remember who the real enemy is. ~ diamantika

C'était quoi cette attaque à la main armée de ses seins. Hého cette partie de son corps de Joan-Perfection était réservée à la gente masculine ou en tout cas aux conquêtes de miss Lindley. Après c'était peut-être un jeu de petites filles riches que de se toucher mutuellement les ballons pour comparer l'équilibre entre les deux ou alors la texture. Mais enfin quand même, ce n'était pas des robes de mariées dont on comparait la dentelle. Ça c'était encore la faute à Nabilla et toutes les autres plus-ou-moins-célébrités qui se faisaient refaire les attributs féminins, après tout le monde se sentait obligé de vérifier l'authenticité de la poitrine de chaque femme. Pourtant ça semblait plutôt évident que Joan n'avait pas la poitrine refaite, la jeune femme était loin de faire du bonnet E. AH ! En fait Frances venait de trouver pourquoi Diamantika était toute gentille d'un coup : elle voulait pécho Joan. Elle était désespérée par cette fille. Joan imita la blonde avant de dire sur le ton le plus sérieux du monde, un peu en mode médecin qui dépiste un cancer du sein. « Mais toi pareil dis-moi ! Mon Dieu nous sommes parfaites! » Puis la Quincy laissa retomber ses mains et donna une tape sur celles de la Kovalevski. « C'est bon examen fini, en profite pas hého ! »

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Okey okey, si jamais j'avais été lesbienne, je crois que Joan aurait été mon genre de nana, elle a de sublimes lèvres, un regard de braise, un corps parfait, de quoi faire tomber plus d'un ou plus d'une. Mais j'étais purement hétéro et cela n'était pas près de changer. Je venais de faire mine de mesurer les mensurations de sa poitrine juste pour la taquiner un peu. D'ailleurs elle m'imita, ce qui attira un petit rire à mes lèvres. « Mais trop ! Qu'il ne vienne plus dire que la perfection n'existe pas ! Nous le sommes en cher et en os !. » Avouais-je braquant mon buste avant de me faire taper les mains par la Quincy. « Avare !. » Balançais-je en éclatant de rire avant de me diriger vers mon chemisier que j'enfilais. Il était un peu sec, mais il allait bien falloir que je le mette pour sortir, vu que la pluie venait de s'arrêter. Dieu soit loué, manquais plus que la plus parfaite des douches et je serais toute propre. « Bon, ce n'est pas que je me fais chier en ta compagnie, mais la pluie vient de s'arrêter et je crois qu'on a toutes les deux besoins d'une bonne douche ! » Un sourire traversa mes lèvres tandis que je repris en m'approchant de la demoiselle. « Ce fut un réel plaisir de tuer le temps avec toi Joan, au plaisir d'avoir un autre moment en ta compagnie. D'ici là, porte toi bien !. » Je lui plaquais une bise sur la joue avant de sortir de la classe. Direction la Eliot House, pour ma fameuse douche bien arrosée.

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