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« Je ne suis pas sure d’être une élève très appliquée tu sais. Je n’ai pas des masses de patience quand il s’agit de quelque chose que je ne maitrise pas. » « Ah ben la musique est une affaire de patience, avec un bon professeur, ça passe toujours mieux. » Dis-je d'une voix pleine de sous-entendus, tout en feintant la désinvolture, essayant de ne pas me dévoiler, de ne pas lui montrer à quel point j'étais accro parce que oui je l'étais carrément, bien plus que je ne l'avais jamais été alors que nous venions de nous rencontrer il y a moins de vingt minutes. Je me sentais comme une adolescente, excitée par son nouveau coup de cœur. Alors qu'elle acquiesçait, je m'empressais d'ouvrir la fenêtre et de passer ma tête à travers celle-ci pour observer les étudiants qui grouillaient en bas. La maison des Quincy était agréable, claire, moins tape à l’œil que celle des Eliot, mais tout aussi charmante.
M'asseyant sur le lit, je croisais mes jambes et tournais la tête dans sa direction, je fus déçue qu'elle se couvre mais la jeune femme n'en restait pas moins adorable. Je me sentis stupide. Que pouvais-bien avoir à lui dire ? A priori, les seules choses que nous pourrions avoir en commun seraient notre aversion pour le café et notre goût pour la mode, peut-être. Qu'avais-je donc à lui montrer, que pouvais-je bien faire pour la séduire ? Les hommes étaient si prévisibles, si faciles à attirer dans nos filets, il suffisait de bons atouts physiques et d'un peu de répondant. Les femmes en revanche restaient beaucoup plus subtiles et plus difficiles à cerner. D'autant plus que les relations homosexuelles restaient malgré tout plus complexe dans la mesure ou nous ne pouvions savoir à l'avance quelle était la sexualité de elles-ci. Et j'étais trop gênée pour poser directement la question. Ma bisexualité restant encore un domaine dans lequel je n'étais pas encore trop à l'aise. « Ça fait combien de temps que tu étudies à Harvard ? » Demandais-je en passant une main dans mes cheveux, rassemblant mes mèches d'un coté pour former une queue de cheval.
M'asseyant sur le lit, je croisais mes jambes et tournais la tête dans sa direction, je fus déçue qu'elle se couvre mais la jeune femme n'en restait pas moins adorable. Je me sentis stupide. Que pouvais-bien avoir à lui dire ? A priori, les seules choses que nous pourrions avoir en commun seraient notre aversion pour le café et notre goût pour la mode, peut-être. Qu'avais-je donc à lui montrer, que pouvais-je bien faire pour la séduire ? Les hommes étaient si prévisibles, si faciles à attirer dans nos filets, il suffisait de bons atouts physiques et d'un peu de répondant. Les femmes en revanche restaient beaucoup plus subtiles et plus difficiles à cerner. D'autant plus que les relations homosexuelles restaient malgré tout plus complexe dans la mesure ou nous ne pouvions savoir à l'avance quelle était la sexualité de elles-ci. Et j'étais trop gênée pour poser directement la question. Ma bisexualité restant encore un domaine dans lequel je n'étais pas encore trop à l'aise. « Ça fait combien de temps que tu étudies à Harvard ? » Demandais-je en passant une main dans mes cheveux, rassemblant mes mèches d'un coté pour former une queue de cheval.
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