(+ Mina) they loved it !

« Pourquoi forcément te la taper pour être experte ! Je vais pas me taper un boxeur pour savoir comment démonter la tronche à un abruti ! » Bambi leva les yeux au ciel, partant du principe stupide qu’elles avaient un problème pouvant être qualifié de semblable. Pourtant, il n’y avait rien à voir entre la rage et la nymphomanie, bien au contraire, même si elles devaient se trouver mutuellement un palliatif pour éviter d’une de sauter sur tout ce qui bouge et de deux déglinguer tout ce qui bouge, mais pas dans le sens le plus sensuel du terme. « Ton ancienne toi n’en n’avait peut-être rien à foutre… mais en même temps c’était une autre époque vu que ton fiston n’était pas né ! » La belle blonde ne commenta pas le fait qu’elle aime être attachée : ne jamais oublier non pas que Bambi soit coincée mais plutôt qu’elle n’aimait pas s’étendre verbalement lorsqu’elle pouvait agir, comme lui en donnait actuellement l’occasion Mina en lui lançant un défi à sa taille. « Moi non plus, jamais fait. Mais j’te rappelle que tu es mille fois plus extravertie que moi ! » Ceci dit, Bambi ne manqua pas de s’emparer délicatement du menton de son acolyte Dunster avant de lui offrir un baiser des plus sulfureux et passionnés. Comme quoi, ne jamais vendre la peau de la biche avant de l’avoir tuée, la blondinette savait y faire. « Ça t’a calmée ? » fit-elle la seconde d’après. Ou pas…

« Ben et les confidences sur l’oreiller ? Na et puis avoue qu’il était super sexy dans son costume le petit Mulder ! » souriais-je fière de ma connerie mais en même temps, il n’y avait qu’auprès de Bambi que je me sentais aussi détendue car elle me comprenait. Elle savait ce que ça faisait de lutter contre des pulsions bien que les siennes soient plus dévastatrices et douloureuses en soi. « Oui, à l’époque, je crois que je me laissais porter par le courant mais je me dis que sans ça… Jack ne serait pas là et tu sais combien j’aime mon fils. Le seul truc, c’est que j’aimerai sincèrement retrouver son père pour si un jour, il me le demande. Je me vois pas lui dire : fils, à l’époque de ta conception, j’étais une vraie pute et je sais absolument pas qui est ton père… Non, je veux savoir et je le saurais un jour ! C’est la MAF » m’exclamais-je avant de secouer la tête, rapprochant mon corps toujours un peu plus de celui de ma jolie blonde. Elle m’attirait, m’obsédait et la conversation que nous tenions n’arrangeait en rien mon humeur sensuelle du moment. En somme, j’étais en plein trip nymphomane et le baiser qu’elle m’offrit ne m’aida pas. « Non… C’est pire » couinais-je avant de laisser mes lèvres s’égarer sur son visage, venant mordiller sa lèvre inférieure comme pour quémander un autre baiser. « Encore ! » murmurais-je avant de reprendre ses lèvres dans baiser passionné.

« Il n’y a vraiment que toi pour blablater après surtout ! » Mais Bambi n’était pas la nénette la plus éloquente de la création quand elle s’y mettait, du moins elle ne l’était pas autant que Mina. Il fallait bien qu’elles se complètent même en la matière, n’est-ce pas ? Sans quoi ce n’était tout bonnement pas drôle. « Il n’y a absolument aucun détail dans ton calepin qui puisse te mener sur la piste de ce fameux papounet ? On pourrait peut-être se lancer à la poursuite du paternel, façon Holmes et Watson. Ça vaudrait son pesant de cacahuètes en plomb. » Leçon numéro une cependant : ne jamais accorder un baiser sulfureux à une nymphomane à moins de ne vouloir rallumer la chaudière. En l’occurrence, Bambi venait de le faire sans même s’en rendre compte mais après tout, elle ne faisait pas des baisers de seconde zone ! « Pire ?! » s’exclama-t-elle avant que Mina ne lui réclame un nouveau round, chose que la blondinette lui offrit en acceptant ses lèvres contre les siennes, s’adonnant à cette étreinte inattendue de façon… plus passionnée encore que la précédente.

« J’aime parler et alors ?! Et puis, c’est tellement triste de quitter le lit d’un amant sans avoir fait un câlin… J’aime les câlins moi madame alors prout » boudais-je l’espace de quelques secondes avant d’afficher mon sourire le plus malicieux avant de passer par la plus grande solitude quand le sujet dévia sur le père de mon petit Jack. « Rien nada ! J’ai bien fait une sélection des papounets potentiels mais à croire que celui-là, je l’ai pas noté pour une raison qui m’échappe… Tu ferais ça pour moi ? Je veux dire te lancer dans une enquête de la mort qui tue ? Imagine, tu pourrais torturer les élus pour leur demander de quel groupe sanguin ils sont » fronçais-je les sourcils avant que quelques instants plus tard, ma Bambi nationale ne m’allume complétement avec un baiser. Elle jouait avec le feu à taquiner de la sorte une nymphomane en manque cruel de rapport sexuel. « Pire… j’ai chaud partout » soupirais-je avant de lui réclamer un autre baiser, gémissant contre ses lèvres tandis que mon corps ployait en arrière sur le lit pour profiter pleinement de ce baiser, allongée sous elle. Mes mains se glissèrent tout contre sa peau tandis que mon bassin s’arquait contre le sien. « Bambi… me faut des piles d’urgence ! » marmonnais-je en proie une envie furieuse.

« Tu veux que je te sorte caca boudin ensuite pour faire bonne mesure ? Non parce que je suis capable ! Puis c’est pas parce que t’es bisounours que tout le monde l’est » fit-elle remarquer sans cruauté, sans moquerie ni autre choserie du genre mais il fallait dire ce qui est : Bambi devait être la personne la moins câline du campus, du moins du côté des femmes. Pour elle, être expansive en public, c’était impensable et sûrement était-ce pour cela que Caleb s’était attendu avec elle sur la durée et s’entendait encore avec elle d’un point de vue amical. « C’est parfait ça, je lui file un coup de main et elle me prend pour Jack l’éventreur ! Mais quelle réput tu me fais j’te jure… » soupira-t-elle avant de la regarder aussitôt d’un air d’autoroute. « Mais pour ta gouverne oui, je ferais ça pour toi parce qu’il se trouve que tu es douée avec les gens mais moi, c’est avec les machines. » Et dieu sait combien c’était facile de tripatouiller des bases de données surtout chez les flics. Bambi l’avait déjà fait suffisamment de fois pour le savoir. Ceci dit, sa proposition lui parut lointaine lorsque Mina se mit à gémir contre elle, lui lançant une phrase à laquelle elle ne s’attendait pas et qui la fit se redresser en même temps. « Je suis si pourrie que ça que tu préfères un machin en plastoque ?! ‘Tin mon égo a pris cher dans les roustouquettes ! »

« Y a rien de mal à être bisounours dans la vie madame, je colle une droite et je dis bonjour après ! » baragouinais-e avant de tout simplement lui tirer la langue. Heureusement que je ne prenais pas ombrage rapidement sinon, nous serions toutes les deux à couteaux tirés très souvent. Non, pour la paix dans le monde, nous étions aussi différentes que complémentaire même sur le plan des baisers. Je n’arrivais pas à m’ôter le goût de ses lèvres ni même les picotements qui me tiraillaient. Autant dire de suite que j’avais un mal de chien à me concentrer sur notre conversation. « Tu sais que tu es la meilleure des meilleures ? Tu es mon héroïnes !! » m’exclamais-je néanmoins avant de pousser un soupir car je sentais le désir monter en moi, comme à chaque fois. Je lui demandais alors si elle avait des piles pour moi, ne pouvant plus faire mumuse avec monsieur canard car il me faisait le coup de la panne. Je fus donc étonnée qu’elle prenne mal ma demande, plissant les yeux avant de sourire bêtement. « D’accord, faisons l’amour là maintenant… J’ai plein de jouets que l’on pourrait tester, tu veux quoi ? » lui demandais-je avant de m’extirper partiellement de ses bras pour fouiller dans ma table de nuit, balançant mes sextoy sur le lit : boule de geisha, god, baume chauffant… J’ai même du gel à la fraise… Par contre euh… j’ai aucune de comment on fait avec une fille »[/color][/b] bafouillais-je avant de rougir. Oui, c’était tout moi, je pouvais rougir pour un rien après avoir étaler une collection impressionnante de jouets.

« C’est très utile de bastonner d’abord et de discuter après, au moins tu as toute l’attention de la personne ! » se défendit aussitôt Bambi sans l’ombre d’une violence ou d’une animosité, ayant bien trop l’habitude justement de ce genre de conversation avec Mina pour en prendre ombrage. Une chance que ces deux là soient complémentaires sans quoi la planète subirait régulièrement une guerre atomique. « Ton héroïne, carrément ? Attends que j’ai trouvé au moins un tout petit quelque chose avant de te réjouir ! » avoua-t-elle non sans se délecter au-delà des mots du goût de ses lèvres également, n’étant pourtant pas du tout versée dans les expériences homosexuelles ou bi mais Bambi restait une damoiselle curieuse en vérité. Froide, oui. Coincée, cela reste à prouver, car pour l’heure Mina était la seule à rougir. « Tu rougis alors que t’as une collection de toys impressionnante, cherchez l’erreur ! Bon… je l’ai jamais fais non mais ça doit pas être sorcier, hein ? Limite faudrait qu’on se dessape, en sous vêtements ce sera plus pratique ! Et heu… on teste déjà le gel à la fraise ? T’aime les bisous toi non ? » Bambi ou comment se sentir ridicule en une leçon… on aurait dit une prof !

« Euh… ça dépend de comment tu l’as bastonné car pas sûre qu’il ou elle soit toujours en état de t’écouter après » lâchais-je un peu sceptique sur les bords tandis que je la regardais d’un air à moitié désespéré. Des fois, elle me faisait presque peur… Des fois ! « Même, le simple fait que tu m’aides compte beaucoup pour moi Bambi, et rien que pour ça, tu serais mon preux chevalier sur son noble godmichet » lui répondis-je avec un grand sérieux avant que je n’éclate tout simplement de rire pour mieux rougir quelques instants plus tard quand il fut question de la manière de s’y prendre avec une femme. Je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir à la fois fébrile et excitée face à cette nouvelle expérience mais une part de moi restait également intimidée. Bambi n’était pas n’importe qui pour moi et je craignais de faire une gaffe d’une quelconque façon. « Oui, ça peut toujours être utile… Attends, laisse-moi faire » murmurais-je en rougissant d’autant plus. « C’est pas ma faute si je rougis, en même temps, tu es foutrement belle alors… ouais, je crois que je suis un peu intimidée mais j’ai envie de toi Bambi » lui avouais-je en capturant ses lèvres dans un baiser à la fois tendre et passionnée tandis que mes mains commençaient leur lent travail de déshabillage, frôlant cette peau ici et là. « Et oui, j’aime les bisous… pas toi ? »

« Mais je suis douce des fois ! Des fois… et puis sérieux Mina, autant j’aime bien les compliments et qu’on me caresse dans le sens du poil, autant l’image, elle est un peu gore hein ! » Ne pas croire que Bambi soit coincée à ce point mais en l’occurrence, elle ne savait guère s’il fallait prendre la chose comme un véritable compliment ou… pas. Bien que quelques instants plus tard, ce fut également au tour de la belle blonde de rougir légèrement car on ne lui avait plus fait un tel compliment sur sa beauté depuis… pfioow très longtemps. Disons depuis Daniel, et ce dernier étant disparut depuis un moment, cela ne datait donc pas d’hier. « Heu… merci, toi aussi » fit-elle de façon gauche, davantage habituée à laisser parler le langage du corps plutôt que de se perdre en mille discours idiots. La preuve, les baisers de Bambi sonnaient incroyablement juste, la blondinette n’hésitant pas à rendre ceux de Mina au centuple pour lui faire comprendre qu’en dépit de sa maladresse, elle la trouvait aussi diablement magnifique. « J’peux en faire de même avec toi ? Et j’ai jamais dit que je n’aimais pas les bisous au contraire… »

« Ben quoi ? Ce n’est pas gore, c’est tout mignon ! Tu préfères que je dise que tu es ma princesse Xena ? » lui demandais-je avec candeur presque enfantine. Je redevenais souvent une gamine douce et naïve dans certaine occasion avant que mon côté farceur ne revienne sur le devant de la scène. Néanmoins, je ne pouvais pas nier la beauté de ma meilleure amie. Elle était belle, sensuelle, elle était en somme magnifique et la voir si peu à l’aise avec mon compliment rendait la chose d’autant plus adorable et attirante. J’avais envie d’elle, de découvrir une nouvelle forme d’amour entre ses bras même si, jamais, je n’y avais réellement pensé. Nous étions tous les deux célibataires, nous ne faisions de mal à personne. Non, nous ne faisons que nous faire du bien même un peu gauchement car j’ignorais encore comment m’y prendre. « Oui.. Je veux bien… Je pensais que tu n’aimais pas ça mais si c’est le cas… tu aimes mes baisers ? » demandais-je maladroitement en me redressant sur mes genoux pour lui faciliter la tâche bien que mes mains n’avaient de cesse de vouloir parcourir ce corps offert.