HOLLERY — J'sais que parfois j'suis chiante, mais j'sais quand même comment te faire plaisir.

On m’avait souvent dit que Chicago était une ville qui craignait. Mais de un, ma caisse était pourrie. De deux, nous étions sur un parking immense avec sans doute des centaines de voitures milles fois mieux que la mienne. Et on volait la caisse de qui ? La mienne. C’était génial. Et comment on allait faire pour rentrer à Boston ? On était vraiment dans la merde et pas qu’un peu. Soupirant, j’essayais de faire à comprendre que ça ne me faisait pas rire, et qu’en plus de ça, il ne fallait pas qu’il me fasse croire qu’il était capable de voler une voiture. Figure toi que je sais très bien le faire. Et je vais même te le prouver vu qu'on a pas le choix. Je regardais Avery en haussant un sourcil. Sérieusement ? Je croisais les bras à ma poitrine et il se mit à marcher. Où ? No idea. Je le suivais, un peu perplexe. « Eh… tu vas où là ? », demandais-je alors qu’on s’éloignait du parking, nous approchant vers une voiture. Et maintenant admire le pro, tu veux. J’écarquillais les yeux en le voyant ouvrir la voiture sans aucune difficulté, même lorsque l’alarme commença à se déclencher. Je posais ma main sur ma bouche, « Hey mais… t’es un grand malade… », soufflais-je sans en croire mes yeux. Attend, si mes souvenirs sont bons faut faire ça .. Et hop, après qu’il ait fait je ne savais pas quel truc, la voiture démarra. « Bah dis donc, tu m’avais caché tes talents de gangster… » Je souris en coin et je regardais autour de nous, m’approchant de la voiture pour monter côté passager. « Bon, maintenant que tu as épaté ta petite amie tu comptes vraiment voler cette voiture ? Non parce que… si tu veux qu’on passe par la case prison, continues comme ça ! » Okay c’était épatant, c’était même un peu… excitant, mais fallait pas non plus trop déconner. J’attendais sa réponse quand tout à coup, un mec gueula « Hey ! Mais qu’est-ce que vous foutez dans ma voiture ? » Et voilà… les ennuis commencent.

Eh… tu vas où là ? Hey mais… t’es un grand malade… Si on veux. Ce n'est qu'un aperçu de ma vie à Chicago. Mon passé n'est pas quelque chose que je aime évoquer pour ce genre de choses. Après les gens peuvent me juger pour mes actes et j'ai pas envie de ça. Bah dis donc, tu m’avais caché tes talents de gangster… Je lui souris et me tourna vers elle après avoir mis en marche la voiture. Y a des choses qui doivent rester secrètes. Holly grimpa sur le siège passager, admirant mon chef d'oeuvre. C'est surement impressionnant de voir une personne voler une voiture, alors ça doit être encore plus bizarre quand c'est une personne qu'elle connait depuis longtemps qui le fait. Bon, maintenant que tu as épaté ta petite amie tu comptes vraiment voler cette voiture ? Non parce que… si tu veux qu’on passe par la case prison, continues comme ça ! Comme si les flics étaient compétents dans cette ville. S'ils l'étaient, un grand nombre de jeunes seraient en prison. Un type commença à crier au voleur. Merde. Sans répondre à Holly je ferma sa porte et la mienne et me mis à rouler pour fuir les proprio de la bagnole. T'inquiete pas, les flics vont jamais nous arreter ! Enfin j'espere. Je roula à vive allure pendant un certain temps pour distancer quiconque voulant nous poursuivre. Je te la fait cette visite guidée de Chicago ? Je lui souris en diminuant la vitesse de la voiture. Alors attend .. Je regarda le panneau pour réussir à me situer dans la ville. En distinguant le nom de la rue, j'eu un moment de silence. ... Holly, je te présente mon quartier. Comme si j'étais venu ici instinctivement.


[désolé du retard ]

Y a des choses qui doivent rester secrètes. Ouais enfin… faut avouer que ça me faisait quand même un choc. Avery était mon meilleur ami depuis quelques temps maintenant, et c’était un truc que je ne savais pas du tout à son propos. Bon, faut dire que quand on rencontre quelqu’un, on lui balance pas qu’on sait voler une voiture mais ça me faisait quand même méga bizarre. Quand le mec se mit à crier pour savoir ce qu’on foutait dans sa voiture, là je commençais à paniquer. Mais Avery semblait garder son sang froid et rapidement, il ferma ma portière et la sienne pour démarrer la voiture. T'inquiete pas, les flics vont jamais nous arreter ! Oh God… J’écarquillais les yeux et je me grouillais à attacher ma ceinture, m’accrochant même à ce que je pouvais tellement il roulait vite. A un moment, il finit par ralentir et je soupirais, soulagée, Je te la fait cette visite guidée de Chicago ? J’hochais la tête et je me redressais, regardant dernière nous, « Okay mais.. après on laisse la voiture quelque part et on se démerdera pour rentrer… » Quitte à rentrer en auto-stop. Ça pouvait être cool comme expérience nan ? Rien que tout ça, c’était fou. On était dans une voiture volée quoi. Avery conduisit un peu avant de m’annoncer, ... Holly, je te présente mon quartier. Je souris et je baissais la fenêtre de ma portière, passant la tête à l’extérieur pour avoir de l’air frais mais aussi pour profiter de la vue. Je passais à nouveau ma tête dans la voiture et je souris à Avery, « C’est pas mal j’trouve… si tu voyais où j’ai grandi, c’est totalement différent.. » C’est clair que Denver n’avait rien à voir. « C’est ici que t’as appris à voler les voitures alors ? » Je souris en coin et je me penchais pour embrasser sa joue, « Ça m’plait ce petit côté bad boy.. » Je ris et je regardais par la fenêtre les paysages défiler.

Okay mais.. après on laisse la voiture quelque part et on se démerdera pour rentrer… Je suis persuadé que son cœur bat à 300 à l'heure parce qu'on a fait quelque chose d'interdit. C'est qu'elle a peur du danger .. et encore c'est pas dangereux ça. Si tu y tiens... Au pire si on se fait arrêter je demande à ma soeur de payer la caution. Bon ça durera longtemps vu qu'elle est à Londres, mais au moins ça me permettra de la revoir. Car oui Briony s'est barrée en Angleterre sans dire un mot, autant dire que ça m’énerve plus qu'autre chose. C’est pas mal j’trouve… si tu voyais où j’ai grandi, c’est totalement différent.. C’est ici que t’as appris à voler les voitures alors ? Denver et Chicago sont des villes très différentes, rien que le taux de vandalisme est très différent. Et puis d'un endroit à l'autre, les paysages sont différents ce qui fait la beauté des USA. Ouais c'est ici même. C'est ici que j'ai grandi, que j'ai appris à faire du basket, que j'ai rencontré Jackson, que j'ai vécu des tas et des tas de choses. Ça m’plait ce petit côté bad boy.. Je souris doucement. C'est peut être pour ça que j'avais une côte de popularité assez importante au lycée. J'pense pas que je t'aurais plu à l'époque là. J'étais loin d'être le meilleur gars du monde à mes 16/17 ans. Enfin bref. Je m'arreta sur le trottoir lançant un regard vide à Holly. J'reviens. Sur ces mots je sortis de la voiture et marcha jusqu'à une maison, pas n'importe laquelle, la mienne. Ca fait tellement longtemps que je suis pas revenu ici. Cette maison est l'endroit où est morte ma famille. Je la regardais sans rien dire, les yeux vides, me remémorant quelques souvenirs lointains.

Passer de Denver à Boston, ça m’avait déjà fait quelque chose. Alors passer de maintenant à Denver, c’était encore un monde. Denver était une ville ensoleillée où les gens étaient tous toujours avec le sourire sur les lèvres quand on les croisaient dans la rue. C’était au milieu du désert parce que c’est ça le Colorado, le désert. Chicago semblait être le parfait opposé de Denver. C’était plutôt drôle, parce que j’avais du mal à imaginer Avery dans cet environnement là, dans cette ambiance là. Ça avait du renforcer son caractère. Et donc c’est comme ça qu’il avait du apprendre à faire des trucs comme… voler des voitures. Ouais c'est ici même. Je ris un peu, ajoutant que ce côté bad boy ne me déplaisait pas. Sérieusement, quelle fille n’aime pas les mauvais garçons ? J'pense pas que je t'aurais plu à l'époque là. J’haussais les épaules, « On sait jamais », glissais-je doucement en continuant de regarder autour de moi. Finalement il s’arrêta dans une rue et je le regardais, un peu surprise, J'reviens. Je le regardais sortir de la voiture et se poser devant une maison. Je déglutis, comprenant alors où nous étions. Discrètement, je retirais ma ceinture et je me glissais hors de celle-ci, m’approchant de lui en passant une main dans son dos. Je ne savais même pas quoi lui dire. C’était ce que j’avais le plus redouté en venant ici : ouvrir des cicatrices qui n’étaient pas encore fermées. Gardant ma main dans son dos que je caressais doucement, je regardais la maison silencieusement avant de murmurer, « T’as dû être heureux ici.. » Je lui souris tristement en le regardant, m’approchant un peu plus pour le prendre dans mes bras. C’était tout ce que je pouvais faire de toute façon : être là et réconfortante.

Vu de l'extérieur on pourrait croire que je suis un fou en train de regarder une simple maison, ou plutôt en train de la fixer. Sauf que je ne suis pas un fou, juste le garçon qui a vécu ici pendant dix huit ans et dont la famille a disparu. C'est en pensant à cela que je gardais les yeux rivés sur la façade de la maison. J'entendis des bruits de pas s'approcher de moi, Holly. J'imagine qu'elle a deviné où nous sommes et devant quelle propriété nous sommes. Elle mis sa main dans mon dos. Je ne sais pas ce qu'elle regarde : la maison ou mon regard triste. T’as dû être heureux ici.. J'acquiesça doucement en sentant la jeune femme me prendre dans ses bras. Je serra notre étreinte sans dire un mot.  Je la laisse me réconforter mais voir ce quartier une nouvelle fois me perturbe et m'attriste. Et je déteste être triste et le montrer, raison pour laquelle aucune larmes ne s'échappent de mes yeux. Je m'éloigna un peu d'Holly gardant tout de même nos mains liés. J'ai besoin qu'elle reste près de moi. Je fis quelques pas dans la rue, repérant du coin de l'oeil la maison de Keyla. Il y a un hotel pas loin. Si tu veux on abandonne la voiture ici et on y va à pied..

Je ne savais pas du tout ce que ça faisait de perdre toute sa famille. En fait, je ne savais même pas ce qu’était le deuil, parce que je n’avais jamais perdu quelqu’un. Mais j’avais bien vu, via Avery à quel point ça pouvait faire mal. Il avait toujours fait le fier devant moi, et il n’avait jamais pleuré. Les mecs pensent que c’est nul de montrer ses faiblesses mais ils devraient plus souvent se laisser aller. J’étais persuadée que ça ferait du bien à Avery de pleurer un bon coup, surtout que je serais là pour le consoler même si je n’étais pas une experte là-dedans. Je me contentais donc de le prendre dans mes bras, et de le serrer contre moi sans rien ajouter de plus. S’il avait envie de pleurer, s’il avait envie de parler, j’étais là. A un moment, il finit par se décoller de moi en gardant ses mains dans les miennes. Je lui souris légèrement et je marchais près de lui, Il y a un hotel pas loin. Si tu veux on abandonne la voiture ici et on y va à pied.. J’hochais la tête, « Ça me va mais avant… » Je le tirais avec moi vers une petite épicerie au bout de la rue sans lui expliquer quoi que ce soit. Je trouvais le rayon des bougies et j’en prenais six, attrapant au passage un briquet, toujours en silence. J’allais payer le tout et je tirais Avery dehors, retournant près de la maison. « Tiens moi ça », demandais-je à Avery en lui tendant le briquet. Je me mis à croupie et je posais les six bougies par rangées de trois. Je prenais le briquet de ses mains et j’allumais les bougies, me redressant en regardant le tout. Je me tournais vers Avery en souriant et je prenais sa main pour le tirer près de moi. Je regardais les bougies et j’inspirais doucement, « Je regrette de ne pas vous avoir connu… j’aurais aimé savoir si t’étais exactement comme Avery Jack… si t’avais son sourire et son rire… ou si Jarell vous ressemblait… ou si Arizona et Louise, vous ressembliez à Briony… » Je souris doucement et je regardais rapidement Avery, « J’sais que vous êtes là-haut à le surveiller… mais j’peux vous jurer que moi aussi j’suis là pour prendre soin de lui.. » Je marquais une pause, « Tu veux dire quelque chose ? », demandais-je à Avery doucement.

Ça me va mais avant… Avant quoi ? Sans que je puisse émettre des hypothèses, Holly me prit par le bras et m'embarqua dans une petite épicerie. Cette épicerie aussi me rappelle des souvenirs plus ou moins bien. Je me revois jeune en train de discuter de la pluie et du beau temps avec le gérant pour que mes potes volent deux ou trois sachets de chips. Le gars n'a jamais compris à notre technique .. ou du moins il ne nous a jamais engueulé. Je suivis Holly entre les rayons n'osant pas ouvrir la bouche pour lui demander ce qu'elle fabrique. Cette dernière prit des bougies, six pour être exacte, accompagné d'un briquet. Six comme le nombre de personnes tués dans ce quartier il y a lui plusieurs mois ? Toujours ans dire un mot je me remis en face de ma maison observant ma petite amie s’exécuter. Elle alluma tour à tour les bougies. Je regrette de ne pas vous avoir connu… j’aurais aimé savoir si t’étais exactement comme Avery Jack… si t’avais son sourire et son rire… ou si Jarell vous ressemblait… ou si Arizona et Louise, vous ressembliez à Briony… Je n'avais pas quitté son visage durant son discours. Ce qu'elle fait pour moi me touche vraiment, j'ai vraiment de la chance de l'avoir. J’sais que vous êtes là-haut à le surveiller… mais j’peux vous jurer que moi aussi j’suis là pour prendre soin de lui.. Tu veux dire quelque chose ? La seule chose que j'ai envie de leur dire c'est 'vous faites chier de m'avoir abandonné sur cette terre avec pour seule soeur, une fille qui se barre à l'autre bout du monde au moment même où je suis sûr le point de crever à cause d'une épidémie',.. mais ça briserai le côté émouvant. Je baissa mon regard vers les bougies qui brûlent doucement. Adieu.. Dire autre chose broierai mon cœur une nouvelle fois et j'ai pas envie d'être aussi triste qu'il y a six mois. Quand Briony m'a annoncé la mauvaise nouvelle j'ai eu pour simple réflexe de frapper le mur et de me barrer de l'appart. Or là, j'ai pas envie d'abandonner Holly à cause d'une quelconque colère dû à leur mort. Je serra la main d'Holly et la pris dans mes bras une seconde fois. Merci.. Je regarda une dernière fois ma maison et les bougies avant de prendre la direction de ce fameux hôtel. Je ne dis rien pendant tout le trajet encore sous l'émotion. Une fois dans le hall de l'hotel, on pris une simple chambre. Disons que j'ai pas beaucoup d'argent pour me payer LA chambre de luxe, surtout qu'il n'y en a pas dans cette partie de Chicago. Au faite, pour repondre à tes interrogations, Jack était mon portrait traché. Jarell était bien moins sociable que nous deux. Quant à Arizona et Louise, elles ne ressemblaient pas du tout à Briony, que ce soit physiquement que mentalement.

J’avais souvent eu l’impression d’être une mauvaise amie vis à vis d’Avery quant à la mort de toute sa famille. J’avais essayé d’être présente pour lui comme je le pouvais, mais le truc, c’était qu’il n’était pas très loquace et il ne m’en avait jamais réellement parlé. Je ne l’avais jamais vu fondre en larmes en en parlant ou même en y pensant et… ça m’inquiétait. Parce que s’il gardait tout pour lui, ce n’était pas bon du tout. C’est comme ça que l’idée des bougies me vint en tête. C’était un endroit important, ici. Alors il fallait qu’on marque le coup, et je me devais d’honorer la mémoire de cette famille que je n’avais pas connue du tout. Chose que je regrettais amèrement. J’aurais aimé pouvoir rencontrer ses parents, rencontrer tous ses frères et sœurs. Parce que c’était eux, c’était leur enfance qui avaient fait d’Avery ce qu’il était aujourd’hui. Après avoir essayé de faire un mini discours dont j’avais peur que les mots soient maladroits, je demandais à Avery s’il voulait dire quelque chose. Adieu.. Je me mordais la lèvre en le regardant, caressant doucement sa main avec mon pouce. Je ne m’attendais pas à quelque chose de si court, mais… j’espérais juste que ce petit geste le touchait malgré tout. M’approchant de lui, je déposais un baiser sur sa joue alors qu’il me prenait dans ses bras. Merci.. Je secouais la tête et je me reculais un peu pour le regarder, « Me remercie pas… » J’esquissais un léger sourire et je passais ma main dans son dos en marchant silencieusement avec lui vers l’hôtel dont il m’avait parlé. Je le laissais prendre la chambre et alors que nous attendions l’ascenseur, Avery reprit enfin la parole. Au faite, pour repondre à tes interrogations, Jack était mon portrait craché. Jarell était bien moins sociable que nous deux. Quant à Arizona et Louise, elles ne ressemblaient pas du tout à Briony, que ce soit physiquement que mentalement. Je souris un peu en le regardant, « Merci… » Merci de quoi ? D’avoir répondu à mes interrogations. Et surtout, d’en parler. Avery ne parlait jamais de sa famille défunte. Nous entrions dans l’ascenseur et j’appuyais sur le bouton du troisième étage. Alors que les portes se fermaient, je m’approchais de lui et je passais mes bras autour de son cou, approchant mes lèvres des siennes pour l’embrasser tendrement. « Si un jour t’as besoin d’en parler… j’serais ravie d’être celle qui d’écoutera.. et même si un jour tu te sens triste, tu peux venir, même si c’est pas forcément pour en parler… mais j’suis là, tu le sais, hein ? »

Me remercie pas… Lui dire merci est la seule chose que je peux faire pour lui montrer que je suis content qu'elle ait fait ça .. alors je vais pas m'en priver. Elle ne connait pas le sentiment d'avoir perdu un être cher, mais elle sait très bien aider les gens qui le connaisse. C'est ce qui fait qu'Holly est une personne avec un grand cœur. Une fois arrivé à l'hotel j'évoqua ma famille assez brièvement. Dire leurs prénoms est quelque chose que j'évite, mais c'est ma manière de la remercier d'être présente. Merci… Pourquoi elle me remercie ? Je n'ai fait que répondre à ses interrogations. Merci pour quoi ? On pénétra dans l'ascenseur de l'hotel. Je laissa la jeune femme appuya sur le bouton de notre étage tandis que je regardais les clés. Elle mit ses bras autour de mon cou une fois les portes fermées puis m'embrassa tendrement. Si un jour t’as besoin d’en parler… j’serais ravie d’être celle qui t’écoutera.. et même si un jour tu te sens triste, tu peux venir, même si c’est pas forcément pour en parler… mais j’suis là, tu le sais, hein ? C'est toujours bon de savoir ce genre de choses. Il faut dire que j'ai jamais vraiment évoqué la mort de ma famille avec Holly, ni même avec quelqu'un. Les seuls qui m'ont vu pleurer leurs morts sont rares. Et Holly ne fait pas partie de cette liste. T'as pas besoin de le préciser je le sais déjà. Je te fais confiance. C'est une personne de confiance et je sais que je peux tout lui raconter. Je déposa un nouveau baiser sur ses lèvres puis sorti de l'ascenseur en sa compagnie. Je suivis le défilement des chiffres pour trouver notre chambre puis l'ouvrit. Voilà notre suite VIP, classe hein. Ou pas. T'façon on est là que pour une nuit avec on s'en fout des décos, nan ?