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DON'T GET SENTIMENTAL NOW ~ NORAH

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C'était dingue la mauvaise ambiance qui régnait sur cet éléphant. Cody aurait donné n'importe quoi pour sauter sur un autre éléphant, un zèbre, un hippopotame ou même une autruche, pourvu que Norah n'y soit pas. Quoique ... Paye ton swag sur une autruche quoi. Il ne manquerait plus qu'elle s'arrête en pleine course pour enfoncer sa tête dans un trou pour que Pharrell Williams en bouffe son chapeau face au surplus de classe de Bleeker. Non, l'autruche était une mauvaise idée ; restons sur l'éléphant. Ah … Norah. Elle avait le don de le mettre mal à l'aise en une parole. Et encore, rien à voir avec ce qu'elle disait en soi, non. Elle le cinglait avec sa voix glaciale. Alcool, connerie … OK, ça voulait tout dire. Soit elle se souvenait de toute la soirée, soit … Non. Et il s'agissait justement du problème. Cody ne savait que dire, que faire, que répondre. Si seulement il existait un guide pour chaque personne … Il le suivrait à la lettre pour comprendre Norah. Enfin non, ce serait pire que lire 'l'existentialisme est un humanisme' de Sartre pour le bac. Il était mignon le Sartrounet, mais ses théories à la mords-moi-le-noeud lui restaient en travers de la gorge. Et le Lowell, lui, voyait Norah comme un manuel de philosophie ; plein de paroles imbuvables, trop de maux et une bonne centaine d'hypothèses pour zéro solution. Alcool. Connerie. « Mensonge. » lâcha-t-il sans, finalement, réfléchir. Bizarrement, même si l'envie de lui balancer 'surpriiiiise, le Siméon de l'autre soir c'est mooooi' ne se faisait pas pressente, il espérait que Norah s'en rende compte par elle-même. D'une façon ou d'une autre.   

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Il le faisait exprès ou bien ? Comment ça se passe, il avait un radar, une voix dans ça tête qui lui disait ‘’là, c’est ici qu’il faut appuyer pour lui faire mal, vas y, si tu dis ça tu enfoncera le clou bien comme il faut, tu le remueras un peu plus le couteau dans la plaie, et comme tu ne sais rien, elle n’osera pas te rembarrer et t’envoyer paître avec les vaches, non, elle va rester bien immobile sur son obèse de pachyderme sans pouvoir répondre quoi que ce soit à essayer de tout faire pour ne pas éclater en sanglot devant toi.’’ Pourquoi avait-il associer les conneries au mensonge, je vous le demande. Il n’aurait pas pu penser à, je ne sais pas moi, les gosses, les chiens, une vieille série à la con, ou encore Justin Bieber, la plus grosse connerie que le Canada ait engendrée ? Non, il avait fallu qu’il parle de mensonge, me ramenant encore et toujours à Siméon. Siméon qui m’avait menti sans vergogne, qui avait gardé sa maladie sous silence alors qu’il vivait juste à côté de moi, qui m’avait promis de me rappeler dans la semaine… Cela faisait maintenant bien plus qu’une semaine que je guettais mon portable jour et nuit en attendant son fameux coup de fil, n’en dormant plus, n’osant plus fermer un œil. Moi qui n’avais jamais été accro au téléphone, il ne me quittait plus. Même ici, en Inde, je continuais à espérer qu’il me téléphone, qu’il m’envoie un message, n’importe quoi tant que j’avais de ses nouvelles. Une nouvelle larme m’échappa, tandis que j’étouffais un sanglot comme je le pouvais, derrière un raclement de gorge complètement ridicule. Il fallait que je l’emmène sur un autre sujet si je ne voulais pas me faire griller. Mensonge, mensonge…

« Père Noël. »

S’il arrivait à me ramener sur Siméon avec ça, je le fouillerai jusqu’à ce que je trouve ce fichu détecteur.
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Sincèrement, Cody était vraiment mal à l'aise par rapport à ce qu'il avait fait à Norah l'autre soir, se faire passer pour son ex mourant. Sûrement qu'il allait très bien en vrai, juste que c'était un con qui n'avait pas jugé utile de rester en contact avec Norah ... Ce qui est parfaitement compréhensible et pardonnable. Et plus il y pensait, plus il se disait qu'il aurait plutôt dû utiliser l'excuse du mariage pour justifier son absence de signe de vie envers la Française. Quoique non. Sur le coup, il se serait pris une beigne à travers la figure et son mensonge se serait directement lu sur son visage. Mauvaise idée. Le Siméon mourant semblait, tout à  coup, beaucoup mieux. Son expérience porta ses fruits ; Norah se souvenait de la soirée. Oui, certain. Ils avaient beau se promener sous une chaleur tropicale, il était anatomiquement impossible de transpirer des yeux et de renifler en même temps. Ou peut-être que si, mais pas dans ce cas. Il n'était pas con, pas aveugle à ce point ; bien qu'elle lui faisait dos, le sanglot ne passa pas inaperçu. Une bouffée d'air chaud manqua de peu d'étouffer Bleeker, désolé d'un tel virement de situation. En même temps, il l'avait cherché … Certes. « Joie. » finit-il par dire, ne cherchant plus à amener le sujet Siméon sur la table. Oh, croyez-moi, il aurait réussi d'une manière ou d'une autre en jouant avec les mots. Sauf qu'il culpabilisait de faire subit à Norah cette torture psychologique. Il sentait qu'elle était mal et non, il ne pouvait rien faire à part jouer au mec qui ne voit rien. Il n'allait pas la prendre dans ses bras, lui susurrer des mots doux. Premièrement, il n'était pas comme ça. Deuxièmement, elle risquait fortement de lui envoyer un crocher du droit sur son si beau visage auquel il y tenait grandement. Le mutisme, la cécité, la surdité … Parfois, c'est ce qu'il y avait de meilleur.  

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Le Père Noël avait fait son petit effet. Je me détendais légèrement – très légèrement – alors qu’il partait sur autre chose. La joie. Enfin un sujet plus léger, plus soft, moins encombrant. Certes, je pouvais le connecter encore et toujours à Siméon, mais j’avais vécu tellement de choses avec lui que j’aurais à peu près pu trouver un lien avec n’importe quoi en réfléchissant un peu. Mais j’y avais bien trop pensé pour la journée, me ridiculisant à moitié une nouvelle fois devant Bleeker le tortionnaire. Oui, le tortionnaire, ça lui allait bien. Evidemment, je ne pouvais pas lui en vouloir, car il n’y pouvait rien, ce n’était pas un acte volontaire de sa part – sauf s’il était guidé par Satan, ce que je commençais à soupçonner vu la finesse et la précision avec lesquelles il touchait mes points sensible. Je ne pouvais que prendre sur moi et m’écraser. Ce qui n’était pas vraiment dans ma nature. Norah qui se laisse faire ? C’était comme affirmer que les cochons ont des ailes. Et pourtant... Même si j’étais capable de résister à à peu près tout et n’importe quoi, j’étais complètement perdue devant lui. Je ne savais plus où me mettre, ni quoi dire ou quoi faire en sa présence. Et il semblait tellement mal à l’aise que j’en restais perplexe. Certes, notre première rencontre ne s’était pas vraiment passée dans les règles de l’art. Mais à mon souvenir, elle ne s’était quand même pas terminée de façon si catastrophique. Il m’avait couru après pour s’excuser, je me rappelais même avoir rit à un moment. Sur la fin, nous étions quand même bien plus détendue – surtout moi, je l’admets – et par-dessus tout, il s’était quand même montré beaucoup plus sympathique qu’en ce jour. Peut-être ce changement était dû au fait que nous étions perdus au milieu de la jungle sur le dos d’un éléphant, mais quand même. Il devait forcément y avoir autre chose pour qu’il soit aussi mal à l’aise et fermé sur lui-même, à envoyer des piques de la sorte. Il s’était peut-être rendu compte que je l’évitais à la Lowell House et l’avait sans doute mal pris. Oui, ce devait être ça. Mais n’étant pas sûre et certaine de mon coup, je préférais garder le silence et ne pas m’excuser pour une chose dont il n’était peut-être même pas au courant. Non, il valait sans doute mieux que nous en restions à ce jeu qui prenait une tournure un peu plus agréable qu’au début. Revenons donc à nos moutons joyeux. Je pensai immédiatement à Charlie et notre excursion en caddie au beau milieu du supermarché. Mais en parler aurait été comme donner une nouvelle raison à mon passager de me considérer comme une détraquée. Non, il me fallait quelque chose de plus simple, de plus banal.

« Bonbons. »

Oui, les bonbons, c’était bien, c’était neutre, c’était commun. Tout ce qu’il y a de plus normal dans le meilleur des mondes.
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Le Lowell réfléchissait à sa réaction s'il apprenait du jour au lendemain qu'un vieil amour allait mourir à cause d'une grave maladie incurable. Déjà, il dut réfléchir à qui serait ce vieil amour. Maggie, la mère de sa fille ? Oh non. Cody était à peu près sûr que s'il venait à lui arriver quelque chose de grave, il sortirait le champagne et prendrait sa journée pas pour l'enterrement, plutôt pour tapisser la chambre du bambin chez lui. Joan, peut-être ? Non, elle l'avait lâché comme une merde il y avait un an de cela donc non, ça ne marchait pas tout à fait. En fait, il ne pouvait décemment pas se mettre à la place de Norah puisqu'aucune de ses histoires ne correspondaient à son vécu. Bleeker avait peut-être merdé et, peut-être, un jour s'excuserait-il de s'être autant ancré dans la peau de son personnage au point d'en faire une tragédie shakespearienne. Il revint donc sur une meilleure base en parlant de joie. Il fit comme s'il n'avait pas remarqué une seule seconde les larmes qui perlaient sur sa joue. Après tout, Norah était de dos, il ne voyait pas forcément tout, il n'avait pas une vision à rayon X comme les super-héros. Dommage, ce serait certainement bien pratique, non ? Bref. Elle évoqua les bonbons. Pourquoi pas. « Euh, friandise. » sortit le jeune homme, déconcentré. En fait, au loin, devant eux, il lui semblait avoir entraperçu des feuillages bouger et pas seulement à cause du vent. En fait, il n'y avait pas un pet de vent donc non, ce n'était certainement pas ça qui agitait les arbres. Il pointa du doigt l'horizon et grimaça ; « Je crois que quelque chose a bougé là-bas ... » Qui sait, peut-être que le groupe avait fini par s'inquiéter de leur absence ?

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Parler de joie et de friandises était tout de suite plus neutre et agréable que toutes ces histoires de mensonges, d’alcool et autre connerie du genre. Cependant, même si le malaise s’était atténué et que la tension commençait à se relâcher, ce n’était toujours pas ça. Je n’en pouvais plus de cette ambiance, priant intérieurement pour que l’on tombe au plus vite sur le reste du groupe. Et apparemment, mes prières allaient se trouver exaucées. Il avait vu quelque chose bouger dans les feuillages au loin devant. Je devais bien admettre que je n’avais rien remarqué, perdue dans mes pensées à cause de son jeu à la noix. Pourtant, c’était le genre de jeu qui, à la base, n’était pas censé faire réfléchir. C’était d’ailleurs bien le but : dire la première chose qui te passe par la tête en réaction à un mot. Rien de plus simple et de plus banal. Sauf quand l’un des participants s’acharnait à faire plonger l’autre aux fins fonds des abysses de son âme. Mais passons, j’allais peut-être être enfin sauvée du tortionnaire par ces mouvements suspects dans les branchages. Il n’y avait plus qu’à espérer que ce ne soit pas un couple échapper du groupe pour profiter de l’exotisme de la jungle pour mettre un peu de piment dans leur vie sexuelle. Ou pire, un tigre en pleine chasse, prêt à bondir sur un éléphant et ses deux passagers. Tant qu’il s’attaquait à Bleeker d’abord, cela m’allait. Avec un peu de chance, il serait assez rassasié après l’avoir dévoré et ne toucherait pas à un seul de mes cheveux. Heureusement – ou malheureusement ? – pour nous, ce n’était ni un couple nymphomane, ni un tigre affamé. Une trompe commença par apparaître, puis un éléphant tout entier, monter par notre guide. Je ressentis un soulagement immédiat se répandre dans tous mes membres. J’allais enfin être débarrassée de mon tortionnaire. Et lui aussi, puisqu’il semblait complètement dingue en ma présence.

« On dirait bien qu’on a fait le bon choix niveau chemin tout à l’heure, on a enfin retrouvé les autres ! »

J’avais peut-être mis un peu trop d’engouement en prononçant cette phrase, mais après tout, je ne pouvais pas cacher à quel point j’étais soulagée de savoir que je n’aurais plus à supporter ce tête à tête entre nous.
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Enfin, enfin, ENFIN. Ils avaient retrouvé les autres. Il était temps. Ils respiraient, ENFIN. Norah ne l'avait pas asphyxié, Cody n'avait pas non plus souffert d'une overdose de blabla féminin mais quand même … ENFIN. Le voilà rassuré. Il afficha un grand sourire en voyant le reste du groupe qui les attendait, visiblement peu inquiet. Ils semblaient déjà avoir commencé le pique-nique qu'ils partageaient entre eux, si l'on en croyait les quelques étudiants qui grignotaient en les regardant avec des yeux de merlans frits. Finalement, Cody n'était pas plus que ça convaincu qu'ils avaient patienté dans cette petite clairière pour les Lowell égaré mais passons, l'important résidait dans leurs retrouvailles. Le jeune homme les salua d'un grand geste du bras, un sourire béat arborait ses lèvres. Se débarrasser de Norah oui, mais surtout … MANGER. Vous savez depuis combien de temps il n'avait pas eu la douce sensation de sucre sur son palais ? Oui, d'accord, cinq minutes si on n'exclut pas la radine de barre aux céréales de Norah. Mais justement, excluons-la. Son petit déjeuner paraissait si loin quand il voyait ces victuailles et encore, il ne les voyait que depuis le haut d'un éléphant. Il était vraiment temps qu'il retrouve la terre ferme. Pour cela, il attendit que le pachyderme se soit garé – en créneau ou en épi avant, à sa guise – pour entreprendre une descente. Le guide lui indiqua qu'ils avaient retrouvé son éléphant qui avait apparemment su trouver le groupe tout. Entre le lièvre et la tortue, qui aurait parié sur la tortue, hein ? Du coup, avant de quitter le véhicule de Norah, Cody tenait à la remercier. Il posa sa main sur son épaule, un sourire sincère accompagna ce geste. « Je suis désolé pour ton ami. » murmura-t-il finalement, à demi-mot, à mille lieues des bêtes remerciements qu'il aurait dû faire. Il se mordilla la lèvre et passa sa jambe de l'autre côté et se laissa tomber au sol. Il aurait sûrement mieux fait de se taire … Oh, et puis jamais Norah ne comprendrait ce qu'il avait réellement voulu dire … Si ? Non, même sans sous-estimer son intelligence, il y avait relativement peu de chance qu'elle pige.  

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