AMARA - Un parc, une peur, une rencontre

Un parc, une peur, une rencontre

Amara & Leonor

Deux ans que je suis à Harvard, deux ans de pur bonheur mais surtout de peur car la peur de revoir ses monstres qui ont tués mes parents de sang froid devant moi me hante toujours et la vengeance aussi, je revois le visage de ma mère avant de mourir qui me dit de partir mais moi paralysée par la peur, j'allais attendre qu'ils finissent le travail, j'ai toujours été proche de ma mère que de mon père car c'est à cause de lui si ma mère est morte, s'il n'avait pas décidé d'aller dans le cartel, tout cela ne serait jamais arrivé mais je n'aurai peut-être jamais su que j'étais surdouée ni connu ma meilleure amie, la seule en qui j'ai confiance. Alors je n'avais pas de cours cette après midi, du moins pour deux bonnes heures donc je décida d'aller au parc en dehors du campus et ce malgré ma crainte de voir débarquer ses assassins. Je marchais toujours vite et regardais derrière moi et partout autour de moi au cas où, ma méfiance était d'autant plus amplifiée qu'il s'agissait de la ville et non du campus. Arrivée au parc, je me posa à un banc et commença à lire un de mes livres de cours, bien que je retiens très vite mes cours du fait de mon intelligence supérieure dont j'évite de crier sur les toits. Je regardais du coin de l’œil les personnes qui passent et cherchaient des armes afin de réagir. J'ai longtemps pensé à prendre des cours de défense mais je n'ai jamais osée, peut-être était ce le moment ?

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J'étais comme la petite nouvelle à Harvard et personne ne faisait attention à moi . Je devais donc faire des efforts, sortir de ma bulle, me faire de nouveaux amis. Mais j’étais aussi  celle qui a perdue sa meilleure amie. Celle qui  se remet  souvent en question. Maintenant je dois changer.
Cet après midi dès que j’eus fini les cours, je décida d'aller courir au parc. Le grand air, la nature rien de mieux quand on a le cafard. Je me prépara , fis des échauffements et c'est parti. D'habitude lorsque je courais, tout mes problèmes disparaissaient. Mais pas cette fois. J'entendis cette voix dans ma tête, celle qui me dit que tout est de ma faute. Non je ne suis pas malade . Je décida finalement de m’arrêter lorsque je vis une jeune fille assise seule sur un banc entrain de lire.Une fois en face d'elle , j'en conclue que ce fut le bon moment:
Salut.
Mais pourquoi est-ce que j'ai dis ça, une inconnue qui vous dit salut alors que vous êtes entrain de lire , je me serais posée des questions . Mais c'est plus fort que moi, mon besoins de me faire des amis l'emporte.
Est-ce que tout vas bien?

Voilà que je me mêle de sa vie maintenant. Mais pourquoi. Ça ne me regarde pas. Ça ne me ressemble pas.

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Amara & Leonor

Je me trouvais sur ce banc dans un parc du campus en train de lire un livre de cours tranquillement quand soudain je fus surprise de l'arrivée d'une jeune femme blonde qui vint s'asseoir à côté de moi sur le banc, comme s'il n'y avait pas d'autres bancs et en plus elle était en train de courir. Cela se voyait qu'elle voulait me parler mais je ne voulais pas alors elle me salua et me demanda comment j'allais. Avais-je une tête à ne pas être bien avec mon livre de cours ? Oui, j'étudiais l'étude des squelettes à travers l'anthropologie et alors où était le souci, cela ne signifiait pas que j'étais déprimée pour autant. Malgré tout, j'étais une fille relativement bien élevée alors je la salua à mon tour.

Bonjour, oui je vais bien, je révisais trnaquillement jusqu'à votre arrivée, vous me voulez quoi ?

J'étais devenue hyper méfiante depuis l'assassinat de mes parents il y a déjà plusieurs années mais cela ne m'avait pas apaisée car ayant été un témoin de la scène à l'époque, j'avais sans cesse peur que les cartels de la drogue ne me retrouve pour finir leur travail et qu'il n'y est plus de Marquez sur cette terre. Alors je faisais gaffe partout où j'allais, que ce soit à Albuquerque, à San Diego, à Cambridge ou encore sur le campus comme maintenant. Mais peut-être que cette jeune femme ne me voulait aucun mal mais comme je vois le mal partout, j'ai un peu de mal à me lier d'amitié, hormis avec ma meilleure amie que je connais depuis mes 10 ans ou encore avec Mina, une fille connue à un groupe de soutien et qui a vécu un peu la même chose que moi par le passé.

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Je m’apprêtais à partir n'ayant eu aucune réaction de sa part lorsqu'elle se mit à parler

Bonjour, oui je vais bien, je révisais tranquillement jusqu'à votre arrivée, vous me voulez quoi ?

Alors là à cet instant précis, j'aurai aimé disparaitre. Je me sentais hyper gênée. Je n'est pas été méchante, mais je n'y suis pas allée par quatre chemins. Elle ne doit pas avoir envie de parler ça se voit. J'essaye donc de ne pas montrer que sa réponse ma frustrée. Même si cela me ferait passer pour une personne normale .J'essaye donc de lui répondre. Et cette fois je me dis qu'il ne faut pas que je gâche tout. Je respire profondément et reste bien calme.

Je voulais juste savoir si ça aller pour te dire bonjour, les banalités. Mais je vois qu’apparemment je te dérange, je n'aurais peut être pas du être aussi directe. Je suis désolée si je t'ai semblé bizarre. Je suis ici depuis peu alors quand je vois des gens seuls, je discute avec eux, ou j'essaye dans ton cas.


Elle avais tout l'air d'une fille normale. Elle révisait dans le parc comme des centaines de gens. Mais quelque chose me semblait étrange, elle n'avais pas l'air franchement à l'aise. Ce doit sans doute être mon imagination, il faut que j’arrête de psychoter. Je dois me faire des amis certes mais ce n'est peut être pas la bonne méthode. Je la regarde en attendant un réponse mais apparemment je n'est pas son attention. Elle semble fixer les personnes qui passent devant le banc, elle à l'air inquiète. Je m’apprête à lui poser la question mais j'y renonce. Heureusement. J'en ai déjà assez fais pour le moment.

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Comme à mon habitude et alors que je lisais tranquillement sur le banc, je me mis à agresser cette jeune femme qui était juste venue faire connaissance sans pensées négatives. Pourquoi j'agresse tout le monde et bien parce que j'ai vécue dans la rue et c'est de là que m'est venue cette méfiance envers les inconnus car j'avais sans cesse peur de croiser les monstres des cartels de drogues qui ont tués mes parents. Mais aujourd'hui, je devrais être capable de me maîtriser et bien non je n'en suis pas totalement capable alors je lui répondit en m'excusant et en me présentant.

Non ne t'en fais pas, c'est moi la fautive, j'ai la fâcheuse tendance de me mettre à dos tous les inconnus qui viennent me parler et qui veulent faire connaissance avec moi, probablement lié à mon passé au Mexique mais bon je crois que je ne changerai jamais. Je m'appelle Leonor et toi ? Je suis là depuis 2 ans, sur le campus je veux dire.

Je paraissais sociable mais en réalité, un fond de méfiance restait en moi, même si cette jeune femme ne semblait absolument pas méchante, bien au contraire. Alors je lui souria.

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Spoiler:

La jeune femme prit un ton plus agréable et se présenta. Elle était ici depuis 2 ans tout comme moi, mais je n'aimais pas dire que j'étais ici depuis 2 ans car je ne m'étais pas vraiment ouverte aux autres et j'ai décidée de commencer une nouvelle année scolaire alors il m'arrive de dire que je suis nouvelle.

«-Moi c'est Amara, j'aurai peut être dus me présenter plutôt. Et tu étudie dans quelle maison si je peux me permettre?»

J'espérais alors que ce n'était pas une Mather car même si je n'ai rien contre eux, je préférerai ne pas avoir une droguée en face de moi ce qui est le cas la plupart du temps avec les étudiants de cette maison. Je me rendis finalement compte que je n'avais pas fait attention à tout ce qu'elle venait de me dire. Elle a mentionné son passé. Elle doit tout comme moi avoir un problème avec celui-ci mais je pense qu'il est encore trop tôt pour lui en parler.

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Amara & Leonor

La jeune femme se présenta, elle s'appelait Amara avant de me demander dans quelle maison je me trouvais alors je lui répondit.

Enchantée aussi Amara, je suis à la Dunster House depuis 2 ans et toi ? Sinon tu étudies quoi ? Je suis en 2e année d'anthropologie pour ma part.

Elle me paraissait sympathique et avec un passé compliqué aussi mais je n'allais pas lui poser des questions sur son passé, c'était bien trop personnel comme question. Alors je lui souria.

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Spoiler:

«-Je suis ici depuis... Euh...Septembre et je suis chez les Dunsters tout comme toi. Je fais des études de communication depuis 2 ans»
Même si je ne connaissais cette jeune fille que depuis aujourd'hui, le simple fait de lui mentir me fait mal au cœur. Mais j'ai du mal à expliquer aux gens que je suis ici depuis deux ans mais que j'ai réellement commencé à m'ouvrir au monde extérieur en septembre. Alors je dis que je suis nouvelle. De toute façon elle ne me connais pas et moi non plus donc elle ne peut pas savoir si je lui dit la vérité. Si jamais nous nous rapprochons d'avantage je lui en parlerai peut être. Mais pour le moment tout ça reste secret.
«-L'anthropologie, ça traite quoi déjà ?»
Pile au moment ou il ne fallait pas avoir de doutes, j'en avait eu, mais bon je suis moi même et puis il faut avouer que de tête je ne dois pas être la seule à ne pas savoir ce qu'est l'anthropologie.

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Amara & Leonor

Elle me confia qu'elle était ici depuis septembre chez les Dunsters mais qu'elle étudiait la communication depuis 2 ans mais je trouvais cela quelque peu bizarre car comment peut elle être nouvelle si elle étudie depuis 2 ans ? Alors je lui répondit.

Euh tu es chez les Dunsters depuis septembre ou sur le campus ? Tu étais peut-être student depuis 2 ans ? J'avoue que je n'ai pas bien compris désolée.

«-L'anthropologie, ça traite quoi déjà ?»

Puis elle me demanda ce que traitait ma matière, ce dont j'allais me faire un malin plaisir à lui expliquer car l'anthropologie est une passion à mes yeux plus qu'une simple matière. Alors je lui répondit.

Et bien cela aide la police à découvrir comment quelqu'un est mort grâce à l'étude des ossements. En fait, la police retrouve un squelette et l'anthropologue est capable de dire si c'est un homme ou une femme, son âge rien qu'en étudiant ses os. Mais aussi surtout de savoir si c'est un meurtre ou non et de permettre à la police d'arrêter le coupable. Voilà en gros ma matière et ma passion. Et toi en quoi consiste ta matière, la communication ?

Il est vrai que ma matière était une passion pour moi car cela me venait de ma mère décédée alors c'était un peu tout ce qu'il me restait d'elle. Alors je lui souria.

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Spoiler:

Je venais de me rendre compte que ce que j'avais dis n'avais pas de sens et Leonor l'avait bien comprit.

«-Je.....euh...»

J'aurai voulu finir ma phrase ou trouver une excuse valable, mais je n'y arrivais pas. Alors j'enfuis ma tête dans mes mains. J'avais honte de moi. Je ne sais pas pour quoi je passait mais cela me couvrait de honte. Cette jeune femme avait l'air innocente et assez fragile et moi pour tout dire avec ce que je venais d'annoncer, je semblais louche. Je me dis alors que je pouvais peut être parler de l'anthropologie, ce qui la fera peut être oublier ce désagrément.

«-Ça à vraiment l'air intéressant et passionnant comme tu le dis. Enfaite il y plusieurs branches, moi j'étudie le journalisme je pense que c'est plus simple à comprendre comme ça. Mais je ne dis jamais directement des études en journalisme alors que ce serait plus logique. »

En regardant le ciel, je me rendis compte que celui ci de part sa clarté était éblouissant et cette journée était donc parfaite pour sortir dehors. Et je me dis que si je n'étais pas allée voir cette jeune fille, je serai probablement rentrée chez moi à me morfondre, ce n'étais pas un de mes meilleurs jours, mon moral n'étais pas au plus haut. Mais j'espérais cependant que cela ne se voyait pas.