprendre parce que moi aussi ; comment étais-ce possible d’être si ... amoureux ? J'avais clairement la patate et je ne m'en cachais guère bien que ça me faisait étrange de voir autant d'amour dans une seule pièce vu ces préparations et je rougissais presque de gêne. D'ailleurs, en plus de ma remarque, je crus bien que ça se voyait comme un pied au milieu de la figure parce que, tandis qu'il me prenait par le cou, s'attachant à moi ainsi, il me demanda, lègèrement déçu ; « Tu trouve que j'en ai trop fait ? » Qu'est-ce qu'il était adorable ce mec, mon gars je veux dire ? Je souriais en le voyant ainsi, bougeant la tete de droite à gauche pour donner un air de lassitude puis je rigolais doucement avant de l'embrasser d'un doux baiser sur ses lèvres, simple et chaste puis dire en posant mes mains sur ses hanches alors qu'il restait accroché à moi de ses bras autour de mon cou ; c'est parfait ! Je l'embrassais de nouveau puis me séparais de lui pour aller m'assoir comme un paresseux sur le lit de mon frère qui se trouvait pas très loin de là et je feuilletais un magazine qui trainait en parlant ; Sinon ... ça te fais quoi d'etre avec un connard depuis un mois ? Je grimaçais avant de rire jaune.

Bien évidemment, ma petite blague ou surtout une phrase que je pensais réellement mais que je faisais passé pour de l'arrogance simple fit une réaction auprès de mon mec mais ça ne m'étonnait guère : il l'avouerait jamais alors que moi j'assumais d’être un putain de connard et presque bâtard en plus. Bref, je ne le regardais pas m'occupant de la brochure de voyage trouvé sur le lit de mon petit frère chéri non qu'elle m'intéressait mais parce que je sais pas, je faisais les choses aux feelings, m'occupant les mains pour pas aller les foutres directement sur le corps de mon amoureux. « Ça va, ça va... Pas trop mal. Et toi ? Ça te fait quoi d'être avec un manipulateur depuis un mois ? » Quel réparti dis donc ! Il s'améliorait mon mec là, je devais presque applaudir mais au lieu de ça, je sortis mon regard terriblement relou mais sexy celui où tu regardes la personne et tu plisses les sourcils en bougeant la tête pour lui dire "Haan très drole abruti" mais là on voyait dans mes yeux que le petit surnom était tout autre bien plus affectif. Oh bah je le vis bien tu sais ... J'aime quand il manipule mes lèvres ou ma queue ! Je me roulais presque sur le lit de rire grossissant le tout pour bien faire rire ou choquer mon mec. Puis, je criais : PAN ! style coup de fusil pour accentuer mon coup de grâce.

En le regardant, je pouvais sentir que ça l'excitait presque tout en le choquant ce qui ne fit qu’aggraver ma crise de rire. Il riait aussi alors j'étais clairement rassuré, il ne se disait pas que je suis con et ça, c'était bien. Je souriais alors, me reprenant peu à peu alors que je le voyais posé sa cuillère en bois pour me rejoindre et me déposer un doux baiser purement fou cependant qui me donna des envies de le prendre là de suite mais il repartit me laissant pantelant, j'étais grave dégouté. « Ouais, à ce qui paraît je suis bien bon pour le sexe. » Et il en remettait une couche en repartant et se moquant de moi. Je lui tirais la langue avant de lui faire mon regard le plus tentant et de le faire suer en faisant comme si il était pas là en reprenant le magasine. Je voulais jouer pare que justement je le trouvais trop chou quand je l’embêtais alors je tournais les pages, je m'exclamais : Mon dieu, quelle est bonne ! En parlant d'une fille sur la page du magazine qui était en fait très laide et très vieille et je souriais perversement. Je fis mine d'etre affamé de sexe mais de sexe avec la fameuse damoiselle imaginaire.

Ha il était là, à me regarder. Je jouais clairement et je n'en avais meme pas honte. Mon amoureux vint alors vers moi, m'arrachant presque la revue des mains pour regarder de quoi je parlais et déjà, il se plaignait de mes blagues pourries. Je devais avouer que c'était sympathique de le voir si inquiet pour moi, enfin pour nous parce que je pouvais regarder une femme. Je ne souriais pourtant pas. « Faut pas plaisanter avec ça. Tu pourrais éventuellement me laisser pour une femme et ça je pense que... Bah j'accepterais pas ! » Je grimaçais ... donc il prenait ça vraiment au sérieux. Je me sentais vraiment mal à présent mais je voulais me faire désirer d'un coté, c'était mon coté masochiste. Alors je me levais pour m'approcher de lui, passer derrière lui et je tournais autour pour murmurer à son oreille : Mais pourquoi quitterais-je une aussi formidable personne que toi ... Dis-je en riant dans ma barbe avant de reculer et de ramasser mon magazine pour continuer à le lire.