Invité
est en ligne
Invité
un parfum de libertéfiche par ©century sex
Je savais qu’elle n’aimerais pas mon retour de question, mais c’était tellement amusant de l’entendre perdre patience, pour une fois que ce soupir bien sonore ne venait pas de moi. « Hum, sable? » Bingo. J’haussai les épaules pour la torturer d’avantage. «Peut-être, je ne sais pas.» C’était un jeu auquel elle serait toujours perdante et j’adorais se sentiment de domination, pour la première fois de ma vie je me sentais en contrôle à ces côtés, capable de lui tenir tête et d’influencer son humeur. « C'est un nouveau de mes rêves que tu es entrain de réaliser donc? » Nouveau? Je tournai la tête une fraction de seconde vers elle, cherchant dans ces traits la réponse à mon interrogation. Je devrais me résoudre à verbaliser le tout, son visage ne m’inspirait qu’une envie incontrôlable de l’embrasser tout entier. «Quel autre rêve aurais-je réalisé?» J’étais réellement perplexe, je ne demandais pas pour ravir mon ego, mais pour satisfaire ma curiosité. D’un geste elle ébranla toutes les fondations, les barrières que j’avais hissées invisiblement entre son siège et le mien. Les règles existaient pour quelque chose, pour une raison bien précise, chacun de ses contacts affectaient ma sensibilité. J’en perdais la tête à chaque récidive, avide de plus, désireux de trop. « On dirait bien que c'est mon destin. Tu sais que ce genre de marque est éternelle? » Déclara-t-elle en me provoquant et me charmant. Je l’attacherai ce soir si elle dépasse les limites de marquages, oui j’oserais. J'espérais qu’elle soit éternelle, que tous vois qu’elle n’était plus libre, de coeur et d’esprit, son corps encore trop balancé entre... je ne voulais même pas y penser. «Rappel moi de te mordre plus souvent, je ne peux prendre de chance à l’avenir.» Ma voix n’était plus aussi enjouée que précédemment, penser à ce triangle amoureux dans lequel je m’étais retrouvé par maladresse de coeur ne me faisait jamais plaisir, ça minait mes illusions à chaque répétition. Le sujet dévia rapidement sur ma naïveté et mes faiblesses, sur l’imaginaire beauté de son corps dévoilé au grand jour. Elle rit de ce rire qui contamine l’essence, un sourire se glissa sur mon visage, illuminant jusqu’à mes yeux d’ordinaire voilé par la présence de tous mes troubles. « Mon coeur, tu n'as aucune chance, mais je veux bien être sage et le porter une fois que nous serions en public. En privé par contre... je ne suis pas sûre de le garder. » Mon coeur... humphf. C’était ce que je possédais de plus précieux, le sien. Elle me fit grincer des dents, difficiles de rester calme devant de telles paroles glissées avec naturel. N’avait-elle pas la moindre pitié? «Tu rêves si tu penses que je vais te laisser être vu publiquement... de toutes manières je...» Je dû m’arrêter avant d’en dévoiler ma surprise. Je m’étais arrangé pour nous isoler, réellement le faire de la plus littérale manière. Nous serions deux, une plage, une chambre, seuls les étoiles pourraient être témoins de notre idylle. «Tu verras bien, j’ai penser à tout.» Finis-je pour ne pas lui laisser la chambre de profiter de mon écart de conduite. D’un écart à un autre je glissai, me voulant subtil, ma main vers sa cuisse, la possédant partiellement, suffisamment pour attirer son attention, imposer ma présence sur sa peau d’une douceur injuste. C’était de la torture, pour moi, pour elle, pour les quelques centimètres qui me séparaient toujours de son intimité. Il aurait fallut de peu pour... Arf! Je n’eus le temps de terminer cette pensée que déjà on coupait court à ma joie de l’éprendre. Ma main, fermement prise entre les siennes, fis son ascension jusqu’à son visage. Oserait-elle? Mon estomac se tordit d’avantage sous la simple idée. Non, non forcément elle... Et elle le fit. Je tournai la tête juste à temps pour la voir me sourire, elle avait reprit le contrôle si rapidement que je n’avais même la chance de me défendre. Elle plongea mon index dans sa bouche, me faisant gouter à la texture de ses lèvres et de sa langue, délicieuse sensation de plénitude, sentiment qui voyagea jusqu’à l’intérieur de mon pantalon. Torture. Un instant plus tard je sentais ses dents se refermer sur ma peau, j’en perdis le souffle... tout simplement divin comme sensation. Le sang me monta aux oreilles, je ne pouvais contrôler mon imaginaire, transposer ses images à ailleurs, à plus bas. J’avais honte d’oser, mais si hâte aussi que cela m’arrive... si ça avait à se produire un jour. Ma main retomba pour reprendre sa place sur sa cuisse, je dû lutter pour ne pas me libérer de sa douceur fantasmique, pour ne pas lui montrer ma faiblesse. Ce serait lui concéder la victoire que de rebrousser chemin. Mes doigts se contentèrent de se refermer contre sa cuisse, de se crisper, de s’injurier. Elle pourrait aisément sentir que j’étais tendu, de la tête au pieds maintenant. « Alors, on arrive quand? » Sa voix laissait transparaître l’impatience de sa personnalité. Je la reconnaissais parce que je ressentais la même tension, la même envie. Si je ne l’avais pas maintenant il me semblait ne jamais pouvoir y survivre. Ça brûlait, ça essoufflait. «Dans une éternité...» Soufflais-je en glissant ma paume contre sa cuisse, la laissant découvrir un peu plus de périmètre, relever davantage le rebord de sa robe satinée. Hum. «Alors c’est comme ça que ça va fonctionner maintenant? Je t’interdis une chose et tu la veux d’autant plus?» Je tournai la tête vers elle, j’observai son visage d’abord, puis ma main gisant sur elle, trop audacieuse à mon goût, la couleur de sa culotte dévoilée. «Alors ne m’embrasse surtout pas.» Dis-je en glissant ma langue contre mes lèvres. Je ne pouvais plus attendre, ma patience était fondu avec le reste de mes nouvelles résolutions. J’étais coincé entre deux voitures, perdu sur l’autoroute, à une vitesse que je ne pouvais décroître... oh il fallait qu’elle le fasse elle-même sinon je risquais l’accident. Fais-le...
(Invité)