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parting glass w/ elie

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« Ce que j'aimerais visiter l'Afrique un jour... »
Je savais que se fier uniquement aux apparences n’étaient pas une bonne chose, parfois, les gens avait un caractère fort différent ce que ce leur physique indiquait. J’en était la preuve vivante après tout. N’importe qui me croisant dans la rue penserait que je n’étais qu’une fille futile au vue des vêtements de créateur que je portais. Sauf que je n’étais plus cette personne. J’avais grandit, j’avais gagné en maturité. Justement grâce à ce voyage humanitaire.
« J'ai failli visiter le Congo l'année dernière, je regrette que ça ne se soit pas fait. »
« Je ne suis jamais allée au Congo pour ma part. Il y a trop de pays à visiter pour pouvoir tous les voir de toute façon. »
Il y avait en réalité énormément de pays que j’avais envie de visiter, certains motivés par un désir d’entraide, d’autres juste par plus plaisir, car j’avais pris goût aux voyages et à la découverte d’autres pays. Je lançais un regard vers Kaleigh, elle me regardait aussi. De ses yeux bleu couleur lagons.
« J'aimerais beaucoup que tu m'en parles. »
« C’est en fait un hasard qui fait que j’ai signé pour ce séjour de dix mois. Je voulais en fait prouver à mon père que j’étais capable de faire quelque chose de mes mains. J’ai voulu rentrer chez moi au début, mais j’étais bien trop fière. J’ai tenu bon, et j’ai vraiment profité du Rwanda au bout d’un mois. Les enfants n’avaient rien pour eux, juste les vêtements qu’ils avaient sur le dos, et pourtant, ils étaient heureux d’être là, d’aider les ouvriers venus pour construire de dispensaire… Ils m’ont bluffée … vraiment. »
Je pense que je me rappellerais toujours de la petite Añuli. Le premier jour, j’avais refusé de lui parler tellement je me sentais mal dans ma case. Et pourtant, elle est venue tous les jours, le sourire aux lèvres, jusqu’à ce que je lève la tête vers elle et que je lui souris aussi. Elle était mon rayon de soleil sur place. Ma mascotte. Elle ne devrait pas avoir loin de dix ans maintenant. Je jetais de nouveau un coup d’œil vers Kaleigh.
« Mais je ne vais pas parler que de moi. Parle moi un peu de toi, qu’on soit à égalité … »


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La jeune femme avait les yeux qui brillaient, elle avait cet éclat si insolent dans les yeux qu'il aurait pu provoquer n'importe qui. Les réminiscences de ce voyage animaient encore ses traits et ses confidences la rendaient plus qu'attrayante. En effet elle se présentait telle qu'elle était, avec ses défauts et ses qualités, sans aucune prétention, sans jouer au héros alors que la plupart l'auraient fait. J'ignore si j'aurais été capable d'en faire autant, je ne suis même jamais allée dans les quartiers de classe moyenne, je n'ai jamais mis les pieds dans ne serait-ce qu'un hlml. Je dégueule sur la facilité, j'ai toujours connu l'argent. Pour moi la cuisine se résumait, avant mon entrée à Harvard, à demander quelque chose, n'importe quoi que les cuisiniers s'empresseraient de faire afin de répondre à ma demande, quel quelle soit. « Ton père doit être fier de toi. » Dis-je, la réalité me frappant au visage. Mes parents n'étaient pas fiers de moi, ils m'auraient volontiers échangée contre Pryam, mon cousin qu'ils considèrent comme leur fils. Parce que j'aime la musique, cet art si noble et si abstrait, ma mère me considère comme une marginale et mon père comme une adolescente en pleine phase de rébellion. Cela dit, ils n'ont jamais manqué un concert, aucune représentation, aucun concours. Ils sont toujours les premiers à critiquer et ont toujours un mot à dire mais ce sont les premiers qui se lèvent, et ceux qui applaudissent le plus fort.

En l'observant, je me voyais soudainement avec elle, heureuse et comblée, bien plus attirée par elle que je ne l'étais par mon petit-ami. J'ignorais dans quoi je m'aventurais, si cela allait aboutir mais je faisais, rien qu'en la désirant, des infidélités à mon amour... qui aurait pu imaginer que nous serions bientôt en couple. Qu'elle continuerait à me parler de son voyage, que je l'écouterais sans jamais me lasser et que je ferais peindre pour elle le petit village ou elle avait séjourné à l'aide de nombreuses recherches et de nuits blanches juste pour ses beaux yeux et que, en fin de compte, ce tableau ne parviendrait jamais à son destinataire en cette occasion qu'est la Saint-Valentin. « Mais je ne vais pas parler que de moi. Parle moi un peu de toi, qu’on soit à égalité … » « Et bien... » Parler de moi me sembla soudainement effrayant. Je perdis confiance en moi, qu'avais-je donc à lui raconter sur ma misérable vie, rien ne pourrait rivaliser avec son visage... j'avais une fâcheuse tendance à tout comparer. « Je suis fille unique. J'habite chez les Eliot. » Ajoutais-je avec un soupçon de fierté, buvant une tasse de mon thé. « Je ne sais pas trop quoi te dire... que veux-tu savoir ? Ah oui et j'ai un perroquet vert du nom de Timmy. » Puis, je reportais mon regard sur elle. « Tu me promets que tu ne diras rien ? Juré-craché ? » Dis-je en lui tendant mon petit doigt, un sourire taquin et enfantin au bord des lèvres. J'étais comme ça, quelque peu excentrique, c'est ce qui faisait mon charme.
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D’un coup, Kaleigh sembla hésiter, comme si elle ne savait pas quoi dire, ou si elle n’était pas sure de ce qu’elle pouvait dévoiler ou non. Ou encore, comme si elle était mal à l’aise de parler d’elle. Cette réaction pouvait un peu se comprendre, on ne se connaissait depuis même pas une heure. Je la laissais prendre son temps, rassembler ses pensées et trouver ses mots en buvant petit à petit mon thé, tout en la guettant pour ne rien louper de ce qu’elle aller me confier.
« Et bien... [...] Je suis fille unique. J'habite chez les Eliot. »
Elliot ? Cela pouvait expliquer l’impression qu’elle m’avait donnée au départ, la fille sure d’elle, fière de ses origines, qui ne doute de rien, qui a toujours eu tout ce qu’elle voulait. Les Elliot étaient bien réputés pour ça, mais j’essayais vraiment de ne pas se fixer sur ces aprioris, elle pouvait encore me surprendre, j’en étais convaincue. Il fallait juste que je lui laisse sa chance …
« Je ne sais pas trop quoi te dire... que veux-tu savoir ? Ah oui et j'ai un perroquet vert du nom de Timmy […] Tu me promets que tu ne diras rien ? Juré-craché ? »
Quand elle parla de son perroquet, je ne pus m’empêcher de hausser un sourcil, les animaux n’étaient-ils pas interdits dans les chambres à Harvard ? Il se pouvait aussi que je me trompe et que j’avais lu cette information ailleurs. Mais j’étais presque sure d’avoir raison. Mais même si c’était le cas, je n’appartenais pas à cette catégorie de filles qui cherchaient à créer des problèmes aux autres, dénoncer était une preuve de faiblesse pour moi. Donc, je n’aurai parlé à personne de ce colocataire un peu particulier. Encore moins qu’elle me fit jurer de ne rien dire en tendant son petit doigt vers moi, un grand sourire enfant éclairant son visage qui s’adoucit immédiatement. Je ne pus résister à sa petite moue : je me penchais vers elle et accrochait mon petit doigt au sien.
« Juré. »
En échangeant cet accord, je m’étais rapprochée d’elle, et j’étais à présent épaule contre épaule avec Kaleigh. Je pouvais mieux percevoir la finesse de son visage, ses lèvres rosées, son nez droit parsemé de quelques tâches de rousseur qu’on ne pouvait distinguer qu’en s’approchant d’elle. Plein de petits détails qui me donnaient envie d’être encore plus proche d’elle.


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Attrapant mon doigt, celle-ci m'assura, de par la sincérité évidente qui émanait de son doux visage, qu'elle ne dirait rien. Je rêvais alors de le lui présenter un jour, mon perroquet était véritablement important pour moi, il n'était pas trop bruyant et se comportait plus comme un animal de compagnie qu'un oiseau. Lorsqu'il s'ennuyait ou se sentait seul, il se mettait à faire un tel raffut que j'avais peur qu'on remarque sa présence. Je lui apprenais à parler mais rien de concluant n'était à présent sorti de son bec, je ne désespérais pas pour autant, espérant qu'un jour il puisse dire quelques mots ou bien me répéter.

Elie et moi étions si proches que ses flagrances pouvaient et venaient aisément me chatouiller les narines, que sa chaleur corporelle me réchauffait, de par le simple contact de nos épaules collées. Je m'imaginais très bien dans ses bras, la tête posée sur ses genoux pendant qu'elle lirait... Elie me plaisait, c'était certain. Terminant ma tasse, je la reposais sur le côté avant de réfléchir, de me demander ce que je pouvais bien lui dire, ce que je pouvais bien trouver pour capter son attention, peut-être pour lui plaire. « Je fais parti des cheerleaders aussi. » Finis-je par dire dans un sourire avec une énième once de fierté dans la voix. « Mais ma plus grande fierté est d'être membre de l'orchestre. Je suis premier violon. Enfin l'un des premiers violons. » Je lui adressais un léger sourire, ayant l'impression que mon regard descendait de lui-même vers ses lèvres magnifiques et charnues auxquelles je rêvais de m'aggriper. « Je sais que ce n'est pas courant. » Ajoutais-je pour me déconcentrer de son doux visage. « En fait c'est surtout pour ma mère que je fais ça, à la base. Pour cette raison aussi que je suis à Eliot House. Ça par contre c'est une affaire de famille. » Amusée mais aussi exaspérée, je soupirais.
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Nos petits doigts restent accrochés pendant quelques secondes, et nos yeux restèrent par la même occasion fixés sur le visage de l’autre. Pendant un instant, nous étions perdues dans le regard de l’autre. Puis nos mains se détachèrent. Kaleigh finit son thé, et se penchant en avant pour la reposer sur la table basse avant de continuer à parler d’elle, comme je le lui avais demandé quelques instants plus tôt.
« Je fais parti des cheerleaders aussi. »
« J’en étais une aussi quand j’étais lycéene, mais je ne me suis pas présentée aux sélections ici. Je n’avais pas le temps avec les club où je suis impliquée. »
Et surtout, après mon année au bout du monde, comme j’aimais l’appeler parfois, je ne me retrouvais plus dans l’esprit des pompom girl, parfois trop futiles et crâneuses.
« Mais ma plus grande fierté est d'être membre de l'orchestre. Je suis premier violon. Enfin l'un des premiers violons. »
Voilà qui contrebalançait plutôt bien le fait qu’elle soit une cheerlearder, et m’impressionnait par la même occasion. Jouer du violon était une chose, mais appartenir à l’orchestre et être premier violon la faisait vraiment sortir du lot, à mes yeux. L’image de l’Elliot imbue de sa personne fondait comme neige au soleil. Kaleigh se montrait de plus en plus intéressante à mes yeux.
« Wahou … premier violon … tu m’impressionnes. »
« En fait c'est surtout pour ma mère que je fais ça, à la base. Pour cette raison aussi que je suis à Eliot House. Ça par contre c'est une affaire de famille. »
Décidément, elle me semblait aussi être une prévue que les apparences pouvaient être trompeuses. Ma mère avait été une Cabot pendant ses années à Harvard et je sais qu’elle aurait aimé que je sois membre de cette maison au début. Mais elle était aussi fière de ce que j’étais devenue, et ce que j’avais accompli en presque quatre ans, passer de l’adolescente rebelle à la jeune femme consciente du monde qui l’entoure.
« Il faudra que tu me joues un morceau de violon une fois, ça me ferait plaisir. »
Je venais de trouver l’occasion parfaite pour se revoir, et pour cette fois-ci, faire incursion dans sa chambre à elle, pour encore plus découvrir son univers, et elle-même par la même occasion.


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Étrangement modeste en sa compagnie, je répondis : « En fait, ça n'a rien d'étonnant depuis le temps que j'en fais. » Certes, certains pouvaient avoir pratiqué un instrument depuis leur tendre enfance, ça ne faisait pas nécessairement d'eux de bons musiciens. « Il faudra que tu me joues un morceau de violon une fois, ça me ferait plaisir. » « Quand tu veux. » Répliquais-je, un sourire aux lèvres. Je me rappelais soudainement une chose qu'elle avait dite et, poussée par la curiosité et l’intérêt, j'ajoutais : « Tu fais parti de quels clubs ? » Demandais-je, détournant le regard, jouant avec mes pouces, puis reportant mes yeux sur elle, essayant de ne pas trop insister, me rappelant que son regard à elle pouvait me déstabiliser si celui-ci était trop persistant.

J'avais toute la soirée devant moi, Sasha ayant annulé en dernière minute notre rendez-vous, ce que je détestais. Il préférait passer sa soirée comme à son habitude avec ses copains stupides du football, à boire et à agir comme le primate qu'il était. Ce que je pouvais le trouver limité parfois... néanmoins, il aurait beaucoup plu à ma mère qui affectionnait le type grand garçon, carrure imposante (car physiquement capable de prendre soin de la famille). De plus, mon petit-ami pouvait, quand il le voulait, avoir une conversation des plus vives et fascinantes, autant qu'il pouvait se montrer attardé et stéréotype même du footballer bête comme ses pieds, beau mais tristement vide à l'intérieur. « C'est ta couleur naturelle ? » Demandais-je soudainement, passant innocemment une main dans ses cheveux. Au delà du fait que je tentais d'établir un contact physique avec elle, j'enviais ce magnifique blond et me demandais réellement s'il était naturel ou non, bien que cette réflexion des plus superficielles n'eut pas la nécessité d'être formulée à voix haute.
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« En fait, ça n'a rien d'étonnant depuis le temps que j'en fais. »
Je pensais que le temps n’influençait pas vraiment sur le talent. On pouvait avoir fait de la danse depuis sa plus tendre enfance, et quand même avoir deux pieds gauches et ne pas réussir à mémoriser une simple chorégraphie.
« Quand tu veux. »
« Tu me diras quand auras un moment alors, et je passerai te voir. Ca t’évitera de trop promener ton violon. Et je pourrais faire la connaissance de ton perroquet. »
Ca y est, j’avais évoqué la possibilité de nous revoir dans sa chambre la prochaine fois. Ne restait plus qu’à voir la date qu’elle me proposerait. Je remarquais que Kaleigh ne cessait de me regarder, puis de détourner le regard quand je posais mes yeux sur elle. Je trouvais son comportement parfois étrange, et même si j’en savais plus sur elle, je n’arriverais pas vraiment à la cerner correctement.
« Tu fais partie de quels clubs ? »
« Celui de photographie et celui consacré aux voyages humanitaires. Pas très étonnant non ? »
Et je ne regrettais pas mes choix. Grâce au premier, j’avais appris à retravailler mes photos numériquement et à mieux régler mon bridge pour mieux gérer les lumières. Et faire des petites expositions photos des meilleurs moments que j’avais passé pendant mes voyages était toujours une fierté pour moi. Pour ce qui était du club voyages humanitaires, il m’avait permis de rencontrer des personnes comme moi, qui avaient envie d’aider leur prochain et qui n’hésitaient pas à passer des heures enfermées à faire des recherches pour bien préparer nos futurs voyages. Je me sentais vraiment bien dans ce groupe. Notre conversation me fit d’ailleurs penser qu’il fallait que je rappelle Azur puisque j’avais trouvé la destination parfaite de notre prochaine sortie.
« C'est ta couleur naturelle ?
Sa question me surprit car elle ne rentrait pas du tout dans notre conversation. On essayait de mieux se connaître, d’en apprendre un maximum sur l’autre pour se trouver des points communs, et elle me parlait de ma couleur de cheveux.
« J’ai les cheveux plus foncés au naturel, un blond moyen cendré. Mais je crois que je les éclaircis depuis que j’ai 15 ou 16 ans. »
Elle passa sa main dans mes longueurs comme pour étudier de plus près ma couleur, mais en réalité, ce geste me donna des frissons. Je commençais à croire qu’elle essayait de me séduire en même temps, mais comme je n’en étais pas forcément sûre, je n’osais pas faire de pas dans sa direction. Elle pouvait très bien juste être une jeune femme très tactile avec ses amies. Dans ce cas, je me faisais clairement des idées.

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« Je te présente Timmy... » Dis-je, tout en poursuivant mes caresses dans ses cheveux, lui démontrant à quel point je considérais mon perroquet comme un être à part entière. « Si tu me montres quelques-unes de tes photos d'Afrique. » Ajoutais-je dans un sourire. J'adorais faire des compromis, tout comme j'aimais relever des défis, tous plus farfelus les uns que les autres. [color=#c20074]« En tout cas cette couleur te vas très bien. color] Déclarais-je, cessant de passer ma main dans ses beaux cheveux aussi doux que de la soie, cheveux qui dégageaient une flagrance tout à fait délectable. « Pendant qu'on en parle... on devrait s'échanger nos numéros, ce sera plus facile pour se recontacter, tu ne penses pas ? » Saisissant mon sac, je fouillais rapidement à l'intérieur pour y trouver mon blackberry qui affichait : un nouveau message reçu. Sasha s'excusait pour m'avoir posé un lapin en dernière minute et avais changé d'avis, déclarant que ses copains idiots avaient décidés de reporter leur sortie au lendemain, il me demandait de le rejoindre. Bien qu'ayant envie de rester encore quelques heures voire même la soirée en si bonne compagnie, je savais qu'il m'en voudrait et qu'il se vengerait, c'était certain et ses idées aussi sournoises que machiavéliques n'étaient pas de tout repos. C'est alors avec regret que je me décidais à la quitter, à quitter ses lèvres délicates auxquelles je rêvais un jour de goûter et sa crinière blonde que je voulais encore et encore caresser. « Je vais te le noter parce que je dois y aller, j'avais oublié que je devais bosser sur un truc ce soir... » Arrachant un morceau de papier qui dépassait de mes affaires, j'inscrivais mon numéro, mon nom et dessinais un cœur à côté. Cela pouvait être interprété comme bon le voulait, je savais que je l'avais inscris parce qu'elle m'avait tapé dans l’œil, parce qu'elle avait déjà une place dans mon cœur.

« A une prochaine fois. » Dis-je, légère en me penchant pour l'embrassant sur la joue, déposant ma main sur son épaule puis repartant rapidement, ça ne m'aurait pas étonné si Sasha avait commencé à me chronométré pour prouver quelque chose. Tout en sortant des Quincy, je ne pouvais m'empêcher de sourire bêtement, de voir la vie plus belle que jamais parce que, et même si c'était probablement tôt, je tombais amoureuse et ce... pour la première fois.
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