Il nous arrive d'être en désaccord pv CALEB :D

Très peu d’amis d’Aidan m’appréciaient. Beaucoup se méfiait de moi et au fond je pouvais le comprendre. Caleb faisait parti des personnes qui se méfiaient de moi. Ce n’était pas difficile à sentir. Pourtant aujourd’hui, les choses semblaient différentes. Nous discutions et plus surprenant de tous nous rigolions. « Qu’est-ce que tu crois, je suis pas aussi con que tu ne le penses » j’affichais un sourire prête à rétorquer. Malheureusement pour moi, Caleb fut plus rapide « Inutile de répondre à ça ». J’étais si prévisible ? Je me mis à rire et lui fis : « et merde tu m'as devancé » dis-je en soupirant. Il m’avait doublé et avec brio en plus. Nous étions rarement dans la confession. Caleb m’avait annoncé l’heureuse évènement. Je ne m’inquiétais pas pour Caleb et Thais. Il ferait de merveilleux parent. J’en étais persuadé. « De rien » lui dis-je avec un clin d’œil. Les hostilités semblaient loin. Dommage qu’Aidan n’était pas là pour voir ça. Depuis mon retour, je n’avais eu aucune nouvelle de lui. Pas même un texto. Mes doutes s’affirmaient de jour en jour. « Ouais je vois. Dommage que vous n’étiez pas au même étage, cela aurait pu faire des combats intéressants » Justement nous étions au même étage. Je lui fis : « Justement j’étais avec elle. Il était temps que je sorte. » il était temps effectivement. Je ne pouvais pas la supporter et voir son visage tout les matins m’avaient valu un effort surnaturel. Nous étions tranquillement assis au café avant que Caleb n’aille prendre commande. L’endroit était idéale. Parfait pour une petite discutions matinale. J’attendais le retour de Caleb, je regardais furtivement mon téléphone espérant entrevoir un nom. Rien du tout. Je me mis à souffler avant que Caleb ne revienne. Je lui fis « c’est gentil, merci » dis-je sincèrement en le regardant. Nous nous étions peut être trompés effectivement. « Je pense que tu as raison…  » dis-je en grimaçant. J’affichais un sourire et lui tendis ma main : « On enterre la hache de guerre ». Caleb prit ma main.

« Qu’est-ce que tu crois ?! Je savais que tu allais me sortir une connerie du genre alors je préfère te couper l’herbe sous le pied » rétorquais-je avec une ironie somme toute amusée comme si mes griefs s’étaient envolés. Ce n’était bien sûr pas le cas mais je voulais faire un effort. Je savais ce que cela faisait d’être catalogué sans que la personne ne cherche à comprendre ni même à se faire une idée et je crois que devenir père, me donnait matière à réfléchir. Est-ce que je pouvais réellement lui en vouloir ? Elle n’avait encore rien fait et si Aidan l’appréciait, peut-être avait-elle droit à la présomption d’innocence. Cela ne serait pas facile mais pas impossible dans le fond, que de me montrer un peu plus aimable. « Et tu as réussi à ne pas l’encastrer dans un mur ? T’étais vraiment à l’article de la mort » plaisantais-je car je devais avouer que je préférais encore qu’il fréquente une Cabot qu’une Mather même si j’avais quelques amies dans cette confrérie. Dans le fond, j’étais peut-être un peu trop papa poule avec mon meilleur pote mais c’était plus fort que moi, j’avais envie de veiller sur ses arrières. Je m’absentais par la suite quelques instants avant de revenir avec nos commandes, prenant place en face d’elle pour mieux lui proposer d’enterrer la hache de guerre. « J’ai toujours raison » répondis-je en lui serrant la main avec un léger sourire. « Je me dis que je ne te connais pas réellement pour émettre un jugement alors, si dans le fond, tu es vraiment une garce conne comme ses pieds, autant que je le découvre par moi-même et non en me fiant aux racontars… C’est fou ce que les gens racontent comme connerie sur les autres » lui souriais-je légèrement. En gros, j’avais simplement envie de savoir qui se cachait derrière le personnage.

Caleb n’était pas abruti et apprenait rapidement. J’affichais un sourire amusé par la rapidité qu’il avait à déduire les choses. Vint ensuite le sujet d’Emma, un sujet sensible. Je n’appréciais pas cette fille. Mes raisons étaient propre mais elles ne justifiaient en rien mon comportement envers elle. « Et tu as réussi à ne pas l’encastrer dans un mur ? T’étais vraiment à l’article de la mort » Je m’étais tenue, j’étais restée correcte. La maladie m’avait finalement aider à supporter cette situations. Je lui fis en levant les yeux : « J’ai réussi bizarre soit-il. Une chose est sur je suis contente d’être sortie » dis-je en souriant. Plus d’Emma dans les parages. Un vrai bonheur.

Nous étions tranquillement assis. Caleb nous avait ramener de quoi boire et manger. Un bon petit déjeuner en perspective. Nous avions décidé de faire la paix. J’appréciais son geste sincèrement. « Je me dis que je ne te connais pas réellement pour émettre un jugement alors, si dans le fond, tu es vraiment une garce conne comme ses pieds, autant que je le découvre par moi-même et non en me fiant au racontars… C’est fou ce que les gens racontent comme connerie sur les autres » je grimaçais sachant pertinemment que ma réputation était loin d’être clin. « Surtout qu’on doit en raconter des choses à mon sujet » dis-je en grimaçant et en apportant mon chocolat à la bouche. « Mais je te préviens… je suis une garce ! Gentille certes mais je suis une garce » oui, je l’étais et je ne m’en cachais pas. Je finis ensuite par le regarder et finis par soupirer. « Dit j’aurais une question à te demander… »

« Oui, je veux bien te croire » répondis-je le plus sérieusement du monde. Je ne pouvais pas dire que je la comprenais n’étant pas passé par les mêmes étapes mais je voulais bien la croire. Je ne sais pas comment j’aurais vécu la situation si je m’étais retrouvé de l’autre côté de la vitre car on ne peut pas dire que je portais les hôpitaux dans mon cœur. « Et, tu as pas trop de problème à t’en remettre ? Aidan fait le fort mais je sais qu’il est vraiment crevé » soupirais-je, inquiet. J’étais une véritable mère poule pour mon meilleur ami et même si j’essayais de me contrôler, je ne pouvais m’empêcher de le surveiller du coin de l’œil. Il était même une des raisons qui m’avaient poussé à sortir de ma cure un peu plus tôt que prévu : mon frangin me manquait tout simplement. En même temps, je ne pouvais pas me permettre de rester loin d’Harvard trop longtemps sans en payer les conséquences.

Je venais de revenir avec nos deux chocolats chauds mais également quelques viennoiseries. Naturellement ou du moins presque naturellement, je lui proposais d’enterrer la hache de guerre car après tout, nous étions deux adultes, on pouvait essayer de se parler sans agresser –même si, pour ma part, je n’étais pas l’homme le plus diplomate. « On peut dire que c’est le cas mais si ça te rassure, je ne compte pas les rumeurs qui circulent sur moi »haussais-je les épaules avant qu’elle n’assume son côté garce. Cela me fit doucement sourire tandis que je la regardais avec un léger air narquois « Une gentille garce hein ?! Qu’est-ce que tu as à me demander ? » lui demandais-je avec cette fois-ci, un air bien plus sérieux sur le visage.

« Et, tu as pas trop de problème à t’en remettre ? Aidan fait le fort mais je sais qu’il est vraiment crevé » j’affichais une grimace consciente encore une fois que le jeune Lowell m’ignorait depuis son retour. Quelque chose n’allait pas et j’avais ma petite idée. Depuis mon retour, je me sentais fatigue et beaucoup plus faible que d’habitude. Les courbatures étaient toujours là et les mauvais rêves aussi. Je lui fis : « Ca va… je veux dire on fait avec. Il m’arrive d’avoir quelque crampe au ventre. Sans parler que je suis toujours fatigué… il ne veut pas t'inquiété» Aidan me ressemblait beaucoup. La fatigue et les cauchemars étaient de loin les effets les plus difficiles à supporter.

Caleb était attentionné et gentil. Tout le contraire de ce que je connaissais de lui. « On peut dire que c’est le cas mais si ça te rassure, je ne compte pas les rumeurs qui circulent sur moi » pour être honnête j’aimais qu’on parle de moi, cela me permettait de tenir les gens éloignés de moi. Je lui fis un sourire : « L’avantage des rumeurs, c’est que les gens ne s’attachent pas à toi » dis-je avec une grimace. Ma phobie était de m’attacher, je ne voulais dépendre de personne. Je pris mon chocolat et je l’entourais de mes mains. Un vrai chauffage. « Une gentille garce hein ? Qu’est-ce que tu as à me demander ? » j’affichais un sourire et lui dis : « Une gentille garce mais garde le pour toi ». Pour tout vous avouez, je ne savais pas vraiment quoi faire. Demander à Caleb s’il savait pourquoi Aidan m’évitait ? Ou bien ne rien demander. Ma réponse était presque faite et comme une dégonflé je finis par dire en souriant et en cachant ma véritable question : « C’est un garçon ou une fille ? »

Les effets secondaires de cette peste (la maladie, pas cette jolie blonde) étaient coriaces et j’espérais qu’Aidan voire même Jackie s’en remettraient sans trop de problème ni trop de casse. Pour le moment, j’essayais de faire au mieux pour aider mon meilleur ami mais je me sentais totalement impensable. On ne peut pas dire de tout de manière que j’étais au mieux de ma forme après des semaines de cure de désintoxication auprès du seul homme en qui je pouvais décemment remettre ma vie entre ses mains, les yeux fermés. L’opération de mon genou m’effrayait d’ailleurs beaucoup et c’est pourquoi, encore une fois, j’avais erré sans but dans ce parc. Le besoin de me changer les idées, de prendre l’air avait été une nouvelle fois trop fort. « Laisse-moi te dire qu’il se fourre le doigt dans l’œil profond s’il croit que c’est ainsi que je ne vais pas m’inquiéter. Enfin bref, je crois que de tout de manière, je m’inquiète toujours pour un rien avec lui » soupirais-je, conscient d’être une véritable mère poule avec mon poto.

Le sujet des rumeurs arriva ensuite sur la table et j’arquais un sourcil, à la fois mi-étonné et mi-amusé. « Je vois, tu t’en sers comme d’une carapace. Pour ma part, je commence à en avoir plus qu’assez d’être perçu comme un connard insensible. Tiens, dernier coup en date, je me suis fait à moitié agressé par l’amie d’enfance de Thais sans que j’en comprenne la raison. Elle a eu de la chance que je ne veuille pas faire d’esclandre sinon je la pendais à une branche d’arbre » râlais-je avant de sourire, cette fois-ci, avec amusement. « Cela sera notre secret » rétorquais-je avant que Jackie me demande si elle pouvait me poser une question, chose que j’accepta. « C’est ça ta question ?! Pour te répondre, aucune idée, on doit encore passer une écho la semaine prochaine. Si tu veux, tu me files ton portable et je t’enverrai un sms pour te le dire… Seulement, si tu me posais ta véritable question ?! »

Caleb semblait être un très bon ami. Un ami attentif et inquiet pour ses proches. Une qualité qui devenait de plus en plus rare et que je devais lui reconnaitre. Aujourd’hui, j’apprenais à le connaitre et l’idée ne me déplaisait pas. « Laisse-moi te dire qu’il se fourre le doigt dans l’œil profond s’il croit que c’est ainsi que je ne vais pas m’inquiéter. Enfin bref, je crois que de toute manière, je m’inquiète toujours pour un rien avec lui. » J’affichais un petit sourire et lui fis : « Personnellement, je pense que Norrington à de la chance de t’avoir ! ».
J’apportais une nouvelle fois mon chocolat à mes lèvres. Je pris un morceau de brioche. J’affichais une petite grimace. Monsieur Weyss comprenait très vite. Je ne lui répondis pas et déviais le sujet vers lui. « Montre lui qui tu es… enfin je veux dire je pensais que tu étais un gros enfoiré mais je vois que je me suis trompée… fait pareil avec elle. Prends le temps de lui montrer qui tu es » dis-je fièrement. J’affichais un petit sourire et lui fis un clin d'œil conscient de la situation. Mon sourire s’accentua lorsqu’il me confirma qu’il garderait secret cette petite facette de ma personnalité. « C’est ça ta question .! Pour te répondre, aucune idée, on doit encore passer une écho la semaine prochaine. Si tu veux, tu me files ton portable et je t’enverrai un SMS pour te le dire… Seulement, si tu me posais ta véritable question ?! » j’affichais une petite grimace, c'était si visible . J’affichais ensuite un petit sourire et lui dit : « hum… tu saurais pas pourquoi Aidan ne me donne plus de nouvelle ? Notre dernière entrevue à été assez bizarre et je crois qu’aujourd’hui il m’évite »

Je ne sais pas si Aidan avait de la chance de m’avoir mais je savais que moi, j’en avais de le compter parmi mes proches. Je ne sais pas, nous avions totalement accroché dès le départ à partager les mêmes conneries. J’adorais ce mec, c’était très simple. Dommage que je ne puisse pas m’entendre de la même façon avec Siobban, cela m’éviterait de me prendre la tête ou d’avoir envie de lui en coller une. « Comment veux-tu arranger les choses quand tu ne sais même pas quel est le problème ? Cette nana s’est montée le bourrichon toute seule, je ne vais pas me prendre la tête avec ce genre de gaminerie. Avec toi, c’était différent, on se fritait souvent dès qu’on se voyait mais elle.. Je lui ai même jamais adressé la parole ou presque » haussais-je les épaules. Il était étrange tout de même de parler de ce genre de choses avec Jackie. Je veux dire, nous n’étions pas de grands copains, c’était même le contraire. Je savais que le problème venait principalement de moi car je m’étais peut-être monté le bourrichon d’une certaine façon –et elle ne m’avait pas aidé en jouant le même jeu que moi.

Je crois que le plus bizarre dans toute cette histoire, c’est que je commençais à vraiment l’apprécier. Elle avait un petit caractère mais qui n’en avait pas ?! Elle pouvait même être agréable quand elle s’y mettait. « Aucune idée sincèrement. Je ne l’ai pas vu beaucoup ces derniers temps mais je peux essayer de me renseigner pour toi. N’empêche, si on m’avait dit il y a quoi une semaine que nous serions à partager un chocolat chaud ensemble, discutant comme de vieux potes et que je me renseignerai pour savoir comment arranger ton histoire avec Aidan… Je crois que cette personne, je la faisais interner » plaisantais-je.

« Comment veux-tu arranger les choses quand tu ne sais même pas quel est le problème ? Cette nana s’est montée le bourrichon toute seule, je ne vais pas me prendre la tête avec ce genre de gaminerie. Avec toi, c’était différent, on se fritait souvent dès qu’on se voyait mais elle.. Je lui ai même jamais adressée la parole ou presque. » Caleb était têtu. Il avait son caractère et je ne pouvais pas le blâmer. J’étais pareil aussi têtu et mystérieuse que lui. J’affichais un sourire et lui fis : « Bon ok… vous êtes peut-être pas fait pour vous entendre mais Siobban est quelqu’un d’importante pour Thaïs non ? » dis-je curieuse. Je ne connaissais pas Siobban pour être exacte je ne savais même pas à quoi elle ressemblait. Mon sourire s’accentua. J’étais en train de le conseiller alors que finalement je n’étais pas mieux que lui.

Je pouvais être agréable quand je le voulais. Caleb semblait plus paisible et moins tendu. Nous étions clairement en train d’apprécier cette conversation. « Aucune idée sincèrement. Je ne l’ai pas vu beaucoup ces derniers temps mais je peux essayer de me renseigner pour toi. N’empêche, si on m’avait dit il y a quoi une semaine que nous serions à partager un chocolat chaud ensemble, discutant comme de vieux potes et que je ne renseignerai pour savoir comment arranger ton histoire avec Aidan… je crois que cette personne, je la faisais interner ». J’affichais un sourire. Il n’avait pas tord. J’aurais été pareil. Il y a quelques semaines nous étions très loin de tout cela. Je lui fis sincèrement : « Oh noooon laisse tomber pour Aidan… je me débrouillerais. Oublis ça. Nooon franchement c’est gentil mais j’irais le voir moi même » dis-je en affichant un petit sourire rassurant même si au fond cette histoire me perturbait.

« C’est son amie d’enfance je crois bien enfin, je ne sais pas trop où elles en sont actuellement toutes les deux. Thaïs n’a pas trop apprécié qu’elle me saute à la gorge » haussais-je les épaules. De tout de manière, ayant la rancune tenace, je crois bien que Siobban et moi, étions condamnés à ne pas nous entendre. Cela ne m’attristait pas le moins du monde, bien au contraire. Je n’aimais pas ce genre de personne et n’étant pas sociable pour un sou, une personne en moins dans mon entourage, c’était toujours un peu d’air en prime. Enfin, la donne était peut-être en train de changer puisque Jackie et moi, étions bien sagement en train de converser. Si Aidan nous voyait, pour sûr qu’il retournerait illico à l’hôpital pour un check up complet histoire de vérifier qu’il ne devient pas fou.

En parlant de lui, ce fut presque le plus naturellement du monde que je proposais à la demoiselle de me renseigner. Bien sûr, elle protestait mais je sentais que si elle pouvait avoir la réponse, elle en serait soulagée. « T’es sûr ? T’es au courant qu’il me parlera peut-être plus facilement qu’à toi ? Tu es la principale intéressée et je connais bien le poto pour savoir qu’il n’aime pas faire souffrir les gens. Je ne sais pas vraiment ce qui se trame entre vous mais comme je commence à t’apprécier, je vais quand même me renseigner. Va falloir t’y faire, je suis du genre têtu » plaisantais-je à moitié avant de mordre dans un croissant encore chaud. Un vrai régal. « Au fait, tu te rends au Spring Break ? »