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un parfum de liberté (ft. Valentine & Dexter)

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La nuit avait gagnée sa bataille perpétuelle contre le soleil. Dans la chambre on n’entendait que deux souffles qui, doucement, se berçaient l’un avec l’autre et s’harmonisaient comme s’ils s’étaient toujours connus, l’illusion était pleine, je me serais moi-même cru endormis si je n’étais pas aussi conscient du danger rodant dans la pièce. Je n’avais osé bouger depuis que je m’étais réveillé en sursaut, l’air manquant à mes poumons qui avaient oubliés de se subvenir. En ouvrant les yeux, le noir m’effraya, me tétanisa assez pour que je ne fisse rien pour le repousser. Je la sentais tout près, oxygène brûlant, me marteler la peau du cou, mais je n’osai la déranger pour qu’elle se porte à mon secours. Je vivais en plein cauchemars intérieur. Elle me prendrait pour un fou si elle savait ce qui me trottait dans l’esprit... que dis-je! Je suis fou! Diagnostiqué et parfaitement conscient de sa pathologie dangereuse. Que faisait-elle avec moi d’ailleurs? Je n’avais qu’un fragment de souvenir de la veille, tout était si flou dans un esprit si noir. Elle me dégoûtait même d’en avoir eu le goût, l’envie de moi, le besoin de me toucher. Beurk. Je me glissai comme un fantôme, hors de son emprise, refusant ses caresses comme on refusait un virus. Après le dixième compte jusqu’à 30, je me redressai enfin, posant les pieds sur le sol, que je m’imaginais mouvant, pour me diriger vers la salle de bain. J’étais nu, tiens quel drôle de corps possédais-je? Une fois devant le miroir de l’autre pièce, lumière allumée, je jetai un long coup d’oeil à mon épave. Repoussante affaire. Je grimaçai en serrant les poings. J’aurais pu le détruite ce miroir pour avoir osé me montrer mon reflet si rebutant. Arg! J’inspirai lourdement, expirai en prenant pleine conscience de la lourdeur de mes défauts. Seigneur, que faisais-je encore sur Terre, à cette heure, en cette compagnie? Je me détestais tellement qu’il fallait m’en punir. Je pensai à mon père, à mes soeurs que j’avais si lâchement laisser derrière pour poursuivre un bonheur égoïste. Ma vie entière n’avait été qu’un perpétuelle échec. Ouvrant les tiroirs dans un vacarme infini je me mis à la recherche d’un remède quelconque à ma douleur. Il faut les faire taire. Les tuer dans l’oeuf, ses idées trop réaliste et trop consciente de mon passé, de mon présent, de mon imperfection. Je mis la main sur un rasoir, un de ses trucs de très basse qualité tout fait de plastique. Je le jetai au sol violemment, espérant le voir se défaire en mille morceaux, mon voeu ne fut point exaucé. «Fuck!» Criais-je en espérant presque réveiller l’autre larve qui sommeillait là-bas. J’écrasai mon talon sur l’objet, piétinait de mon mieux la matière cassable jusqu’à obtenir ce que je voulais. C’est avec un sourire de malice malsain que je pris en main une des lames maintenant libérer de son contenant. Je frôlai le côté tranchant du bout des doigts pour constater son efficacité. Il ne me fallut pas d’une seconde avant d’être couvert de sang. Hum, ça irait parfaitement... pour le moment. Je retournai dans la chambre pour m’asseoir sur le sol, la tête à hauteur des hanches de Valentine, comme si je voulais qu’elle soit spectatrice de mon oeuvre. Avant de m’y mettre je tendis la main pour attraper la sienne, la réveillant à la conscience pour qu’elle puisse bien me voir. «J’ai envie de mourir!» Criais-je en écarquillant les yeux, la bouche, en m’étonnant moi-même de cette phrase si justement prononcée qui résumait presque tout ce que je ressentais actuellement. Dans ce cri il y avait de la fierté, mais aussi un peu de désespoir... c’était un appel, un appel à l’aide qui se voulait subtil mais véritablement clair. Pitié, aide moi. Du bout de mes doigts trempés d’humidité tiède j’arrivais à peine à tenir la lame. Celle-ci fut doucement son ascension à mon torse, du coin de l’arme blanche je percai ma peau, juste un peu... juste assez pour y faire apparaître un fin sillon rouge. Ça ne faisait même pas mal.
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Je m'accrochais à son corps à chaque frisson ou coup de vent, je me rassurais de sa présence, me baignais dans son parfum, c'était le paradis à chaque respiration et je ne voulais plus jamais que cela s'arrête. Je me couvrais de son corps, me réchauffais de sa chaleur, embrassais par moment sa peau quand j'en reprenais conscience. Mais je pouvais à tous les coups sentir ce sourire sur mes lèvres, ne me quittant plus, bien trop heureuse de cette journée avec lui. J'étais au comble de mon bonheur, rien ne pouvait gâcher ça et je n'imaginais même pas comme la journée de demain pourrait être mieux ou moins bien, c'était impossible. Je m'étais un peu réveillée en le sentant absent, soudainement il n'était plus là mais je finissais par me dire qu'il devait occuper la salle de bain, sans trop m'inquiéter donc je retrouvais le chemin vers le sommeil, mes paupières encore trop lourdes pour se relever. jusqu'à ce cri qui retentit dans la pièce qu'il occupait et qui me prit de sursaut au lit. J'ouvrais un peu plus les yeux, me redressant dans le lit avant de l'apercevoir sortir de la pièce et s’asseoir sur le sol coté longueur du lit. Il m'attrapa la main et la suite m'effraya au plus haut point. «J'ai envie de mourir!» Cria t-il en me regardant et pourtant, je ne le reconnaissais en rien, son visage, ses yeux... Son âme était teinte d'une lueur dont je n'avais jamais connu et j'en étais terrifiée, encore plus par le geste qu'il fit ensuite. Je fus tout à coup attirée par son torse, sa main qui tenait une sorte de... «Qu'est ce que tu fou putain Dex arrête de suite!!» M'écriais-je en sautant hors du lit, je me précipitais à sa haut, lui saisissant le poignet et le dégageant de son torse qu'il était entrain de blesser. Mon corps nu agenouillé face à lui, mes larmes montèrent si vite à mes yeux mais je ne m'en laissais pas le droit, la situation était en crise, il était, complètement entrain de perdre la tête. «Lâche ça!» Lui ordonnais - je en serrant mon étreinte autour de son poignet, je n'avais surement pas la force nécessaire pour lutter avec la sienne mais j'essayais du plus que je pouvais. Le sang recouvrait son torse, ses doigts, ses mains et maintenant les miennes... oh mon dieu. Je ne comprenais pas comment nous étions passés de notre rêve éveillé à ce cauchemar. J'avais toujours eu peur du sang, mais là, face à lui, ma plus grande peur et seule obsession était de le perdre. Non je ne pouvais pas, jamais. Il avait peut -être l'air d'un fou pour quiconque mais pour moi, il avait l'air d'avoir juste besoin d'aide. «Je suis là mon coeur, arrêtes je t'en supplie, on va tout arranger, dis moi ce qu'il ne va pas.» Je devais surement entendre ses raisons pour les lui faire oublier, même si pour moi rien ne justifier ce geste, c'était de la folie et j'en étais à me demander pourquoi, oh pourquoi mon amour... Une ultime fois et je fini par lui demander. «Tes médicaments bébé, où sont ils?» J’espérais tellement que ce ne soit que ça en quelque sorte et qu'il ne voulait pas réellement mettre fin à ses jours, même si ces cachets n'étaient qu'un moyen de contenir ce qu'il avait à l’intérieur de lui, je savais qu'il ne voulait pas vraiment mourir, non il ne pouvait pas et il devait se battre contre toutes ses idées noir qui le traversaient en cette nuit.  Sans attendre sa réponse, je m'empressais de saisir le drap qui dépassait du lit de ma main libre pour panser ses blessures, son torse saignait et le sang recouvrait aussi ses doigts... C'était le plus horrible spectacle auquel j'avais participé, mais je voulais plus qu'une chose, le sortir de là.

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Je n’attendais pas réellement secours, je voulais qu’elle me voit, qu’elle constate les dommages et s’en contente. Elle me voyait enfin pour celui que j’étais à l’intérieur, sans l’aide de drogue j’étais réduis à l’état d’épave comptant ses nuits et ses jours et espérant en finir en se noyant dans cette bouillis de malheurs. «Qu'est ce que tu fou putain Dex arrête de suite!!» Il ne lui avait pas fallut deux secondes avant de bondir du lit, nue, tellement nue que ça me dégoûtait. Je grimaçai en fermant les yeux alors qu’elle me prenait la main et l’obligeai à ne plus me blesser de la lame. Putain, mais lâche moi! Je serrai les dents en luttant un instant. Elle ne vaincrait pas c’était certain, regardez-là? Toute frêle et minuscule, elle n’était pas de taille. Elle m’ordonna de lâcher prise, mais je ne me sentais pas le plaisir d’obéir, pas maintenant pas jamais. «Qu’est-ce qu’il se passe chérie, n’aimes-tu pas ce que tu vois? Ça t’excites pas?» Un sourire malsain gouvernait mon visage, passionnait mes yeux et les teintait d’une lueur noir. Que ce soit son truc ou non, c’était maintenant ce que j’avais à lui offrir. Elle se tenait devant moi, agenouillé comme une pathétique madone, laissant ses yeux se noyer dans la peur ou dans la peine, j’en avais rien à foutre, tout ce que je voulais c’était en finir.  «Je suis là mon coeur, arrêtes je t'en supplie, on va tout arranger, dis moi ce qu'il ne va pas.» Pfff. Même si je lui disais, elle ne pourrait pas comprendre. Et puis, j’étais bien moi comme ça, elle n’avait qu’à m’accepter comme je venais.  «Tes médicaments bébé, où sont ils?» C’est qu’elle commençait peut-être à comprendre dites donc. Je secouai la tête dans tous les sens pour me moquer de son intelligence, je n’allais certainement pas être complice de ma propre sédation. Comme elle me tenait toujours la main fermement, m’empêchant de me couper de nouveau, elle se servit de son autre main pour panser mes blessures. J’en grognai mon désaccord. «Merde, tu me fais mal!» Criais-je alors que j’arrivais presque à me sentir fondre de l’intérieur, ces gestes amoureux arrivaient à ébranler mes fondations, mais pas assez longuement pour calmer ma rage de vivre. Je me laissai tomber sur le sol, mon dos entrant dans un bruit sourd en contact avec le sol. Je ne voulais plus qu’elle me touche. Je lui arrachai le drap des mains, le lançant derrière moi pour qu’il lui soit hors d’attente. Maintenant si elle voulait jouer à l’infirmière il lui faudrait me passer sur le corps. Je lâchai la lame également, la lançant sur le tas, elle aussi recouverte de mon sang... en fait la seule chose qui gisait encore non-marqué c’était elle. Je tournai la tête vers la brune. «Ne soit pas si dramatique c’est qu’un peu de sang Valentine, tu t’en remettras.» Je me redressai, m’asseyant en indien face à elle, laissant mes yeux voyager sur sa poitrine et entre ses jambes. Elle n’était peut-être pas aussi rebutante après tout. Une de mes mains se glissa à mon torse, plongeant dans la texture visqueuse et rouge qui continuer de s’échapper de ma plaie toute fraîche et de mon corps au sien, il me suffit de quelques centimètres avant de l’atteindre. J’échouai mon index humide sur son front, traçant sur sa peau un sillon de sang. «Dis? T’as pas plutôt envie de jouer toi aussi?» Je plongeai mes yeux dans les siens, y trouvant quelque chose de chaud, de vrai, quelque chose qui me ramenait presque à la vie. Elle devrait cependant travailler avant de ravoir son précieux Dexter assouvis, n’étais-ce pas amusant?
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Je ne l'avais jamais vu comme ça de mes propres yeux, je n'ignorais pourtant pas ce coté de sa personnalité, cette part de lui même, mais jusqu'à aujourd'hui il avait fait tout pour la contrôler en ma présence, ce weekend était surement trop intense pour y survivre réellement. «Qu’est-ce qu’il se passe chérie, n’aimes-tu pas ce que tu vois? Ça t’excites pas?»  Son regard m'effrayait, mais plus que ça, il m'énervait et son sourire aux airs malsains ne me rassurait pas non plus. J'avais envie de l'attraper et de le secouer, si fort qu'il en reprendrait conscience et ses esprits. «Pas du tout.» D'un ton froid et sévère je lui répondis comme je n'avais jamais osé avec lui. Il n'avait répondu à rien en ce qui concernait mes questions et il continuait dans sa lancée, se moquant littéralement de moi. Je n'arrêtais pas pour autant, il en fallait bien plus pour m'atteindre ou me faire oublier ma priorité. S'il s'attendait à ce que je parte dans mon coin et le laisse seul, il se trompait complètement de façon de faire, au contraire, il me poussait encore plus à rester avec lui. «Merde, tu me fais mal!» J'arquais en sourcil, surprise de sa phrase et lui grognais aussitôt dessus. «T'as peur de la douleur maintenant? Tu voulais mourir de quoi tu te plains!» Je n'allais pas me laisser faire comme ça, encore moins le laisser faire. C'était de sa vie qu'on parlait et je préférais lui faire un peu de mal pour le garder en vie que de le regarder mourir. Il se laissa tomber pour m'échapper et balança le drap que je tenais ainsi que la lame loin de nous, c'était déjà ça de fait, j'étais plus soulagée de voir cette arme blanche loin de lui. «Ne soit pas si dramatique c’est qu’un peu de sang Valentine, tu t’en remettras.» Je soupirais, exaspérée de ses dires, comme ci je pensais à moi dans un moment comme celui là, j'en avais rien à faire d'être choquée ou marquée à vie, je n'avais pas peur de ne pas m'en remettre, loin de la. Il se redressa et me déshabilla du regard d'une façon répugnante, j'étais déjà nue et je m'en sentais à présent gênée sous le regard qu'il me portait, mais c'était surement son but et je me voulais plus forte que ça. Puis soudain, d'un doigt trempé de sang, il vint à me marquer la peau, mon front sans que je n'eus le temps de réagir. «Dis? T’as pas plutôt envie de jouer toi aussi?» La texture chaude de son sang sur mon front, sa question... Oh, il dépassait complètement les limites. Je grimaçais de dégout, d'un revers de main j'essuyais la substance et d'un geste bien placé et rapide, je le giflais avec force. Son visage bascula sur le coté et sa joue en portait la trace de ma violence, rougeâtre et pigmentée. Peut-être que ça le rendra un peu plus lucide, je n'avais pas peur de lui faire mal et de toutes façons c'était ce qu'il voulait au fond, non? La douleur ne devrait pas lui faire peur si proche du désir de mettre fin à ses jours. «Tu va te calmer de suite Dexter! J'ai pas envie de jouer avec toi, pas ainsi.» Criais-je en le foudroyant du regard. Je me relevais et attrapai le premier tissus que je trouvais, son t-shirt tiens, ça ferait parfaitement l'affaire, je l'enfilais et le priver d'une quelconque vue qui pourrait lui faire plaisir. J'hésitais un instant à la façon de faire dans cette situation, le raisonner jusqu'à que ça marche ou bien l'attacher au lit en attendant qu'il se calme? Au moins dans cette deuxième solution, j'évitais qu'il se fasse du mal à lui même. Hum. Je lui faisais face de nouveau, une idée bien en tête. Un sourire faussement malicieux se plaça sur mes lèvres et j'enlevais mon t-shirt finalement et d'une façon bien sensuelle. «Tu veux jouer alors chéri?» J'arquais un sourcil avant de froisser le tissus de sorte à ce qu'il me serve de bandage, mais il m'en fallait plus pour le tenir attacher à celui là, j'allais devoir fixer ses pieds et ses bras pour faire ce que je voulais de lui en suite, et ce n'était surement pas ce à quoi il allait s'imaginer mais tant mieux, j'allais lui faire croire ce qu'il voulait jusqu'au moment où... «Allonge toi sur le lit.» Lui ordonnais-je sans attendre, le visage ferme et sans laisser passer d'émotion, je le fixais avec force, ne lui laissant pas le choix de me résister. «Dépêche toi, je perds patience!» Criais -je en attrapant un nouveau tissus entre mes mains. J'étais assez convaincante dans mon rôle et j'attendais qu'il s'exécute au moindre de mes désirs.

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Sa vulgarité ne m'effrayait pas, ne me repoussait pas non plus, je préférais largement ça à ses tendances suicidaires, je connaissais son mal être et j'étais bien décidée à faire disparaître toutes ses idées noir. «Sache que tu ne m’effraie pas du tout.» Mon but n'était pas de l'effrayé, je voulais juste qu'il s'exécute et c'est ce qu'il fit, il s'installa là où je lui avais ordonné. Il s’étala de tout son long, son corps nu et bien à ma vue, hum. Je fis le contour du lit pour m'en retrouver à ses pieds.  «Allez, sois franche, ça fait combien de temps que t’en rêve? Petite cachottière je te savais pas si...»  J'avais déjà rêvé de ça, de le diriger comme je l'entendais, de l'utiliser comme je le voulais, de lui prouver à quel point il m'appartenait, des pieds à la tête je le voulais, je désirais lui faire sentir mon amour en chaque parcelle de son corps. Même si je n'avais pas imaginé un seul instant que cela se déroulerait comme ça, ses tentatives avaient mené à ce moment et à présent, j'allais lui faire regretter d'avoir agit ainsi, j'allais lui donner une raison de vivre, une raison de me vouloir chaque jour de sa vie plus que tout. Je ne lui répondis pas, affichant un petit sourire en coin sur mes lèvres, totalement malicieux, continuant à lui faire croire que je répondais à ses envies malsaines. «Alors que dois-je faire maintenant ... maître?» Je fronçais les sourcils en le fixant, mes bras le long de mon corps, son t-shirt dans l'une de mes mains, je réfléchissais à comment l'attacher, quel nœud faire pour ne pas qu'il arrive à s'en défaire. Après un léger silence, je grimpais sur le lit, entre ses jambes, me glissant jusqu'à sa taille où je prenais place, une jambe de chaque coté, je l'entourais de mon corps. «Tu va être sage et te laisser faire.» Je ne voulais pas qu'il m'arrête avant d'avoir réussi à l'attacher, une fois cette étape franchie, je l'aurais à ma merci et lui sera en sécurité de lui même. Je ramenais le tissus vers l'avant et l'affichais devant son beau visage. «Donne moi tes mains.» J'attendais son geste pour lui attraper les deux mains, puis les ramenais l'une à coté de l'autre au dessus de sa tête. Je passais le tissus à l'arrière de ses mains, faisant attention à ce que la position ne lui fasse pas de mal et je les enfermais dans un nœud bien stable, qui lui même était noué au contour du lit. Une fois fait, j'étais plutôt fière de moi, je souriais bêtement, me retrouvant avec le pouvoir et le choix sur les événements à venir. Hum. Je venais m'accrocher à ses lèvres dans un baiser furtif avant de passer sur le coté, et de m'installer à ses cotés. «Bon maintenant t'es tout à moi et fini tes stupides tentatives.» Je regardais son torse en me redressant, il était encore tout teinté de son sang et j'allais nettoyer tout ça. Je me relevai, partis dans la salle de bain et revint avec un tissus imbibé d'eau, je regardais un peu dans la chambre en cherchant du regard ce qui pourrait m'aider à faire cicatriser sa blessure et je m'arrêter sur une corbeille de bienvenue, remplis de choses en tout genre, y compris une bouteille d'alcool, du whisky, c'était parfait. J'ouvris la bouteille, en versai légèrement sur le tissus que je tenais puis reposais le tout. Je sautais par la suite sur le lit, m'agenouillai au bord de son corps et commençai à déposer le tissus sur son torse en tamponnant doucement sur sa plaie. «On va nettoyer ça avant tout...» Soufflais-je encore exaspérée par son précédent geste, j'étais encore légèrement choquée par cette vision de lui entrain de s'entailler le corps, c'était un spectacle affreux et je voulais nous faire oublier cette horreur et surtout lui éviter toute prochaine fois, je ne pouvais pas prendre le risque de le laisser partir en sachant qu'il pourrait recommencer, je n'étais pas tout le temps avec lui, et si ça se reproduisait lorsqu'il serait tout seul? Non, impossible que je le laisse croire qu'il avait le droit de vie ou de mort sur lui même, il était à moi à présent, il avait quelqu'un qui l'aimait et il ne pouvait pas être égoïste à ce point. Ses plaies se refermaient doucement alors qu'un silence régnait dans la pièce, je n'aurais même pas entendu son mécontentement, trop concentrée dans mes gestes. Je remontais jusqu'à ses mains pour les panser de la même manière et une fois fait je balançais le tissus auprès du drap qui reposait sur le sol. «Promets le moi Dexter.» Je savais que je n'allais pas recevoir cette promesse comme ça, mais je n'abandonnerais pas avant d'être convaincue qu'il n'allait plus jamais recommencer. Je grimpais sur lui de nouveau, nos corps toujours nu mais étrangement habituer l'un à l'autre comme s'ils avaient toujours vécu ensemble. Le haut de mon corps tomba contre le sien, suffisamment pour que mon visage se retrouve au dessus du sien, je le tenais entre mes doigts tendrement, insufflant dans mon regard tout l'amour que j’éprouvais pour lui, il devais le voir, le sentir partout autour de lui, je t'aime tellement Dexter. «Promets moi que tu ne recommencera plus, que tu n'y pensera plus sans te rappeler à quel point je t'aime.» Ca me brisait le cœur d'imaginer que de telles idées se promenaient dans sa tête, que dans ce laps de temps il réussissait à m'oublier, ou à croire qu'il était tout seul. Et même sans moi, il ne l'était pas, il avait sa mère et ses sœurs, quelque part dans le monde qui comptaient sur lui. «On compte sur toi Dex, il y a tes amis, ta famille et surtout... Moi.» Je fermais les yeux en déposant mon front contre le sien, mes mains remontèrent sur son torse, se posèrent autour de son cœur qui battait si fragilement sous cet air qu'il se donnait. Mes lèvres se déposèrent contre les siennes, gouttant à nouveau à ce paradis miraculeux. «Je ne peux pas vivre sans toi mon amour.» Mes mots s'échappèrent de mon cœur en tentant de voler jusqu'au sien. Mes yeux se relevèrent dans ses perles bleu et j'appuyais mon regard pour faire peser mes mots dans son esprit. «Tu comprends? Si tu es malheureux, si tu as mal, si tu meurs... C'est contagieux et je meurs avec toi.» Mon ton était aussi ferme que doux, je ne voulais pas lui laisser l'occasion de rire de mes aveux, ni le temps de s'en moquer alors rapidement, je retrouvais le chemin de ses lèvres pour les emprisonner des miennes. Je l'embrassais comme ci c'était la dernière fois, je voulais lui faire goûter ce que c'était de me quitter réellement, ce que c'était de dire adieu à la vie. Mes lèvres sucèrent les siennes, ma langue caressa la sienne, puis je descendis contre sa peau, son visage de nouveau entre mes mains, je glissais mes doigts dans les racines de ses cheveux, à l'arrière de ses oreilles en les frôlant de mes pouces. J'en étais chamboulée de tout mon être, en frissonnais de partout contre son corps, j'embrassais son menton, sa mâchoire, mon museau glissait dans les fissures de sa peau, hum... c'était délicieux. Je prenais tout mon temps, je l'avais enfin tout à moi et j'étais bien partie pour en profiter pleinement, jusqu'au bout de la vie.
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