Il nous arrive d'être en désaccord pv CALEB :D

Plaire à tout le monde n'était pas chose facile. Je comprenais Caleb et je comprenais aussi l'ami de Thaïs. La situation du jeune Lowell n'était pas évidente. Je l'avais vécu dans le passé lorsque j'étais avec Léo et il m'arrivait de le vivre encore aujourd'hui. J'affichais un sourire en voyant finalement la converation civilisé que nous avions. Moi Jackie-Elie Stevensen et Caleb T. Weyss parlions sereinement. Caleb était quelqu'un d'interessant bien loin du grand relou que je connaissais. " Normal... affaire à suivre donc ? " dis-je en haussant les sourcils et les épaules.

Nos vis étaient animés par bien des histoires. Aidan encombrait mon esprit. " T'es sûr ? T'es au courant qu'il me parlera peut-être plus facilement qu'à toi ? Tu es la principale intéressée et je connais bien le poto pour savoir qu'il n'aime pas faire souffrir les gens. Je ne sais pas vraiment ce qui se trame entre vous mais comme je commence à t'apprécier, je vais quand même me renseigner. Va falloir t'y faire, je suis du genre têtu " Nous nous ressemblions finalement beaucoup. Il était têtu, je l'étais aussi. Il avait un gros caractère, j'en avais un aussi. J'affichais un petit sourire et je le regardais fixement. Ma relation avec Aidan était compliqué. J'en prenais de plus en plus conscience. Mes aveux n'avaient sans doute rien arrangé... Je me mis à souffler et lui dis : " Le truc c'est que je pense savoir pourquoi il est comme ça... pourquoi il m'évite. A notre dernière rencontre, j'ai été lui dire que j'appréciais beaucoup Sam... " je lui fis une grimace. " J'y vais oui, je pense que sa va me faire du bien et toi ? "

« Ouais affaire à suivre » marmonnais-je sans trop savoir quoi dire d’autre sur la question. Le problème ne venait clairement pas de moi donc, je ne pouvais qu’attendre que ça se tasse et peut-être qu’un jour, je partagerai un moment civilisé comme avec Jackie. Je n’allais plus être adepte du : fontaine, je ne boirai jamais de ton eau. Nous étions la preuve concrète qu’il n’y avait que les cons qui ne changeaient pas d’avis. Oui, nous pouvions changer d’avis et apprécier une personne que vous aviez dans le nez pour x raison. La seule chose pour laquelle je ne changerai pas d’avis, c’est bien au sujet de ma rancune : lorsqu’une personne me chiait dans les bottes, c’était définitif ou alors, celle-ci ne serait pas prête d’arrêter de ramer, c’est le moins qu’on puisse dire. Jackie m’expliqua alors qu’elle avait peut-être la solution au problème et je l’écoutais. Sam ?! C’était qui celui-là ? Je présumais qu’il s’agissait d’un mec et si poto ne l’appréciait pas, c’était mort de chez mort. Enfin, je n’avais pas toutes les clés en main pour vraiment saisir toute cette histoire mais je sentais qu’il n’y avait là qu’une simple question de jalousie. « C’est qui ce Sam ? Désolé, je suis pas vraiment au fait de cette histoire donc va falloir éclairer ma lanterne pour que je suive »répondis-je avant que le spring break n’arrive sur la table, amené par mes soins. « Non, avec Thais on va en profiter pour passer du temps ensemble et puis, elle a besoin de repos… La véritable excuse c’est qu’elle peut plus picoler car elle est enceinte donc ça l’éclate pas des masses de me voir me murger de mon côté » rigolais-je de ma connerie. Heureusement que Thais n’était pas là pour entendre.

« C’est qui ce Sam ? Désolé, je ne suis pas vraiment au fait de cette histoire donc va falloir éclairer ma lanterne pour que je suive. » parler de moi n’était pas agréable. J’avais finalement beaucoup de mal avec ça. J’affichais une petite grimace, gêner de devoir lui explique ce qui était pour moi la raison du pourquoi Aidan ne me parlait plus. « C’est un Mather, assez grand. Sam et Aidan étaient aussi de très bons mais. Je suis passée voir Aidan à l’hôpital l’autre fois, je lui ai dit que Sam me plaisait et à partir de là Aidan à complètement changer. » une situation qui m’emmerdait profondément. Aidan était quelqu’un d’important pour moi, un ami sur qui j’aimais me reposer. Notre relation était étrange, c’est vrai. Caleb semblait perplexe. J’affichais une grimace et lui fis : « Je sais, j’ai merdé je n'aurais pas dû lui dire…

Le spring break vint ensuite, j’étais pressée d’y être. Quitter Cambridge me retrouvait enfin seul. Un paradis sur terre. « Non, avec Thaïs on va en profiter pour passer du temps ensemble et puis, elle a besoin de repos… La véritable excuse c’est qu’elle peut plus picoler car elle est enceinte donc ça l’éclate pas des masses de me voir me murger de mon côté » compréhensible et je pense que j’aurais été comme Thaïs. J’affichais un sourire et me mis à rire. « C’est compréhensible, du coup vous allez vous retrouver en amoureux » dis-je en haussant de bas en haut les sourcils.

Un triangle amoureux ? Je ne sais pas pourquoi, je sentais le coup venir de très loin mais en même temps, cela ne m’étonnait pas de mon meilleur ami. Il avait toujours eu le don de se foutre sentimentalement dans la merde. La dernière tuile en date avait été avec June. La pauvre, elle avait espéré réussir à conquérir le cœur d’Aidan mais en vain et désormais, elle n’avait plus que ses yeux pour pleurer. J’étais désolé pour elle mais en même temps, l’amour était une loterie dont on pouvait ressortir vainqueur et d’autre fois non. Avant Thaïs, j’avais connu bon nombre de déboire notamment en apprenant après coup que ma défunte fiancée était morte car elle se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment alors qu’elle n’avait rien à faire là-bas mise à part se taper son amant. « Jackie, je vais te poser une question pour le moins franche mais est-ce que tu ressens des sentiments pour Aidan ou il n’est qu’un ami ? »lui demandais-je car vu la réaction de mon poto, je sentais que de son côté, il n’est pas si indifférent à la jolie blonde.

Par la suite, nous enchainâmes sur le Spring Break auquel, je n’allais pas prendre part avec ma femme. Je ne pus m’empêcher de me moquer gentiment d’elle, parlant de la véritable raison à notre non-participation cette année. « Oui, on va en profiter largement je pense ! Je me suis toujours juré de baptiser Harvard si tu vois ce que je veux dire » rigolais-je de ma connerie mais bon, ça, c’était coutumier. En revanche, ce qui l’était moins, c’est de me sentir à l’aise avec elle.

« Jackie, je vais te poser une question pour le moins franche mais est-ce que tu ressens des sentiments pour Aidan où il n’est qu’un ami ? » Mes yeux se fronçaient. Finalement surprise par la difficulté de la question. Pour tout vous avez, Caleb avait appuyé une question que je ne m’étais finalement jamais posée. Aidan était un ami, un ami avec qui j’aimais passer du temps. Notre relation n’était pas évidente, je le reconnaissais mais finalement tout ceci apportait un certain charme. Je n’avais pas apprécié June, ni Emma. Pourquoi ? J’avais peur d’être remplacé. Une peur qui finalement s’accentuait depuis mon retour à la maison. Je grimaçais et finit par lui dire la réponse qui semblait pour moi être la plus évident. « Un ami ? Enfin j’en sais rien… je n'adore Aidan. Il me fait rire et puis j’adore notre relation. Enfin, je me sens attaché à lui c’est évident mais de là à parler de sentiment ? » j’en savais rien et pour tout vos dires, j’étais moi-même complètement paumé. « Je veux dire… je m’interdis tout ça. M’attacher, aimer, apprécier. Aidan est un des rares à avoir su m’apprivoiser et finalement ce n'est peut-être pas plus mal qu’il ne me parle plus. Je suis compliquée tu sais… » dis-je en soufflant. J’étais paumée…

Le Spring Break le rêve, nous n’étions qu’à quelques semaines du départ et je trépignais à l’idée de découvrir d’autre paysage. Harvard était étouffant en cette période. J’affichais un sourire et me mis à rire : « Oui, on va en profiter largement je pense ! Je me suis toujours juré de baptiser Harvard si tu vois ce que je veux dire » Harvard semblait être le fantasme de bien des étudiants. J’en faisais partie. Je lui fis : « Vous êtes sur d’attendre qu’un enfant . Ne y en auraient pas deux ? » dis-je en rigolant.

Ma question tombait peut-être mal mais je sentais que ni l’un ni l’autre ne s’était posé de question au sujet de leur relation. Il est vrai que d’habitude, ils n’étaient pas confrontés à un élément perturbateur. Ils la vivaient comme elle venait, sans se préoccuper des détails ni même de s’appesantir sur les conséquences. A quoi bon le faire alors qu’ils étaient bien ? Malheureusement, ce Sam venait de se glisser entre eux et avait enraillé la belle mécanique. La bulle avait éclaté en quelque sorte. « Je n’ai pas la science infuse en matière de relation sociale, c’est même le contraire mais je pense que tu ne t’es jamais posé la question parce que tu n’avais pas d’occasion de te la poser. Vous étiez deux et voilà que du jour au lendemain, une tierce personne vient se mettre entre vous. Je ne dis pas que vous êtes amoureux l’un de l’autre mais je me demande simplement si vous avez la place pour admettre une tierce personne dans votre relation. Si Aidan était réellement tombé amoureux de June, l’aurais-tu accepté ? » lui demandais-je avant de lever les yeux au ciel. Elle n’était pas plus compliqué qu’une autre du moins de mon point de vue. « Raconte pas de connerie Jackie, tu penses sincèrement que tu vas pouvoir t’en frotter les mains si du jour au lendemain, tu perds ta relation avec poto ? Je pense que tu as surtout la trouille d’ouvrir les yeux mais je ne te jetterai pas la pierre car j’ai rejeté Thais de la même manière au début de notre relation »

En somme, j’avais bien plus de point commun avec la blondinette que je ne le pensais. C’était étrange d’être attablé avec elle et de la conseiller. Au moins, la conversation sur le Spring Break permit de détendre un peu l’ambiance entre nous et j’éclatais de rire à sa question. « Aux dernières nouvelles, il y en avait qu’un » répondis-je. « Te prends pas la tête avec ça Jackie, au pire, tu coinces poto entre quatre yeux et le tour est joué »

« Je n’ai pas la science infuse en matière de relation sociale, c’est même le contraire mais je pense que tu ne t’es jamais posé la question parce que tu n’avais pas d’occasion de te la poser. Vous étiez deux et voilà que du jour au lendemain, une tierce personne vient se mettre entre vous. Je ne dis pas que vous êtes amoureux l’un de l’autre mais je me demande simplement si vous avez la place pour admettre une tierce personne dans votre relation. Si Aidan était réellement tombé amoureux de June, l’aurais-tu accepté ? » c'était tellement étrange, tout ceci. Caleb se trouvait être le premier avec qui je partageais mes doutes. Je le regardais et me mis à grimacer. June, encore June. Disons que je n’avais jamais réussi à cerner cette fille. Je ne l’appréciais pas et depuis l’hôpital Caleb était le premier à me parler d’elle. Je lui fis : « Tu sais, j’ai dû l’accepter pendant plusieurs semaines. » dis-je avec un sourire. « Mais je t’avoue que ça me plaisait pas du tout, surtout qu’ils ne sont pas faits pour être ensemble. June est clairement l’opposée d’Aidan et puis je n'ai jamais vraiment compris leurs relations. » dis-je sincèrement. June et Aidan semblaient être parfois bien compliqué. Leur relation avait pris fin mais avait-elle un jour vraiment commencer ? Je n’en étais pas si sur. Caleb était de très bon conseil. Un ami surement admirable. Je me mis à sourire lorsqu’il fit : « raconte pas de connerie Jackie, tu penses sincèrement que tu vas pouvoir t’en frotter les mains si du jour au lendemain, tu perds ta relation avec poto . Je pense que tu as surtout la trouille d’ouvrir les yeux mais je ne te jetterai pas la pierre car j’ai rejeté Thaïs de la même manière au début de notre relation » comment le vivrais-je ? Mal… c'était une certitude. Je lui fis : « C’est vraiment étonnant de voir comment on se ressemble… enfin je veux dire, je pensais pas avoir autant de points en commun avec toi. » dis-je avec un petit sourire en évitant bien sûr la question qu’il m’avait posé.Tout était mystère chez moi.

Caleb était quelqu’un d’agréable, il était loin d’être un gros relou de service. Le relou que je m’étais entêter à penser. Mon chocolat semblait presque finis, les pâtisseries avaient fait un vrai ravage. Ce petit déjeuné avait été agréable et surprenant. « Aux dernière nouvelles, il y en avait qu’un » je me mis à sourire et lui fis un clin d’œil en ajoutant : « On sait jamais » dis-je en continuant de rire. Mon esprit était encore perturbée et Caleb semblait l’avoir remarquer. « Te prends pas la tête avec ça Jackie, au pire, tu coinces poto entre quatre yeux et le tour est joué » j’affichais un grand sourire et lui fis : « Hum j’y penserais et je dirais que tu m’as donner cette idée. Il sera surpris il n’y a aucun doute là dessus ». Je lui fis un sourire et lui fis sincèrement : « Merci Caleb… c’est sympas de parler avec toi »

« Ouais, ils étaient pas faits pour être ensemble. Aidan n’était pas pour elle et elle pour lui mais bon, elle aura essayé. On peut pas lui en vouloir, Aidan est irrésistible » plaisantais-je. Il était si irrésistible que des rumeurs allaient bon train sur nous deux. A priori, nous formions un couple homosexuel depuis des années et mon récent mariage avec Thais ne serait qu’une couverture. Franchement, les gens n’avaient que ça à foutre que de cancaner sur les autres et puis, bon, fallait avouer qu’on adorait entretenir le mystère rien que pour emmerder le monde. Ah on peut dire que nous nous étions bien trouvé poto et moi. Un léger rire sortit de mes lèvres quelques instants plus tard. « Tu vois, il y aurait encore quoi vingt minutes, tu m’aurais sorti un truc pareil, je t’aurais dit : m’insulte pas. Maintenant, c’est limite si je me dis que finalement, ça me dérange pas plus que ça d’avoir des points communs avec toi. Il faut croire que nous ne sommes pas cons à pouvoir changer d’avis l’un sur l’autre. J’ai même envie de pousser le vice en te disant que si jamais tu as un couac, fais-moi signe » haussais-je les épaules. En même temps rien de bien inhabituel, j’étais toujours protecteur pour les gens que j’appréciais et aujourd’hui, Jackie semblait être rentrée dans mes bonnes grâces. Après il est vrai que la question : jusqu’à quand, se posait mais pour l’heure, je n’avais tout simplement pas envie de me prendre la tête.
« Je te jure, s’il y en a deux, je te colle baby-sitter d’office avec Aidan ! » grognais-je bien que je serais totalement gaga si j’apprenais une telle nouvelle. L’idéal serait d’avoir un gars et une fille. Ça, ça serait le pied. « Pas de quoi, j’ai passé un bon moment également Jackie et j’espère vraiment que ça va s’arranger avec poto quoique j’ai des doutes. Il risque de se taper une crise cardiaque si jamais il apprend qu’on a réussi à s’entendre » plaisantais-je.

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