Wilhemina & Wyatt - Thanks for coming my best friends

« Tu sais où me trouver mon Wywy ! Je suis comme les scouts, toujours prête » J’esquissais un sourire. Je n’avais pas besoin de répondre, car elle savait que je viendrais la voir le temps voulu. « Qu’est-ce qu’elle a ma crème ?!! Elle sent bon et me fait la peau toute douce ! Il faut bien que je reste à mon avantage sinon tu ne voudras plus trainer avec moi. Quant au massage… prépare toi à me masser mes ravissants petons, tu oublies que j’ai eu de l’entrainement avec ma grossesse, je sais manger pour deux ! » Cette fois-ci, je riais pour de bon. Elle et ses répliques. « Toi prépare toi à masser mes pieds, d’ailleurs j’espère que tu as les mains assez grande ! » Je marquais une pause avant de reprendre la parole. « Ta grossesse remonte à quelque temps déjà. Tu dois être un peu rouillé. » Un sourire narquois sur les lèvres, je regardais ma meilleure amie. Je voulais en savoir un peu plus sur elle et Andreas. Je m’entendais bien avec lui, mais je ne le connaissais pas quand il était avec une fille et j’étais assez protecteur en ce qui concernait Wilhemina. « Wyatt… Tu sais bien avec mon problème.. Enfin tu vois… Et si je n’arrive pas à lui être fidèle à cause de ça ? » Elle m’avait parlé de son addiction. Au début, je lui avais dit que cela n’était pas si grave, mais vu ce qu’elle m’avait expliqué, je comprenais maintenant à quel point cela devait être pénible. C’était une envie incontrôlable et c’est pour ça qu’elle avait peur de ne pas être fidèle. « Il est au courant ? Je veux dire, il peut t’aider avec ça. » Je me demandais si elle avait déjà vu un spécialiste pour en parler. Cela pouvait l’aider à contrôler ses pulsions. « Tu as déjà vu quelqu’un pour t’aider à te contrôler ? » Ce n’était pas méchant, mais cette addiction pouvait être comparable à une addiction à l’alcool. « Et puis, ça se trouve, il a dit ça sur le moment mais une fois dehors, il va se rendre compte que je suis pour lui qu’une bonne amie ! » Pourquoi est-ce qu’elle virait dans le négatif ? « Ecoute, on est malade et sous la peur, on dit souvent ce que l’on pense et ce qu’on aurait aimé dire. Si ça se trouve il était sincère avec toi. » Je lui souriais tout en essayant de lui faire reprendre confiance en elle.

« Pas du tout, je ne suis pas le moins du monde rouillée ! » rétorquais-je avec plus d'aplomb que j'en avais car je bluffais totalement mais il va s'en dire que je continuais de jouer les fières rien que pour le faire douter. Il était certain que j'allais devoir lui masser les pieds mais tant pis, je ne me rendrais pas sans lutter vaillamment songeais-je non sans un grand amusement. Têtue comme j'étais, il pouvait être vraiment certain que j'allais aller jusqu'à l’écœurement mais c'était bon la honte non ?! En parlant d’écœurement, mon problème d'addiction me causait bien des tracas. Je ne supportais plus d'être ainsi soumise à mes pulsions. Dès qu'un homme s'approchait de moi, je luttais contre un désir vorace, qu'importe s'il soit gros, laid, Apollon ou que sais-je. Des fois, je me demandais si je ne serais pas capable de me frotter contre un mur pour apaiser le feu me dévorant. Je n'en pouvais plus, j'avais honte, je me sentais comme la pire des mères mais j'essayais réellement de tenir bon. « Je lui ai dit et j'aimerai beaucoup qu'il m'aide mais je ne sais pas. C'est pas quelque chose dont j'aime parler tu t'en doutes » grimaçais-je un drôle de sourire avant de soupirer. « Oui, j'ai essayé mais j'ai couché avec mon psy » pouffais-je de rire avant de secouer la tête. « J'ai un ami à la Dunster qui m'aide, il fait un doctorat en sexologie... Il s'appelle Charlie et il est vraiment adorable avec moi » lui confiais-je avant de faire preuve de pessimisme. Je n'avais aucune confiance en moi et puis, être mère célibataire doublée nymphomane, on ne peut pas dire que je partais avec beaucoup d'avantages. « Tu as raison en plus il adore mon fils, ce qui n'est pas rien. Je crois que je peux nous laisser une chance et puis, je suis belle, intelligente et extrêmement douée de mes mains... je parle de cuisine hein ! » éclatais-je de rire. Wyatt avait raison, cela ne servait à rien de partir perdante et puis, il est vrai qu'il était bien placé pour me dire ce que l'on pouvait ressentir de l'autre côté de cette foutue vitre. « Et puis l'avantage d'être la meilleure amie de son Wywy, c'est que tu pourras le taper s'il fait de la merde avec moi » m'amusais-je à ajouter avant de pencher la tête sur le côté. « Je ne sais pas ce que je ferais sans toi, tu sais... tu as intérêt à sortir rapidement de là parce que ça me manque de ne pas passer du temps avec toi... Et puis, cette vitre est une casse-couille de première, je peux même pas te réclamer un gros câlin, c'est pas juste » boudais-je de bon coeur.

« Pas du tout, je ne suis pas le moins du monde rouillée ! » C’est ce qu’elle disait, mais on verra tous les deux lors de ce fameux concours de hot dog. « On verra ça. » diais-je avec un sourire narquois aux lèvres. « Je lui ai dit et j'aimerai beaucoup qu'il m'aide mais je ne sais pas. C'est pas quelque chose dont j'aime parler tu t'en doutes. Oui, j'ai essayé mais j'ai couché avec mon psy »[/b] Comment ça, elle ne savait pas ? C’était pourtant simple : est-ce qu’elle acceptait l’aide d’Andreas, oui ou non ? Wilhemina me disait avoir vu un psy, mais qu’elle avait couché avec. « Qu’est-ce qui t’empêche d’accepter son aide ? T’es sur que c’était un vrai psy ? Quel crétin. » C’était le cas de le dire. Il savait qu’elle aidait vulnérable et il avait accepté ses avances, alors qu’elle n’avait pas envie de lui, mais de sexe. « J'ai un ami à la Dunster qui m'aide, il fait un doctorat en sexologie... Il s'appelle Charlie et il est vraiment adorable avec moi » Lorsqu’elle parlait de doctorat de sexologie, je pensais à Charlie des Dunster et je ne me trompais pas. C’était bien de lui qu’elle parlait. Il était le meilleur ami de ma copine et le copain d’un de mes meilleurs amis. C’était quelqu’un avec qui on pouvait toujours compter et qui arrivait à nous conseiller. « Je connais Charlie, c’est un gars bien. » Au moins, il ne risquerait pas de coucher avec elle. « Tu as raison en plus il adore mon fils, ce qui n'est pas rien. Je crois que je peux nous laisser une chance et puis, je suis belle, intelligente et extrêmement douée de mes mains... je parle de cuisine hein ! » Son rire était tellement communicatif que je me retrouvais à rire, moi aussi. « Et puis l'avantage d'être la meilleure amie de son Wywy, c'est que tu pourras le taper s'il fait de la merde avec moi. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi, tu sais... tu as intérêt à sortir rapidement de là parce que ça me manque de ne pas passer du temps avec toi... Et puis, cette vitre est une casse-couille de première, je peux même pas te réclamer un gros câlin, c'est pas juste » Elle savait que je la défendrais coûte que coûte. C’était ma meilleure amie et je tenais à elle. « T’en auras un quand je sortirais de là. J’aurais une petite conversation avec Andreas si tu veux (a) » Bah quoi, j’avais le droit de faire le papa poule !

Il est vrai que coucher avec son thérapeute n’était peut-être pas une solution en soit mais à force de parler de mes envies, de décrire tout ce joyeux bordel, j’avais craqué et… il n’avait pas trop résister voire pas du tout. « Sur le papier, il l’était mais je ne suis jamais retournée là-bas ! » haussais-je les épaules. « Je ne sais pas ce qui m’en empêche.. Je crois que j’ai simplement du mal à faire confiance à quelqu’un.. Ce n’est pas évident d’être une page blanche, je me pose toujours les mêmes questions : est-ce qu’on me ment, est-ce que je connais cette personne etc.. Des fois, j’en choppe des migraines à force de réfléchir mais Andreas n’est pas n’importe qui pour moi et je me dis qu’il y a plus désagréable qu’une petite-amie accro au sexe qui lui sautera dessus à la moindre étincelle » plaisantais-je n’aimant jamais parler de choses tristes ou désagréables sans une pointe d’humour. Au moins, je pouvais compter sur Charlie pour m’aider dans cette lutte acharnée comme mes propres pulsions. Je savais qu’il était gay et étrangement, ma libido ne cherchait même pas à s’embraser en sa présence. C’était la même chose avec Wyatt, je ne le désirais pas. Il était beau comme un dieu, intelligent, respectueux et tout ce qui faut là où il faut mais mon affection pour lui le préservait de mes pensées libidineuses. Une chance car il était hors de question que ma connerie me fasse perdre mon meilleur ami. « Oui, il est extra ! J’ai ouïe dire qu’il fricote aussi avec un petit rouge.. C’est fou ce que l’alliance Winthrop/Dunster fonctionne bien » éclatais-je de rire avant de partir sur un autre délire concernant Andreas. Aussi, lorsque mon Wywy me demanda si je voulais qu’il parle à Andreas, je le regardais, mi-amusée, mi-choquée. Il ne comptait tout de même pas le menacer hein ?! « Si je te dis non, tu le feras quand même, je te connais mais lui fait pas trop peur hein ! Je veux pas qu’il me fuit » secouais-je la  tête avec un sourire malicieux. « Allez colle ta joue contre la vitre que je te fasse un beusou virtuel ! » plaisantais-je dans toute la splendeur de ma connerie.

« Sur le papier, il l’était mais je ne suis jamais retournée là-bas ! » C’est le genre de mec à qui je casserais la gueule. Sincèrement, il profitait de ses patients. Qui pouvait faire ça, à part un connard ! « Je ne sais pas ce qui m’en empêche.. Je crois que j’ai simplement du mal à faire confiance à quelqu’un.. Ce n’est pas évident d’être une page blanche, je me pose toujours les mêmes questions : est-ce qu’on me ment, est-ce que je connais cette personne etc.. Des fois, j’en choppe des migraines à force de réfléchir mais Andreas n’est pas n’importe qui pour moi et je me dis qu’il y a plus désagréable qu’une petite-amie accro au sexe qui lui sautera dessus à la moindre étincelle » C’était toujours un problème de confiance, mais c’était compréhensible étant donné son amnésie. « Ne dit pas ça. S’il tient à toi, il te prendra pour ce que tu es. » Il fallait qu’elle en prenne conscience. De plus, si elle arrivait à parler ouvertement avec lui, tout se passerait pour le mieux. Dans ce genre de situation, il fallait être honnête avec son partenaire. Sinon, ça finissait toujours mal. « Oui, il est extra ! J’ai ouïe dire qu’il fricote aussi avec un petit rouge.. C’est fou ce que l’alliance Winthrop/Dunster fonctionne bien » J’esquissais un sourire tout en pensant à Charlie et Emrys. Leur relation était compliquée en ce moment, mais je trouvais qu’ils allaient bien ensemble. « On peut dire ça oui. Il fricote avec un de mes meilleurs amis. » D’ailleurs, je me demandais où ils en étaient. Emrys était bougon ses derniers temps et quelque chose me disait que cela concernait aussi Charlie. « Si je te dis non, tu le feras quand même, je te connais mais lui fait pas trop peur hein ! Je veux pas qu’il me fuit. Allez colle ta joue contre la vitre que je te fasse un beusou virtuel ! » Pauvre petite, je n’allais pas lui faire ça. Puis, je l’aimais bien Andreas. « Mais non, tu me connais (a) » Je m’approchais de la vitre et collais ma joue contre cette dernière. Une infirmière me regardait étrangement avant de glousser. Super, je m’affichais devant tout le monde.

Les paroles de Wyatt pénétraient à l’intérieur de mon crâne et plus nous parlions de ma relation avec Andreas et plus je me sentais bien, en confiance. Mon ami avait toujours eu le don de me guider, de me permettre de voir les choses différemment. J’hochais donc la tête à sa phrase comme quoi, s’il tenait à moi, il me prendrait comme j’étais. La suite de la discussion s’orienta sur Charlie qui m’aidait à combattre mes pulsions avant de revenir sur Andreas. Mon Wywy semblait être très curieux et un brin protecteur à mon égard et comment dire : j’adorais ça. J’aimais être chouchoutée, protégée, cela me donnait une impression de chaleur bienfaitrice au creux de mon cœur qui remplissait un peu le vide causait par mon amnésie. On m’avait peut-être volé mon passé mais mon présent m’appartenait et mon futur… il était encore à construire seulement tant que Wyatt veillait sur moi, je n’avais pas peur, loin de là. Je pouvais avancer confiante car quoiqu’il arrive, je savais qu’il serait là pour m’aider à me relever tout comme, je serais là pour elle. « Justement, je te connais ! » rigolais-je avant d’éclater de rire en le voyant coller sa joue contre la vitre. Je ne perdis pas de temps pour déposer mes lèvres contre celle-ci comme si je déposais un baiser sur sa joue. On avait l’air de deux cons mais peu importe, le ridicule ne tuait pas et puis merdum, j’avais le droit de lui faire un bisou. « L’avantage avec la vitre, c’est qu’au moins, même mal rasé, tu ne piques pas mais un peu trop froid à mon goût ! Dis, à ta sortie, tu voudras que je fasse quelque chose ? Même maintenant, je peux peut-être prévenir quelqu’un, faire passer un message. Hors de question que je reste les bras ballants alors si tu as besoin de quoique ce soit, tu me le dis ok ? » lui dis-je avant de refaire rapidement ma queue de cheval. « Au fait, je me suis trouvée un coach sportif pour m’entrainer pour les prochains mondiaux » lui annonçais-je fièrement.

« Justement, je te connais ! » J’éclatais de rire avant de coller ma joue sur la vitre. « L’avantage avec la vitre, c’est qu’au moins, même mal rasé, tu ne piques pas mais un peu trop froid à mon goût ! Dis, à ta sortie, tu voudras que je fasse quelque chose ? Même maintenant, je peux peut-être prévenir quelqu’un, faire passer un message. Hors de question que je reste les bras ballants alors si tu as besoin de quoique ce soit, tu me le dis ok ? » J’étais toujours bien rasé na mé ho ! Bon j’avoue que je ne m’étais pas regardé dans un miroir depuis plusieurs jours. Je n’avais donc pas pu me raser et cela commençait à devenir gênant. C’était mignon de la voir s’inquiéter pour moi. « T’aime bien te moquer hein. T’inquiète pas, j’ai besoin de rien, mais faudrait qu’on se prévoit une journée ensemble.» ça faisait longtemps qu’on ne c’était pas fait une sortie comme par exemple aller dans un parc d’attraction. Il fallait y remédier rapidement. Puis, c’était plus pratique de se parler sans cette foutu vitre entre nous deux. « Au fait, je me suis trouvée un coach sportif pour m’entrainer pour les prochains mondiaux » C’est vrai qu’elle participait aux mondiaux cette année. « Ah oué, tu as préféré quelqu’un d’autre à ma place ? Tu me brise le cœur (a) » disais-je en plaisantant. Je dramatisais les choses pour faire le con et qu’elle sourit. « Tu as pris qui come coach ? » Je me demandais bien qui était ce mec. Si ça se trouve, je le connaissais. J’avais déjà eu plusieurs coach et je connaissais leur qualification. Alors, autant lui faire part de mes bons plans.  

« Avec plaisir pour la journée, tu me dis quand et je serais là… Eh oui, j’adore t’embêter, c’est plus fort que moi et puis, t’es pareille alors hein » lui tirais-je la langue avant de lui sourire malicieusement avant de lui confier les dernières nouvelles, rigolant à sa remarque. « Mais capitaine, je t’oublie pas, je compte sur toi pour me faire suer même sous l’eau… Hors de question que je rate mes qualifs pour les mondiaux !! » lui répondis-je car entre Blaise-Phili et lui, j’étais bien servi comme partenaire d’entrainement et je comptais bien sur eux pour m’aider à m’améliorer mais j’avais également besoin de développer mon capital endurance et rien de mieux que d’avoir véritablement un coach sportif à son service. « C’est un prof d’Harvard, tu sais le prof Beecher… Mes parents ont réussi à le convaincre mais aussi à convaincre le président de l’université pour qu’il puisse se charger de mes entrainements. Je n’ai pas encore eu l’occasion de voir ce qu’il valait mais sinon il me semble que tu en connais toi des coaches ? Tu voudras bien me donner quelques noms ? » lui demandais-je ce petit service. Les mondiaux n’étaient qu’une étape pour les prochains jeux olympiques. J’avais raté les qualif de l’année dernière parce que j’étais enceinte mais à présent, plus rien ne m’arrêterait. Je voulais devenir la meilleure des meilleures alors je comptais bien me donner à fond. « Au fait, tu vas pouvoir reprendre le chemin de la piscine après toute cette histoire ? » le questionnais-je en m’inquiétant des séquelles de cette peste.

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« Avec plaisir pour la journée, tu me dis quand et je serais là… Eh oui, j’adore t’embêter, c’est plus fort que moi et puis, t’es pareille alors hein » Moi, je suis pareille ? Totalement faux. « Je ne vois  pas de quoi tu parles (a) » disais-je en souriant malicieusement. « Mais capitaine, je t’oublie pas, je compte sur toi pour me faire suer même sous l’eau… Hors de question que je rate mes qualifs pour les mondiaux !! » Le fait qu’elle m’appelle Capitaine, me faisait penser aux surnoms dont m’avais affublis deux de mes meilleurs amis. « Tu es douée. Je suis sûr que tu vas y arriver. Il n’y a pas de raison, mais tu vas devoir bosser dur et tu auras surement des entrainements tard. T’as trouvé quelqu’un pour garder ton fils ? » ça aussi, il fallait qu’elle trouve. Peut-être que je pourrais voir avec Torrey, mais elle était tellement débordé. A moins, que je demande à Maëlys pour elle. C’était une fille super douce et elle serait s’en occuper. « C’est un prof d’Harvard, tu sais le prof Beecher… Mes parents ont réussi à le convaincre mais aussi à convaincre le président de l’université pour qu’il puisse se charger de mes entrainements. Je n’ai pas encore eu l’occasion de voir ce qu’il valait mais sinon il me semble que tu en connais toi des coaches ? Tu voudras bien me donner quelques noms ? » Beecher, ce nom me disait quelque chose, mais je ne l’avais jamais eu en tant que coach. « Je le connais vaguement. Après, je sais que Handerson est un bon coach. Je l’ai déjà eu pour les compétitions et il est génial. » La natation me manquait. J’en faisais de moins en moins avec les cours et organiser des entraînements avec l’équipe, se relevait de plus en plus difficile, car il fallait s’accorder avec l’emploi du temps de chacun. « Au fait, tu vas pouvoir reprendre le chemin de la piscine après toute cette histoire ? » Bonne question, j’allais surement être interdit de sport pendant un bon bout de temps. « Difficile à dire. Je pense qu’ils vont m’interdire le sport pendant un bon bout de temps. Puis, je ne suis vraiment pas en forme, le temps que je récupère et tout. » La natation me manquait tellement.  

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« Et mon cul, c’est du poulet peut-être ?! » rétorquais-je lorsqu’il fit mine de ne pas savoir de quoi je parlais, comme si j’allais le croire. Wyatt adorait m’embêter dès qu’il le pouvait et je devais avouer que j’adorais ça en bonne masochiste qui se respecte. En même temps, nous n’étions jamais méchant dans nos taquineries, c’était plutôt bon enfant et toujours dans le but de faire rire l’autre et non de l’enfoncer. D’ailleurs, je pouvais également compter sur lui pour m’aider à donner le meilleur de moi-même lors de nos entrainements car il était une des rares personnes à connaitre mon ambition concernant ma carrière sportive et donc à m’encourager. « M’en parle pas, je galère totalement avec Jack. Heureusement que mes parents m’aident la semaine en le gardant mais j’aimerai pouvoir l’avoir plus souvent avec moi mais je n’ai pas les moyens de prendre une nounou et je me vois pas faire des aller-retour Harvard/Cambridge tous les soirs après les cours ou les entrainements pour aller le chercher surtout que je ne peux pas trop l’imposer à ma colocataire » grimaçais-je, frustrée dans mon rôle de mère mais si je voulais assurer l’avenir de mon fils, il fallait que je réussisse mes études. Aussi, cette histoire de garde d’enfant était un peu le nerf de la guerre dans ma vie surtout que comme je lui annonçais, j’avais trouvé un coach sportif bien que je ne savais pas encore ce qu’il valait concrètement. « Handerson ? Je note dans ma petite tête ! Si Beecher ne vaut pas le coup, j’irais me renseigner auprès de lui mais je t’avoue que ça me manque de ne pas m’entrainer avec toi et les autres. Va falloir qu’on change ça ! » lui souriais-je l’air de dire capitaine, faut qu’on cause ! Je savais bien que ce n’était pas évident de pouvoir se retrouver chacun mais nous étions une équipe alors en tant que tel, tout le monde devait y mettre du sien. Néanmoins, avec cette histoire de peste, je m’inquiétais sur la santé de mon Wywy et sur sa capacité à reprendre le sport à sa sortie. « Prends le temps qu’il te faut surtout et puis au pire, je t’acheterai une jolie bouée en forme de canard pour que tu ailles faire trempette dans la piscine » le taquinais-je pour lui changer les idées.

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