(+ Samuel) I'm in trouble then !

« J’aurais dû le faire depuis longtemps alors… » Anna s’était longtemps retenue justement parce qu’elle sentait une réticence avec Samuel. Il ne se lâchait pas comme avant, elle non plus, mais la soirée placée sous le signe de la surprise qu’il lui avait offerte avait achevé de la guider dans la voie du changement. Il était grand temps que sa folie ne reprenne davantage ses droits sur son caractère et pour le coup, sa petite idée ne lui semblait que plus lumineuse et excellente. « Ah tu m’as fait peur ! Non parce que me renseigner sur tes bonbons préférés a été une mission digne d’un parcours du combattant alors j’espère que tu vas aimer ! » Mais Samuel semblait au contraire se délecter par avance de cette dégustation, et Anna fit preuve d’autant de souplesse qu’elle put en plaçant ses jambes contre les épaules de son fiancé afin de lui offrir d’autant plus de marge de manœuvre. Au pire, il se paierait une légère indigestion… « Je suis toute à toi. »

« Je comprends d’autant mieux toutes les questions que tu me posais depuis quelques temps. Au départ, j’ai cru que tu voulais simplement me faire un assortiment mais ce que j’ai sous les yeux est bien plus tentant et appétissant ! » rigolais-je tandis que je continuais de croquer dans ce chocolat. Je finirais certainement avec une crise de foi et un mal au cœur très prononcé avant la fin mais hors de question que de ne pas la savourer même s’il me tardait déjà d’arriver à la surprise du dessous rien que pour pouvoir entendre cette mélodie tant appréciée de mon cœur à savoir les doux gémissements de ma belle. « J’aime quand tu me dis ça » murmurais-je tandis que je glissais une main inquisitrice sous cette fameuse culotte pour venir la taquiner du bout des doigts, jouant avec son petit bouton de plaisir tandis que je continuais ma dégustation. En même temps, elle n’avait pas dit que je ne pouvais pas la caresser ni rien… Et j’étais bien trop affamé d’elle pour ne pas commencer à échauffer ses sens et son corps.

« Pourtant j’ai tout fait pour être aussi discrète que possible mais comme pour chaque information tu réclamais quelque chose en échange… c’était chaud ! » avoua-t-elle bien que leurs multiples « affrontements » sensuels ne lui avait pas déplu, bien au contraire. Anna devenait de plus en plus joueuse, ou à tout le moins le redevenait, par conséquent la quête à l’information avait été la première étape pour mener à bien son petit plan sulfureux. Plan qui ne semblait pas déplaire outre mesure à Samuel, qui dégustait déjà le chocolat et les bonbons de sa culotte comestible. « Je sais… tu as bien mérité cette récompense non, monsieur le professeur ? » Ceci étant, la jolie russe n’avait pas prédit qu’il la caresserait sournoisement tout en dégustant son sous-vêtement en chocolat… Anna était d’autant plus sensible à cause de la grossesse et il lui fallut s’accrocher littéralement au bureau ainsi que se mordre la lèvre inférieure pour ne pas gémir trop fort. « Sournois ! »

« Oh oui madame la neurochirurgienne ! » rétorquais-je non sans me souvenir de tous nos échanges de ces derniers temps. Oh je ne regrettais pas le moins du monde sa petite enquête car cela m’avait permis non seulement de passer du temps avec elle mais aussi de profiter de ce même temps pour rattraper ma foi le temps perdu. Oui, tout était une question de temps ! J’allais finir totalement obsédé par ce mot si ça continuait, aussi, préférais-je largement m’occuper en dégustant cette culotte mais aussi en la taquinant de mes doigts, un sourire taquin aux lèvres. « Pas sournois, joueur petit cœur, seulement très joueur » répondis-je sans cesser mon manège non sans l’accentuer en glissant un doigt en elle pour mieux la titiller, voulant qu’elle se lâche totalement à l’instant de sa culotte qui montrait des signes de faiblesses à force d’être croquée de toute part par mes bons soins. « Laisse-toi aller Anna… A cette heure, il n’y a déjà plus personne dans cette aile du bâtiment » l’encourageais-je.

« Moque-toi ! » lâcha-t-elle non sans lui tirer légèrement la langue, Anna devant avouer qu’elle se moquait bien qu’il puisse la singer de quelque manière que ce soit étant donné qu’elle avait tout de même réussi à le surprendre. Sûrement était-ce cela le plus important… « Joueur hein ? Tu veux juste que j’explose tes tympans pendant que tu t’empiffres, avoue ! » maugréa-t-elle faussement tandis qu’elle essayait de résister, résister et résister encore mais en vain car il fallait bien rendre à César ce qui appartenait à Jules, Samuel était très doué avec des doigts. L’encouragement verbal qu’il lui offrit ne fit qu’accompagner ce qu’il était en train de faire, à savoir la titiller, puisque bientôt Anna laissa échapper plusieurs vagues de puissants gémissements, non sans s’accrocher plus fortement encore au bureau. Oh il ne la laisserait pas tomber bien sûr, mais c’était un réflexe dirons-nous… « Tu es en train de me tuer sur place et le pire c’est que tu t’en délectes, je suis sûre ! »

« C’est en effet les réjouissances auxquelles je pensais mais avoue-le, tu adores quand je te fais crier » lui dis-je relevant légèrement la tête juste le temps de lui tirer la langue avant de mieux repartir à la conquête de cette culotte tout en me jouant de son plaisir, n’hésitant pas à me montrer de plus en plus audacieux, de plus en plus coquin pour intensifier le plaisir alors qu’un côté de sa culotte se détachait déjà. Que voulez-vous, j’étais un grand gourmand devant l’éternel ! « Bien sûr, j’aime te voir partir vers des sommets encore inégalés de plaisir… Tu n’imagines pas combien je m’en délecte » répondis-je avant que le chocolat et les bonbons ne viennent se confondre avec sa propre féminité que je couvrais de baisers et autres attentions du bout de ma langue comme si, cela avait toujours été mon objectif. D’ailleurs, je ne terminais pas la culotte, faisant glisser le long de ses jambes ce qu’il en restait avant de mieux reprendre place et la poursuivre de mes assiduités les plus sensuelles.

« Tu sais que tu n’es pas beau quand tu tires la langue ? » le provoqua-t-elle avant de lui tirer la langue à son tour, juste histoire de dire. Il n’y avait aucune question de fierté en l’occurrence mais juste l’envie d’avoir le dernier mot… ceci dit, Samuel était en passe de l’obtenir ce tristement célèbre dernier mot vu la torture à laquelle il la soumettait actuellement. Il lui fallait rassembler tout son contrôle pour ne pas hurler purement et simplement. L’aile contenant tous les bureaux de professeurs était peut-être vide mais on n’est jamais trop prudents : et s’il restait UNE personne capable de les entendre ? « Je ne sais pas si je vais résister encore longtemps à ce rythme ! » avoua-t-elle car pour le coup, la dégustation de Sam se dirigeait maintenant vers sa personne, la faisant littéralement tanguer contre le bureau jusqu’à ce qu’elle n’y tienne plus et se redresse avec autant de souplesse que possible pour mieux s’emparer furieusement de ses lèvres.

« Je suis beau en toute occasion surtout lorsque je te déguste petit cœur… T’aimer me rend beau gosse »plaisantais-je non ans repartir à la conquête de sa féminité, la culotte devenant rapidement gênante bien que délicieuse. Je la lui ôtais pour mieux me repaitre d’elle, la faire se pousser dans ses derniers retranchements. « Personne ne te demande de résister » murmurais-je tandis que mes mains caressaient son ventre arrondi par la grossesse avant de se perdre sur sa poitrine aux mensurations idéales. Elle était magnifique lorsque la passion la transcendait et ce fut un baiser furieux qui m’accueillit, me laissant transit de désir. « Je  t’aime tellement si tu savais… tu es magnifique Anna et cette surprise… J’ai juste envie de dire ouuuh baby » déclarais-je tout contre ses lèvres que je repris dans un baiser tout aussi impérieux que le sien jusqu’à la soulever du mieux que je pouvais pour aller m’asseoir sur mon fauteuil, l’accueillant sur mes genoux. « Viens » l’invitais-je à lier nos deux corps ensemble.

La surprise lui avait plu. Du moins c’est ce qu’Anna se plaisait à penser face à ses paroles mais aussi aux folles caresses qu’il lui avait offertes durant de longues et délicieuses minutes. Si seulement la jolie russe avait pu suspendre le temps, sûrement s’en serait-elle donné à cœur joie mais à la place, elle se contentait de profiter, lui offrant un sourire radieux et ô combien sincère face à ses paroles. « Tu méritais cette surprise amour de ma vie » murmura-t-elle avant de le rejoindre contre son fauteuil, se plaçant contre ses genoux pour mieux lier leurs deux corps, oubliant totalement où ils se trouvaient, se délectant d’une étreinte des plus sulfureuses à laquelle elle se donnait avec autant de passion que possible. Si aimer Anna rendait Samuel beau gosse, l’inverse ne pouvait pas être plus vrai. « Ça ne te rappelle pas un certain moment au cinéma ? » fit-elle sans cesser de se mouvoir tout contre lui, alternant un rythme lent et plus rapide afin de le faire puissamment gémir à son tour. « Je voudrais que l’on retourne quelques jours dans le Connecticut, juste toi et moi… » murmura-t-elle non sans se plaquer tout contre son torse, menant la danse comme si elle l’avait fait toute sa vie.

« Oh oui ça me rappelle le cinéma sauf que cette fois-ci, on se fera pas virer par la suite ! Ce soir-là, j’étais resté sur ma faim » murmurais-je tout en déposant des baisers au creux de son, mes mains caressant cette magnifique poitrine rendue davantage pulpeuse par la grossesse. Mes gémissements n’étaient guère loin car ils peuplèrent rapidement mon bureau tant cette danse qu’elle nous imposait me mettait en peine et en joie car j’avais une telle soif d’elle que je doutais de pouvoir un jour la satisfaire. « Rien que nous deux ? Je signe quand tu veux, cela nous rappellera des souvenirs » murmurais-je tandis que mes lèvres capturaient les siennes dans un baiser enflammé. Si elle n’avait pas été aussi enceinte, sûrement aurais-je repris le contrôle de la danse mais nous devenions relativement limités dans les positions et même si j’avais de l’imagination à revendre de ce côté, je préférais jouer la carte de la prudence pour le bien de nos futurs enfants. Néanmoins, cette pensée me déserta rapidement lorsque la jouissance me prit soudainement, rendant l’étreinte davantage passionnée jusqu’à ce que nos deux corps reposent enlacés, comblés. « Je t’aime… Dis… la semaine prochaine je corrige encore des copies, tu reviens ? » rigolais-je.