Lavender était une fan incontestable de romans policiers...et des séries qui allaient de pair. Elles admiraient l'instinct remarque des enquêteurs, leur force et leur vivacité. Au bout de quelques temps, elle pouvait même dire que ça lui avait permis de développer son propre esprit de déduction. Elle avait appris à appréhender un problème sous toutes ses coutures et ça lui avait plutôt bien réussi jusqu'à présent. On pourrait penser que cela rentrer en totale contradiction avec la détente et l'insouciance qu'elle dégageait mais c'était une facette d'elle qu'elle ne pouvait nier. Elle avait un esprit vif et aiguisé, ce qui lui servait couramment dans ses cours de biologie. L'étude d'un virus par exemple demandait une grande concentration, la moindre source de distraction et l'on perdait le fil de ses calculs savants. - Non plus, plaisanta Lavender. Elle avait gardé l'image de tête de Ross dans la série Friends, celui-là même qui conservait des oeufs de dinosaure dans son bureau. La jeune femme prit le ton de confidence, pas de squelettes sous la table, tout va bien ? Lavender avait vu quelques reportages sur la future profession de Leonor, à chaque permis de construire déposé, il était nécessaire de se rendre sur le terrain pour procéder à d'éventuelles fouilles...avant de les laisser aux oubliettes pour toujours si un propriétaire décidait de faire construire sa demeure sur les traces du passé. -Je suis en troisième année, précisa Lavender avec le sourire.
L'anthropologie faisait partie de moi comme elle faisait partie de la vie de ma mère de son vivant, c'était comme inné en moi, presque génétique, ma destinée de poursuivre le travail commencé par ma mère. Alors même si j'étais surdouée, je travaillais dur pour arriver à mon but. Mais je savais que j'allais y arriver mais parfois quelque chose peut venir se mettre en travers de notre chemin et vous empêcher d'atteindre ce but. Mais je ne voulais pas y penser. Puis Lavender regarda en dessous de la table pour voir s'il n'y avait pas de squelette sous la table, ce qui me fit légèrement sourire. Enfin, elle me fit qu'elle était en 3e année. Alors je lui répondit.
Oui mon domaine d'étude était un peu comme une évidence pour moi et j'avoue que j'adore l'étude des squelettes. Haha, non il n'y en a pas, j'ai déjà regardé tout à l'heure. Ah d'accord, moi avec ma première année, j'ai le temps de voir venir.
Lavender avait l'impression de découvrir chaque jour une nouvelle face cachée d'Harvard, il y avait tellement de formations différentes, tellement d'étudiants qui se croisaient chaque jour. Ils allaient peut-être devenir designer, médecin, photographe ou danseur de renom. Sur la centaine d'étudiants que Lavender croisait chaque jour, il y en avait forcément un qu'elle retrouverait dans le journal dans quelques années. Lavender se demanda alors si son tour viendrait ; elle ne cherchait ni la gloire ni la réussite financière mais rêvait tout simplement de trouver enfin un remède aux grandes maladies de ce monde : le cancer, Alzheimer, le VIH...et donner enfin un espoir de survie à bon nombre de vivants. C'était ça son rêve, son seul et unique but. - Les seuls squelettes que je vois sont ceux en plastique dans la salle de cours, souligna Lavender avec un sourire en coin. Il y a des coins ou des pays que tu aimerais explorer en tant de "peut-être" future anthropologue ? C'est une profession qui te permet de voyager régulièrement non ? Ayant grandi seule, aux côtés d'une mère veuve mais néanmoins aimante, la jeune femme avait quant à elle dût attendre ses premières années à la faculté pour avoir l'occasion de découvrir d'autres horizons que les cartes américains. - Mais, par curiosité, si tu hésites entre les deux cursus, comment fais-tu pour les cours ? Tu suis les deux formations en même temps ?
Lavender me fit savoir que les seuls squelettes qu'elle voyait étaient ceux de la salle de cours à l'inverse de moi où je ne travaillais qu'avec des squelettes en cours. Avant de me demander s'il y a des coins du monde que j'aimerai explorer dans le cadre de mon futur métier car il est vrai qu'un anthropologue bouge pas mal et j'avais bien envie plus tard d'aller explorer les restes des Mayas au Mexique entre autres. Enfin, elle me demanda par curiosité comment je faisais pour les cours si j'hésitais entre la médecine légale et l'anthropologie. Alors je lui répondit.
Ah oui, normal qu'en biologie, vous ayez seulement deux squelettes car vous étudiez peu les squelettes me semble il ? Alors que moi en anthro, c'est à chaque cours mais de manière différente. Et bien j'aimerai explorer les restes des Mayas au Mexique ou encore retrouver les meurtriers des cadavres qu'on apportera là où je travaillerai en collaboration avec la police, un peu comme une certaine Bones de la série du même nom, je ne sais pas si tu connais ? Sinon concernant mes cours, je ne fais que de l'anthropologie et ses différents variantes dont la médecine légale, donc cela ne me perturbe pas plus que cela, je te rassure.
Je lui souria car c'était la première fois qu'on me posait cette question qui ne me gênait pas du tout au contraire.
Le regard de l'étudiante voletait entre les pages 57 et 58 de l'ouvrage de biologie qui trônait un peu plus loin sur la table, elle avait l'impression de relire ces lignes pour la centième fois au moins. Et pourtant, c'était la première fois qu'elle tenait cet ouvrage entre ses mains...Depuis son entrée à Harvard, elle pouvait compter par millier les livres qu'elle avait empruntés dans la grande bibliothèque de la faculté et son cerveau avait déjà engrangé plus d'informations que n’importe quel étudiant de sa formation. C'était ce que sa mère lui avait toujours dit, elle était douée pour apprendre. Elle retenait sans problème, il lui suffisait de lire ou de voir quelque chose et sa mémoire faisait le reste. Elle avait ce que certains appelleraient des "facilités". - On étudie plutôt les raisons qui font qu'on est passé de l'homme au squelette, on détecte les éventuelles maladies en notant les symptômes physiques, mentaux ou moteurs. Reste ensuite à mettre un nom sur la pathologie, à savoir si elle est déjà connue ou s'il s'agit d'un cas orphelin. S'il s'agit d'une maladie connue, le traitement l'est tout autant et le rétablissement du patient est rapide. S'il s'agit d'un cas isolé, le temps de mettre au point un traitement...il peut s'écouler des jours comme des années. Bones, les sens de Lavender s'éveillèrent. Bien sûr qu'elle connaissait la série, elle adorait tout ce qui touchait au policier. - Je connais la série, j'adore ce type de séries et même les livres. Tout ce qui a attrait au policier, je trouve ça fantastique de les voir résoudre une énigme, en étudiant la balistique, en datant les os...
J'écouta Lavender me parler de sa matière qu'était la biologie, une matière passionnante tout comme la mienne car elle aidait à trouver des noms aux différentes pathologies pendant que la mienne aidait surtout la police à retrouver le coupable d'un meurtre et aider la famille à faire son deuil. Ce sont des matières noble à mon unique point de vue. Puis on en vient à parler de la série Bones et je trouva en Lavender une deuxième fan de cette série, elle me fit savoir qu'elle adorait tout ce qui touchait au monde policier. Alors je lui répondit.
Ta matière a l'ai tout aussi passionnante que la mienne dis moi et j'adore aussi tout ce qui se rapporte au monde policier à savoir les séries, les livres sur la balistique, comment résoudre un meurtre et d'autres choses encore ... Ce sont des domaines qui peuvent être très vastes. En tout cas, je suis ravie de tomber sur quelqu'un qui ne me prend pas pour une extraterrestre à vouloir étudier les morts.
Je lui souria car il est vrai que beaucoup pourraient d'enfuir en courant mais elle reste là à m'écouter parler de ma matière.
We Might As Well Be Strangers w/ Leonor & Lavender
Leonor regardait l'étudiante en souriant. Les explications de Lavender n'avaient pas l'air de l'ennuyer, il fallait dire que c'était un cursus des plus utiles pour l'espèce humaine. Que ce soit la médecine ou la biologie, finalement, tout se recoupait. Le but principal de ces deux matières était de comprendre le fonctionnement du corps humain et le "réparer" en quelque sorte lorsque cela était possible. Ce n'était ni de la magie, ni des tours de passe-passe, juste de la science et des médicaments. Lavender avait une fois vu un reportage en zappant sur les chaînes d'infos locales; un homme se présentait comme "guérisseur" devant le cameraman. Ils avaient sorti le grand jeu devant la caméra allumée, un patient s'était présenté, il se plaignait de maux à l'estomac. Une séance de magnétisme et 50 dollars plus tard, il était remis sur pied. Info ou intox ? La concernant, Lavender n'avait aucun mal à croire aux médecines alternatives. - Les études démontrent que nous n'utilisons que 10% de notre cerveau, tous les biologistes aimeraient afficher une découverte de la sorte à leur palmarès : découvrir la clé du cerveau humain. Lavender pouffa, peut-être que dans quelques années, on sera capable d'apprendre une langue étrangère en quelques heures seulement. La biologie et l'étude des cellules du cerveau pouvaient ouvrir tellement de nouvelles possibilités. Peut-être que le traitement contre le cancer était là, quelque part dans notre cerveau en sommeil. - Une extraterrestre ? Je te rassure, si tu en es une...alors on est deux à se passionner pour ce domaine !
Elle commença à m'expliquer que des études démontraient que nous n'utilisions que 10% de notre cerveau et que tout biologiste qui se respecte aimerait trouver la clé du cerveau humain mais ces paroles me firent un peu rire car étant surdouée, parfois utiliser mon cerveau pour tout me dérangeait car il ne s'arrêtait jamais de penser et d'apprendre. Elle me dit ensuite que je n'étais pas la seule extraterrestre à être passionnée par ma matière car elle aussi l'était. Alors je lui répondit.
Et bien à vrai dire, ton étude sur l'utilisation du cerveau exclut les personnes surdouées je suppose car j'ai souvent l'impression de l'utiliser 24 heures sur 24. Et oui, je suis surdouée, du moins je l'ai su à l'âge de 10 ans mais cela peut dater d'avant. Ah d'accord, cela me rassure de ne pas être la seule passionnée par sa matière.
Je lui souria, tout en espérant qu'elle ne parte pas en courant suite à ce que je venais de lui dire sur le fait que je suis surdouée car beaucoup de personnes pourraient me voir comme une rivale niveau études.
We Might As Well Be Strangers w/ Leonor & Lavender
Lavender n'était pourtant pas du genre à rester collée devant un écran plus de 30 minutes mais lorsqu'il s'agissait de séries policières ou de reportages scientifiques, la télécommande devenait presque un territoire sacré. Elle avait encore tellement de choses à apprendre en la matière. Lavender s'était souvent demandé ce que l'espèce humaine serait capable de faire si elle utilisait pleinement ses cellules grises. Finiraient-ils tous comme dans la série fantastique Heroes, chacun pourrait-il développer des compétences extraordinaires ? Lavender sourit à cette pensée, la terre-à-terre qu'elle était ne pouvait y croire. Elle se contentait de penser que notre QI et notre intelligence émotionnelle avaient encore les moyens d'évoluer et de se décupler dans les millénaires à venir. Malheureusement, elle ne serait pas en mesure de voir les progrès de la science à ce moment-là ! - Tu es surdouée ? Ce n'était pas une véritable question puisque Leonor venait tout juste de lui confirmer. Je n'ai jamais rencontré de personne comme toi, ça doit être formidable de tout comprendre plus vite que tout le monde ? Excuse-moi si je suis trop curieuse, tu m'arrêtes si c'est le cas surtout, comment l'as-tu su ? Je veux dire, que tu étais surdouée. Les deux jeunes femmes ne se connaissaient que depuis quelques minutes à peine mais Leonor avait déjà éveillé la curiosité de l'étudiante.
Je vis Lavender surprise quand je lui confia que j'étais une surdouée mais j'avais l'habitude de ce type de réaction car après tout, cela ne plaisait pas à tout le monde d'avoir des personnes supérieures à elle niveau intelligence, bien que je détestais que l'on me considère ainsi. Mais en fait, elle semblait intriguée car elle me demanda si c'était formidable de tout comprendre et elle voulait savoir comment j'avais su pour mon côté surdoué. Alors je lui répondit.
Oh je te rassure, j'ai beau être surdouée, je n'en reste pas moins une jeune femme avec des forces et beaucoup de fissures en moi. Mais sinon être surdouée est bien pour les études, cela m'a permis de sauter une année. En fait, je l'ai su à l'âge de 10 ans à mon arrivée aux Etats Unis du Mexique car ma tante m'avait emmenée chez le médecin pour un check-up complet comme je vivais dans la rue depuis mes 6 ans à Mexico, elle avait peur que j'ai chopé une maladie ou quoi et c'est là que le médecin m'a prescrit d'autres examens plus poussés à faire à l'hôpital et ils ont décidés de me faire passer un test du QI et il s'est avéré au dessus de la moyenne, bien que mon père n'est jamais été si intelligent que cela. Et toi, tu t'en sors dans tes études sinon ?
Après avoir parlé de mon côté surdoué, je lui posa si elle s'en sortait dans ses cours car après tout, pourquoi ne faire que parler de moi, je ne suis pas une bête de foire et je ne le serai jamais. Malgré tout, je lui souria car je la trouvais sympathique, si bien que mes révisions attendront plus tard.
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Lavender était une fan incontestable de romans policiers...et des séries qui allaient de pair. Elles admiraient l'instinct remarque des enquêteurs, leur force et leur vivacité. Au bout de quelques temps, elle pouvait même dire que ça lui avait permis de développer son propre esprit de déduction. Elle avait appris à appréhender un problème sous toutes ses coutures et ça lui avait plutôt bien réussi jusqu'à présent. On pourrait penser que cela rentrer en totale contradiction avec la détente et l'insouciance qu'elle dégageait mais c'était une facette d'elle qu'elle ne pouvait nier. Elle avait un esprit vif et aiguisé, ce qui lui servait couramment dans ses cours de biologie. L'étude d'un virus par exemple demandait une grande concentration, la moindre source de distraction et l'on perdait le fil de ses calculs savants.
