Invité
est en ligne
Invité
Une fois la jeune femme prit en main, il put à son tour, prendre une serviette pour s'essuyer et la placer à sa taille, afin qu'elle ne le gêne pas. A cet instant, bien qu'il soit complètement crevé, Charlie avait récupéré toute lucidité, surement une des raisons pour laquelle il prenait autant soin de Camille. Le fait de lui avoir fait l'amour ne justifiait pas, pour lui, un manque de respect en la foutant à la porte. Non, et puis, on se souvenait toujours plus du mec qui a prit soin de vous, que du salaud de base. Pourtant Charlie l'avait été, un salaud toutes catégories, en utilisant les femmes seulement pour assouvir son besoin sexuelle, mais depuis sa rupture tragique avec l'une de ses exs, qui l'avait pour ainsi dire trompé, Charlie se sentait plus câlin envers la gente féminine. Peut être un besoin d'affection qu'il ressentait le besoin de combler d'une manière ou d'une autre. « J'aime beaucoup prendre ma douche avec toi Charlie. » Un sourire vint s’installer enfin sur ses lèvres, légèrement amusé par la jolie blonde. « C'est la douche la plus mouvementé que j'ai prise. » Affirma-t-il en riant légèrement. Son regard bleuté toujours sur lui, le rendait toujours aussi désireux. Lui lançant un dernier regard, il rejoint alors sa chambre ou trois lits étaient entreposés. Posant son regard un instant par terre ou leur vêtements traînait, il chercha ce qu'il avait quelques minutes auparavant sortie pour elle. Trouvant enfin la large chemise blanche sur son lit, il attendait que la jeune femme arrive pour lui donner. « Tu veux dormir ici ou tu préfère rentrer ? Tes vêtement sont encore trempés. » Disait-il en grimaçant légèrement. Charlie comptait piquer un somme après l'énergie qu'il lui avait consacré mais s'il devait la ramener, il le ferait. Trop gentil ? Non, c'était une sorte de gratitude envers elle, puisqu'elle lui avait donné son corps mais aussi parce qu'ils étaient amis. Charlie se mit alors à fouiller dans son tiroir si des pinces à linges pouvaient s'y trouver, après tout, il n'avait jamais fait le tri la dedans, qui recelait pourtant de véritable trésor. La preuve, en farfouillant dedans il venait de découvrir un billet d'avion, celui qu'il avait prit afin d'arriver ici, ou bien encore des préservatifs. Ses yeux s'écarquillèrent à la vue de l'objet. « Merde, merde de merde. » Son coeur fit un bon, et son sourire disparut aussitôt de son visage. Le fait d'avoir oublié de se protéger ne l'avait pas du tout effleurer l'esprit et le jeune homme semblait en payer maintenant les conséquences. Ce n'était pas les MST, ou bien encore la possibilité qu'elle soit atteint du VIH qui le laissait tremblant. Non, mais bien la probabilité qu'elle puisse être enceinte. Un enfant, un être, était la pire des choses qui pouvait arriver en ce moment à Charlie. S'asseyant sur son lit, le paquet en main, il attendait calmement, même si en lui, une source inexplicable bouillonnait, qu'elle revienne dans sa chambre. Pour un revirement de situation, s'en était un.
Camille se pinça la lèvre de contrariété en voyant Charlie prendre à son tour une serviette pour se couvrir, mais après tout il fallait quand même bien qu'il se sèche lui aussi. C'est la douche la plus mouvementé que j'ai prise. dit-il en réponse à ce qu'elle venait de lui dire. Il rit, amusé, et Camille fit de même, prise dans cet élan de bonne humeur. Pendant un instant, ils échangèrent un regard qui voulait à la fois tout et rien dire, avant que Charlie ne détache ses yeux bleus des siens pour aller dans la chambre. Camille secoua légèrement la tête pour reprendre ses esprits alors qu'elle s'attaquait au séchage de ses cheveux. Le winthrop était vraiment quelqu'un d'attentionné, et elle ne regrettai pas de l'avoir faire attendre ainsi avant de coucher avec lui parce que d'un côté, la chose avait été encore plus savoureuse. Elle se sentait bien, sereine, même si un peu fatiguée. Tu veux dormir ici ou tu préfère rentrer ? Tes vêtement sont encore trempés lui dit-il de la chambre. En temps normal, elle ne se serait même pas posé la question et elle serait rentrée à la Cabot House. Seulement voilà, comme il venait de le souligner, ses vêtements étaient mouillés, et elle ne se voyait pas faire le trajet à poil jusque là bas. Et puis, elle était fatiguée, et elle n'avait pas vraiment envie de bouger... Enroulant la serviette autour de son corps sec, elle se dirigea vers la chambre tout en parlant. Ça ne te dérange pas si je reste ? Et pour tes coloc ? Je t'avoue que l'idée de sortir dans le froid avec des vêtements mouillés ne m'enchante pas trop... dit-elle en riant, quand soudain elle se stoppa en voyant Charlie prostré sur son lit. Pendant un instant elle ne comprit pas ce qu'il se passait, quand soudain elle remarqua la boite de capote dans sa main. Meeeeeerde. Dans le feu de l'action, ils avaient complètement oublié de se protéger. Plaquant une mains sur sa bouche, elle se tut sans trouver quoi dire, alors que le visage de Charlie se décomposait. Ok, ok pas de panique ! dit-elle finalement en sortant de son mutisme. Je prends la pilule. Bon, c'était pas génial non plus parce qu'il fallait toujours mieux mettre une capote, vu tout ce qu'on pouvait chopper... mais le principal était évité, on allait dire. Merci dit-elle en attrapant la large chemise que Charlie lui tendait. Lui tournant le dos quelques instants, elle se débarrassa de sa serviette et enfila son habit de fortune.
Comment couper l'envie d'un homme qui se croyait sur son nuage ? Dîtes lui qu'il peut devenir père, cela marche à tout les coups. Ok, ok pas de panique ! Charlie releva la tête vers elle, en esquissa un sourire, un acte nerveux qui en disait long sur ce qu'il pensait des enfants. Oh non. Putain, tout mais pas lui. Je prends la pilule. Cette information lui fit pousser un soupire de soulagement, bon, c'était déjà une bonne chose, et puis si jamais un bébé pointait le bout de son nez Charlie payerait ce qu'il faut pour le faire partir aussi vite qu'il était venue. Bien que le jeune Wilcox vous une amour incandescent envers la jeune femme, il n'aimait pas les enfants. A son remerciement pour ses vêtements qu'il lui prêtait, il hôcha seulement la tête, après tout c'était normale de prendre soin d'elle et puis, à coup sûr elle serait sexy dans cette tenue. Reprenant peu à peu son aise, il remballa sa boîte dans son tiroir en se promettant de se protéger toutes les prochaines autres fois. Revenant à ses mots qu'elle disait plutôt en lui déclarant qu'elle aimerait rester ici, il se mit à sourire doucement avant de basculer vers l'arrière en posant son regard sur le plafond. « Non ça ne me dérange pas et puis mes colocataires ne risquent même pas de dormir ici. Alors on à la chambre pour nous deux.. Et puis, j'ai bien besoin de ta chaleur contre moi, j'ai très froid.. » Disait-il en posant finalement son regard sur elle ainsi qu'en se relevant assez pour tenir sur ses coudes. Charlie était un infatigable séducteur, Camille devait l'avoir remarqué depuis le temps. Complètement subjuguée par la beauté de la jeune femme qui essayait de se changer, il n'en perdait pas une miette. Il en avait le besoin, celui de pouvoir s'imprégner sa silhouette, la forme de son corps gracieux et même du goût de ses lèvres. « Tu viens près de moi, une fois que tu as finit de t'habiller.. » Murmura-t-il en penchant doucement la tête, tout en la dévorant des yeux la jolie Cabot.