Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityparting glass w/ elie - Page 2
Le Deal du moment : -16%
Friteuse sans huile NINJA Foodi Dual Zone 7,6 L 2400W ...
Voir le deal
135.01 €


parting glass w/ elie

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Je ne suis pas sure d’être une élève très appliquée tu sais. Je n’ai pas des masses de patience quand il s’agit de quelque chose que je ne maitrise pas. » « Ah ben la musique est une affaire de patience, avec un bon professeur, ça passe toujours mieux. » Dis-je d'une voix pleine de sous-entendus, tout en feintant la désinvolture, essayant de ne pas me dévoiler, de ne pas lui montrer à quel point j'étais accro parce que oui je l'étais carrément, bien plus que je ne l'avais jamais été alors que nous venions de nous rencontrer il y a moins de vingt minutes. Je me sentais comme une adolescente, excitée par son nouveau coup de cœur. Alors qu'elle acquiesçait, je m'empressais d'ouvrir la fenêtre et de passer ma tête à travers celle-ci pour observer les étudiants qui grouillaient en bas. La maison des Quincy était agréable, claire, moins tape à l’œil que celle des Eliot, mais tout aussi charmante.

M'asseyant sur le lit, je croisais mes jambes et tournais la tête dans sa direction, je fus déçue qu'elle se couvre mais la jeune femme n'en restait pas moins adorable. Je me sentis stupide. Que pouvais-bien avoir à lui dire ? A priori, les seules choses que nous pourrions avoir en commun seraient notre aversion pour le café et notre goût pour la mode, peut-être. Qu'avais-je donc à lui montrer, que pouvais-je bien faire pour la séduire ? Les hommes étaient si prévisibles, si faciles à attirer dans nos filets, il suffisait de bons atouts physiques et d'un peu de répondant. Les femmes en revanche restaient beaucoup plus subtiles et plus difficiles à cerner. D'autant plus que les relations homosexuelles restaient malgré tout plus complexe dans la mesure ou nous ne pouvions savoir à l'avance quelle était la sexualité de elles-ci. Et j'étais trop gênée pour poser directement la question. Ma bisexualité restant encore un domaine dans lequel je n'étais pas encore trop à l'aise. « Ça fait combien de temps que tu étudies à Harvard ? » Demandais-je en passant une main dans mes cheveux, rassemblant mes mèches d'un coté pour former une queue de cheval.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J’avais passé un petit gilet gris sur mes épaules et je regrettais de ne pas avoir mis de chaussettes, je sentais le froid glisser sur mes orteils. J’attrapais ma tasse de thé et en sorti le sachet. Je n’aimais pas quand il était trop fort à cette heure de la journée.
« Ah ben la musique est une affaire de patience, avec un bon professeur, ça passe toujours mieux. »
« Tu crois vraiment que tu arriverais à me faire jouer du piano ? C’est que tu ne me connais pas vraiment alors … »
Je lui souris tout en prenant place sur mon lit, dos au mur et jambes pliées devant moi, ma tasse de thé fumante en main. Je la vis passer la tête dehors, regarder en bas, les allées bordant la Quincy House. Avait-elle envie d’être dehors ou cherchait-elle juste des idées de conversations ? Car pour l’instant, j’avais plus l’impression qu’elle voulait rejoindre ceux qu’elle regardait d’en haut.
« Tu guettes quelqu’un ? Ou tu as un rendez-vous ? »
Je bus une gorgée de mon thé, doucement car il était très chaud. Si elle me répondait oui, au moins je serai fixée. Si ce n’était pas le cas, j’espérais qu’elle aurait la puce à l’oreille et qu’elle cesserait son manège. Je la sentais à la fois dans la pièce et complètement ailleurs, comme si ses pensées étaient tournées vers quelqu’un d’autre. Ce qui n'était pas logique, car elle aurait tout à fait pu refuser de monter avec moi dans ma chambre, je ne me serais pas offusquée. Tout le monde pouvait avoir d'autres obligations. Pendant un instant, je me mis en tête qu'elle savait que j'étais bisexuelle et qu'elle pouvait avoir peur que je la drague. Si c'était le cas, elle avait tord. Ce n'était pas mon genre de jouer ce jeu avec des personnes dont je n'étais pas sure de leur sexualité. Je ne voulais forcer la main de personne.
« Ça fait combien de temps que tu étudies à Harvard ? »
« C’est ma quatrième année, mais j’en ai une de retard, j’ai pris une année sabbatique avant de venir ici. »
Année sabbatique était un grand mot pour le pari que j’avais fait avec son père, qui était persuadé que je ne tiendrais pas plus de dix jours dans le petit village Rwandais qui m’avait accueillie. Dire que depuis, je partais chaque vacances scolaires dans d’autres endroits, aider d’autres enfants, d’autres ethnies. C’était devenu une vraie passion pour moi.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Tu crois vraiment que tu arriverais à me faire jouer du piano ? C’est que tu ne me connais pas vraiment alors … » « Honnêtement ? Oui. » Répondis-je, sûr de moi. J'esquissais un sourire et ris. « Enfin après, ça dépend de toi. » Ajoutais-je, taquine. « Tu guettes quelqu’un ? Ou tu as un rendez-vous ? » « Oh non, non. » Répondis-je aussitôt, me sentant gênée une fraction de secondes. Regarder par la fenêtre avait peut-être été mal perçu, c'était aussi impoli, c'était comme lui faire croire que je m'ennuyais en sa compagnie et que je n'avais rien de mieux à faire que de traîner avec elle, guettant quelque chose de plus passionnant au dehors. « Je ne vais pas rester trop longtemps, je ne voudrais pas trop te déranger. » J'attrapais la tasse et bus une longue et chaude gorgée qui manqua de me brûler la gorge au passage. Le thé était bon même si je l'aimais plus infusé. Ce point en commun même insignifiant me mettait du baume au cœur, me faisant croire qu'il y avait une infime possibilité pour que je lui plaise ne serait-ce qu'un peu. « C’est ma quatrième année, mais j’en ai une de retard, j’ai pris une année sabbatique avant de venir ici. » Je levais les sourcils, intriguée. Je m'approchais d'elle pour m'adosser à mon tour au mur, la tasse entre les mains et les genoux repliés sur ma poitrine, comme si nous nous connaissions depuis toujours, comme si j'avais l'habitude de venir m'installer sur son lit comme un vieille amie. Qu'importe, Elie-Sara avait attisé ma curiosité. Elle était aussi délicieuse qu'elle y paraissait et la perspective d'en apprendre un peu plus me fascinait. « Et qu'as-tu fait pendant cette année ? Le tour du monde ? » Plaisantais-je, rêveuse. Dans mes lubies les plus folles, je m'étais imaginée faire le tour du globe en sac à dos. J'aimais néanmoins trop le confort pour me contenter d'hygiène précaire.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

« Honnêtement ? Oui. […] Enfin après, ça dépend de toi. »
Elle avait l’air d’être sûre d’elle, de ne douter de rien, de se croire capable de tout. Peut-être trop. Elle ressemblait un peu à l’ancienne moi je trouvais. Mais son rire cristallin et son sourire taquin me détourna de cette première impression.
« Je ne vais pas rester trop longtemps, je ne voudrais pas trop te déranger. »
Je ne pus m'empêcher de sourire à mon tour.
« Tu peux rester autant que tu veux, je suis à jour dans mes révisions et je n’avais rien de prévu ce soir. »
C’était l’entière vérité, mais je devais avouer que si ça n’avait pas été le cas, j’aurai répondu la même chose. Parce que j’avais envie de la connaître plus, pour justement montrer encore une fois que les apparences sont parfois trompeuses. Kaleigh quitta sa place debout à côté de la fenêtre pour s’asseoir à côté de moi, adossée au mur et les jambes aussi repliées. De loin, on aurait pu croire qu’on se connaissait depuis des années, que passer nos après-midi ensembles étaient un vrai rituel. Ca pourrait être le futur. Parfois, il suffisait d’une coïncidence pour créer une amitié. Comme celle d’un ballon de baudruche explosant à nos pieds.
«Et qu'as-tu fait pendant cette année ? Le tour du monde ? »
«T’es pas loin de la vérité … »
Je bus une nouvelle gorgée de thé et continuait à parler.
« J’ai fait un voyage humanitaire au Rwanda, le projet était de créer un centre d’accueil pour les enfants. »
Tout le monde n’était pas forcément intéressé par l’humanitaire, donc même si je pouvais en parler des heures, je m’astreignais à n’en dire que le minimum si on me devait ce que j’avais fait pendant mon année sabbatique. Si la personne en face se montrait intéressée, je lui fournissais plus de détails. Maintenant que j’étais plus proche de Kaleigh, je pouvais sentir son odeur mêlée à celle de son parfum, doux et sucré. Il me donnait encore plus envie de m’approcher et de me coller à elle, de poser la tête sur son épaule et de continuer notre conversation de façon un peu plus intime.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« J’ai fait un voyage humanitaire au Rwanda, le projet était de créer un centre d’accueil pour les enfants. » Derechef, un large sourire vint s'emparer de mes lèvres, Elie était plus étonnante de minute en minute, ce qui me plaisait d'autant plus. Je m’intéressais - si c'était possible - encore plus à la jeune femme, son originalité m'intriguait autant qu'elle me fascinait. Il faut dire que je commençais à me lasser des étudiants aussi plats que superficiels qui peuplaient le campus, tous conçus sur le même modèle, tous dictés par la même philosophie du paraître et du fric jusqu'à en vomir. Mes yeux s'illuminèrent alors que mon regard n'osait la quitter des yeux, de peur d'en perdre une miette. « Ce que j'aimerais visiter l'Afrique un jour... » Murmurais-je, rêveuse et excitée à l'idée d'entendre l'un de ses récits, persuadée qu'ils étaient aussi fascinants qu'elle l'était elle. « J'ai failli visiter le Congo l'année dernière, je regrette que ça ne se soit pas fait. » Dis-je, plus amère, pensant avec nostalgie à mon ex-petit ami, Congolais d'origine, m'ayant promis de m'emmener rendre visite à ses grands-parents au pays. Cela aurait été une occasion parfaite pour faire un peu de tourisme et de goûter à la culture locale sans devoir se farcir les visites attrapes-touristes qu'on refourgue aux occidentaux via les agences de voyage. « J'aimerais beaucoup que tu m'en parles. » Ajoutais-je, sincère, me réchauffant les mains contre ma tasse, sans me rendre compte que mes yeux bleus n'avaient pas cillé d'un pouce, qu'ils étaient restés figés dans les siens, mon bleu lagon transperçant la chambre de l'étudiante. Dieu qu'elle était belle...
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

« Ce que j'aimerais visiter l'Afrique un jour... »
Je savais que se fier uniquement aux apparences n’étaient pas une bonne chose, parfois, les gens avait un caractère fort différent ce que ce leur physique indiquait. J’en était la preuve vivante après tout. N’importe qui me croisant dans la rue penserait que je n’étais qu’une fille futile au vue des vêtements de créateur que je portais. Sauf que je n’étais plus cette personne. J’avais grandit, j’avais gagné en maturité. Justement grâce à ce voyage humanitaire.
« J'ai failli visiter le Congo l'année dernière, je regrette que ça ne se soit pas fait. »
« Je ne suis jamais allée au Congo pour ma part. Il y a trop de pays à visiter pour pouvoir tous les voir de toute façon. »
Il y avait en réalité énormément de pays que j’avais envie de visiter, certains motivés par un désir d’entraide, d’autres juste par plus plaisir, car j’avais pris goût aux voyages et à la découverte d’autres pays. Je lançais un regard vers Kaleigh, elle me regardait aussi. De ses yeux bleu couleur lagons.
« J'aimerais beaucoup que tu m'en parles. »
« C’est en fait un hasard qui fait que j’ai signé pour ce séjour de dix mois. Je voulais en fait prouver à mon père que j’étais capable de faire quelque chose de mes mains. J’ai voulu rentrer chez moi au début, mais j’étais bien trop fière. J’ai tenu bon, et j’ai vraiment profité du Rwanda au bout d’un mois. Les enfants n’avaient rien pour eux, juste les vêtements qu’ils avaient sur le dos, et pourtant, ils étaient heureux d’être là, d’aider les ouvriers venus pour construire de dispensaire… Ils m’ont bluffée … vraiment. »
Je pense que je me rappellerais toujours de la petite Añuli. Le premier jour, j’avais refusé de lui parler tellement je me sentais mal dans ma case. Et pourtant, elle est venue tous les jours, le sourire aux lèvres, jusqu’à ce que je lève la tête vers elle et que je lui souris aussi. Elle était mon rayon de soleil sur place. Ma mascotte. Elle ne devrait pas avoir loin de dix ans maintenant. Je jetais de nouveau un coup d’œil vers Kaleigh.
« Mais je ne vais pas parler que de moi. Parle moi un peu de toi, qu’on soit à égalité … »


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
La jeune femme avait les yeux qui brillaient, elle avait cet éclat si insolent dans les yeux qu'il aurait pu provoquer n'importe qui. Les réminiscences de ce voyage animaient encore ses traits et ses confidences la rendaient plus qu'attrayante. En effet elle se présentait telle qu'elle était, avec ses défauts et ses qualités, sans aucune prétention, sans jouer au héros alors que la plupart l'auraient fait. J'ignore si j'aurais été capable d'en faire autant, je ne suis même jamais allée dans les quartiers de classe moyenne, je n'ai jamais mis les pieds dans ne serait-ce qu'un hlml. Je dégueule sur la facilité, j'ai toujours connu l'argent. Pour moi la cuisine se résumait, avant mon entrée à Harvard, à demander quelque chose, n'importe quoi que les cuisiniers s'empresseraient de faire afin de répondre à ma demande, quel quelle soit. « Ton père doit être fier de toi. » Dis-je, la réalité me frappant au visage. Mes parents n'étaient pas fiers de moi, ils m'auraient volontiers échangée contre Pryam, mon cousin qu'ils considèrent comme leur fils. Parce que j'aime la musique, cet art si noble et si abstrait, ma mère me considère comme une marginale et mon père comme une adolescente en pleine phase de rébellion. Cela dit, ils n'ont jamais manqué un concert, aucune représentation, aucun concours. Ils sont toujours les premiers à critiquer et ont toujours un mot à dire mais ce sont les premiers qui se lèvent, et ceux qui applaudissent le plus fort.

En l'observant, je me voyais soudainement avec elle, heureuse et comblée, bien plus attirée par elle que je ne l'étais par mon petit-ami. J'ignorais dans quoi je m'aventurais, si cela allait aboutir mais je faisais, rien qu'en la désirant, des infidélités à mon amour... qui aurait pu imaginer que nous serions bientôt en couple. Qu'elle continuerait à me parler de son voyage, que je l'écouterais sans jamais me lasser et que je ferais peindre pour elle le petit village ou elle avait séjourné à l'aide de nombreuses recherches et de nuits blanches juste pour ses beaux yeux et que, en fin de compte, ce tableau ne parviendrait jamais à son destinataire en cette occasion qu'est la Saint-Valentin. « Mais je ne vais pas parler que de moi. Parle moi un peu de toi, qu’on soit à égalité … » « Et bien... » Parler de moi me sembla soudainement effrayant. Je perdis confiance en moi, qu'avais-je donc à lui raconter sur ma misérable vie, rien ne pourrait rivaliser avec son visage... j'avais une fâcheuse tendance à tout comparer. « Je suis fille unique. J'habite chez les Eliot. » Ajoutais-je avec un soupçon de fierté, buvant une tasse de mon thé. « Je ne sais pas trop quoi te dire... que veux-tu savoir ? Ah oui et j'ai un perroquet vert du nom de Timmy. » Puis, je reportais mon regard sur elle. « Tu me promets que tu ne diras rien ? Juré-craché ? » Dis-je en lui tendant mon petit doigt, un sourire taquin et enfantin au bord des lèvres. J'étais comme ça, quelque peu excentrique, c'est ce qui faisait mon charme.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


D’un coup, Kaleigh sembla hésiter, comme si elle ne savait pas quoi dire, ou si elle n’était pas sure de ce qu’elle pouvait dévoiler ou non. Ou encore, comme si elle était mal à l’aise de parler d’elle. Cette réaction pouvait un peu se comprendre, on ne se connaissait depuis même pas une heure. Je la laissais prendre son temps, rassembler ses pensées et trouver ses mots en buvant petit à petit mon thé, tout en la guettant pour ne rien louper de ce qu’elle aller me confier.
« Et bien... [...] Je suis fille unique. J'habite chez les Eliot. »
Elliot ? Cela pouvait expliquer l’impression qu’elle m’avait donnée au départ, la fille sure d’elle, fière de ses origines, qui ne doute de rien, qui a toujours eu tout ce qu’elle voulait. Les Elliot étaient bien réputés pour ça, mais j’essayais vraiment de ne pas se fixer sur ces aprioris, elle pouvait encore me surprendre, j’en étais convaincue. Il fallait juste que je lui laisse sa chance …
« Je ne sais pas trop quoi te dire... que veux-tu savoir ? Ah oui et j'ai un perroquet vert du nom de Timmy […] Tu me promets que tu ne diras rien ? Juré-craché ? »
Quand elle parla de son perroquet, je ne pus m’empêcher de hausser un sourcil, les animaux n’étaient-ils pas interdits dans les chambres à Harvard ? Il se pouvait aussi que je me trompe et que j’avais lu cette information ailleurs. Mais j’étais presque sure d’avoir raison. Mais même si c’était le cas, je n’appartenais pas à cette catégorie de filles qui cherchaient à créer des problèmes aux autres, dénoncer était une preuve de faiblesse pour moi. Donc, je n’aurai parlé à personne de ce colocataire un peu particulier. Encore moins qu’elle me fit jurer de ne rien dire en tendant son petit doigt vers moi, un grand sourire enfant éclairant son visage qui s’adoucit immédiatement. Je ne pus résister à sa petite moue : je me penchais vers elle et accrochait mon petit doigt au sien.
« Juré. »
En échangeant cet accord, je m’étais rapprochée d’elle, et j’étais à présent épaule contre épaule avec Kaleigh. Je pouvais mieux percevoir la finesse de son visage, ses lèvres rosées, son nez droit parsemé de quelques tâches de rousseur qu’on ne pouvait distinguer qu’en s’approchant d’elle. Plein de petits détails qui me donnaient envie d’être encore plus proche d’elle.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Attrapant mon doigt, celle-ci m'assura, de par la sincérité évidente qui émanait de son doux visage, qu'elle ne dirait rien. Je rêvais alors de le lui présenter un jour, mon perroquet était véritablement important pour moi, il n'était pas trop bruyant et se comportait plus comme un animal de compagnie qu'un oiseau. Lorsqu'il s'ennuyait ou se sentait seul, il se mettait à faire un tel raffut que j'avais peur qu'on remarque sa présence. Je lui apprenais à parler mais rien de concluant n'était à présent sorti de son bec, je ne désespérais pas pour autant, espérant qu'un jour il puisse dire quelques mots ou bien me répéter.

Elie et moi étions si proches que ses flagrances pouvaient et venaient aisément me chatouiller les narines, que sa chaleur corporelle me réchauffait, de par le simple contact de nos épaules collées. Je m'imaginais très bien dans ses bras, la tête posée sur ses genoux pendant qu'elle lirait... Elie me plaisait, c'était certain. Terminant ma tasse, je la reposais sur le côté avant de réfléchir, de me demander ce que je pouvais bien lui dire, ce que je pouvais bien trouver pour capter son attention, peut-être pour lui plaire. « Je fais parti des cheerleaders aussi. » Finis-je par dire dans un sourire avec une énième once de fierté dans la voix. « Mais ma plus grande fierté est d'être membre de l'orchestre. Je suis premier violon. Enfin l'un des premiers violons. » Je lui adressais un léger sourire, ayant l'impression que mon regard descendait de lui-même vers ses lèvres magnifiques et charnues auxquelles je rêvais de m'aggriper. « Je sais que ce n'est pas courant. » Ajoutais-je pour me déconcentrer de son doux visage. « En fait c'est surtout pour ma mère que je fais ça, à la base. Pour cette raison aussi que je suis à Eliot House. Ça par contre c'est une affaire de famille. » Amusée mais aussi exaspérée, je soupirais.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Nos petits doigts restent accrochés pendant quelques secondes, et nos yeux restèrent par la même occasion fixés sur le visage de l’autre. Pendant un instant, nous étions perdues dans le regard de l’autre. Puis nos mains se détachèrent. Kaleigh finit son thé, et se penchant en avant pour la reposer sur la table basse avant de continuer à parler d’elle, comme je le lui avais demandé quelques instants plus tôt.
« Je fais parti des cheerleaders aussi. »
« J’en étais une aussi quand j’étais lycéene, mais je ne me suis pas présentée aux sélections ici. Je n’avais pas le temps avec les club où je suis impliquée. »
Et surtout, après mon année au bout du monde, comme j’aimais l’appeler parfois, je ne me retrouvais plus dans l’esprit des pompom girl, parfois trop futiles et crâneuses.
« Mais ma plus grande fierté est d'être membre de l'orchestre. Je suis premier violon. Enfin l'un des premiers violons. »
Voilà qui contrebalançait plutôt bien le fait qu’elle soit une cheerlearder, et m’impressionnait par la même occasion. Jouer du violon était une chose, mais appartenir à l’orchestre et être premier violon la faisait vraiment sortir du lot, à mes yeux. L’image de l’Elliot imbue de sa personne fondait comme neige au soleil. Kaleigh se montrait de plus en plus intéressante à mes yeux.
« Wahou … premier violon … tu m’impressionnes. »
« En fait c'est surtout pour ma mère que je fais ça, à la base. Pour cette raison aussi que je suis à Eliot House. Ça par contre c'est une affaire de famille. »
Décidément, elle me semblait aussi être une prévue que les apparences pouvaient être trompeuses. Ma mère avait été une Cabot pendant ses années à Harvard et je sais qu’elle aurait aimé que je sois membre de cette maison au début. Mais elle était aussi fière de ce que j’étais devenue, et ce que j’avais accompli en presque quatre ans, passer de l’adolescente rebelle à la jeune femme consciente du monde qui l’entoure.
« Il faudra que tu me joues un morceau de violon une fois, ça me ferait plaisir. »
Je venais de trouver l’occasion parfaite pour se revoir, et pour cette fois-ci, faire incursion dans sa chambre à elle, pour encore plus découvrir son univers, et elle-même par la même occasion.


(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)