Wilhemina & Wyatt - Thanks for coming my best friends

Après plusieurs jours passés dans cet hôpital, les médecins avaient enfin trouvé ce que l’on avait. C’était la peste. J’avais fait une rechute récemment et j’avais réussis à sombrer dans l’inconscience en convulsant. Dieu merci, ce traitement était arrivé à temps. Ce matin-là, je fus le premier à me lever. Tous les autres dormaient. Courbaturé de partout, j’avais la sensation d’être dans le brouillard comme si j’étais dans un rêve que je ne contrôlais pas. Je frottais mon visage avec une main avant de poser un pied sur le carrelage glacé de la chambre. Ensuite, je prenais une douche par un système créé par le personnel de la clinique. Même après cela, je ressentais toujours la même chose. Heureusement, je n’avais pas envie de vomir, seules les douleurs venaient perturber ma tranquillité. Alors, que j’allais me recoucher, la voix d’une infirmière m’arrêtait dans mon ascension. Elle m’annonçait la visite d’une jeune femme nommé Wilhemina Frost. A l’écoute de son nom, un sourire venait orner mon visage. Wilhemina était ma meilleure amie. J’avais fait sa connaissance, alors qu’elle était encore chez les Mather. Puis, elle a eu une perte de mémoire très importante, mais aussi incroyable que cela puisse paraître, elle se souvenait parfaitement de moi. Ce qui me soulageais, car je ne m’imaginais pas vivre sans elle. J’entrais donc dans la salle d’attente qui était séparé par une grande vitre. Elle était souriante comme toujours et sa visite était comparable à une bouffée d’air frais. « Mina ! T’es venu voir ton vieux wywy » disais-je en souriant.

Je venais de quitter Andreas quelques minutes auparavant quand je fus prise d’une intuition subite. Je ne sais pas, quelque chose me soufflait que je n’avais pas fini mes visites dans cet hôpital alors je filais en direction d’une infirmière, celle qui avait eu la gentillesse de me communiquer l’étage où se trouvait mon amie. « Excusez-moi de vous déranger mais y-aurait-il moyen de connaitre l’identité des personnes mise en quarantaine ? » lui demandais-je poliment avec un regard à vous faire vous petit suicider de culpabilité en cas de refus. Heureusement pour moi, elle devait très certainement avoir pitié de ma petite personne car elle tourna dans ma direction un énorme livre. Ouaw. Il y en avait du monde ! Je consultais rapidement avant de buter sur un nom qui n’était pas n’importe lequel pour moi : Wyatt. Mon meilleur ami, la seule personne dont mon amnésie ne m’avait pas privé de son souvenir. Il était le seul dont je me rappelais signe qu’il avait été très important pour l’ancienne et la nouvelle Mina. Aussitôt mon cœur se mit à battre la chamade sous le coup de l’inquiétude et je regardais rapidement à quel étage, il se trouvait. Je remerciais rapidement l’infirmière avant de filer. Une autre infirmière accepta de le prévenir de ma présence et rapidement, je pus lui faire face à travers cette foutue conne de vitre. « Bien sûr que je suis venue, tu ne croyais pas te débarrasser de moi comme ça mon wywy !! » répondis-je avec un sourire tendre et insolant en même temps. « Comment te sens-tu ? » lui demandais-je la mine soucieuse.

« Bien sûr que je suis venue, tu ne croyais pas te débarrasser de moi comme ça mon wywy !! » Je ricanais légèrement. Wilhemina était comparable à une petite tornade. Parfois, je me demandais si elle n’était pas hyper active. D’ailleurs, comment savait-elle que j’étais ici ? « Oh ça non. Comment tu as sus que je me trouvais ici ? » Une intuition ou peut-être qu’on lui avait dit ? « Comment te sens-tu ? » C’était la question que l’on me posait à chaque fois que l’on venait me voir. Je savais que ce n’était pas méchant ou naïf. C’était une façon pour eux de se rassurer, car ils ne savaient pas quoi dire. « Comme un poisson dans l’eau. Franchement, c’est le luxe ici » La nourriture était infecte du style restaurant moins cinq étoiles. Pour ceux qui allaient bien, ils se battaient la télécommande pour savoir quoi mettre à leur télé. A force de rester enfermé ici, j’avais pris mes habitudes comme prendre ma douche avant tout le monde, pincer les fesses d’Aaron quand il dormait juste pour qu’il arrête de ronfler. Tout ça, c’était mon quotidien. Je commençais même à ne plus savoir ce qu’avait été ma vie avant et j’avais vraiment hâte de sortir d’ici pour la récupérer. « Et toi alors, comment tu vas ? Tu viens prendre soin de moi ? (a) » J’adorais la taquiner juste pour voir sa petite mine outrée.

Si j’étais menteuse, je pourrais lui dire que j’avais remué ciel et terre pour le retrouver mais la vérité, était que je l’avais appris totalement par hasard et je m’en voulais par avance ayant la désagréable impression d’avoir manqué à mon devoir d’amie. « J’ai vu ton nom sur le livre des entrées… Wywy pourquoi tu ne m’as pas fait prévenir ?! » boudais-je à moitié mais c’était surtout parce que je n’arrêtais pas de me dire qu’il avait été seul tout ce temps. J’espérais réellement qu’il ait reçu des visites sinon je m’occuperai personnellement de botter certains culs bien-pensants. Toutefois, je lui posais la question, vous savez, cette fameuse question conne que tout le monde pose à un malade : est-ce que ça va ? Pardi, si ça allait, il ne serait pas en quarantaine mais bon, c’était une façon comme une autre de prendre la température. « Dire que je pensais que tu souffrais le martyre, que mes bons petits plats te manquaient et tout et tout mais je comprends pourquoi tu ne m’as pas fait appeler, tu te sens bien ici ! » plaisantais-je pour le faire sourire même si l’inquiétude continuait de se lire sur mes traits. Je ne pouvais pas m’en empêcher, j’étais bien trop mère poule avec Wyatt, c’était plus fort que moi. En même temps, il était mon meilleur ami, quoi de plus naturel ?! « Crétin va !!! » m’exclamais-je avant de lui tirer la langue. « Tu aurais l’air fin si je me mettais à vouloir jouer aux infirmières avec toi tiens ! » rigolais-je en secouant mes boucles brunes. Des fois, j’avais envie de lui mettre des claques derrière la tête. « Tu sais quand est-ce que tu sors ? »

Pour ma défense, je ne pouvais prévenir qu’une seul personne et c’était Torrey que j’avais choisis. Bien sûr, elle était venu quelques jours après, de peur de contracté le virus et de contaminé sa fille. Ce qui était compréhensible. « J’ai vu ton nom sur le livre des entrées… Wywy pourquoi tu ne m’as pas fait prévenir ?! » Dans le ton de sa voix, je sentais qu’elle était désolé. Elle n’avait pas à l’être. Je n’avais pas pu la mettre au courant, donc cela était normal. « Je ne pouvais prévenir qu’une personne. Torrey ne t’a rien dit ? » Etant donné les circonstances actuelles, ça ne m’étonnais pas qu’elle soit tête en l’air. « Dire que je pensais que tu souffrais le martyre, que mes bons petits plats te manquaient et tout et tout mais je comprends pourquoi tu ne m’as pas fait appeler, tu te sens bien ici ! » Les yeux pétillants de malice, je ricanais à ce qu’elle venait de me dire. « Maintenant que tu m’y fais penser, tes petits plats me manque. D’ailleurs, en sortant d’ici, je demanderais réparation ! » Wilhemina avait toujours le mot pour me faire rire. C’était mauvais de trainer avec moi, elle allait devenir un vrai pitre. « Crétin va !!! Tu aurais l’air fin si je me mettais à vouloir jouer aux infirmières avec toi tiens ! Tu sais quand est-ce que tu sors ? » Je ne voulais même pas imaginer. « Si tu veux bien, je ne préfère pas te confier mon corps au risque de mourir ! Je ne sais pas quand est-ce qu’ils comptent nous faire sortir d’ici. Leur traitement est assez fort, alors j’imagine que j’en ai plus pour longtemps. » En lui répondant, une question me taraudais l’esprit. Que faisait-elle ici ? Ce n’était surement pas pour me voir, étant donné qu’elle avait vu mon nom à la fin. « Au fait, tu fais quoi ici ? » 

« Je n’ai pas vu Torrey ces derniers temps, il faut dire que je passe le plus de temps possible avec mon fils vu que beaucoup de mes cours ont sauté à cause de l’épidémie » avouais-je sans trop de honte. Mon fils Jack était tout ce que j’avais et adorais dans ce bas monde à quelques exceptions près, il va de soi. Agé de sept mois, ce petit bonhomme avait été ma planche de salut avec Wyatt quand j’avais l’impression que tout sombrait autour de moi et même si j’ignorais totalement l’identité de son père, je n’en avais cure, je l’aimais quoiqu’il en soit, parler à mon Wywy me faisait un bien fou surtout que nous n’avions pas notre pareil pour délirer comme deux zouaves et faire les pitres. « Oh oui réclamation rien que ça ?! Ne t’inquiète pas, je vais te faire tout plein de bons petits plats ! Au fait… Torrey et toi, ça va un peu mieux ? » osais-je demandé avec l’impression de marcher sur des œufs. Je n’avais pas été à Las Vegas mais j’avais bien sûr eu vent des événements qui s’y étaient passés et même si naturellement, je me plaçais du côté du jeune homme, je ne pouvais m’empêcher de me dire que les conneries, tout le monde pouvait en faire. Lorsqu’on connaissait mon passé, on pouvait être certain que je ne jetterai jamais la première pierre. Néanmoins, je changeais rapidement de sujet, le traitant de crétin à cause de ses allusions douteuses mais c’était ainsi que je l’aimais mon petit Wywy. « Hann comment ça tu risques de mourir ?! Hey, je sais être aussi douce qu’une plume mon petit… C’est juste que tu n’as jamais été suffisamment courageux pour te mesurer à moi » éclatais-je de rire avant de reprendre une expression plus souriante et amusée avant de totalement piquer un fard. « Euh.. Ben… JevenaisvoirAndreasparcequ’ilestluiaussienquarantaine » bafouillais-je surtout sachant que je venais plus ou moins de me mettre en couple avec le rouge enfin, ça y ressemblait. Je n’en savais rien en réalité.

« Je n’ai pas vu Torrey ces derniers temps, il faut dire que je passe le plus de temps possible avec mon fils vu que beaucoup de mes cours ont sauté à cause de l’épidémie » C’était peut-être l’annulation des cours qui l’avait sauvé de cette épidémie. Heureusement, aucun enfant n’avait été touché. Du moins, à ma connaissance. « Il va bien ? » En y réfléchissant, pas mal de filles avaient des enfants sur le campus. Torrey en était un exemple. D’ailleurs, je l’admirais pour sa détermination. Sa fille était très bien élevé tout comme le fils de Wilhemina. « Oh oui réclamation rien que ça ?! Ne t’inquiète pas, je vais te faire tout plein de bons petits plats ! Au fait… Torrey et toi, ça va un peu mieux ? » Comment elle savait ça ? Je n’avais même pas eu le temps de lui en parler. A croire que certaines oreilles indiscrètes avaient eu le temps d’ébruiter l’affaire sans avoir de réelle confirmation. « Comment ça ? » Je voulais savoir si on parlait de la même chose. Je savais que je pouvais parler de tout avec elle, mais est-ce que j’étais prêt à parler de cette histoire ? Là, était la question. « Hann comment ça tu risques de mourir ?! Hey, je sais être aussi douce qu’une plume mon petit… C’est juste que tu n’as jamais été suffisamment courageux pour te mesurer à moi » Je ricanais tout en imaginant la scène. « Moué moué, une plume rugueuse, oui ! Je peux très bien me mesurer à toi ! » Ou pas. Je n’avais pas envie de tester la chose (a). Enfin, je lui avais demandé, pourquoi elle était venue ici. C’était tout de même, très curieux. « Euh.. Ben… JevenaisvoirAndreasparcequ’ilestluiaussienquarantaine » Elle parlait rapidement et elle articulait pratiquement pas. Néanmoins, je réussissais à discerner le nom d’Andréas. Je ne savais pas qu’ils se connaissaient. Un sourire malicieux venait orner mon visage. « Andréas ? Je ne savais pas que vous étiez proche. » Aller dit la vérité à tonton Wywy.  

Oups. J’avais manqué une occasion de me taire au sujet de Torrey. Merde, comment j’allais m’extirper de là sans causer de la peine à mon meilleur ami. Je savais que j’aurais dû attendre bien sagement qu’il m’en parle car je n’avais fait qu’entendre des bruits de couloir mais j’adorais tellement leur couple que je n’avais pas résisté à la tentation de savoir si mon Wywy était heureux. Je le souhaitais du fond de mon cœur car je sentais que ces deux-là, c’était tout simplement des âmes sœurs et puis merde, ils me vendaient du rêve. En les voyants, je me surprenais à vouloir d’une relation comme la leur, d’un homme sur qui je pourrais compter. « Bah comment dire… J’ai eu vent de certaines rumeurs au sujet de Vegas et je m’inquiétais pour toi mais je ne fais pas ma fouineuse Wywy… Juste que je m’inquiète pour toi » avouais-je en lui faisant mes yeux de chat potté pour être certaine qu’il ne m’en veuille pas de cette intrusion à peine voilée dans sa vie privée. Wyatt savait très bien que je le respectais trop pour faire les commères, c’est juste ma foutue curiosité légendaire qui avait frappé. Aussi, changer de sujet me parut une excellente idée même si ça signifier me faire traiter de plume rugueuse. « Même pas vrai d’abord, j’ai la peau toute douce !! Et petit scarabée, ton adversaire tu ne sous-estimeras pas… J’ai une idée, à ta sortie, on fera le concours de celui qui mange le plus de hot dog, on va voir si tu tiens la route ! » lui tirais-je la langue car entre nous, il n’était question que d’amitié. Une sincère et profonde affection. Ce type, je l’aimais mais en amitié voilà tout. Par contre, pour ce qui était d’Andreas… C’était une toute autre affaire et je rougissais à vue d’œil. « Enlève-moi ce sourire niais de ton visage… C’est juste.. enfin on se connait bien et il m’aide beaucoup avec Jack… Il me plait énormément et peut-être que j’envisage sérieusement un casage dans les règles de l’art mais je ne sais pas de son côté. Il est attiré par moi et il m’a dit ressentir plus que de l’amitié mais je ne sais pas si je suis faite pour la vie de couple » lui avouais-je.

Je me demandais toujours comment elle avait su pour mes problèmes avec Torrey et si c’était bien la chose à laquelle je pensais. « Bah comment dire… J’ai eu vent de certaines rumeurs au sujet de Vegas et je m’inquiétais pour toi mais je ne fais pas ma fouineuse Wywy… Juste que je m’inquiète pour toi » Ainsi dont, les bruits de Vegas étaient parvenus jusqu’à Harvard. Je pensais qu’avec l’épidémie, cette histoire serait enterrée. A croire que je m’étais trompé. Wilhemina pensait que je lui faisais un reproche, mais ce n’était pas le cas. Seulement, je ne savais pas comment aborder le sujet. Mon visage se radoucissait tandis que je lui répondais : « Ah…ils sont encore là. En effet, il s’est passé un truc là bas et comme tu dois le savoir, mon meilleur ami c’est marié avec Torrey, alors qu’ils étaient ivres. Enfin… c’est une longue histoire… Je t’en parlerais ma sortie. » Je ne voulais pas en parler ici. Je préférais être dans un endroit privé et loin des oreilles indiscrètes. Ma meilleure amie se comparait à une plume douce, mais j’en doutais un petit peu. « Même pas vrai d’abord, j’ai la peau toute douce !! Et petit scarabée, ton adversaire tu ne sous-estimeras pas… J’ai une idée, à ta sortie, on fera le concours de celui qui mange le plus de hot dog, on va voir si tu tiens la route ! » Voilà qu’elle me sortait des citations. Je levais les yeux au ciel tout en ricanant. « J’en doute pas, vu toute la crème que tu mets le matin (a). T’as toujours des idées bizarre, mais je suis partant ! Prépare-toi à perdre, j’ai un plus gros estomac que toi. Le perdant devra faire un massage des pieds ! C’était une fille toute fine, comment elle allait pouvoir me battre. Alors, qu’elle était venue me rendre visite, une question était venue titiller mon esprit. Qu’est-ce qui l’amenait ici ? Elle m’avait avoué que c’était Andreas. « Enlève-moi ce sourire niais de ton visage… C’est juste.. enfin on se connait bien et il m’aide beaucoup avec Jack… Il me plait énormément et peut-être que j’envisage sérieusement un casage dans les règles de l’art mais je ne sais pas de son côté. Il est attiré par moi et il m’a dit ressentir plus que de l’amitié mais je ne sais pas si je suis faite pour la vie de couple » A mesure qu’elle parlait, ses joues rougissaient de plus en plus. On aurait dit une adolescente qui rencontre l’amour. Quand à Andréas, je savais que c’était un type bien. « Haha. Pourquoi tu ne serais pas faite pour la vie en couple ? »

Ouch. Je n’avais pas imaginé que ce soit une bêtise de ce genre mais connaissant Torrey, jamais, elle n’aurait trompé Wyatt à moins que vraiment, je ne sache plus vraiment lire dans les gens. Par contre, je pouvais comprendre aisément le sentiment de trahison qu’avait dû ressentir mon meilleur ami en apprenant la nouvelle. « Tu sais où me trouver mon Wywy ! Je suis comme les scouts, toujours prête » lui signalais-je avec un léger sourire. Wyatt savait qu’il pouvait compter sur moi en toute occasion, je serais prête à me couper la main pour lui tant je l’adorais. J’étais ainsi faite : furieuse dans mes sentiments. Je ne me donnais jamais à moitié que ce soit en amour ou en amitié même si, comme tout être humain, il m’arrivait de faire de la merde. Après, je pense qu’un véritable ami peut vous pardonner du moins, c’est ainsi que je vois les choses. Qui sait, peut-être que rien n’était encore perdu pour son couple s’il arrivait à passer outre et si bien entendu, il n’y avait vraiment rien eu entre Torrey et son nouveau mari quoiqu’il en soit, avant de me faire une idée, en parfaite Dunster, j’écouterai les deux sons de cloche… Enfin, pour l’heure, ce qui m’importait surtout, c’est que mon ami aille bien et se remette rapidement de sa foutue peste. « Qu’est-ce qu’elle a ma crème ?!! Elle sent bon et me fait la peau toute douce ! Il faut bien que je reste à mon avantage sinon tu ne voudras plus trainer avec moi » rigolais-je doucement avant de lui tirer la langue puis de rajouter « Quant au massage… prépare toi à me masser mes ravissants petons, tu oublies que j’ai eu de l’entrainement avec ma grossesse, je sais manger pour deux ! ». Bon ce n’était plus tout à fait exacte car même si j’étais une gourmande invétérée, il n’en restait pas moins que Wyatt avait bien plus d’appétit que moi. Le challenge s’annonçait corsé mais c’était ainsi que je les aimais.

Néanmoins, je ne m’attendais pas une seule seconde à devoir parler de mon histoire avec Andreas. Du moins si on pouvait qualifier notre échange ainsi. Après tout, nous n’avions fait que parler derrière une vitre et ce n’était pas ce que j’appelais une mise en couple dans les règles de l’Art. « Wyatt… Tu sais bien avec mon problème.. Enfin tu vois… Et si je n’arrive pas à lui être fidèle à cause de ça ? » soupirais-je. Quelle idée d’être une addict au sexe ?! Le pire, c’est que c’était à mon corps défendant n’ayant aucun souvenir de mon ancienne vie mise à part Wyatt. Aussi, j’avais l’impression de combattre des pulsions totalement improbables alors qu’auparavant, je les assumais pleinement. Qui a dit que ma vie était facile ?! Quoiqu’il en soit, je luttais vaillamment contre elles afin de redorer mon image mais aussi pour l’amour de mon fils. Je voulais être une meilleure personne que par le passé tout simplement. « Et puis, ça se trouve, il a dit ça sur le moment mais une fois dehors, il va se rendre compte que je suis pour lui qu’une bonne amie ! » ajoutais-je en bonne pessimiste. Je n’étais pas douée avec l’amour pourquoi cela commencerait-il maintenant ?!

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