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Me glisser dans sa valise ? J’éclatais de rire rien qu’en imaginant la scène pour le moins cocasse. « Oh tu sais, je serais prête à accepter mais je ne suis pas sûre de réussir à tenir toute la durée du vol » rétorquais-je au comble de l’amusement. « Est-ce que c’est moi où tu rêverais de m’inviter ? » le taquinais-je de bon cœur même si l’un comme l’autre, je ne savais pas si je serais capable d’abandonner mon fils une petite semaine. D’ailleurs, je ne savais même pas comment j’allais faire pour le spring break sûrement craquerais-je avant la fin… Dure la vie de mère célibataire ! « Fais attention, tu sais que les sirènes se jouaient de leur victime pour les amener au fond de l’eau et les noyer ?... Tu as de la chance, je serais une gentille sirène avec toi » lui dis-je avant que le désir que je ressentais à son égard ne me fasse dire des choses pour le moins osé. Je ne voulais absolument pas gâcher notre amitié mais il fallait être honnête : je le désirais. En réalité, cela m’obsédait et sentir son pinceau sur ma peau ne m’aidait en rien à garder la tête froide. « Tu sais très bien que je n’attends rien de toi si ce n’est ton amitié. Aidan, je te désire, je ne vais pas me voiler la face, mon corps s’électrise dès que tu es proche de moi mais mon cœur lui, il n’éprouve pour toi qu’une profonde et sincère amitié.. C’est fou mais j’ai l’impression que mon corps se souvient de quelque chose en ta présence et qu’il réagit à ça » avouais-je sans pudeur mais avec beaucoup de tendresse. J’adore Aidan mais je savais qu’il n’y aurait rien de bon à attendre quoique ce soit de l’autre sans même savoir quel lien véritable nous unissait. « Si tu veux, on peut se peindre mutuellement »
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L’emmener en Inde ? Pourquoi pas? Franchement, elle était une des filles qu’il appréciait le plus, tout simplement parce qu’elle partageait sa passion de l’Art et peu de personnes avaient avec lui cela en commun. « Mais je t’invite de bon cœur si tu le désires. » Il savait cependant que laisser son fils toute une semaine serait compliqué pour elle et il comprenait parfaitement. Son sourire s’élargit lorsqu’elle lui parla des sirènes, il répliqua joueur. « Oh mais c’est une belle mort que celle d’être au fond d’un océan avec une des plus femmes de la création. » Après tout, c’était bien plus sympathique que de finir vieux et ridé dans un lit d’institution. Du moins c’est ce que Aidan pensait, il n’avait jamais réussi à se voir âgé, persuadé qu’un jour ses excès l’emporterait. Elle lui avoua ensuite son attirance et son buste se redressa vers elle lorsqu’elle expliqua la situation. Il la regarda fixement. « C’est drôle parce que j’ai la même sensation ! » Oui, une attirance irraisonnée comme si leurs corps se parlaient avant leurs cerveaux, peut-être qu’il y avait quelque chose du passé, mais toute de même Aidan était persuadé qu’il se rappellerait d’une fille comme Mina. Elle lui proposa ensuite qu’ils se peignent mutuelle, cela serait sans doute plus drôle et moins troublant . « Ok ! » lui dit-il d’un ton enthousiaste. « Mais laisse-moi finir ce motif. » Il fignola donc les détails autour du nombril de la jeune femme pendant quelques minutes avant de lui lancer comme sur un ton de défi. « A ton tour ! »