(+ Alexys) non merci, ce genre de chose ne m'intéresse pas.

Alexys Carpenter & T. Jaelle Collins-Schmidt
« T'es douée dans ce que tu fais ? » demanda Alex avec une certaine assurance bien qu'elle se reprit très rapidement. « Question idiote, si t'as été pris dans la Lowell, tu dois être douée ! » Tu souris, te sentant rougir légèrement. C'est vrai que la Lowell t'avait prise... C'était déjà très bien, ça prouvait que tu avais le talent requis pour faire honneur à cette maison. Tu hochas alors la tête en guise de réponse. « Sans vouloir me vanter, je suis sans doute l'une des meilleures du programme d'arts plastiques... » dis-tu. Oui, ça pouvait vraiment avoir l'air de vantardise, mais au fond c'était un fait. Tu étais très douée dans le domaine et tes professeurs ne cessaient plus de te le dire. Au final, tu avais fini par prendre la grosse tête et y croire. Après tout, il n'y a rien de mal à admettre soi-même qu'on puisse avoir du talent dans quelque chose. « Et toi ? T'as du talent pour les fêtes et la... » Tu stoppas net ta phrase. T'allais dire quoi ? Pour les fêtes et la drogue ? Tu n'es pas le genre de fille qui jugent, cela dit c'était un fait que les Mather avait le coeur à la fête et à tout ce qui s'y rattache... Malheureusement, tu avais peur que ta lignée de pensée ne plaise pas à ta nouvelle « camarade de marche ».

Alexys Carpenter & T. Jaelle Collins-SchmidtJaelle, elle avait l'air cool après tout, c'était une Lowell, la plupart des Lowell étaient cool. Elle ne te jugeait pas, elle restait même à tes côtés après que tu lui aies avoué que tu étais Mather. Elle se vanta d'être l'une des meilleures de son programme d'arts plastiques et, tu la croyais sur parole. Tu n'avais jamais été une personne douée de tes mains, dès que tu touchais quelque chose, tu le brisais et c'est sans doute pour cela que tu avais un minimum d'admiration envers ceux qui arrivaient à créer des choses de leurs propres mains sans la moindre difficulté. T'as raison quand on est la meilleure, autant l'admettre ! Elle te retourna la question, commençant l'énumération des choses dans lesquelles tu étais douée avant de se stopper nette comme si elle hésitait à propos de quelque chose, comme si tu pouvais mal interpréter ses paroles. Tu te mis donc à rire avant de reprendre en complétant :Du talent pour les fêtes, la drogue, la baise, le manque de sérieux et le je-m'en-foutiste de première classe ? Ouais, c'est à peu près ça. Je lui adressas une légère grimace avant de sourire de nouveau. Tu n'avais pas honte de celle que tu étais aujourd'hui, le regard des autres t'importait peu. Tu consommes ? La question qui te brûlait les lèvres depuis plusieurs minutes maintenant était enfin sortie, libération !

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Les arts, c'était devenue ta passion. Quand ta mère est morte, alors que tu avais seulement sept ans, ce fut le meilleur moyen pour toi d'extérioriser ton malêtre et ta tristesse. Cette idée était venue de ton père. Il a toujours tout fait pour que tu te sentes mieux et c'est à dix ans, lorsqu'il t'inscrivis dans un cours d'arts plastiques au primaire, qu'il fit la meilleure chose pour toi. Tu lui en est très reconnaissante. « T'as raison quand on est la meilleure, autant l'admettre ! » Elle n'avait pas tord, malgré que tu n'es pas celle qui serait du genre à t'en vanter et à le crier sur tous les toits. Après quoi, la discussion bifurqua sur la maison de confrérie qu'elle fréquentait. « Du talent pour les fêtes, la drogue, la baise, le manque de sérieux et le je-m'en-foutiste de première classe ? Ouais, c'est à peu près ça. » Tu rougis. Elle avait été capable de terminer ta phrase elle-même. Après quoi, ce n'était pas que des mythes. « Tu consommes ? » Sa question te prit légèrement par surprise. Tu pris quelques secondes pour réfléchir. « Non, mais... » Tu te sentais un peu mal, mais tu finis par cracher le morceau. « J'y ai déjà pensé. ».

Alexys Carpenter & T. Jaelle Collins-SchmidtJaelle, ce n'était pas le genre de filles que tu fréquentais pourtant, tu n'avais rien contre les Lowell, loin de là. En fait, si on oubliait les Eliots, tu t'entendais avec toutes les autres confréries. Pourtant, ils étaient bel et bien là du coup, tu faisais partie de la guerre des maisons et tu n'avais pas honte de le dire haut et fort. La Mather House, ce n'était pas qu'une confrérie à tes yeux mais, ta seconde famille. Tu t'entendais avec la plupart d'entre eux et tu savais que tu pouvais compter sur eux quoi qu'il arrive. Ils ne t'avaient jamais laissé tomber, tu faisais de ton mieux pour leur rendre la pareille. Finalement, tu finis par poser cette question qui te brûlait les lèvres depuis plusieurs minutes maintenant, pour ne pas dire depuis votre rencontre. Jaelle semblait hésitante pourtant, elle devait bien savoir si oui ou non elle avait déjà pris de la drogue. « Non, mais... » Tu la fixais d'un air interrogateur, attendant qu'elle te donne une véritable réponse du moins, qu'elle termine sa phrase. « J'y ai déjà pensé. » Un petit sourire se dessina sur tes lèvres. Et qu'est-ce qui t'empêches d'essayer ? C'était le moment d'insister. La petite brune devenait une cliente potentielle et la sentant indécise, il était dans ton devoir de la guider vers la bonne voie.

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Parler de drogue et tout ça, ce n'est pas vraiment ton truc. Bon d'accord, tu n'es pas dans le déni total; tu sais très bien que beaucoup de gens d'Harvard en consomme et c'est limite devenu un phénomène « normal ». Tu ne juge pas ceux qui consomment sinon tu serais prise pour juger ta meilleure amie, Phoebe. Qui plus est, c'est quand même étrange que là, devant Alexys, tu sois prête à admettre que tu n'as jamais pris de drogue, mais tu aimerais peut-être « essayer » alors que jamais devant Bee tu ne parlerais de ça. Peut-être qu'à ces yeux tu es trop fragile, trop parfaite pour toucher à ça... Après tout, va savoir ! Le sujet était tombé là-dessus et Alex t'avait ouvert une porte que tu ne pouvais pas ne pas prendre. « Et qu'est-ce qui t'empêches d'essayer ? » Tu haussas les épaules doucement en regardant la jeune mather dans les yeux. En fait, c'était une très bonne question. Tu n'es plus une gamine, tu peux faire tes propres choix cela dit tu avais peut-être peur que ton père le découvre... Ou alors que Bee le sache et qu'elle n'apprécie pas... Ou encore que tu deviennes dépendante complètement... Enfin, tant de raison ! Qui plus est, tu as toujours estimée ne jamais avoir eu besoin de ça pour fonctionner alors pourquoi commencer ? Tu cherchas tes mots un instant avant de finalement reprendre la parole. « J'ai... un peu peur quand même. De tomber accro, que ça change ma vie... » soupiras-tu. « Malgré que je pense que c'est le genre de truc qu'il faut essayer avant de dire " j'aime " ou " j'aime pas ". » ajoutas-tu rapidement, voyant bien que ta réponse ne semblait pas tout à fait satisfaire ta compagne de marche.

Alexys Carpenter & T. Jaelle Collins-SchmidtTu ne sais pas ce que tu espérais. Tu savais qu'elle ne consommait pas, ça pouvait se voir et quand bien même ce n'était pas le cas, tu connaissais la plupart des fournisseurs présents sur le campus et Jaelle t'était inconnue. Tu ne la connaissais pas, elle n'avait peut-être rien contre les mathers mais une dent contre la drogue. Peut-être que c'était une petite fille à papa, bien éduquée qui ne voulait faire d'erreurs dans sa vie ou même tenter de nouveaux trucs. Elle était peut-être tout ton opposé. Tu ne pus tout de même t'empêcher de lui poser la question. Elle semblait hésité puis finalement, t'avouas que non mais quelle avait voulu essayer. C'était un bon point ! La question que tu lui posais était on ne peut plus naturelle. Qu'est-ce qui l'empêcher d'essayer et de se faire sa propre opinion sur la drogue ? Sa réponse était cohérente. La plupart des étudiants avaient peur de devenir accro et si ce n'était pas le cas, c'est qu'ils trouvaient ça sans intérêt alors que certains avaient peur de mourir d'un cancer. Nan mais tout le monde finira par crever un jour, autant que ça soit de quelque chose que tu aimes. Tu haussais les épaules sans pouvoir lui mentir : Devenir accro... je peux pas vraiment te donner de conseils là dessus parce que je le suis mais, faut profiter de la vie pour ne pas avoir de regrets plus tard. On est jeunes et la vie est belle ! Tu lui adressas un large sourire sans compléter tes propos. Tu ne pouvais pas lui en vouloir, chacun faisait ses propres décisions. N'empêche que Jaelle pouvait devenir une future cliente si tu y mettais du tien. Aller Alex, fais un effort merde !

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Parler de drogue, c'était comme parler d'un film qu'on n'a pas vue. Tu te retrouvais à parler d'un sujet que tu ne connaissais pas. C'était de la peur. La peur de l'inconnu plus particulièrement. Et sans doute que c'est aussi parce que quand tu étais gamine, on t'a souvent dit que les " herbes " ne devaient pas être consommés et que ça allait transformer au pire ta vie. On effraie les enfants avec des histoires à dormir debout pour être sûr qu'ils ne consomment jamais de drogue, mais après... Ce n'est pas la réalité. C'est pas parce qu'on prend une ou deux fois un joint que ça veut forcément dire qu'on va déraper, qu'on va se perdre et finir par mourir... Tu expliquas donc à Alexys le pourquoi du comment et elle sembla être très attentive face à ta réponse. « Devenir accro... je peux pas vraiment te donner de conseils là dessus parce que je le suis mais, faut profiter de la vie pour ne pas avoir de regrets plus tard. On est jeunes et la vie est belle ! » Elle n'avait pas tord, en fait. Vaut mieux avoir des regrets pour plus tard que de ne rien avoir vécut avant. Tu baissas les yeux un bref instant avant de reposer ton regard sur la brunette, toujours à tes côtés. « J'ai un peu peur de l'inconnu en fait. Je vois des gens tellement défoncés que... c'est pas ce que j'ai envie. Si fumer peut me... permettre de m'évader, me sentir légère et tout, je veux bien... Mais après, je ne veux pas que ça gouverne ma vie. » dis-tu, un peu mal à l'aise encore, mais la conversation commençait à être de plus en plus facile. Comme quoi à force d'en parler ça ne devient plus un sujet tabou.

Alexys Carpenter & T. Jaelle Collins-SchmidtOk, il est vrai que Jaelle avait l'air toute fragile. T'avais l'impression que tu pouvais la briser rien qu'avec des mots et, ce n'était pas ton attention. Tout le monde avait une vision négative des mathers du moins, la plupart ds étudiants d'Harvard et, tu avais beau de faire ressentir aucune émotion, tu avais un coeur derrière cette carapace. Tu savais qu'il y avait du potentiel à tirer de la jeune femme or, tu allais y aller en douceur, sans employer la manière forte. « J'ai un peu peur de l'inconnu en fait. Je vois des gens tellement défoncés que... c'est pas ce que j'ai envie. Si fumer peut me... permettre de m'évader, me sentir légère et tout, je veux bien... Mais après, je ne veux pas que ça gouverne ma vie. » Pile ce que je pensais. T'as peur de la dépendance, pas de l'inconnu. La drogue n'avait rien d'inconnu pour elle. Elle savait qu'on pouvait en être accro, elle avait bien entendu ses parents et autres adultes lui répétaient que c'était mal, que ça dégradait la santé oui, tu étais persuadée qu'elle était au courant de tout ça. Tu finis par sortir un joint de ton sac, tu l'allumas, tiras une taffe dessus avant de le tendre à Jaelle. Tiens, essaies. Je te promets qu'une taffe ne va pas te rendre accro ! Un sourire rassurant illumina ton visage alors que tu attendais qu'elle se décide.

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« T'as peur de la dépendance, pas de l'inconnu. » Et voilà. Elle tomba pile poil sur ce qui te chicotait le plus. Il fallait quand même reconnaître qu'Alexys avait sans doute de l'expérience dans le domaine et qu'elle en avait sûrement vue de toutes les sortes. Tu ne devais sûrement pas être la première petite « sainte » qui n'a jamais touché à ça qu'elle rencontre. Tu souris légèrement gênée. Elle avait raison, en fait. Tu n'avais pas peur du joint en tant que tel ou de la drogue, mais bien plus de ce que ça pourrait te causer à long terme. Voir tout ces gens qui en sont accro, qui font des dépressions, des centres de désintoxications, qui vont même jusqu'à voler pour être prêt à s'en payer... Tu ne veux pas que ce genre de chose t'arriver et c'est sans doute pour cela que tu te protèges en n'y ayant jamais touché. Tu replaças une mèche de cheveux derrière ton oreille, regardant Alexys fouiller dans le fond de sa poche pour sortir un joint. Tu le regarda comme s'il te fascinait. Après quoi elle l'alluma et en prit une bouffée avant de te le tendre. « Tiens, essaies. Je te promets qu'une taffe ne va pas te rendre accro ! » Tu souris de nouveau, légèrement gênée. Nerveuse et incertaine, tu pris le joint entre tes doigts. C'était... étrange. Étrange parce que tu n'avais jamais fumée de ta vie. Bon, okay... Peut-être une cigarette dans la cour arrière de chez ton père, mais c'était rien... Tu plongea ton regard dans celui d'Alexys, comme pour voir si tu pouvais lui faire entièrement confiance. Après quelques secondes d'hésitations, tu tentas le coup. Après tout, on n'a qu'une vie à vivre et ce n'est sûrement pas une seule bouffée qui te ferait mourir. Tu portas donc le truc à tes lèvres et en tira une touche. Ça goûtait... Ça goûtait... Bah, rien que tu ne connaisses en fait. C'était même... moins pire que tu l'avais imaginée. Tu soufflas ensuite la fumée, retendant le joint à la Mather. Heureusement que tu ne t'étais pas étouffée après, sans quoi tu aurais vraiment eu l'air d'une pauvre débutant auprès d'elle. Non pas que sa vision de toi t'importe, mais... Peut-être un peu, en fait. « C'est... moins pire que je l'imaginais. » dis-tu alors, comme si tu te sentais obligée de lui faire part de tes impressions. Parce que oui, peut-être qu'Alex était curieuse à savoir ce que tu en penses, maintenant qu'elle t'a fait « essayer ». Malgré que ce n'est pas en tirant une seule touche qu'on peut se faire une vraie idée...

Alexys Carpenter & T. Jaelle Collins-SchmidtT'avais eu peur de t'ennuyer en parlant avec Jaelle. Il est vrai qu'il était rare de te voir traîner avec ce genre de filles. Tu n'avais rien contre elles, c'est juste que ce n'était pas ton style. Toi, tu avais une grande gueule, tu aimais rire de tout, tu ne te prenais pas la tête et tes études passaient en second plan (sauf en ce moment, il fallait vraiment que tu te rattrapes si tu voulais avoir ton année). Jaelle, elle semblait toute timide, hésitante, incertaine, tu ne savais pas vraiment comment te comporter avec elle du coup, tu marcher sur une piste glissante, tu pesais tes mots, tu essayais de te montrer aussi gentille que possible. Tu finis par chercher dans ton sac et sortis un joint de celui-ci. Tu l'allumas, tiras dessus une seule et unique fois avant de le tendre à sa partenaire de marche, lui assurant qu'elle n'allait pas devenir accro. Tu attendais ensuite ses impressions. Déjà, elle s'en sortait plutôt bien, elle n'avait pas été prise d'une toue atroce et insupportable. Tu te rappelais même pas la première fois que tu avais fumé, peut-être cela avait-il été une catastrophe. « C'est... moins pire que je l'imaginais. » Tu lui souris en lui reprenant pour l'apporter à tes lèvres une nouvelle fois. Bon bah, c'était le moment de jouer ! Tu gardas la fumée un peu plus longtemps et lorsque celle-ci commença à te piquer la gorge, tu l'expulsas pour reprendre la parole. Moi je suis dépendante. Ça fait plusieurs années que je fume et je dois dire que je n'ai jamais essayé d'arrêter. Je suis pas une toxico pour autant, je prends juste ce que j'ai besoin. Mais tu vois, ce petit truc, ça me fait me sentir libre, vivante. En fait, fumer me fait sentir bien. Tu haussais les épaules, consciente que ce que tu disais été entièrement vrai. Tu n'avais jamais parlé de la drogue de cette manière pour toi, c'était comme une évidence, c'était ton quotidien. Jamais tu ne t'étais justifier sur tes actes avant aujourd'hui.