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Elie-Sara & Kaleigh

FIN DÉCEMBRE 2011



« C'est elle ! » M'écriais-je en désignant la jeune femme de l'index alors que le Quincy se précipitait vers la fenêtre, muni d'un énorme ballon d'eau qui, gonflé à bloc, menaçait d'exploser dans ses mains. « Maintenant ? » « Mais non imbécile ! Donnes-moi cinq minutes. Tu me jures que tu attendras que je sorte hein ? » « Mais oui. » Me répondit-il en roulant des yeux, trouvant ma demande aussi curieuse que lorsque je lui avais expliqué l'autre jour. Au fond, ça lui importait peu, il avait eu ses cinq cent dollars et c'est tout ce qui comptait. La vipère aurait tout aussi bien pu se contenter de moins mais je n'avais jamais été douée en affaire et le coût de cette mascarade importait si peu pour obtenir ce que je désirais depuis des semaines... cette fille, je ne la connaissais pas. Je l'avais aperçue dehors il y a quelques temps et j'en étais tombée folle. Elle obsédait mes jours, hantait mes nuits, m'empêchant d'avoir ma propre vie, m'obligeant à la suivre pour en apprendre un peu plus sur elle, me forçant à me déguiser, parée de lunettes de mouche et de chapeaux. Nous ne nous connaissions pas et il aurait été bien plus simple de la suivre en restant moi-même, néanmoins et quitte à la suivre, autant jouer le jeu comme dans un mauvais film d'espionnage. J'en avais oublié mon petit-ami, un sportif avec lequel je sortais depuis trois mois. Un garçon un peu lourd, légèrement macho sur les bords et avec lequel je me disputais sans cesse. Parfois, je me demandais ce que je fichais avec lui. Mais quelqu'un d'autre avait occupé mes pensées ses derniers temps et j'en avais été si obsédée que j'avais mis au point un stratagème qui me permettrait de la rencontrer, de lui parler. J'avais été si nerveuse à l'idée de lui parler que j'avais préféré provoquer celle-ci en soudoyant un des Quincy pour lui balancer un ballon rempli d'eau. Je ne faisais jamais les choses à moitié. J'avais un besoin pathologique de rencontrer cette fille comme ça n'est pas permis ! Il ne me semblait pas avoir été aussi dingue de quelqu'un. C'était la deuxième femme pour laquelle je craquais et peut-être la première pour laquelle c'était aussi fort... le cœur battant, rythmé par la multitudes de possibilités qui s'offrait à moi, je dévalais l'escalier quatre à quatre, aussi excitée qu'une puce, manquant de trébucher du haut de mes bottes à talons hauts. Lorsque je refermais la porte du bâtiment derrière moi, je vis la jeune femme s'avancer dans ma direction, visiblement décidée à rentrer chez elle. Bon sang, je n'avais pas prévu qu'elle arrive aussi vite, bientôt, le jeune homme ne pourrait plus l'atteindre avec le ballon... et puis, j'entendis un gros plouch et vis le ballon non pas écraser seulement la belle jeune femme mais m'écraser également, me retrouvant avec un morceau de celui-ci dans les cheveux. Je criais sous la surprise.

« Qu'est-ce que ! » J'étais trempée et cette bombonne m'avait si aspergée que se dessinait sous mon pull en cachemire mes propres sous-vêtements. D'une élégance ! Je risquais de passer pour une Mather comme ça, comme si c'était ce que je voulais ! Aussitôt, je levais la tête pour regarder Elie-Sara, une des seules choses que je connaissais d'elle : un prénom aussi joli que l'était son visage.
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Une après-midi comme toutes les autres. Une journée comme toutes les autres pour moi. Depuis quelques semaines, la routine s’était emparée de moi. Et pour une fois, je ne m’en plaignais pas. J’avais passé mes dix jours de vacances entre octobre et novembre au Congo, uniquement pour faire le tour du pays, faire des photos pour une exposition, sans aucun but humanitaire cette fois-ci. Juste profiter de la culture locale. Et de toutes les personnes que j’avais rencontrées devant mon périple. Revenir à Harvard n’avait pas été facile. J’avais l’impression d’y être une étrangère les premiers jours de mon retour, que je n’avais plus ma place. Heureusement, cette impression s’était petit à petit dissipée et j’avais repris ma rassurante routine. Cours le matin, déjeuner à la cafétéria de l’université ou en ville, cours l’après-midi, passage à la bibliothèque en fin de journée si j’avais le temps, pour faire des recherches sur un projet que j’avais en cours avec Azur, puis retour dans la salle commune des Quincy, la maison qui m’accueillant sur le campus.
Je venais de sortir de la bibliothèque. Il faisait chaud pour une journée de fin décembre, je ne boutonnais pas mon manteau en grosse laine et le laissait ouvert, nouant l’écharpe autour de l’anse de mon sac à main pour ne pas qu’elle me donne trop chaud. J’avais six minutes de marches de la bibliothèque jusqu'au bâtiment qui abritait ma chambre, je m’étais amusée à chronométrer une fois. Je ne faisais pas vraiment attention à ce qui se passait devant moi, je connaissais le chemin par cœur. Je profitais de la dernière ligne de droite pour lire la quatrième de couverture du livre que j’avais emprunté un quart d’heure plus tôt, une biographie de Marylin Monroe par un psychanalyste célèbre pour ses analyses de stars. J’étais pressée de le commencer, une grande nouveauté pour une fille qui n’aimait pas vraiment lire avant d’avoir mis les pieds à l’université.
Je ne fis pas attention à la fille brune qui poussa la porte de la Quincy House et descendit les marches dans ma direction. Je ne vis pas le ballon en baudruche rose rempli d’eau tomber du deuxième étage, pile entre nous, mais je sentis la morsure de l’eau glacée sur mes cuisses, mon buste et mon cou, et j’entendis le cri de surprise de la brunette.
« Qu'est-ce que ! »
Mon premier reflexe fut aussi la surprise, j’en laissais même tomber le livre et mon sac de cours. Mon deuxième réflexe fut de regarder vers le haut du bâtiment, mais forcément, plus personne n’était à la fenêtre. Ça ne pouvait être qu’un Quincy pour avoir pu monter dans les étages. Je le retrouverais et lui ferait payer. Puis, je regardais sa deuxième victime, presque aussi mouillée que moi, un morceau de ballon dans les cheveux en plus. Si elle n’avait pas eu une tête aussi horrifiée, j’aurai presque pu en rire en fait. Mais je n’osais pas, de peur de la froisser. J’esquissais un sourire à la place, et tendit le bras pour retirer le bout de caoutchouc.
« Le petit plaisantin nous a eu toutes les deux, il doit être bien fier de son coup… »


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J'étais déçue, frustrée. Je n'étais pas sous mon meilleur jour et notre première rencontre avait été gâchée par une vulgaire erreur de calcul. Néanmoins nous étions d'une certaine manière et désormais liées par la force des choses ? Obligées de faire la conversation et je me réjouissais à cette perspective. Lorsque je daignais m'essuyer les yeux, je remarquais qu'elle en avait lâché son sac et que, renversé sur la tranche apparaissait un livre désormais trempé, baignant dans l'eau du robinet glacée. « Le petit plaisantin nous a eu toutes les deux, il doit être bien fier de son coup… » Elle avait un sourire aussi magnifique que celui que j'avais aperçu à l'intersection des couloirs. Son visage parfaitement symétrique dessinait des traits aussi angéliques que magnifiques, semblant dessinés à la plume. Ses lèvres étaient charnues et je brûlais aussitôt d'envie de les saisir à pleine bouche et de passer une main dans ses cheveux blonds. Dieu qu'elle était belle, encore plus trempée, je ne regrettais en rien mon geste et j'étais plutôt fière du résultat bien qu'un peu déçue de m'être fait prendre au jeu et d'être trempée à mon tour. « Tu m'étonnes ! » Fut tout ce que je trouvais à dire. Idiote. Pour combler ma gêne, je me baissais pour ramasser le livre, le secouant, attrapant le sac pour lui rendre ses affaires. « Je suis désolé pour ton livre... » Je jetais un coup d’œil à celui-ci en espérant le connaître pour pouvoir éventuellement poursuivre la discussion. « Marylin Monroe... En contemplant la nuit d’Hollywwod, je pensais : il doit y avoir des milliers de filles seules comme moi qui rêvent de devenir des vedettes de cinéma. Mais je n’ai pas à me préoccuper des autres. C’est moi qui rêve avec le plus de force. » Dis-je en lisant la première phrase de la première page, lui tendant finalement le livre avant d'esquisser un sourire à mon tour. « Je l'ai toujours trouvée fascinante... » Ajoutais-je. Bon, ça n'était pas tout à fait vrai mais sa personnalité m'avait toujours intriguée et je m'étais promis d'en apprendre un peu plus à son sujet quand j'aurais du temps libre. « Kaleigh Reagan, ravie de te rencontrer. » Lui dis-je en lui tendant son sac, en forçant un peu plus sur mon accent british pour la faire craquer (en tout cas ça marchait sur mon petit-ami), riant légèrement de mon rire cristallin avant de lui adresser un de mes sourires les plus adorables.
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« Tu m'étonnes ! »
Si le ballon rempli d’eau avait épargné son jean, ce n’était pas le cas de son pull en cachemire, et qui était devenue presque transparent, et qui laissait apercevoir la lingerie qu’elle portait en dessous, en soutien-gorge bordé de dentelle noire en apparence. Je ne pus m’empêcher d’y jeter un coup d’œil que j’espérais discret. Je n’étais pas comme la plupart des filles qui étudiaient sur ce campus, j’étais incapable de choisir entre les hommes et les femmes, préférant naviguer de l’un à l’autre au gré de mes envies.
« Qu'est-ce que ! »
Elle s’était baissée pour ramasser le livre, ainsi que mon sac, qu’elleme tendit en gardant l’ouvrage en main.
« Merci. Ce n’est pas le mien, je venais de l’emprunter à la bibliothèque … mais je pense garder cet exemplaire, en offrir un nouveau à cette grincheuse bibliothécaire… »
Je souris. Personne ne l’aimait. Elle ne faisait pas d’efforts pour paraître sympathique.
« Je l'ai toujours trouvée fascinante... »
La jeune femme parlait de Marylin. Je n’avais jamais été une grande fan de son œuvre, je n’avais même jamais vu un de ses films en entier, rien que quelques extraits, mais avec son soudain regain de popularité lié au prochain film avec Michelle Williams, j’avais eu d’un coup envie d’en savoir plus sur sa vie. J’avais toujours aimé les biographies, me plonger dans la vie privée de personnes plus ou moins célèbres pour mieux les comprendre en quelque sorte. Pour moi, ça avait aussi pour but de m’aider dans mon futur métier, toujours pousser plus loin la connaissance de l’autre.
« Fascinante et intrigante oui. »
Je repris en main le livre de poche et le rangeait dans mon sac entre deux pochettes en plastique. Il était certes encore humide, mais ne risquait plus rien à l’abri.
« Kaleigh Reagan, ravie de te rencontrer. »
C’était vrai qu’on ne s’était pas encore présentées l’un à l’autre.
« Elie-Sara Lincoln, Elie pour faire plus court. »
Mes parents s’étaient amusés à nous donner, à ma sœur cadette et moi-même, des prénoms composés. Bien mignons, mais parfois pas forcément faciles à porter. J’avais pris l’habitude de le raccourcir quand je me présentais. Un vent frais venait de se lever, et le soleil était maintenant caché par des nuages gris. Porter des vêtements mouillés et froids me donna la chair de poule, Kaleigh devait être dans la même situation.
« Je peux te proposer de monter dans ma chambre pour sécher ton pull sur le porte serviettes ou au sèche cheveux, tu dois avoir froid comme ça non ? »


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« Elie-Sara Lincoln, Elie pour faire plus court. » Ce qu'elle était belle, c'était incroyable. Je craquais totalement. Il se dégageait d'elle un naturel et une spontanéité incroyable, tout à fait différente de Sasha. A peine avait-elle ouvert les lèvres que j'étais pendue à celles-ci, comme si ce qu'elle me disait avait la plus haute importance, comme si le monde risquait de changer si j'en manquais ne serait-ce qu'une miette. Je tombais encore plus sous le charme de ce magnifique brun de femme, j'avais littéralement ce qu'on appelle un coup de foudre. Je restais à la dévisager quelques secondes, sans trouver mot dire, sans bouger d'un cil comme si mon univers se mettait à tournoyer dans sa direction, comme si tout ce que j'avais lu et vu sur l'amour se remettait de lui-même en question sur ce point central qu'était Elie-Sara Lincoln. « Je peux te proposer de monter dans ma chambre pour sécher ton pull sur le porte serviettes ou au sèche cheveux, tu dois avoir froid comme ça non ? » « Totalement ! » Répondis-je, ayant envie de sauter sur place, excitée à la perspective de découvrir son univers, ravie d'avoir trouvé une excuse pour discuter un peu plus avec elle. J'avais enfin réussi à l'approcher d'assez près pour lui parler, j'étais parvenue à mes fins, j'avais désormais la possibilité de faire changer les choses, de rendre cette fille aussi dingue de moi que je l'étais d'elle. Nous emboitâmes alors le pas afin de rejoindre sa chambre dans le but de nous sécher. Lorsqu'elle ouvrit la porte de elle-ci, je fus assez proche d'elle pour pouvoir sentir son parfum, ses flagrances. Elie m’enivrait autant que sa beauté me fascinait. C'était devenu évident. Je n'avais plus d'yeux que pour elle. « Tu aurais un vêtement à me prêter ? » Demandais-je aussitôt être entrée dans ses quartiers, trouvant ce prétexte pour nous revoir une prochaine fois, ayant dans l'idée de porter un de ses vêtements afin de lui rendre. Je me débarrassais de mon haut sans aucune pudeur, révélant un soutien-gorge en dentelle noir de haute couture qui dessinait ma poitrine comme s'il avait été conçu pour elle, mettant en avant mes atouts. J'ignorais si la jeune femme avait un penchant pour les femmes mais préférais de loin me leurrer à cette idée, sourire comme une bécasse en fantasmant à cette idée plutôt que de découvrir le contraire et être déçue. Je me sentis soudainement irrésistible, persuadée de pouvoir la faire changer d'avis.
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«Totalement !»
Pendant un instant, je la trouvais presque trop enjouée à l’idée de monter dans ma chambre et de faire sécher son pull. Je trouvais aussi qu’elle me fixait un peu trop par moment, ce qui me mit un peu mal à l’aise car je me mettais à douter de ses intentions pendant un moment. Mais seulement pendant un court instant, suite à lequel je réussi à me convaincre que je me faisais surement des idées. Elle s’écarta de l’escalier pour me laisser monter les quelques marches qui me séparaient de l’entrée. Je lui souris. Je sortis les clés de mon sac et ouvrit la porte du bâtiment. Je savais que ma colocataire ne serait pas là, elle avait un nouveau petit ami, qui habitait en ville, chez qui elle passait la quasi-totalité de son temps libre. Ce que me laissait la grande chambre pour moi toute seule, avantage et inconvénient suivant les moments. Je guidais Kaleigh via les couloirs et les escaliers, jusqu’à la porte de ma chambre, que j’ouvris avec une autre clé de mon trousseau. Sans être maniaque, j’avais l’impression de toujours garder mes affaires rangées, ce qui était indispensable pour moi pour gérer un petit espace comme celui dont je disposais dans cette chambre. Je n’avais donc aucune crainte en invitant des gens chez moi. A peine ma nouvelle connaissance fit son entrée dans la pièce, qu’elle retira son pull humide, exhibant son soutien-gorge noir devant moi, comme si on se connaissait depuis des années.
« Tu aurais un vêtement à me prêter ? »
Je n’étais pas pudique, et la voir en sous-vêtements ne me posait pas de problème. Mais la bisexuelle en moi ne pouvait s’empêcher d’avoir envie de s’approcher d’elle, de la toucher, de savoir si sa peau était aussi douce qu’elle en avait l’air.
« Je pense que je pourrais sans soucier te trouver quelque chose … on doit faire la même taille à mon avis. »
Je lui tournais le dos et me dirigea vers mon armoire. De ma pile de pull, j’en sorti un beige, dont la couleur et la matière ressemblaient comme deux gouttes d’eau à celui que Kal avait sur le dos quelques secondes plus tôt. Pour remplacer mon jean et ma propre blouse, je sortis un autre jean, et un débardeur noir. Inutile de repasser un pull, je ne comptais pas forcément remettre les pieds dehors. Je lui tendis le pull avec un sourire, et me dirait vers la salle de bain pour me changer, laissant la porte entrouverte pour qu’elle puisse continuer à me parler si elle le souhaitait.


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« Je pense que je pourrais sans soucier te trouver quelque chose … on doit faire la même taille à mon avis. » Évidemment, Elie paraissait aussi grande et élancée que moi. Son corps, à l'image du reste semblait parfait, aussi parfait que peut l'être une femme que l'on trouve dans les magazines. D'ailleurs, elle aurait tout aussi bien pu poser pour Vogue, avec sa silhouette naturellement athlétique, ses courbes gracieuses et son sourire à la colgate. Alors qu'elle se tournait vers l'armoire, j'en profitais pour regarder aux alentours et y découvrir des choses susceptibles de m'aider à la connaître un peu plus avant de reporter mon regard sur elle, sur son postérieur qui s'offrait à moi. Bon sang, je n'avais regardé Sasha comme je la regardais elle... me tendant un pull, je constatais à quel point il ressemblait au mien et j'esquissais un sourire. Nous avions peut être un point en commun ? Se dirigeant vers la salle de bain, je regrettais qu'elle ne se change devant moi mais réalisais que nous ne nous connaissions pas et que c'était tout à fait normal. Je tentais de réfréner mon désir de la connaître, je devais y aller doucement. Après tout, même si je voulais la séduire à tout prix, et dans un instant de lucidité, je réalisais qu'elle ne tomberait peut-être jamais dans mes filets. Dieu seul sait à quel point il est difficile de sortir avec une femme, de rencontrer une belle femme s'entend et non pas les camionneuses comme j'aime grossièrement les appeler. Si je devais sortir avec une femme, elle devait s'habiller comme tel, avoir des cheveux, avoir une certaine part de féminité non négligeable. Elie seule parvenait à me faire douter de moi-même, de ma capacité à séduire, de mon potentiel de séduction lui-même. J'avais tant envie de la séduire et de la connaître que j'avais du imaginer ce scénario de rencontre des plus farfelus. Je me creusais vraiment la tête pour parvenir à lui véhiculer une bonne image de moi alors qu'à l'ordinaire, je me contentais de paraître aussi parfaite que possible sans me soucier d'autre chose que du paraître, jamais de ce que j'étais à l'intérieur.

« Alors tu... étudies quoi ? » Un instant, je faillis lui dire : fais partie des Quincy, mais ça aurait été stupide puisqu'elle habitait dans la maison dédiée à cette confrérie. « Moi j'étudie la musicologie... j'ai une option histoire de l'art. » Dis-je à son attention, haussant la voix pour qu'elle m'entende, malgré la porte ouverte et je crevais d'envie de me décaler vers la droite pour y jeter un coup d’œil. Au lieu de ça, j'enfilais le pull en me sentant bête tout à coup.
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Je posais les vêtements secs sur le bord de la baignoire. Je me serai bien passé un peu d’eau sur le visage, mais ça aurait ruiné mon fond de teint et mon mascara, et je n’avais pas vraiment envie de ressembler à un panda. J’avais déjà ôté mes chaussures en entrant dans la chambre, j’y déambulais toujours pieds nus. Je commençais par retirer mon jean, qui me collait désagréablement aux cuisses tant il était mouillé. Puis, je l’accrochais au porte serviette que j’allumais au minimum, juste pour le faire sécher doucement avant de le mettre dans le panier à linge sale.
« Alors tu... étudies quoi ? »
J’avais bien fait de laisser la porte ouverte, ce geste avait pour but de la laisser continuer la conversation si elle le souhaitait, ce qu’elle avait tout à fait compris. J’enfilais mon nouveau jean avant de lui répondre.
« Psychologie et sociologie. Je suis pressée de finir les cours de ma matière mineure d’ailleurs, elle ne me correspond pas tellement au final. »
J’en fermais les boutons.
« Moi j'étudie la musicologie... j'ai une option histoire de l'art. »
J’avais ôté ma blouse, et je venais de me rendre compte que mon soutien-gorge était lui aussi humide. Je pestais à voix basse. Il ne perdait rien pour attendre ce crétin si je le retrouvais. Je le dégrafais et l'accrocha à côté de mes autres affaires qui séchaient.
« J’avais essayé de prendre des cours de piano plus jeune, je n’ai jamais réussi à me rappeler des notes et des touches correspondantes. Tu joues d’un instrument ? »
J’enfilais mon débardeur à même la peau. J’avais une petite poitrine, et là où beaucoup n’y voyaient que des inconvénients, j’y trouvais des avantages, comme celui de pouvoir se passer de soutien-gorge quand on avait la flemme d’en mettre. Un petit truc qui avait aussi pour effet de plaire à mes petits amis filles et garçons qui se retrouvaient en face de mes seins bien plus tôt qu’ils ne le pensaient. Je me regardais une dernière fois dans le miroir, attrapa une pince à cheveux, et remonta mes longueurs en un chignon un peu flou. Je serai bien plus à l’aise ainsi. Je sortis de la salle de bain, Kaleigh avait enfilé le pull, et ne semblait pas avoir bougé de sa place. J’avais raison, même taille, même silhouette.
« Tu veux boire quelque chose peut-être ? Du thé ou du café pour te réchauffer ? »
Je m’approchais du mini coin cuisine, et m'emparait de la bouilloire électrique, que je remplis d’eau, avant de la reposer sur son socle avant de l’allumer.


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« Psychologie et sociologie. Je suis pressée de finir les cours de ma matière mineure d’ailleurs, elle ne me correspond pas tellement au final. » « Ah oui ? » Répondis-je sans trop savoir pourquoi, ne sachant pas vraiment quoi répondre. Je garderais cela dans un coin de ma tête afin de lui demander plus tard. Puis, elle me raconta l'histoire d'un piano dont elle n'arrivait pas à se souvenir des notes correspondantes, ce qui me fit esquisser un sourire. En fait, ce qui m'amusait le plus c'était sa question. Il ne fallait pas nécessairement faire d'un instrument pour intégrer musicologie même si cela était un atout. Le fait qu'elle me pose la question me rendit néanmoins heureuse; en effet la perspective de parler de moi m'excitait, je pourrais donc me vanter de quelque chose sans l'avoir au préalable amené sur le tapis. « Du violon. En fait, j'ai intégré Harvard via une bourse du conservatoire de Boston. » Dis-je, légèrement détachée alors que je m'étais approchée de la fenêtre pour observer les passants, la vie étudiante. J'aurais tout aussi bien pu faire carrière dans la musique, entrer dans une école, au lieu de passer par musicologie mais, Harvard était une tradition familiale et mes parents - même s'ils n'approuvaient pas ce choix d'études - n'auraient pas appréciés que leur fille unique n'ait aucune diplôme dont ils pourraient se vanter auprès de leurs amis. Cela ferait trop marginal pour leur milieu, au delà de l'importance de faire des études d'ailleurs. « Mais je fais du piano depuis que je suis toute petite. En autodidacte par contre. » Ajoutais-je, imaginant déjà que je pourrais lui apprendre deux trois choses et peut-être l'aider à reconnaître ne serait-ce que la gamme sur celui-ci. « Je t'apprendrais un jour. » Dis-je en riant légèrement, essayant de ne pas paraître trop sérieuse. En parlant de ça, je me rappelais que je comptais rendre visite à mes parents la semaine prochaine et ainsi profiter de l'ancien et magnifique piano à queue de famille. « Tu veux boire quelque chose peut-être ? Du thé ou du café pour te réchauffer ? » « Du thé. Je ne vois pas de café. » Répondis-je, tout en l'observant du coin de l’œil. Elle portait un débardeur qui laissait à ma vue ses longs bras nus. A en juger par l'épaisseur de ses bretelles, elle n'avait aucun soutien-gorge et je me sentis prise d'une bouffée de chaleur. Pourquoi diable me faisait-elle autant d'effet ?! « Je peux ouvrir un peu ? » Demandais-je en me dirigeant vers la fenêtre, étant tout de même frileuse de nature.
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« Du violon. En fait, j'ai intégré Harvard via une bourse du conservatoire de Boston. […]Mais je fais du piano depuis que je suis toute petite. En autodidacte par contre […] Je t'apprendrais un jour. »
J’avais une fois tenu un violon dans mes mains, et essayé d’un faire sortir des sons, aussi harmonieux que ceux que l’on entend à ces galas de charité auxquels ma mère m’emmenait parfois, mais je n’avais réussi à produire que d’horribles crissements. J’étais donc plutôt impressionnée que Kaleigh maitrise cet instrument.
« Mais je fais du piano depuis que je suis toute petite. En autodidacte par contre […] Je t'apprendrais un jour. »
Je ne pus m’empêcher de relever la tête, interpellée par ses derniers mots qu’elle avait prononcé si naturellement. Si elle avait l’intention de me revoir, j’allais devoir sacrément refreiner mes pulsions, celles que je commençais à ressentir, qui me donnaient envie de m’approcher de la jeune brune, de caresser ses cheveux, de sentir son parfum au creux de son cou, de passer ma main dans le bas de son dos, de l’approcher de moi et de l’embrasser. Etre bisexuelle n’était pas toujours évident à gérer, en partir parce qu’on ne savait jamais les préférences de la personne en face de soi, et qu’il fallait souvent ruser pour découvrir ses préférences sexuelles.
« Je ne suis pas sure d’être une élève très appliquée tu sais. Je n’ai pas des masses de patience quand il s’agit de quelque chose que je ne maitrise pas. »
J’avais en effet tendance à m’énerver assez rapidement quand je n’arrivais pas à faire ce que j’avais en tête. En attendant qu’elle choisisse ce qu’elle comptait boire, je sortis la boîte de variété de thé que je comptais boire, de l’Earl Grey , ainsi que ma tasse attitrée.
« Du thé. Je ne vois pas de café. »
Je préparais un second sachet, et un second mug.
« Tout comme moi. »
L’eau venait de bouillir, je la versais dans les tasses, et les prit en main toutes les deux pour lui apporter la siennes. Kaleigh s’était rapprochée de la fenêtre et regardait ce qu’il se passait dehors.
« Je peux ouvrir un peu ? »
« Euh si tu as vraiment chaud … mais laisse moi passer un pull d’abord alors. »
Je posais les deux tasses sur ma table de nuit, et alla me chercher un cardigan dans mon armoire, que je passais par-dessus mon débardeur pendant qu’elle ouvrit la fenêtre. Chose que je trouvais curieuse vu qu’on était montées justement pour se débarrasser de nos vêtements mouillés et se réchauffer. Je trouvais même sa réaction carrément bizarre en fait.

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