ANASTASIYA ♥ Giving Birth is the most beautiful thing in this world

A peine j'étais arrivé, je trouvais Kenny en compagnie d'Alek et Apple. Cette dernière avait l'air d'être heureuse de me voir puisqu'elle se jetait dans mes bras. "T'es venu." Je hochais la tête, oui, j'étais là, à Sotchi, parce qu'Anya allait mal et qu'elle avait besoin du soutien nécessaire pour aller mieux. "Je suis venu." Après tout, même si ma vie allait mal en ce moment, entre mes blessures suite à l'altercation dans la ruelle, ma vie sentimentale avec Billie et ce qui s'passe avec Holly, venir ici me permettait de me changer les idées... Même si c'était pas forcément mieux. Après quelques minutes, Milena débarquait et je la trouvais avec ma petite fille dans les bras et je ne pus m'empêcher de sourire en la voyant. Ma petite, mon bébé. Je me sentais déjà mieux, en effet. "J'ai fais aussi vite que j'ai pu." J'esquissais un sourire, m'approchant de la jeune femme pour regarder ma petite fille. Mine de rien, elle me manquait... Mais je ne pouvais toujours pas m'en occuper donc je préférais la laisser avec sa mère. Finalement, Kenny nous montrait où se trouvait sa petite fille, Alessia, se trouvant dans une salle avec garde. Purée, ça fait peur tout ça mine de rien. Dire que tout le monde pensait qu'elle allait bien... Mais bon, fallait garder tout ça entre nous. C'était secret, on avait signé. Je fis même la rencontre des parents d'Anya, ce qui m'intimidait quand même, mais je ne laissais rien paraitre, esquissant de simples sourires de temps à autre. J'étais pas bien, j'avais peur. J'avais pas encore osé me diriger vers la chambre d'Anya et, je pense pas que je puisse le faire de sitôt puisque dès qu'une voix - russe - se mit à parler dans les enceintes, Kenny, suivi du père d'Anya et Alek se mirent à courir vers sa chambre. C'était pas normal tout ça... sauf que j'pouvais vraiment rien faire pour que les choses se passent bien. Suffisait d'attendre et d'être présent, voilà tout.

Mon oncle m'appelait, déjà pourquoi steuplais la dernière fois que je lui ai parlé c'était y'as milles ans. J'avais un mauvais pressentiment, comme un vraiment mauvais vous voyez ? Je pensais déjà à ma tante, la mère d'Anya. Je me disais mince, qu'est-ce qu'il c'était passé ? J'étais à des kilomètres de savoir, de comprendre. Je décrochais, déjà un peu inquiète, je pris le temps de lui demander si tout allait bien, naturellement... Et non en fait, pas du tout. Tout allait de travers. Un accident ? Comment c'était possible ? Comment est-ce qu'il aurait put arriver un truc pareil à Anya ? J'étais tellement sûr que tout irais bien, que rien ne pourrai lui arriver, comme si elle serait toujours là. Comme si elle était immortel...Je n'ai pas hésité une seconde, je prenais le prochain vol, un jet privée si il le fallait, j'étais prête à faire ses onze heures de vol pour être au chevet de ma cousine. C'est ce que la famille fait dans ses cas-là, c'est ce qu'on fera tous. C'était sans doute le trajet le plus long de toute ma vie. Ce n'est pas comme si je n'allais jamais en russie, comme si c'était la première fois que je prenais l'avion pour une si longue distance, c'est juste l'attente... L'attente était horrible. Onze heures. Onze longues heures, pendant lesquels tout pouvait arriver....

***

Je descendais de l'avion à grande vitesse, me dépêchant de prendre la voiture qui m'attendait pour arriver à l’hôpital. Je m'étais assoupis quelques heures dans l'avion, j'étais maintenant prête à veiller toute la nuit si il le fallait. J'avais peur, oui moi j'avais peur, d'un peu tout,, j'avais même envie de pleurer. Mais je ne l'ai pas fais. On m'avait prévenue, il y aurait des journalistes partout devant la clinique, si je pleure, qu'est-ce que le peuple va penser ? Je signe les papiers de confidentialité à grande vitesse, je signerais n'importe quoi pour vite rejoindre les membres de ma famille... Entre autre. J'entrais dans le couloir au moment ou l'on pouvait entendre une grosse voix annoncer un code rouge dans la chambre 212. Mon souffle se coupa, je regardais assez la télé pour savoir ce que ça voulait dire, et je n'aimais pas ça. Je n'aimais pas ça du tout. J'arrivais dans la chambre, les yeux retenant des larmes... Anya c'est mon exemple, ma reine, la femme que j'ai toujours eu envie de devenir, si elle partait, on devenait quoi nous ? Qu'est-ce que cette famille deviendrais ? Je voyais Kenny effondrer, sa soeur, son demi-frère, alek, milena (wtf), tout le monde... J'étais rassuré d'une certaine manière, elle n'était pas seule. Je l'aurais préféré en pleine forme. Hey... Je cherchais mes mots, déstabiliser, troubler, tout se que vous vouliez... J'étais comme totalement... confuse. Est-ce qu'elle va.. Quoi ? Mourir ? Je ne poserais pas cette question, je la chasse aussitôt de mon esprit. Elle avait une vie, une famille, un enfant... Est-ce qu'elle va allez mieux ? Que dise les médecins ?