Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLongue vie à la débauche {Alycia - Page 4


Longue vie à la débauche {Alycia

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Bon, après tout c’était son maïs et son chocolat, alors je lui avais laissé l’honneur de goûter à sa spécialité et forte heureusement, elle n’en était pas morte ce qui voulait dire que c’était tout à fait potable. Bon, après je ne promettais pas que nous n’allions avoir aucune indigestion dans les jours à suivre. En tout cas, son T-shirt quant à lui avait un morflé et j’espérais pour elle soit qu’elle n’y tenait pas tant que ça, soit que ça partait au lavage. J’observais alors la petite cuillère -j’aurais sans doute préféré une fourchette, car là il y avait les maïs qui partaient en vrilles- et m’en emparais pour déguster notre plat gastronomique. Je n’étais pas plus propre qu’elle au final. « Hum…fait chier » Disais-je la bouche pleine alors que je sentais quelques maïs s’échapper du couvert. Rah aussi rebelle que leur propriétaire à ce que je vois. « C’est pas mauvais mine de rien » Voilà que nous venions d’inventer une toute nouvelle recette. « On pourrait créer notre restau', j’suis sûr que ça ferait une tuerie c’te merde » Ou pas, car il fallait vraiment avoir que ça à bouffer pour oser le faire. Le chocolat attirait probablement les gens, qui sait.
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Finalement Austin n'était pas mieux idée que moi niveau taches. Je dirais même presque que c'était pire. De plus, notre mixture gastronomique ne devait pas lui déplaire puisqu'il n'a rien lâché sur mes chaussures. Mieux même, on était des génies culinaires." La prochaine fois, on fera de la soupe fraises-fromage!", quoique cette fois je doutais sérieusement du résultat.
bref je récupérai la cuillère et ajoutai en conséquence quelques taches à mon t-shirt, qui n'était plus à ça près.
Les promeneurs nous observaient bizarrement, et je crois que plus d'un était tenté d'appeler la police. "Quoi, vous en voulez?! Et bien c'est mort, il y en a presque plus!" Dis-je en enfournant de semi-force la dernière cuillerée dans la bouche d'Austin tandis que je léchais la planche de manière à provoquer les curieux.
Après ce repas gastronomique, j'avais envie d'un bon joint que je m'empressai de rouler.
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Par contre là, son idée ne me donnait pas très envie. Fraise-fromage ? Rien qu’à l’idée je risquais de vomir mon maïs au chocolat. Les campeurs qui passaient étaient limite en total flippe parce que déjà de une, ils pensaient nous allions probablement faire brûler toute une forêt et de plus, ils n’étaient jamais rassurés lorsque des pseudos « délinquants » traînaient dans les parages. Alycia la petite provocatrice leur adressa la parole tandis que je fus surpris d’avoir à nouveau la cuillère en bouche. Je tournais cette dernière dans ma bouche de manière très provocatrice devant ces quelques pecnos qui passaient par-là. « C’est mal la jalousie ! » Criais-je à ces derniers tandis que j’avais comme l’impression qu’ils pressaient le pas pour éviter les ennuis. À chaque campeur qui avait le nez plongé sur son téléphone, j’avais l’impression qu’il hésitait à appeler les flics et cela ne m’étonnerait même si quelqu’un venait de le faire. Je m’en foutais en fait. J’avais un joint, j’étais repu et ma bière m’avait hydraté comme il le fallait. Que demander de plus ?
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Franchement, j'étais bien posée: repue, au coin du feu avec un joint en bouche. Que demander de mieux si ce n'est une bonne bouteille, que je n'avais malheureusement pas dans mon "sac magique". Au final, après une courte réflexion, je finis par demander à Austin: "T'as pas une bouteille sur toi, par hasard? Parce que je veux pas dire, mais là tout de suite j'aurais bien envie de picoler." Au pire on pourrait taper les campeurs déjà terrorisées, mais là, avec un joint, avoir les flics au cul ne m'attirerait que des problèmes que j'aimerais bien éviter, si possible.
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À ses dires, je regardais autour de moi et bien entendu que j’avais quelque chose à boire. Je m’étais par contre levé pour retourné à notre lieu initial de squattage, là où j’avais laissé le pack de bière, avant de le ramener. « TADAM ! C’est tout ce que j’ai par contre » C’était déjà pas mal, mais je n’avais rien de plus fort. Soit, bière et joint, j’avais connu pire comme soirée. Je lui tendais une bouteille après lui avoir ouverte avec ma superbe force et trinqua avec cette dernière. « à notre super camping ! » Les scouts ne pouvaient pas teste à côté de nous (a)
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Austin était retourné vers notre cabane et était revenu avec un pack de bière. Je n'étais pas fan de cette boisson, mais c'est toujours mieux que rien. Et puis, on avait toujours de l'herbe ou de la coke, et ça c'était l'essentiel de la défonce. Je pris donc une bière et lançai: "Aux scouts!", puis descendis ma bouteille d'un coup, histoire que ça passe mieux.En tous cas ça tombai à pic car je mourrais de soif.
Je fouillais dans mon sac et en sortis un stylo: "Hé, hé, ça te dis je te rajoute des tatouages?" Fallait pas charcher mais cette idée m'était passée par la tête, comme ça. Etffet maïs au chocolat plus bière, quoi.
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Yeah et vive les scouts ! Nous faisions la paire. Je buvais ma bière aussi vite que ma grande sœur mather, alors que je fronçais des sourcils, me demandant ce qu’elle comptait faire avec son stylo, mais je fus tout aussitôt renseigné. « Han ouais ! Si tu trouve la place » Il faut dire que j’avais un peu plus de cinquante tatouage et la place commençait à se faire rare, mais il y en avait encore. « Vas-y, je te laisse mon corps, exprime toi ! » Déclarais-je haut et fort. Certes, la tournure que pouvait prendre ma phrase pouvait être assez mal interprété, mais c’était sans ambiguïté, j’avais juste hâte de découvrir mes tous nouveaux tatouages.
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Complètement défoncée et naturellement peu douée pour le dessin, j'entrepris de dessiner une chenille, genre Absolem, avec la chicha et tout, sur son bras puis une espèce de lapin blanc pas loin. Franchement, je m'en étais mieux tirée que ce à quoi je m'attendais, comme quoi je pouvais encore m'épater moi-même. Bref, je laissai libre cours à mon imagination sur les endroits où il n'y avait pas déjà de vrai tatouage. Au final, il ressemblait à une mère qui aurait servi de toile à son fils, en un peu mieux quand même. Je lui avais même dessiné un crâne, en mode Hamlet. J'avais laissé transparaître mon monde sur ses bras.
"Alors, satisfait mon coco? C'est mieux que ce à quoi je m'attendais de mon coté, en tous cas!"
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Je restais très attentif à ce que la demoiselle avait entrepris de dessiner. J’avais eu du mal à reconnaître Absoleme avant qu’elle ne dessine sa fameuse chicha et le lapin blanc d’Alice aux pays des merveilles. Puis un crâne là où il y avait encore de la place. À voir si plus tard je retranscrirais ses dessins avec de l’encre indélébile. En mieux bien sûr. « Putain, tu t’es surpassé pour le coup ! » J’observais encore les dessins avant de lui arracher le stylo des mains. « Allez, prêt moi ton corps » Facile de trouver une place, elle n’avait encore zéro tatouage sur les bras. Bon, j’étais vraiment nul en dessin, mais je savais encore dessiner une feuille de cannabis, un joint et lui écrire mather sur le bras. Oui, oui, nous nous étions transformé en feuille de papier le temps d’une soirée.
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Un tatouage temporaire, pourquoi pas? Javais déjà songé à me faire tatouer de manière permanent, mais n'avait jamais franchi le pas: la phobie des aiguilles, que voulez-vous? Bref, je fut sans hésiter que je lui tendis mon bras, bien que je doutais de ses capacités en dessin, mais comme on ne pouvait pas dire que les miennes étant extraordinaires non plus, je lui fis confiance. "Vas-y, je suis ta toile, mon bichon!", plaisantais-je. Je me demandais bien ce qu'Austin pourrait me dessiner dessus.
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