(+ Aidan&Thais) On se fait un remake de Bollywood?

Autant dire que Thaïs esquissa un petit rire de souris face aux commentaires de ces deux grands dadais, car il n’y en avait définitivement pas un pour rattraper l’autre. « Vrai, tu veux avoir ta petite larmoune à cacher Aidan ? Je sens que ça va être fameux ce mariage ! Chéri, je compte sur toi pour me dire s’il sort un kleenex en faisant mine que c’est une poussière dans l’œil hein » lui fit-elle faussement promesse avant de lui offrir un sourire des plus sincères ainsi qu’une accolade, la jeune irlandaise était décidément très tactile à défaut d’avoir un regard perçant et aussi perçant que n’importe quel voyant se respectant. « Heu… le côté pratique à enlever, t’était pas obligé de le dire non plus, vais passer pour quoi moi ! » s’offusqua-t-elle faussement sans pour autant oublier de rougir, hélas, car Thaïs était une grande timide devant l’éternel en plus d’être absolument adorable. « Aidan, je crois que Caleb compte définitivement sur toi pour me trouver LE sahri qui plairait à n’importe quel pervers se respectant » rigola-t-elle finalement.

Franchement, comment ne pas éclater de rire quand votre meilleur ami prend une attitude aussi dramatique tout en sortant les pires conneries qui soient ?! C’était impossible et je me marrais comme pas deux. « Ouais je crois bien qu’il ne nous reste plus que cette seule solution ! Tu crois que je vais devoir t’épouser pour faire de toi un honnête homme ? » lui demandais-je pince sans rire. Il n’y en avait vraiment pas un pour rattraper l’autre.

En tous les cas, je n’aurais vraiment pas trouvé meilleur témoin que cet homme et le voir aussi proche de ma femme me faisait vraiment plaisir. Il était dommage que je ne puisse pas l’être autant de cette Siobban mais en même temps, c’était elle qui ne le voulait pas… Elle pouvait bien continuer à s’enfoncer son micro sur pied dans un endroit de son anatomie avant que je n’accepte de faire un pas vers elle-même si, je serais le premier à l’accepter à notre mariage si vraiment Thais la désirait. « Je crois que le sourire niais, je l’ai depuis ma rencontre avec elle » plaisantais-je. « Oh mais tu peux compter sur moi mon cœur, je ne raterai pas une occasion de le mettre en boite pour que tu puisses le voir… D’ailleurs, nous pourrions peut-être filmer la cérémonie pour qu’une fois ton opération faite, tu puisses revivre notre mariage ? Tu connais du monde Aidan, qui pourrait nous faire cela ? » demandais-je à mon meilleur ami avant de pouffer de rire quand vint le sujet de sa robe. « Quoi ?! Tu passeras pour simplement une femme mariée qui fera le bonheur de son mari durant sa nuit de noce ? » la taquinais-je en la trouvant attendrissante avec ses rougeurs. « Hey je suis pas pervers !! » rigolais-je.

Caleb n’était sûrement pas proche de Siobban mais sûrement Thaïs serait-elle en mesure de se trouver un témoin qu’il puisse apprécier. Pourquoi ne pas demander à Isaline, par exemple, ou à Maëlys ? Les deux demoiselles appréciaient le bel allemand et étaient appréciées de ce dernier en retour… au moins autant que la jolie irlandaise adorait Aidan, peintre ultra doué qu’elle avait appris à connaître et dont l’humour lui arrachait toujours des rires fameux. « Tu sais que tu es trop mignon amour de ma vie ? On en mangerait ! » avoua-t-elle non sans déposer un baiser contre sa joue pour la peine. « Oh mais le grand Aidan Norrington serait-il tellement sûr que je sens d’ici ses chevilles enfler ? Non, franchement, elles sont magnifiques tes chevilles mais je veux bien prendre ce risque et avoir une belle vidéo de mon mariage, en espérant ne pas faire grosse meringue dans mon sahri, vous avez intérêt à gérer à ce niveau là ! » plaisanta-t-elle de bon cœur car rien ne pourrait la ravir davantage que le fait de pouvoir voir de ses propres yeux son mariage, même quelques mois plus tard, par le biais d’une vidéo. Vraiment, Thaïs en était presque émue par avance à vrai dire. « Aidan, roi des pervers… je suis sûre que tu ne l'es pas tant que ça ! Ceci dit chéri, ça va être difficile de faire mieux que pendant la première nuit de noces, où on avait quand même pété le lit de l’hôtel ! »

« Ouais tu as raison, vivons dans le pêcher amour de ma vie ! » rétorquais-je en lui posant une main sur l’épaule comme si, nous passions un pacte tacite entre nous mais rapidement, je le suivais dans son fou-rire même si, je ne pouvais que regretter la connerie des gens au sujet de l’homosexualité. Avec Aidan, nous étions dans la comédie, dans le délire mais certaines personnes vivaient réellement cette situation. .
« Tout le plaisir est pour moi mais on va peut-être attendre d’être en privé car je doute qu’Aidan veuille nous attendre pendant qu’on testera la cabine d’essayage » plaisantais-je avant de grogner en voyant mon meilleur ami essayer de souffler ma femme sous mon nez. « Chevilles qui enflent ou pas, je vais te casser la tête si ma femme se décide à filer le grand amour avec toi » rigolais-je car je savais très bien que nous étions dans la déconnade. C’est bien pour cela que j’avais toute confiance en mon meilleur ami, je savais qu’Aidan ne me ferait jamais un coup de ce genre. C’était comme mon frère ! « Pour sûr que tu es le roi des pervers, limite, il faudrait te mettre une muselière entre les jambes » éclatais-je de rire avant de bomber le torse face à la remarque de ma femme. « Tu as entendu petit chat, on a pété le lit à Vegas !!... Note à moi-même, faire de même pour la prochaine fois mais surtout, combler ma femme au-delà des mots » rétorquais-je tout en déposant un baiser sur la tempe de ma femme. « La boutique là-bas, ça a l’air pas mal ! » repris-je très vite en voyant une boutique spécialisée en mariage d’après ce que je voyais.

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« J’ai dis qu’on en mangerait, j’ai pas dit quand… j’ai pas envie qu’on te mette mal à l’aise mon pauvre Aidan ! » fit-elle en rougissant à vue d’œil car définitivement, Thaïs avait beau faire croire que, elle restait l’innocence incarnée quand elle s’y mettait. « Même avec une bâche, carrément ? Faudrait que j’essaye tiens, vous me donnerez votre avis ! Ceci dit chéri je t’interdis de lui casser la tête, on est keep cool en train de me chercher un sahri de mariage, remember ? Pas de violence gratuite sinon on pètera aucun lit pour la nuit de noces ! » Provocation ultime. Bien sûr, la jolie irlandaise ne mettrait jamais ce genre de plan à exécution, pas alors qu’elle ne pouvait pas résister une seconde à son mari mais si cela permettait d’éviter tout bain de sang inutile… au sens figuré bien évidemment, car le jour où Caleb viendrait effectivement à vouloir casser la tête d’Aidan, il y aurait définitivement un problème dans la choucroute. Thaïs éclata cependant de rire lorsque le Président Lowell leur fit comprendre qu’il ne leur prêterait jamais son lit. Tiens donc, on se demande bien pourquoi ! « C’est con Dandan, tu sais que tu peux draguer à fond chez Ikea ? Heu… considère que j’ai rien dit ! » La jeune blonde se serait traitée d’idiote. Certes, cela remontait à son arrivée à Harvard, soit sept ans plus tôt, mais Caleb serait quand même capable de lui faire une crise de jalousie ou de vouloir rayer « Ikea » de leur vocabulaire marital. « Tu viens de dessiner carrément un exemple ? »

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« Hey mais c’est lui qui me cherche en voulant me piquer ma femme ! » protestais-je comme un gamin prit en faute à savoir un peu boudeur. « Moi, de tout de manière, je la préfère sans robe mais je présume qu’il serait trop dangereux pour les invités que tu ne portes rien le jour de notre mariage » plaisantais-je car vu combien j’étais possessif et jaloux, il valait mieux que le sahri soit des plus sages. Je me retournais vers mon meilleur ami, un air suffisant en bombant le torse. « Qu’est-ce que tu crois poto, je suis un amant hors pair, un champion du monde ! Tu le saurais si tu avais bien voulu m’ouvrir ton lit » me marrais-je avant que nous commencions à chercher la perle rare dans la boutique. Pour le coup, je me sentais un peu perdu avec ces deux-là car je n’étais vraiment pas très doué avec la mode, c’est le moins qu’on puisse dire. « Par contre c’est quoi cette histoire d’Ikea ?? Chériiie ?? »demandais-je en fronçant les sourcils avant de me tourner vers mon meilleur ami qui venait ni plus ni moins de dessiner un magnifique modèle. « Les gars, je ne sais pas vous mais pourquoi on ne demanderait pas à notre créatrice nationale à savoir Wilhelmina de le lui faire ce sahri d’après ton modèle ? Il suffit juste de trouver le tissu et les accessoires »proposais-je « En tout cas chapeau l’artiste, je la vois vraiment là-dedans »

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