Et c'est partiiiiiiiiiiiiiii. (THAELYS)

Thaïs, être à la bourre alors que Maëlys était enfin sortie de l’hôpital et lui avait proposé de faire du shopping ? JA-MAIS ! Elle aurait préféré se taillader les veines plutôt que d’être à la bourre et c’est donc toute guillerette qu’elle débarqua au point de rendez-vous donné, sifflotant joyeusement, un sourire éclatant sur les lèvres. Certes, le problème de Caleb n’était toujours pas résolu mais il avait échappé à son programme de désintox pour passer la soirée avec elle la veille. Ce n’était qu’une question de temps avant que Thaïs ne le supplie de passer un peu de temps avec lui à New York, pour le soutenir et surtout éviter qu’ils soient séparés aussi longtemps mais pour l’heure, elle ne voulait pas penser à des choses tristes. L’organisation du mariage l’aidait grandement à garder la tête froide. « Ma bibichette d’amour en suuuucre ? » appela-t-elle Maëlys une fois dans le parc, se repérant à peu près mais préférant l’appeler pour éviter de la louper.

Certes, au départ Thaïs sursauta très légèrement en sentant quelqu’un s’approcher mais bientôt, à l’entente de la voix de Maëlys, ce fut plutôt un grand sourire qui étira ses lèvres, balayant cette tension potentielle ayant irradié ses muscles. « Ma bibichette guériiiiiie !! » s’exclama-t-elle non sans la serrer dans ses bras comme si elle ne l’avait pas vue depuis un siècle. D’une certaine façon, c’était tout de même le cas. « Dis, tu es sûre que tu te sens bien hein ? Pas de mal de tête ? Pas trop de fatigue ? Pas trop froid non plus ?? » Thaïs en mode maman poule, leçon n°1.

Spoiler:

« T’as intérêt parce que sinon je divorce direct ! » singea-t-elle avant d’éclater de rire aux côtés de Maëlys, lui ayant follement manqué durant tout son temps passé à l’hôpital. Le moins que l’on puisse dire, c’est que même passer la voir au travers d’une vitre n’avait pas été pareil que maintenant, où elles pouvaient se faire tous les câlins du monde et s’offrir une journée de shopping « spécial mariage » tombant ni plus ni moins à point nommé. « Hey c’est pas drôle, faut pas rigoler avec ça !! » lâcha-t-elle d’un ton presque faussement désapprobateur, quoique. Thaïs préférait mille fois savoir Maë en bonne santé que mourante dans un lit d’hôpital, atteinte d’une connerie de peste à la noix. « Si tu meurs je te ressuscite pour mieux te tuer, tu le sais bien ! Et je suis sûre que tu ferais pareil ! »

« Si tu meurs je te ressuscite pour mieux te tuer, tu le sais bien ! Et je suis sûre que tu ferais pareil ! » ah et bien voilà, je retrouvais ma meilleure amie. Ca faisait du bien, une bonne bouffée d'oxygène. Je riais en embrassant ta joue, j'attrapais ton bras doucement ensuite pour commencer à marcher "Oh oui, je viendrais te chatouiller les pieds jusqu'à ce que tu me détestes!". Il était temps d'essayer des robes! "Bon, t'es prête à essayer 13120 robes? Dis moi un peu ce que tu recherches.." J'étais en quelques sortes tes yeux et ta conseillère.

Thaïs rougit doucement alors que Maëlys embrassait sa joue, étant tellement contente de la voir à nouveau en bonne santé qu’elle en riait presque aux éclats. « Moi, te détester ? Pfeuh même si tu essayais pendant des plombes et des plombes, on boufferait les pissenlits par la racine que je n’aurais pas encore commencé à te détester ! » plaisanta-t-elle de bon cœur, tout sourire, plus motivée que jamais à se faire plaisir pendant cette journée de shopping. « Je suis prête depuis que je suis née, tu déconnes ! Arrondis à 14000 robes, ça ira plus vite ! J’aimerais bien une robe bustier, épaules nues, blanche bien sûr mais avec une petite touche de couleur, tu vois… j’aimerais bien du rouge mais je ne sais pas du tout si ça se fait… »

« Moi, te détester ? Pfeuh même si tu essayais pendant des plombes et des plombes, on boufferait les pissenlits par la racine que je n’aurais pas encore commencé à te détester ! » Je me mettais à rire, en marchant à tes côtés dans cette grande rue, nous nous approchions d'une boutique spécialisée dans les robes et accessoires de mariages. J'avais hâte et je t'avais demandé si tu avais une idée pour la robe, après tout. « Je suis prête depuis que je suis née, tu déconnes ! Arrondis à 14000 robes, ça ira plus vite ! J’aimerais bien une robe bustier, épaules nues, blanche bien sûr mais avec une petite touche de couleur, tu vois… j’aimerais bien du rouge mais je ne sais pas du tout si ça se fait… » c'était beau ce que tu décrivais "J'adore.. J'pense que ça se fait, enfin on va voir, tiens, rentre ma chérie.." je poussais la porte de la boutique en te prennant doucement la main.

« Je te suis ma belle ! » chantonna aussitôt Thaïs d’un air visiblement satisfait avant d’accompagner Maëlys à l’intérieur de la boutique que cette dernière venait juste de choisir. L’irlandaise ne connaissait pas l’environnement mais cela lui inspirait confiance rien qu’à l’odeur très agréable qu’elle y sentit en entrant. On les accueillit d’ailleurs très rapidement avec une amabilité qui lui plu également beaucoup. « Bonjour madame ! Je dois me marier bientôt et je cherche une robe bustier… mon amie va vous la décrire mieux que moi suivant les modèles que vous avez. Et détail d’importance : je suis enceinte et je risque d’avoir besoin de nombreuses retouches avant le jour J. »