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Breathe me
❝ Russia ❝
Kenny n'était pas rentré, son père avait appelé Irina pour lui dire que leur rendez vous était repoussé de quelques jours et qu'ils allaient restés finalement au palais pour régler d'autre petit soucis, notamment vis à vis du testament de Kenny. Depuis cette fameuse dispute, Anastasiya . Les journées s'écoulaient bien rapidement, toutes aussi remplies les unes que les autres. Aujourd'hui nous étions le 11 février. C'était une date importante pour la Russie, un skieur avait remporté une médaille d'or et qui plus est, ils avaient été premier dans de nombreuses autres catégories. Aujourd'hui, c'était à Anastasiya de remettre une médaille d'or. La jeune femme se levait, totalement épuisée et patraque. Son ventre lui faisait mal depuis deux jours. Elle ne savait pas si c'était normal ou pas à cet instant d'une grossesse, mais soit, elle allait souffrir en silence et remplir ses obligations. Après une douche, elle enfilait ses sous vêtements, une paires de collant bien chaud et une robe. Après s'être occupé de ses cheveux et de sa mise en beauté, naturelle, elle attrapait une paire de botte qui allait parfaitement avec sa tenue. Attrapant son manteau, elle allait être en retard si elle continuait à lambiner de la sorte. Un peu pressé, elle tenait son manteau dans ses bras. La maison était vide, sa mère était déjà sur place depuis le début de matinée et lorsqu'elle allait pour descendre les escaliers, son pied vint se prendre dans son manteau. La précipitation , les idées ailleurs, tout était facteur pour qu'elle ne regarde pas ses pieds. Sa main se plaquait rapidement contre la rampe, cependant, son corps était déjà parti en avant et avec son ventre, elle ne put se retenir plus que ça. Son corps dévalé les escaliers avec lourdeur mais rapidité. Elle tentait tant bien que mal de protéger son ventre en posant ses mains dessus mais c'était peine perdue. Combien de fois avait-il frappait contre le sol jusqu'à ce qu'elle arrive au bas des escaliers. Elle ne pouvait pas perdre ce bébé, non, elle l'aimait, elle avait fait son maximum pendant 8 mois pour prendre soin d'Alessia. Plus de cigarette, plus d'alcool, un peu plus de nourriture , plus de vitamine, plus d'heure de sommeil, des livres et des livres sur la maternité, une chambre déjà prête... Elle se voyait déjà avec elle dans ses bras, pitié mon dieu, faite qu'elle n'est rien. La jeune femme ouvrit les yeux lentement. La lumière vint l'aveugler et c'est bien pour ça qu'elle ferma automatiquement les yeux pour éviter une crise d'épilepsie dont elle était sujette. Posant sa main contre son visage pout s'habituer à cette lumière assez agressive, elle posait son coude contre le sol pour tenter de se relever sans difficulté. Cependant, elle avait mal. Oh oui, son ventre lui faisait un mal de chien et rapidement des larmes venaient recouvrir ses joues. Elle avait peur, terriblement peur. Avait-elle faillit à sa mission encore une fois. ? A cette simple idée, elle posait sa main contre son ventre, elle ne ressentait rien. Elle devait dormir non ? Oh oui, elle espérait que c'était le cas. Elle ne voulait pas accoucher d'un bébé mort. Non. Elle ne le supporterait pas. Se fut le moment ou elle regretta le nombre de fois ou elle avait désirer expulser le bébé pour se sentir à nouveau libre de ces moindres mouvements, non , à cet instant, elle aurait voulu qu'elle reste au chaud indéfiniment, sous sa protection ... quoi que non ... valait mieux pas. Elle n'en était même pas capable. Elle se relevait doucement , après s'être faite glisser vers la rampe. Il n'y avait pas de sang, c'était déjà ça. Elle soulevait sa robe, regardait ses jambes, tout, rien. Un soupire de soulagement se fit entendre. Elle était soulagé, terriblement soulagé. Après tout, s'il n' y avait pas de sang c'est que tout allait bien non ? Oui ça devait être ça. Ses mains contre son ventre, elle le caressait doucement, comme pour lui dire qu'elle était là, qu'elle ne la laisserait pas tomber. Non jamais elle ne la laisserait tomber quoi qu'il arrive. Ce petit incident n'était pas anodin, elle aurait dû en toucher un mot à quelqu'un, prévenir sa mère, son père, Kenny ? ! Aller à l'hôpital .... mais elle n'avait pas envie qu'on lui dise qu'elle était déjà une mauvaise mère, elle n'avait pas envie qu'on la juge, puis elle avait sentit un petit coup.... tout était normal ....Plus de peur que de mal comme on dit. La reine des glaces enfilait finalement son manteau, après être resté inconsciente une bonne vingtaine de minutes tout de même. Avant de sortir, elle se regarda dans le miroir et c'est là qu'elle vit une petite entaille. C'était elle qui avait prit, le principale était qu'Alessia n'est rien. Essuyant le sang qui longeait le long de sa joue, elle sortait enfin, fin prête pour remettre cette fameuse médaille. Après une longue après midi à attendre, à parler, à sourire, à parler , à sourire, à poser pour les photographes, sourire, poser, poser, sourire. L'épuisement vint lui faire tourner la tête. Irina, sa mère, s'en rendit compte et c'est bien rapidement qu'elle entrainait sa fille dans une limousine afin qu'elles rentrent dans cette somptueuse villa loué à Sotchi pour l'événement.
Giving Birth is the most beautiful thing in this world
❝ Russian Hospital❞
ependant, dans la nuit des contractions s'emparaient d'elle. Son ventre lui faisait un mal de chien. La blonde se levait tant bien que mal, les mains sur son ventre. IRINAAAAAAAAA criait-elle dans un souffle douloureux et une voix tiraillait par les contraction. Sa mère arrivait bien rapidement, la tête encore endormi. Il était 23heures, tous le monde dormait dans la villa, du moins avant qu'elle ne crie. Les lumières s'allumaient de partout, les domestiques arrivaient eux aussi alors que la jeune femme tentait de souffler comme dans les cours auxquels elle avait pu assister avec son fiancé Je ... je crois que ça commence, j'ai mal dit-elle en se tordant de douleur. GAD, si on lui avait dit que ça faisait aussi mal, elle aurait surement réfléchis à deux fois avant d'accepter de faire un bébé. Sa mère donnait des directives aux domestiques. Préparer la voiture, prendre la valise d'Anastasiya, tandis qu'elle s'occupait de sa fille. Souffle doucement Anya, comme aux cours dit-elle en soufflant à son tour pour aider la blonde , l'invitant à faire de même. La jeune femme tentait de souffler mais un autre cri se fit entendre. BORDEL ! Pas maintenant, il restait encore un mois. On va aller à l'hôpital, ne t'inquiète pas tentait-elle de la rassurer alors que la blonde fit le chien comme pour calmer les douleurs. Une fois installait dans la voiture, la russe serrait les jambes comme pour empêcher la petite de sortir C'est pas pour maintenant, il me reste encore un mois, elle doit pas naître maintenant et Kenny n'est même pas là dit-elle en se crispant sous la douleur, les mains toujours sur son ventre. ... Je crois que ... je crois que je viens de perdre les eaux dit-elle en baissant son regard sur le sol de la limousine et en effet, c'était bien le cas. Le travail commençait. Bien rapidement, elles arrivèrent à l'hôpital, cet hôpital ou elle était née, une clinique privée qui lui permettait d'être tranquille, sans que les journalistes ne viennent les déranger. Anastasiya fut rapidement amené en salle de travail, les médecins s'affairaient autour d'elle, comme si c'était la reine d'Angleterre, après tout c'était la future reine de Russie. Tout se passait bien, même si les cries de la blonde se faisaient entendre dans tous le service. Des cries de douleur intenses. C'est vers 3h du matin que la petite Minka Alessia Eléanore Kovalevski-Kataïeva vint au monde. Elle est parfaite, juste parfaite dit le médecin en tenant Alessia pour la montrer aux deux russes. Complètement vidée de toute énergie, la jeune femme passait ses mains sur son visage, lasse et tellement fatiguée, pourtant quand elle vit le visage de sa fille, son petit bébé qu'elle avait portée pendant 8 mois, c'était comme ci la terre venait de s'arrêter, c'était le plus beau moment de sa vie T'as appelé Kenny demandait-elle en tournant le visage de sa mère, alors que la blonde accueillait pour la première fois sa fille, à présent propre, dans ses bras. Son regard fut rapidement obnubilait par cette petite personne. Elle était si belle Coucou Alessia c'est maman, qu'est ce que t'es belle, le plus beau bébé au monde, tu sais tu m'as fait peur, mais tu es là maintenant, papa va arriver, tu vas voir, c'est le plus beau papa au monde aussi. Tu seras gentille avec lui n'est ce pas ... il pique un peu, mais tu vas l'adorer, puis ton papa il chante merveilleusement bien, je suis sûre que tu vas aimer , je crois même qu'il t'a écrit une berceuse ... Qu'est ce que t'es belle ... dit-elle tout doucement, tandis que des larmes roulées sur ses joues rien que pour elle. Son index caressait doucement sa joue, lorsque le bruit d'un moniteur se fit entendre. BIP BIP BIP BIP BIP....
Nothing goes as planned
❝ Russian Hospital - Coma ❞
Qu'est ce qu'il se passe ? . Sans qu'elle ne puisse s'en rendre compte, on lui avait enlevé sa fille et posait un masque sur le visage. Elle ne comprenait rien .. elle était encore sous l'émotion, encore sous l'euphorie de la naissance de sa fille , cependant, si les médecins avaient fait ça c'était pour une bonne raison, il y avait un problème, un gros problème. La blonde enlevait son masque le jetant au sol RENDEZ MOI MA FILLE ! Qu'est ce qu'il se passe, dite moi ce qu'il se passe, pourquoi vous l'emmener ? terminait-elle par sangloter alors qu'on lui remettait un second masque sur le visage. Elle fait une hémorragie interne ... Du sang sort de l'intraveineuse , elle est en civd, peut être blessé à l'abdomen ... son médecin retirait le masque du visage de la blonde, qui était complètement paniquée, elle entendait tout, mais elle n'était plus maître d'elle même, les secondes s'écoulait et doucement elle se sentait partir. Est-ce qu'il s'est passé quelque chose , vous êtes tombé majesté ? le visage d'Anastasiya se crispait, elle se sentait coupable, pourquoi diable n'était-elle pas venue, pourquoi fallait-il qu'elle n'en fasse qu'à sa tête. Hier dans l'après midi, je suis tombé dans les escaliers, mais j'ai regardé il n'y avait pas de sang se justifiait-elle . il fallait venir à l'hôpital mademoiselle Kataïeva. J'ai besoin de PFC, de concentrée globulaire et de culot plaquétaire demandait le médecin à un de ses assistant avant de remettre le masque sur le visage de la blonde On va réouvrir madame Kataïeva, ne vous inquiétez pas, on va tout faire pour trouver la source de l'hémorragie ajoutait le médecin à sa mère qui pleurait et criait depuis un petit moment. Il faut réouvrir, faire une laparotomie médiane, élémentaire , sectorise les 4 cadrans et trouve la source de l'hémorragie Docteur , c'est la rate ASPIREZ, ASPIREZ s'écriez le médecin Elle va perdre connaissance C'est ce que je fais, mais elle perd beaucoup trop de sang, je n'arrive pas à conserver l'organe ! et là se fut le trou noir. L'inconscience n'était que du vide. Un trou noir, béant, elle aurait aimé voir tout un tas de douces images, ou entendre une belle mélodie qui la ferait sourire, qui lui permettrai de ne pas se sentir au piège mais au contraire s'envoler vers un tourbillon de bonheur et de tendresse. Cependant, c'était tout autre. C'était un peu comme un film qu'on mettait sur pause parce qu'on a envie de faire pipi ou pour enfin le remettre sur play. Après une bonne heure, le médecin sortait de la salle avec une petite mine, retrouvant Irina Votre fille à fait une hémorragie de la rate, elle a perdu beaucoup de sang ... on a fait tout ce qu'on a pu mais elle est tombé dans le coma. Ses constantes son bonnes, on la garde sous surveillance ne vous inquiétez pas, il va falloir qu'on lui fasse une transfusion, Madame, nous avons besoin de votre sang
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