(+ Alexys) non merci, ce genre de chose ne m'intéresse pas.

Alexys Carpenter & T. Jaelle Collins-Schmidt
Septembre 2013. Tu entrais en troisième année à Harvard. Comment expliquer ce sentiment si fantastique qui t'envahissait lorsque tu pensais à tout ce que tu avais accompli depuis que tu étais partie de chez ton père ? C'était tellement... formidable. Tu t'étais fait de très bons amis, tu avais de très bons professeurs, tu adorais tous tes cours et tu étais toujours aussi passionnée par ce que tu faisais. Qui plus est, tu savais de plus en plus vers où tu souhaitais t'enligner avec ton diplôme en arts plastiques. Oui, parce qu'après la fac, tu voudrais bien ouvrir ta propre galerie et y exposer tes propres œuvres ainsi que celles de gens de la région. Bref, on peut dire qu'après deux ans à étudier à Harvard, tu avais encore la tête bien pleine et ça faisait très plaisir à ton père qui t'appuyait toujours autant. Bref, voilà quelques jours que ta troisième année commençait et tu étais très excitée face à cela. Aujourd'hui, tu avais eu quelques cours de dessins et de langages visuels, mais pour le reste de la journée, tu avais congé - même au La Luna Caffe -. Tu avais donc décidé de te poser sur l'herbe en face du pavillon principal d'Harvard. Tu sortis un carnet de dessin, tes crayons à mine et commença à gribouiller sur le coin d'une feuille. Prendre du temps pour pleinement t’imprégner de ton art, ça faisait aussi partie des choses que tu aimes le plus... Ça te fait voyager, t'amène à mille lieu d'ici... Et ça te permet d'être dans ta bulle un instant...

Alexys Carpenter & T. Jaelle Collins-SchmidtSeptembre rime avec rentrée. Techniquement, tout le monde déteste la rentrée or toi, toi, t'adores cette période de l'année. Certes, cela veut dire indirectement que tu allais devoir bosser pour avoir ton année, donner sans doute encore plus que l'année dernière or, ça signifiait également revoir les copains, faire de nouvelles rencontres et se créer de nouveaux souvenirs. Tu revenais à Harvard au taquet, après avoir passé deux mois au calme à Toronto avec ta famille car oui, à l'époque, tout était tout rose chez les Carpenter. Large sourire aux lèvres, tu arpentais les couloirs d'Harvard, enlaçant tes proches amis, lançant des regards noirs à tes ennemis et attrapais ton frère pour lui parler. Tu lui demandas des détails sur le stock, lui proposas de passer dans ta chambre ce soir pour te fournir ce qu'il te manquait puis, partis à la chasse. Tu comptais tout d'abord t'attaquer aux nouveaux Mathers ensuite, aux premières années et aux petits nouveaux. Après avoir repéré une petite brune qui t'était encore inconnue, tu décidas de t'y mettre sérieusement. Tu marchas en sa direction et lui demandas poliment : Salut, t'es nouvelle ici ? Tu gardais ton sourire habituel et sûre de moi, tu marchais à ses côtés en attendant patiemment sa réponse.

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Il ne te fallait pas plus que dix minutes pour te mettre dans ta bulle, à ton aise. Un crayon, une feuille de papier et voilà tout ce qu'il te fallait pour être heureuse. Seulement... Même si tu es bien dans ta bulle, tu n'es malheureusement pas sourde aux gens qui passent. Certains font plus de bruit que d'autres, mais la plupart du temps, tu es plutôt facile à distraire. C'est pourquoi tu décidas de ranger tes choses et partir. Tu serais sans doute plus tranquille à la Lowell, dans ta chambre. Tu te levas donc d'un bond et commença ta route. « Salut, t'es nouvelle ici ? ». Cette voix s'adressait à toi, contrairement à toutes les autres. Tu te retournas alors, sourit gentiment à ton interlocutrice. C'était une brune au style très différent du tient. Cela dit, tu avais appris à ne pas juger les gens par leur apparence. « Salut ! Non, en fait j'entre en troisième. » répondis-tu alors en continuant à marcher, voyant bien que la jeune femme te suivrait de toute façon. Vous n'alliez sûrement pas au même endroit, mais si elle voulait faire la route avec toi, tu ne la chasserais pas.

Alexys Carpenter & T. Jaelle Collins-SchmidtT’avais un tas de trucs à faire comme t’assurer que tu te retrouvais bien dans la même chambre que Cory cette année encore, te mettre au courant des dernières rumeurs et des nouveaux couples qui s’étaient formés durant les vacances. Tu avais aussi besoin de voir Grace pour la pousser dans les bras de ton frère, essayer de laisser sa chance à Andy pour faire plaisir à Briony bref, tu avais pleins de choses en tête or, tout ce qui comptait pour le moment, c’était le business. Il y avait peut-être de nouveaux concurrents cette année et tu n’avais pas envie qu’ils te piquent tes clients ou encore qu’ils en rapatrient des nouveaux avant toi. Tu mis donc le grappin sur une petite brune qui devait être Quincy, Dunster ou encore Lowell. En tout cas, elle n’avait rien d’une mather dans sa façon de se comporter, ni même une Eliot –ouf. Tu allais donc à sa rencontre et marchais à ses côtés en lui demandant si elle était nouvelle sur le campus. « Salut ! Non, en fait j'entre en troisième. » Là, tu te sentis un peu ridicule et une légère grimace se dessina sur ton visage. « Je t’ai jamais vu sur le campus. Il faut dire qu’on est tellement… » T’aurais pu trouver mieux comme excuse or, c’était un bon début. « Je m’appelle Alexys Carpenter mais, tu peux m’appeler Alex. » Tu présentas-tu le sourire aux lèvres, contente de faire la connaissance d’une nouvelle personne et ce, même si c’était dans un intérêt professionnel.

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« Je t’ai jamais vu sur le campus. Il faut dire qu’on est tellement… » Tu ne pus t'empêcher de sourire. C'est vrai qu'à Harvard, vous êtes pas mal d'étudiants. Qui plus est, tu n'es pas le genre de fille qui se fait remarquer du premier coup. Tu es plutôt discrète en ton genre, qui aime bien avoir son espace, sa solitude. Cela ne fait pas pour autant de toi une insociable ou une personne qu'on rejette, mais si on avait à te prendre à côté d'une Eliot, par exemple, ou d'un Winthrop, on ferait vite fait que tu ne vas pas dans le moule. « Je m’appelle Alexys Carpenter mais, tu peux m’appeler Alex. » Oh. Elle était pas mal vite en affaire, celle-là. C'était loin de te déplaire, seulement tu n'avais pas vraiment l'habitude à ce que les gens soient si... entrepreneur avec toi ? Tu souris une nouvelle fois, replaçant une mèche de cheveux derrière ton oreille. « Enchantée Alex. » répondis-tu alors. « Moi c'est Jaelle. Et... je n'ai pas vraiment de surnom. » ajoutas-tu en ricanant légèrement. À Washington, on t'appelait souvent Tess, en référence à ton première prénom. Mais à Harvard, tu voulais éviter le truc pour ne pas copier tes années passées. La jeune femme et toi marchiez toujours dans le parc du campus, lentement... Tu ignorais jusqu'à où elle allait te suivre, mais pour l'instant, sa présence ne te dérangeait pas.

Alexys Carpenter & T. Jaelle Collins-SchmidtDans le genre pot de colle, tu n’étais pas mal en la matière. T’aurais pu directement lui demander si elle consommait ou encore si elle comptait le faire durant l’année, venter les biens faits de l’herbe mais, tu n’étais pas du genre à te précipiter, tu prenais toujours ton temps pour discuter avant histoire de te faire apprécier. C’était devenu un rituel en quelque sorte. « Moi c'est Jaelle. Et... je n'ai pas vraiment de surnom. » Tu ne pus t’empêcher de rire suite à sa remarque. Il faut dire que Jaelle, c’était beau et court. Alexys, c’était un prénom de mec, à croire que tes parents avaient voulu un second garçon. Bref, à ton tour tu dis, poliment et le sourire aux lèvres : « Enchantée Jaelle-je-n’ai-pas-de-surnom. » Toute personne normale se serait arrêtée là, toi, tu la suivais encore et pris même quelques minutes pour la dévisager de haut en bas. « T’es pas mather, t’es trop cool pour être eliot. Tu peux pas être Winthrop et je te vois mal Cabot. Dunster, Lowell ou Quincy ? » La questionnas-tu, impatiente de savoir si la tâche allait être aussi dure que tu l’imaginais. Elle devait déjà en avoir marre de toi, il faut dire que tu savais te montrer envahissante quand tu le voulais. Sacrée Alex, tu n’es pas une Carpenter pour rien.

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« Enchantée Jaelle-je-n’ai-pas-de-surnom. ». Voilà, tu éclatas de rire ! La  situation était si absurde que ça en devenait drôle. Jamais tu n'aurais pensée qu'Alex prenne ta phrase au premier degrés. C'était marrant, en fait. Elle t'amusait bien, cette femme-là. Même si d'ordinaire, tu aurais été plutôt du genre à t'en éloigner. Après tout, qu'avais-tu à perdre en ce moment ? Cet échange de mots ne coûtait rien et ne te mettait pas non plus dans une situation impossible, alors autant en profiter ? C'est rare que les gens t'abordent comme ça, alors... Profite-en ! « T’es pas mather, t’es trop cool pour être eliot. Tu peux pas être Winthrop et je te vois mal Cabot. Dunster, Lowell ou Quincy ? » Tu souris, rougissant presque. Comment la jeune femme près de toi pouvait arriver à t'analyser aussi bien ? Elle avait l’œil, quoi ? Ou alors elle était à Harvard depuis tellement longtemps qu'elle connaissait par cœur les comportements typiques des gens appartenant à une maison ou à une autre... Toujours en marchant, tu finis par répondre. « Je ne suis pas mather. Je suis trop cool pour être Eliot, même si j'avais pu. Je ne peux pas être une Winthrop, je n'ai pas " ce qu'il faut " et je n'aurais pas aimé être Cabot. » commenças-tu en souriant. « Donc il ne reste que la Quincy, la Dunster et la Lowell. » précisas-tu en reprenant ses paroles. Tu aurais pu jouer aux devinettes encore longtemps, mais à quoi bon ? « Je suis Lowell. Étudiante en arts plastiques et passionné de tout ce qui s'y rattache. Les deux autres maisons me plaisaient aussi, mais... Les arts, c'est la vie. » dis-tu en arborant un sourire en coin, joyeuse. « Pour ton cas, alors... Je ne suis pas très douée pour juger les gens... » rajoutas-tu. Tu ne voulais pas prendre le risque de la classer dans une maison, malgré que tu sois au moins sûre qu'elle ne soit ni Lowell, ni Winthrop...

Alexys Carpenter & T. Jaelle Collins-SchmidtCa me faisait plaisir de faire rire Jaelle et ce, même si ce n’était pas mon but premier. J’adorais les gens heureux, qui souriaient et qui ne faisaient pas la gueule à longueur de journée. Jaelle avait l’air timide du moins, discrète mais, elle avait aussi l’air gentille, naïve et marrante bien qu’un poil trop sérieuse. Pour deviner sa confrérie, je procédais par élimination. J’étais à Harvard depuis quatre ans or, il n’avait fallu quelques semaines à peine pour comprendre comment ça fonctionnait. J’ai jamais eu un sacrée sens de l’analyse mais ici, tout semblait tellement simple qu’il m’en arrivait de douter. « Je ne suis pas mather. Je suis trop cool pour être Eliot, même si j'avais pu. Je ne peux pas être une Winthrop, je n'ai pas " ce qu'il faut " et je n'aurais pas aimé être Cabot. » Et d’un point pour moi. Bien qu’elle aurait très bien pu être Cabot contrairement à ce qu’elle prétendait seulement, la plupart d’entre elles étaient plus… Affirmées. « Donc il ne reste que la Quincy, la Dunster et la Lowell. » Je n’avais pas envie de jouer aux devinettes et de toute façon, à ce stade, je trouvais que c’était beaucoup trop compliqué du coup, j’attendais qu’elle crache le morceau et, c’est ce qu’elle finit par faire. « Je suis Lowell. Étudiante en arts plastiques et passionné de tout ce qui s'y rattache. Les deux autres maisons me plaisaient aussi, mais... Les arts, c'est la vie. » Oh, une artiste. Cela allait peut-être jouer en ma faveur ! Je lui adressais un large sourire. « Je suis sûre que j’aurais pu le deviner toute seule ! » Je lui laissais le temps de me faire des propositions à son tour or, elle préféra que je lui révèle directement ma position. « Pour ton cas, alors... Je ne suis pas très douée pour juger les gens... » Je pouvais comprendre, il m’avait fallu plusieurs années d’entraînement avant de réussir à analyser les personnes qui m’entouraient. « Mather des pieds à la tête ! » Finis-je par avouer fière de ma fraternité. .

Alexys Carpenter & T. Jaelle Collins-Schmidt
Lorsque tu étais entrée à Harvard, tu avais été étonnée de voir à quel point les gens accordaient une très grande importance à leur maison et à la maison que fréquente leurs amis et connaissances. Tu avais même souvent entendu des gens dire « oh, je ne veux pas parler à telle ou telle personne parce qu'elle est dans cette maison ! ». Tu trouvais ça limite absurde et tu étais bien heureuse que ta maison soit ce qu'elle est. Quoi qu'on en dise, les Lowell était quand même bien apprécié de tous. On ne peut pas en dire autant des Cabots ou des Eliots, en fait. « Je suis sûre que j’aurais pu le deviner toute seule ! » Tu souris. Oui, elle aurait très bien pu le deviner. Surtout si tu lui avais montré les croquis caché dans ton sac. Après quoi tu tentas de dire dans quelle maison elle appartenait... Après quelques secondes, tu lâchas l'affaire. Tu n'avais pas du tout ça en toi. Tu n'es pas celle qui juge d'apparence les gens. Alors tu donnas rapidement ta langue au chat. Fièrement Alex te répondit en un rien de temps. « Mather des pieds à la tête ! » Tu souris. Oh, bah... Maintenant qu'elle le disait, ça paressait peut-être un peu. « On m'a dit de ne pas fréquenter les Mather... » dis-tu en faisant semblant de t'éloigner. Tu te mis à rigoler tout de suite après. Tu avais cet humour un peu... pathétique. Faut pas t'en vouloir, ce n'est sûrement de ton père que tu aurais hérité d'être humoriste de l'année ! « Non, sérieusement... Ces histoires de maisons, ça me fait rien. » Tu affichas un grand sourire sincère, signe que même si elle était verte, même si elle avait été bleu, rouge, orange, brune, noir ou... même turquoise à pois bleu, ça ne t'aurait pas empêché de lui parler aujourd'hui.

Alexys Carpenter & T. Jaelle Collins-SchmidtTu n'étais pas du genre à avoir ta langue dans ta poche, tu avais toujours eu une grande gueule. Parfois c'était un inconvénient parce que tu l'ouvrais quand il ne fallait pas ou pour de mauvaises raisons or, quelque fois, c'était un avantage, une qualité puisque cela te permettait de faire de magnifiques rencontres et de ne pas avoir peur de dire ce que tu pensais au plus profond de toi. Aller vers les gens, ce n'était pas juste une facilité, c'était également ce que tu aimais faire et c'est d'ailleurs pour cela que tu avais décidé de te lancer dans les relations internationales plutôt qu'autre chose. « On m'a dit de ne pas fréquenter les Mather... » La jeune femme s'éloigna de toi et durant un instant, tu te demandais comme réagir. En fait, tu ne savais pas si tu devais la prendre au sérieux ou non du coup, tu la questionnas du regard et elle finit par se mettre à rire. « Non, sérieusement... Ces histoires de maisons, ça me fait rien. » Tu lui rendis son sourire, ne pensant affirmer la même chose. En général, tu ne jugeais pas les gens sans les connaître or, les Eliots par exemple étaient quant à eux des exceptions. Tu détestais cette maison et détestais également la plupart de ces membres. Les Dunsters étaient à ton goût beaucoup trop sérieux pour la plupart d'entre eux et les Cabots trop superficielles et prétentieuses. Les Quincy comme les Lowell, contre tout attente, ils ne te posaient aucun problème et tu fus on ne peut plus rassurée d'entendre Jaelle te dire que Mather ou pas, c'était le même chose. J'ai failli y croire ! Lançais-tu en la rejoignant. T'es douée dans ce que tu fais ? C'était une façon de faire la conversation or, rapidement, tu te rendis compte que ta question était complètement débile. Question idiote, si t'as été pris dans la Lowell, tu dois être douée !