(Alicia ♣ 1999 ♣ Tyrol, Autriche) Mon beau rêve blanc...

C’était le même village que tous les ans, nichés dans le Tyrol. Toujours les mêmes visages souriant, la même fontaine au milieu du petit centre-ville. La même petite place avec sa mairie. Le même trou perdu d’une station familiale si sécurisante pour les enfants. Encore faudrait-il que le danger ne soit pas déjà auprès d’eux… C’est sans réelle joie qu’Elsy Esterhazy pose le pied dans la neige pour descendre du taxi qui vient de les conduire depuis la gare de la ville la plus proche. Son regard brun se pose sur les petites maisons, sur la fumée qui sort des cheminées. Et elle soupire avant d’aider à décharger la voiture, du haut de ses douze ans. L’enfant est distraite, en cette fin de moi de Février, mais elle l’est à vrai dire depuis plus ou moins un mois déjà. Comme si son esprit était ailleurs. Peut-être est-ce le cas. Le fait est qu’elle n’a aucune joie à partir cette année aux sports d’hiver.

La neige, le tyrol, les parents, katty et moi, on avait aussi le chalet aussi notre chalet de famille on y était bien. Il faisait chaud, à l’intérieur, on était bien mais je voulais qu'une chose s'était sortir et allait jouer dans la neige, Katty elle faisait la sieste. "Maman je vais pas loin aller s'il te plait je veux aller dehors. Promis j'irai pas loin." Oui on venait juste d'arriver, ça faisait même pas deux heures, je tenais déjà plus en place dans la voiture alors maintenant bien sur que je ne tenais encore plus en place. Je regardais alors mon père, je savais déjà du haut de mes huit ans qu'il ne pouvait rien me refuser. "Bon d'accord mais tu vas pas plus loin que la place et tu fais attention..." Je ne le laissais pas terminer sa phrase. "... Tu marche sur le trottoirs et tu traverse sur les passages piéton je sais papa. Merci." Je leur déposais chacun un bisous sur la joue pour finalement prend mon blouson, parce que j'avais déjà ma combinaison, par ce que je savais déjà que j'aurai le droit de sortir jouer dans la neige. Une fois dehors je me mis à courir jusqu'à la place où il y avait la fontaine, la belle fontaine, j'avais pas le droit d'y touché mais j'avais le droit de faire un vœux comme à chaque fois et j'avais même amméné ma pièce pour ça exprès.

Alors qu’Elsy est occupée à aider sa famille à décharger leurs bagages qui encombrent le coffre du taxi, elle remarque une petite fille au bord de la fontaine. Et aussitôt, elle oublie les valises. C’est bien plus amusant d’aller voir cette inconnue et de lui demander ce qu’elle fait. C’est bien plus drôle d’aller jouer. Surtout que la demoiselle ne veut pas rester avec son frère. Pas avec ce qu’il lui a fait il y a un mois. Alors elle rejoint l’enfant qui est un peu plus petite qu’elle et elle plaque ses mains sur les yeux de cette dernière en criant. «COUCOU DEVINE QUI C’EST !» Parce qu’en approchant, elle s’était rendue compte que les cheveux bruns qu’elle avait aperçut en premier n’appartenaient pas à une inconnue comme elle l’avait d’abord pensé mais à Alicia, une petite fille de huit ans maintenant qui avait un chalet pas très loin de celui d’Elsy. Dans un tel village cependant, ce n’était pas bien compliqué. C’était si petit, qu’il ne devait pas y avoir 2 kilomètres de diamètre si on l’enfermait dans un cercle. Elsy est contente de voir cette fillette. Quelque part c’est rassurant. Cela la rattache à son enfance. A avant ce soir où elle a eut mal, ou Gyulia lui a fait du mal. C’est bon de voir que l’enfance n’est jamais bien loin quand on a que douze ans et que l’on se sent déjà un peu perdue dans la vie où les seuls qui semblent s’en sortir sont les grands.

Je faisais mon vœux pour l'année et comme d'habitude s'était le même, qu'on vive heureux tous ensemble, pas qu'on avait des problèmes dans la famille, enfin j'en savais rien, faut le dire à huit ans qu'est ce qu'on en sais d'abord? Nan s'était juste ce que je voulais vivre heureux en famille le plus longtemps possible, puis on venais me cacher les yeux, alors que je venais de jeter ma pièce, avec un accent que je connaissais bien. Je posais mes mains sur les siennes avant de me retourner et de me blottir contre son manteau. "Elsssssyyyyyyyyyyy!!!" Oui j'étais heureuse de la voir ma copine, ma copine du sky comme je l'appelais, on était peut-être pas du même pays mais on arrivait à se comprendre, les mots hongrois et allemands n'étaient pas si différent au final.

Elsy était bien contente de voir la petite Alicia. Oh elles n’étaient pas les meilleures amies du monde en fait, elles ne pouvaient se voire qu’une fois par an, pour ces vacances de Février. Mais la préadolescente aimait beaucoup la fillette pour le peu qu’elles se connaissaient. Des fois le soir, les autres années, il arrivait que de temps en temps elles se lancent des boules de neige dessus. Sinon elles se voyaient à la traditionnelle soirée de l’arrivée ou à la fameuse descente au flambeau qui avait lieu chaque jeudi des vacances pendant la saison de ski. Deux occasions où elles pouvaient se voir, parler et boire un bon verre de chocolat chaud. C’est bon le chocolat chaud. Ça vous réchauffe de l’intérieur et ça vous fait du bien quand vous avez mal. C’est ce qu’Elsy a toujours crût. Après un chagrin, une dispute avec une copine hop, chocolat chaud ou tartine de chocolat. Pourtant maintenant, elle sait que le cacao ne guérit pas tout. « Tu es arrivé y’a longtemps ? » piaille l’enfant à l’attention de l’amie retrouvée qui vient de se blottir dans ses bras, avec le peu d’allemand qu’elle a apprit à parler pour faire plaisir à sa belle-maman qui n’arrête pas de dire que c’est important de savoir parler plein de langues si bien qu’Elsy apprend déjà à parler l’anglais, l’allemand, le russe, le français, l’espagnol et même le croate.

J'étais toute contente de retrouver mon amie, parce qu'on se voyait pas souvent, nan on se voyait qu'une à deux semaine, je me rappelle même plus comment on s'était rencontrée mais à mon âge de toute façon on ne compte pas les années de connaissance on compte les année avant notre dixième anniversaire avant notre arrivée au collège. J'étais tout simplement heureuse de voir Elsy parce qu'elle était mon amie de vacance et qu'avec elle même si s'était une grande je pouvais m'amuser mais elle avait changé, je sais pas elle était pas comme avant. "Moi? Nan ça fait pas longtemps, Katty dors dans la chambre et pis papa et maman il range mes affaires, je voulais sortir faire mon vœux. Tu fais des vœux toi? " J'étais certainement très innocente comme gamine.

C’est les grandes embrassades, les grandes retrouvailles. Ça fait du bien de sentir le petit corps contre soit. Même quand on lui en veut un peu d’être encore si petite quand nous on devient si grande, si pleine de devoirs, avec une vie douloureuse parfois. Pas facile tout les jours d’être une princesse. Pas facile surtout quand on vit sous le même toit qu’un bourreau. Et que notre cerveau nous oblige à voir et revoir les événements du passé. Elsy glisse quand même ses doigts dans les cheveux bruns de la petite fille avant d’en être séparée. Puis elle la regarde mieux. Mieux que tout à l’heure. Elle a encore bien grandit elle aussi. Elsy a un sourire triste en le constatant. Pourvu qu’elle n’ait pas trop d’problème en devenant une grande.

«- Oui, j’vais en faire un… Mais j’ai pas encore de pièce et papa est occupé… Tu viens !? On va voir le vieux monsieur des vaches ?» demande Elsy en voulant parler du vieux papé qui continu de diriger une petite ferme sur les hauteurs du village. Depuis la place, elles peuvent déjà sentir l’odeur nauséabonde du troupeau. Mais ce n’est pas grave parce que c’est drôle les vaches. Et c’est drôle d’aller voir le vieux monsieur les traire le soir, après le ski. Surtout quand papa achète du bon fromage tout frais de la crèmerie. Miam miam. Elsy préfère le patinage artistique. Elle prend des leçons toutes les semaines, le mercredi et le samedi. Mais quand même, aller à la neige c’est drôlement bien aussi !

Je la quittais pour lui prendre la main, elle étais un peu ma grande sœur, tout de même Elsy, parce qu'elle jouait avec moi et qu'elle prenait soin de moi et même que quand y avais d'autre enfant qui m'embêtais et bah elle venait me défendre, en fait j'aurai bien aimé l'avoir comme grande sœur tout le temps et pas que pendant mes vacances ici. "Ouiiiiii." Moi aussi je voulais allez voir les vaches, enfin elles étaient pas très différente de vers chez moi de toute façon, nan elle était pareil mais je sais pas ici s'était différent quand même, et puis le monsieur il était gentil en fait et puis il nous laissait aussi traire les vaches s'étaient marrant, même si ça sentais mauvais, s'était pas grave. Je tenais donc la main d'Elsy on était assez silencieuse pour une fois, alors qu'on avait souvent des trucs à se dire, comme se raconter notre année l'une sans l'autre, même si on s'écrivait des cartes, oui parce que j'aimais bien écrire des cartes à mes copines. Mais cette année s'était très différents.

Via tel codage après.


Et les voilà toutes deux parties bras-dessus bras-dessous vers la petite ferme du vieux papé aux vaches sans que ni la petite ni la grande ne pensent ne serait-ce qu'une seconde à prévenir leurs parents pour qu'ils ne s'inquiètent pas. Trop pressée de revoir le papier et ses bêtes. Troouvp pressée de cette impatience charmante qu'ont les enfants. Comme tout les ans quand elles arrivent elles ont envie d'aller tout de suite voir le vieux monsieur qu'étant plus jeune Elsy appelait adorablement vieux papi. Et comme tout les ans le vieil homme est heureux de voir les deux petites demoiselles venir lui faire un coucou avant de se lancer dans leur petit tour du village et des commerçants. Elsy caresse la tête d'une vache en souriant et appelle l'enfant.

"- Oh vient voirAlycia. Elle est trop belle celle-là tu ne trouve pas ?" questionne Elsy en désignant une femelle de toute beauté et bicolore.
"- Je savais bien qu'Elcia serait votre préférée." murmure le vieillard en les laissant chercher l'origine de ce prénom.

C'est vrai que j'étais assez pressée de voir les vaches au final, parce que elles contrairement autre elle me faisait pas peur, et je sais même pas pourquoi. On avait pas mis longtemps à arriver jusqu'au bête, parce qu'on connaissait par cœur le village. C'est vrai qu'on avait pas pris le temps de prévenir nos parents mais j'avais leur autorisation de sortie. j'étais partie dans un coin Elsy dans un autre, je courais un peu partout dans l'étable, quand ma copine m'appelais pour me dire devenir voir, c'est en tout insouciance que je courait la rejoindre . "Oh oui elle est trop belle." C'est alors qu'une voix qui nous était bien connus nous fis nous retourner, nous disant avoirs appelé la vache Elcia. "Oh mais c'est bizarre Elcia...." Puis ça fis tilt dans ma tête. "... AH mais c'est comme Elsy et Alicia en un prénom." Dis je en retournant auprès de la bête, les yeux pleins d'étoiles.